• il y a 2 mois
Avec Chloé Morin et Eric Revel

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-09-23##

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Transcription
00:00— Je voulais revenir sur une formule que vous avez sur Michel Barnier, rappelez-la. Qu'est-ce que vous dîtes ?
00:05— Non mais moi, ça m'a frappé au moment de la passation de pouvoir entre Attal et Michel Barnier.
00:11On passe d'un premier ministre youtubeur à un premier ministre Lagarde et Michard, vous voyez ?
00:15Mais ce côté Lagarde et Michard, un peu old school, un peu vieille France de Barnier...
00:19— Boy scout ! — Oui, ça rassure beaucoup, parce que quand vous avez du mal à vous projeter dans l'avenir
00:24et que vous vivez mal votre présent, vous avez tendance à vous retourner vers le passé.
00:28Et Barnier, il incarne cette parenthèse dont les Français ont besoin en ce moment.
00:33Ça les rassure d'avoir un type un peu vieille France, un peu... Vous voyez, on prend un coup de vieux et ça nous fait du bien.
00:39— Oui. Vous êtes d'accord, Chloé Morin, ou vous êtes relativement d'accord ?
00:45— Oui. En tout cas, je pense que le contraste avec Emmanuel Macron explique en grande partie sa popularité actuelle.
00:52C'est-à-dire le côté Emmanuel Macron, à force de dynamisme, à force de tout bousculer, d'énerver.
00:58— Il est fatigué, tout le monde. — Oui, il est fatigué, tout le monde.
01:00— Et là, il y a... — Non, il ne dort pas la nuit. Non, mais c'est vrai, il est fatigué.
01:04— Donc il nous culpabilise qu'on dorme un peu, vous voyez. — Non, mais c'est vrai. Michel Barnier va dormir, lui.
01:08— Oui. Mais il parle en tout cas de cohésion, de fraternité, de...
01:12— Il y a un point sur lequel, moi, je trouve que personne n'est revenu. C'est un montagnard, Michel Barnier.
01:19Et les montagnards, ils ont deux choses. Un, ils savent évaluer les risques.
01:25Quand on part en montagne, on sait évaluer le risque, donc il sait évaluer les risques.
01:29Et deuxièmement, les montagnards renoncent quand ils savent que les conditions ne sont pas là pour pouvoir engager une course en montagne.
01:37Donc, je suis persuadé que Michel Barnier sera renoncé s'il sent que...
01:42— Et puis, pour évaluer la difficulté, Jean-Jacques, vous le savez, un montagnard, ça ne calcule pas en kilomètres, mais en dénivelé.
01:48— Exactement. — Mais non, mais c'est super important.
01:50Le dénivelé, ce n'est pas forcément des kilomètres, c'est la difficulté à gravir une hauteur.
01:55Eh bien, un montagnard, ça calcule en dénivelé et pas en kilomètres.
01:58— Et d'ailleurs, il a dit quelque chose de très important. Il a dit, moi, je n'ai pas de plan de carrière, je ne serai pas candidat en 2027,
02:04et je ne voulais pas, à tout prix, être Premier ministre. Donc, effectivement, je pense que si, à un moment donné,
02:10il se rend compte qu'il n'a pas les moyens d'agir, il saura renoncer tranquillement, sans un centimètre...
02:18Quitte à s'en aller, il saura renoncer. C'est très intéressant, très intéressant.
02:22Puis, vous avez raison, Chloé, le fait qu'il n'y ait pas de présidentiable dans son gouvernement...
02:27On dit, c'est un gouvernement, bon, d'inconnu, c'est un gouvernement...
02:31Mais peu importe, au fond, qu'il soit connu ou inconnu, ce qui compte, c'est ce qu'ils vont faire.
02:36C'est la politique qui initiera Michel Barnier, non ?
02:40— Alors, parmi les petites phrases du moment, je ne sais pas si vous avez vu, celle du nouveau ministre de l'Économie et des Finances,
02:45M. Antoine Armand... — Oui, qui, lui aussi, est un montagnard, parce qu'il est de Haute-Savoie, aussi.
02:51— Voilà, voilà. Alors, il est montagnard, donc il a dû mesurer la hauteur de la dette française.
02:56Et il a quand même eu cette formule incroyable face à Bruno Le Maire. Il a dit
03:00« Je suis heureux d'hériter d'un tel bilan ».
03:02— Oui, c'est... Oui, ça, j'ai...
03:03— Alors là, si vous voulez, il faut quand même qu'il nous explique. Quand il va venir à votre micro,
03:06j'aimerais qu'il faut vraiment... Enfin, si je peux me permettre...
03:08— Oui, mais il va venir. Il est déjà venu. Je l'avais reçu plusieurs fois.
03:12— Enfin, alors là, il est heureux d'hériter du bilan de 3 000 milliards d'euros de dette.
03:15— Oui, ça, c'est vrai. — Ou alors, il n'est pas au courant.
03:18Il n'est pas au courant que son premier ministre a dit que la situation était très grave.
03:22Enfin, je comprends rien du tout, là. — Oui. Et dites-moi un mot, quand même,
03:25sur le ministre ou la ministre déléguée de la Coordination gouvernementale.
03:30On a besoin d'un ministre délégué de la Coordination gouvernementale, Chloé Morin ?
03:36— Alors, je pense que dans ce contexte-là, c'est pas forcément inutile.
03:39Parce que vous avez des ministres qui reflètent chacun des équilibres politiques,
03:45qui sont l'émanation de forces politiques. Donc ça va tirer dans tous les sens.
03:49Il va y avoir le Parlement qui va demander des choses,
03:52et puis chaque ministre qui va vouloir exister contre les uns avec les autres.
03:56Et donc avoir la Coordination, il faut dire aussi que la ministre en question
04:00est une très proche de Michel Barnier. — Oui, c'est vrai. Carrière G.
04:04— Donc peut-être que dans les 15 jours qui se sont écoulés,
04:08Michel Barnier s'est déjà rendu compte qu'il allait falloir mettre du lien dans tout ça.
04:12— Oui, d'accord. Mais enfin, occuper un ministère avec une administration,
04:17pour mettre de la Coordination dans un gouvernement, c'est quand même étrange, non ?
04:22— Oui, alors... — Moi, je trouve ça étrange.
04:24— Oui, c'est très étrange. Ça peut vouloir dire que, en fait,
04:29Michel Barnier est conscient du fait que ça va être compliqué à gérer, tout ça.
04:33Parce que Coordination gouvernementale, je crois que c'est la première fois
04:36qu'on a un intitulé de ministère comme celui-ci.
04:39On avait eu le Temps libre, vous vous souvenez ?
04:41— Oui, mais le Temps libre, c'était autre chose. C'était une idée.
04:44— C'était une philosophie, je suis d'accord. Là, on est sur l'idée que
04:48s'il y a un incendie, la caserne de pompiers est déjà prête.
04:50— Elle est déjà prête. Elle est à l'intérieur du gouvernement, la caserne de pompiers.
04:55Merci à tous les deux. — Merci beaucoup.
04:56— Merci. Il est 8h30, vous êtes sur Sud Radio, ça vous fait réagir, je le sais.
05:00Laurent Jacobelli sera avec nous dans un instant.
05:02J'ai envie de savoir, quand même, quelles sont les intentions du RN.
05:06C'est toujours flou ! La censure, pas la censure, les textes qu'ils vont défendre,
05:12joint, la fin du gouvernement, enfin bon...
05:16Moi, j'aimerais en savoir un tout petit peu plus, on va en savoir un peu plus.
05:18Laurent Jacobelli, enfin j'espère, est vice-président du groupe à l'Assemblée nationale,
05:23et député de Moselle. Il est 8h30.

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