[#CoupDeLibération] Récit du 30 Août 2023 : les témoignages de ceux qui l’ont vécu Part 2

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[#CoupDeLibération] Récit du 30 Août 2023 : les témoignages de ceux qui l’ont vécu Part 2

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00:00Et il y a lieu de savoir que le Gabon veut faire son petit chemin.
00:06Dieu ne nous a pas donné les droits de faire du Gabon ce que nous sommes en train de faire.
00:13Moi j'ai une famille, les membres de ma famille me reconnaissent comme tel.
00:17Il bouge, il bouge !
00:18Et le PDG au pouvoir n'a pas l'intention de vous passer le relais.
00:22Ce jour, 30 août 2023, nous, forces de défense et de sécurité,
00:28avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place.
00:38Alors, à moins d'être cynique, à moins d'être machiavélique,
00:44le bilan pour moi il est positif parce qu'on va dire qu'en un an,
00:49on ne peut pas demander à un enfant de faire trop d'efforts.
00:53Nous considérons que sous la direction du président du CTI,
00:58le bilan est positif.
01:00Il y a des choses à ne pas faire, c'est normal, c'est une œuvre humaine.
01:04Mais rien qu'à voir les infrastructures, rien qu'à voir l'outre qui sorte,
01:09il faut dire qu'il y a beaucoup d'amélioration
01:13et nous espérons que les choses vont s'améliorer davantage.
01:17Apprécier les efforts qui se déplacent sur le terrain,
01:23ça prouve à suffisance qu'ils sont venus avec une mission
01:30de sortir du sentier battu que le Gabon se retrouvait,
01:36à l'instar de beaucoup d'investissements que nous voyons.
01:40Libreville était une ville peu reconnaissable.
01:45Au travers de nos rues, les différents quartiers étaient complètement engloutis.
01:51Et aujourd'hui, il y a des voies de dégagement.
01:54Les gens empruntent ces voies sans trop de difficultés.
02:00Et c'est déjà un pas.
02:02Nous savons que, comme disent les autres, Paris ne se fait pas en un jour.
02:07Et tous ces efforts, nous espérons qu'ils vont continuer
02:11à améliorer le bon vivre des Gabonais.
02:18C'est des encouragements.
02:21Nous souhaiterons que cet élan qui a commencé puisse se poursuivre.
02:26Et non seulement à Libreville, mais aussi à l'intérêt du pays.
02:30Et ça, il l'a fait, notamment le Sétéri.
02:34Même si à côté, il y a des voix qui s'élèvent pour dire le budget,
02:41mais nous savons que des hommes et des femmes sont déterminés
02:44à sortir du Gabon.
02:46C'est une situation complexe que nous avons connue
02:49depuis la gestion des 14 années dernières.
02:54Il faut avouer que le bilan que nous faisons au terme de cette année,
02:58cette première année de transition, est un bilan positif.
03:02Parce qu'en regardant tout ce qui se fait,
03:06non seulement à Libreville, mais à travers tout le pays,
03:09le lancement des travaux ici et là,
03:12nous pensons que c'est véritablement quelque chose de positif
03:16pour tous les Gabonais.
03:18Bien sûr que quand on pose un acte,
03:21tout le monde ne peut pas être forcément content.
03:24Mais le groupe de Gabonais est convaincu que
03:27si en une année, on a pu faire des choses
03:30qu'on n'a pas pu faire en 14 ans,
03:33on espère qu'au terme de la deuxième année de transition,
03:36le Sétéri et notre président auront fait le maximum
03:41et à cause de cela, nous ne pouvons pas ne pas les féliciter
03:45pour les efforts consentis pour sortir effectivement
03:49les Gabonais de la situation dans laquelle ils se trouvaient.
03:53Cependant, il faudrait quand même souligner que
03:57notre peuple, le peuple Michogo,
04:01est un peuple qui habite les coins répulés.
04:05C'est pour cette raison que nous demandons
04:09humblement au président du Sétéri
04:13et à son gouvernement de pouvoir penser à nous.
04:17Nos routes sont difficiles.
04:19Si vous prenez la route Karifuroyenano jusqu'à Bakonga
04:23en passant par Egonu,
04:25c'est-à-dire qu'il faudra un pont sur Langouni
04:29qui traverse pour rejoindre Ricobé,
04:33sans oublier que quand vous partez de Mwila jusqu'à Mimongo,
04:38c'est un calvaire.
04:40Quand vous partez de Yéno jusqu'à Eteke, Massima, Ovala,
04:44c'est encore un autre calvaire.
04:46Vous partez encore de Yéno pour rejoindre les Bambas,
04:50c'est toujours un calvaire.
04:52Ainsi que quand vous partez de Mwabi pour aller à Mokokonbaka,
04:56c'est encore un calvaire.
04:58En gros, ça voudrait dire que nous habitons des zones difficiles,
05:02pas les plus difficiles parce qu'il y a d'autres qui vivent dans les mêmes zones.
05:06J'espère que le président du SETERI et le gouvernement puissent penser à nous,
05:10ne serait-ce qu'en faisant les routes,
05:12parce que tout développement est conditionné par les voies de communication.
05:16On espère donc que l'année qui vient,
05:20ce sera également l'année qui touchera à nos routes
05:24et qui fera en sorte que nous puissions être désenclavés.
05:28Aussi, il va falloir attirer l'attention du président du SETERI
05:32pour dire que nous sommes des hommes et des femmes capables.
05:38Il n'y a donc pas de raison que pendant que le SETERI est en train de refaire le Gabon,
05:44nous puissions être en marge.
05:46Il faut aussi que le président du SETERI pense à ce peuple-là
05:50qui a longtemps souffert,
05:52souffert de marginalisation,
05:54souffert de discrimination.
05:56C'est comme si ce sont des gens qui n'ont jamais été à l'école,
06:00c'est des gens qui ne savent rien faire alors que nous avons des potentialités,
06:04mais que M. le président exploite ces potentialités pour voir aussi
06:08combien sont-ils capables de pouvoir gérer la chose publique.
06:12Depuis un an, depuis que la transition a été mise en place,
06:16le premier faux pas pour moi
06:20et pour le commun des Gabonais,
06:23c'est le fait que le président
06:26ramène ceux-là qu'il a déposés,
06:30que les militaires ont déposés,
06:32c'est-à-dire les compatriotes qui ont mis le Gabon à terre.
06:37Et quand le président les ramène,
06:40ça a quand même attiré ma curiosité.
06:43Jusqu'à présent, je ne comprends pas pourquoi
06:47ces gens sont revenus pour servir aux côtés du président.
06:53C'est ce qui peut aujourd'hui justifier les dérapages
06:57que nous pouvons observer depuis que la transition a été mise en place
07:01parce qu'ils ne vont plus changer ces gens.
07:04C'est le premier couac, le choix des collaborateurs du président
07:08qui n'obéit pas à la volonté du peuple
07:12qui a été délivré le 30 août.
07:14Deuxièmement, nous avons observé effectivement
07:18des travaux d'infrastructures qui sont lancés
07:21pratiquement à travers tout le Gabon.
07:23Nous saluons, même si jusqu'à maintenant
07:25nous attendons toujours la restauration des institutions.
07:29Et la restauration des institutions
07:31qui a été promise aux Gabonais,
07:36c'est la nouvelle constitution,
07:40le référendum que nous attendons de plein pied.
07:44Nous observons malheureusement également
07:47que cette transition semble être
07:49la seule affaire des militaires
07:51et des forces de sécurité.
07:54Parce que rarement on a entendu le président
07:58et le CETERI reconnaître
08:00qu'avant le coup de libération
08:02il y a eu des gens, la société civile
08:04qui s'est élevée, qui a secoué
08:06avec ses moyens
08:08les médias que vous représentez
08:10qui ont abattu un travail formidable
08:12pour affaiblir le pouvoir d'Ali Bongo.
08:15Mais ces acteurs là
08:17ne sont pas suffisamment cités.
08:19Ce qui nous revient toujours
08:21c'est que les militaires ont pris des risques
08:23les militaires ont pris des risques, c'est vrai
08:25mais avant que les militaires ne prennent des risques
08:27des civils avaient déjà pris ces risques
08:29des années durant.
08:31Les militaires sont venus tout simplement
08:33achever le travail que la société civile
08:35les syndicats comme le nôtre
08:37vous, les médias, certains bien entendu
08:40avaient déjà abattu depuis un bon moment.
08:43C'est après le référendum
08:45c'est ce que la nouvelle constitution
08:47va nous proposer
08:49qui nous permettra de dire
08:51la transition a réussi ou pas
08:53parce que ce ne sont pas des routes
08:55qui nous avaient été promises
08:57c'est la restauration des institutions.
08:59La première observation
09:01que je puisse faire
09:03c'est que depuis qu'on s'est élevé
09:05notre pouvoir
09:07notre pays, le Gabon
09:09est un vaste chantier
09:12un chantier à ciel ouvert
09:14il y a là comme une volonté manifeste
09:16de la part des militaires
09:18à vouloir transformer
09:20la physionomie de notre pays
09:22en construisant ici et là
09:24des hôpitaux
09:26soit des routes
09:28ce qui est une bonne chose
09:30mais aussi en posant
09:32des actes à fort impact
09:34social
09:36je citerai un exemple
09:38la gratuité des frais de décollage
09:40avec les apprenants du primaire
09:42du secondaire
09:44et même des universités et grandes écoles
09:46du Gabon
09:48le rachat d'un salaire
09:50sur le plan économique
09:52qui permet aujourd'hui notre pays
09:54de bénéficier de 52 000
09:56barils de pétrole
09:58ce qui
10:00substantiellement
10:02nous permet d'engranger
10:04des bénéfices d'y tordre
10:06de 900 milliards de francs CFA
10:08ce qui est une bonne chose
10:10mais tout n'est pas
10:12non plus réussant
10:14il y a beaucoup de choses
10:16qui restent à faire
10:18il est tout aussi vrai qu'en une année
10:20on ne peut pas tout faire
10:22je voudrais
10:24profiter de la circonstance
10:26inviter le principal architecte
10:28du 7RI
10:30à mettre plus d'accent sur la
10:32résolution des problèmes sociaux
10:34notamment la résolution
10:36du chômage
10:38le renforcement
10:40du panier de la ménagère
10:42mais aussi
10:44l'instauration
10:46d'une
10:48allocation
10:50que moi j'appelle
10:52le revenu universel garanti
10:54en ABG
10:56pour sortir de manière
10:58conséquente les populations
11:00gabonaises qui
11:02chaque jour peinent
11:04parce qu'il faut dire la vérité
11:06dans notre pays la misère
11:08est devenue le lot quotidien de nos compatriotes
11:10toute chose qui n'est pas
11:12réussante surtout quand on sait qu'on est
11:14dans un pays immensement
11:16riche comme notre pays
11:18il est paradoxal
11:20que les populations
11:22soient pauvres
11:24c'est une tendance qui va falloir
11:26nécessairement intervenir
11:28je ne voudrais pas parler de bilan
11:30parce que si nous gérons
11:33le pouvoir
11:35du général Olugi
11:37en 11 mois
11:39sinon en un an
11:41nous faisons fausse route
11:43nous n'allons pas parler de bilan
11:45je préfère utiliser
11:47l'expression
11:49des enseignants
11:51je préfère de noter
11:53leur arrivée au pouvoir
11:55s'il arrive
11:57que je devenais
11:59professeur et que leur
12:01gouvernance
12:03revenait à donner une note
12:05je donne tout simplement sur tout le plan
12:077 sur 10
12:09au général
12:11de brigade et au comité de transition
12:137 sur 10
12:15depuis leur arrivée
12:17au pouvoir
12:19cette note s'explique sur
12:212 ou 3 indications que je peux
12:23prendre comme ça
12:25sur le plan purement de la lutte
12:27contre le chômage
12:29le dégel de recrutement
12:31que nous avons subi
12:33pratiquement depuis 14 ans
12:35nous avons eu
12:37des milliers et des milliers
12:39de recrutements à la fonction publique
12:41que ce soit de manière directe
12:43ou par voie
12:45de concours
12:47ce qui concerne le cadre
12:49des jeunes à la recherche
12:51d'un emploi
12:53si nous regardons sur le plan des infrastructures
12:55vous voyez
12:57Libreville, la capitale gabonaise
12:59est en chantier
13:01il suffit seulement d'aller
13:03par exemple
13:05derrière la police
13:07au camp de police
13:09vous allez vous apercevoir
13:11il suffit seulement d'aller au Zakaïé
13:13et dans le nord de Libreville
13:15donc ça c'est ce qui concerne
13:17la capitale gabonaise
13:19tout récemment j'ai fait un tour
13:21chez moi au nord
13:23la capitale provinciale
13:2516 alentours sont en chantier
13:27les mêmes informations
13:29nous parviennent
13:31un peu de partout
13:33ça c'est sur le plan des infrastructures
13:35sur cette note
13:37en 12 mois
13:39d'exercice
13:41nous n'avons pas eu de répression
13:43venant
13:45de nouvelles autorités
13:47toutefois nous avons manifesté
13:49librement
13:51nous avons exprimé librement
13:54et non nous n'avons pas entendu
13:56qu'un journaliste par ses opinions
13:58a été mis au arrêt
14:00ainsi la politique
14:02est pour le moment suspendue
14:04mais nous voyons des hommes politiques
14:06de tous bords d'ailleurs
14:08qui s'expriment librement
14:10sans inquiétude
14:12personne n'est mis
14:14aux arrêts
14:16à partir de ces indications
14:18sur le plan de la liberté d'expression
14:20sur le plan du bien-être
14:22social et des infrastructures
14:24nous pouvons nous permettre
14:26de donner cette note
14:28sur 10
14:30Au thème de la transition
14:32ce que je demande au CTI aujourd'hui
14:34c'est de nous sortir de cette situation
14:36de transition parce que
14:38plus ils ont envie de développer
14:40le pays
14:42plus ils risquent d'être bloqués
14:44avec cette situation de la transition
14:46parce qu'il faut noter ici
14:48qu'aucun investisseur ne peut mettre
14:50ses capitaux dans un pays
14:52en transition
14:54le président de la république
14:56non plus ne peut aller
14:58auprès des bailleurs
15:00de fonds
15:02pour nous venir en aide
15:04si nous sommes dans cette situation
15:06de transition
15:08donc aujourd'hui
15:10s'il faut écouter les deux ans
15:12qui nous avaient été proposés
15:14il le faut parce que
15:16les chantiers entamés nécessitent
15:18un accompagnement des bailleurs de fonds
15:20et des investisseurs
15:22or si nous sommes toujours dans cette situation
15:24de transition, nous ne pouvons pas
15:26atteindre
15:28ou voir ce projet aller
15:30à leur terme
15:32sinon nous risquerons d'avoir
15:34des éléphants blancs
15:36et si nous avons des éléphants blancs
15:38se repartir dans le même travers
15:40donc il faut sortir automatiquement
15:42et dans l'urgence
15:44de la transition pour permettre
15:46au président d'avoir
15:48un projet
15:50qui tient compte des 5 ou 7
15:52prochaines années et de là
15:54nous pourrions objectivement
15:56avec des indications
15:58donner une meilleure
16:00position sur le bilan
16:02des uns et des autres
16:04le bilan est là
16:06le bilan est logé, le bilan est parfait
16:08le bilan est bon
16:10je peux parler simplement du cinquième arrondissement
16:12parce que le cinquième arrondissement
16:15on a eu la reconstruction de l'école
16:17une école très scolaire
16:19qui a été baptisée
16:21pour le quotidien militaire
16:23l'école de Zim Zoghi
16:25le commandant Zim Zoghi
16:27là en face au soldat de l'équipe
16:29cette école a été cassée
16:31sous l'ancien régime
16:33et ça avait touché
16:35ça avait meurtri les populations galalas
16:37et du cinquième en général
16:39le président a dit
16:41c'était de reconstruire
16:43et c'est l'une des premières écoles
16:45qui a été construite
16:47dès octobre
16:49l'année 2020
16:51et nous avons oublié
16:53cette école au mois de mars
16:55c'est la fierté
16:57pour nous rien qu'à reconstruire
16:59c'était une fierté
17:01je ne peux parler qu'à Akaye
17:03l'entreprise gabonaise
17:05dirigée par M. Alem
17:07c'était un chef d'oeuvre
17:09je viens de passer à Akaye
17:11aujourd'hui Akaye ne ressemble pas à l'ancien régime
17:13c'est qu'il y avait des crevasses
17:15on ne peut plus passer
17:17aujourd'hui le Carrefour Akaye
17:19est un modèle
17:21pour tous les autres carrefous
17:23nous espérons que
17:25les prochaines années de sécurité aux autres carrefous
17:27vont profiter de l'expertise nationale
17:29parce que le truc qui est bien avec Akaye
17:31c'est l'expertise nationale
17:33c'est que le président travaille dans les entreprises
17:35gabonaises
17:37et aujourd'hui Akaye est un modèle
17:39pour le cinquième arrondissement
17:41la construction du marché national
17:43qui sera destiné aux commerçants
17:45gabonaises
17:47parce que dans la vision du président
17:49il ne veut plus qu'elle exerce le trottoir
17:51dont ce marché sera destiné aux gabonaises
17:53qui exercent surtout pas de manière illégale
17:55pour créer ce marché
17:57où toutes les gabonaises vont se retrouver
17:59bien sûr il y a les routes
18:01il y a la route
18:03de l'école civile gabonaise
18:05il y a les routes au niveau de Midoubet
18:07que le CTI a annoncé
18:09pour le cinquième arrondissement
18:11le bilan est positif
18:13et je profite de votre tribut
18:15pour dire à toutes ces populations
18:17du cinquième arrondissement
18:19de rendre
18:21la moyenne de la pièce
18:23de soutenir
18:25de soutenir fermement
18:27le CTI
18:29que tout le monde comme un seul homme
18:31on doit tous se ranger derrière le président
18:33Jean-Rodrigue Brice
18:36qui a monté son amour
18:38pour le Gabon
18:40son amour pour le cinquième arrondissement
18:42parce qu'aujourd'hui le cinquième arrondissement est en plein développement
18:44et pour reprendre
18:46les paroles de notre équipe nationale
18:48le cinquième
18:50en terme de collection des sorts de la félicité
18:52parce que voir autant de chantiers
18:54autant de chantiers
18:56dans le cinquième arrondissement
18:58en 14 ans
19:00il n'y aurait pas ça
19:02il faut se dire la vérité
19:04plus
19:06qu'en 14 ans
19:08le cinquième n'a rien reçu en 14 ans
19:10rien
19:12plus qu'on peut dire maintenant
19:14ce que le cinquième a reçu
19:16comme projet de développement
19:18projet social est énorme
19:20le bilan est positif
19:22et j'invite toutes les populations
19:24à voter massivement le 8
19:26lors du référendum
19:28c'est vrai les intellectuels nous disent qu'ils attendent l'aventure
19:30il faut voir le contenu
19:32oui mais quand on soutient personne
19:34contenu ou pas contenu
19:36nous on s'éteint par le 8
19:38il faut dire ce que
19:40le coup d'état d'abord
19:42on a le verdict en fait
19:44que plus rien n'allait dans notre pays
19:46et les militaires
19:48en prenant le pouvoir
19:50ont
19:52engendré sinon
19:54ont posé un certain nombre d'actions
19:56qui sont visibles aujourd'hui
19:58la première que je voudrais
20:00énumérer ici
20:02c'est d'abord de réunir les gabonais autour d'un dialogue
20:04national inclusif
20:06dans lequel il y a eu la participation
20:08en nombre de plusieurs compatriotes
20:10donc on parle de 38 000 propositions
20:12donc au niveau du dialogue
20:14et malheureusement jusqu'à présent
20:16nous n'avons pas le contenu exact
20:18de conclusion
20:20de ce dialogue
20:22nous sommes en attente mais déjà
20:24il faut dire qu'il y a des voix qui s'élèvent ici
20:26et là pour se prononcer
20:28le contenu
20:30nous disons que
20:32le bilan aujourd'hui
20:34est plus ou moins satisfaisant
20:36à la mesure où
20:38le CTRI
20:40j'y arrive, répond bien
20:42à la question sinon
20:44aux revendications
20:46des populations
20:48celle de réhabiliter
20:50les voiries
20:52d'essayer de
20:54résorber le chômage aujourd'hui
20:56il y a quelques jours
20:58si j'ai bonne souvenance
21:00le président a reçu des moeurs
21:02et dans cette réception
21:04il y a eu certaines mesures qui ont été prises
21:06en termes d'emploi
21:08des résolutions d'emploi
21:10et il y a
21:12des chantiers qui sont là
21:14qui sont oubliés
21:16et qui arrivent à leur terme
21:18nous voyons également
21:20des routes qui
21:22depuis de belles durées qui n'avaient pas été
21:24aujourd'hui et qui sont
21:26praticables dans toutes ces zones
21:28et nous satisfaisons effectivement du travail
21:30qu'a bas le CTRI
21:32ici dans notre pays pour le moment
21:34et je dis aujourd'hui avec mes frères
21:36et moi notamment dans le mouvement Liberté Totale
21:38nous disons que
21:40et nous attendons également parce que
21:42il ne suffira pas de faire des routes
21:44il faudra s'unir également
21:46formes institutionnelles
21:48parce que la vérité c'est que le Gabon ne sera
21:50fort que s'il a
21:52des institutions fortes et c'est là que nous
21:54attendons le Président de la République parce que
21:56c'était un vaste chantier, c'était un grand chantier
21:58c'est un défi d'ailleurs face
22:00au peuple et à la nation parce que
22:02si nous ratons ça, je ne sais pas
22:04ce que va devenir le Gabon
22:06nous sommes heureux déjà de voir qu'il y a des actions concrètes qui sont
22:08posées, nous sommes heureux, il faudrait bien que
22:10les autres
22:12autorités, notamment le CTRI, en tête desquelles
22:14le Président de la Transition
22:16Bruce Cotter-Hooligy puisse
22:18taper le point sur la table pour sortir son
22:20décréateur en tant qu'immunité parce que
22:22les militaires ont la discipline, nous attendons que cette
22:24discipline ait également, que sorte quelque chose
22:26d'assez poignant pour l'avenir
22:28de notre pays. Le 30 août aujourd'hui
22:30marque la rupture
22:32la rupture avec
22:34les anciennes
22:36pratiques, les anciennes pensées
22:38le 30 août
22:40marque aujourd'hui
22:42la venue du nouvel ère
22:44le 30 août aujourd'hui symbolise
22:46le peuple libre
22:48parce que le Gabonais
22:50aujourd'hui peut se targuer d'être plus ou moins
22:52libre, mais nous, nous voulons également
22:54que cette liberté
22:56aille
22:58véritablement
23:00jusque dans
23:02les mentalités parce que
23:04ce qui tue le Gabonais
23:06aujourd'hui c'est
23:08la mentalité qui
23:10reste archaïque
23:12il va falloir faire un travail aussi là-dessus
23:14mais déjà nous nous satisfaisons et nous pensons que
23:16le 30 août devrait aujourd'hui
23:18être célébré
23:20par tous les Gabonais
23:22qui qu'ils soient et nous qu'ils soient
23:24pour qu'on fasse notre essor
23:26vers la félicité.
23:28Le bilan
23:30des 1 an de pouvoir
23:32du CTRI
23:34pour le faire
23:36il faut
23:38revenir en arrière aux ambitions que le
23:40CTRI a énoncé au moment de sa prise de pouvoir
23:42le CTRI
23:44a annoncé
23:46dans son ambition
23:48première la restauration
23:50des institutions
23:52mais en réalité
23:54de restauration des institutions
23:56il ne s'agit pas seulement
23:58des institutions politiques
24:00il s'agit également
24:02des institutions économiques
24:04il s'agit
24:06des institutions sociales
24:08en plus des institutions politiques
24:10nous pouvons faire remarquer
24:12que depuis la prise de pouvoir par le CTRI
24:14un certain nombre
24:16de chantiers qui étaient en sommeil
24:18ou qui n'avançaient pas
24:20suffisamment sont soit achevés
24:22soit en cours d'achèvement
24:24la deuxième
24:26chose qu'il faut faire remarquer
24:28c'est que
24:30le CTRI
24:32a remis en chantier
24:34l'ensemble du pays
24:36c'est un constat que nous avons fait
24:38pour ceux qui ont à peu près
24:40mon âge
24:42entre
24:441978
24:46on va dire
24:4875, 76, 78
24:50et
24:521983, 84
24:5485 à peu près
24:56c'est au cours de cette période là
24:58qu'on a constaté des chantiers
25:00sur l'ensemble
25:02du territoire
25:04à l'époque cela s'expliquait simplement par le fait que
25:06le pays vivait un boom pétrolier
25:08un boom économique
25:10des recettes pétrolières rentraient
25:12de façon importante dans le pays
25:14et on a commencé à construire des hôpitaux
25:16des routes, des établissements scolaires
25:18etc. ça dit que l'état a investi
25:20dans l'infrastructure
25:22en un an, le constat que moi je fais
25:24et quand je compare à cette période là
25:26c'est qu'il y a des chantiers
25:28dans l'estuaire, dans le Haut-Ougué
25:30dans le Moyen-Ougué
25:32dans l'Angounier, dans la Nianga
25:34dans l'Ougué-Ivindo, dans l'Ougué-Lolo
25:36et dans l'Ouelintem, c'est à dire
25:38dans les neuf provinces du Gabon
25:40on n'a pas vu ça
25:42depuis
25:44près d'une vingtaine
25:46ou une trentaine d'années
25:48il y avait des chantiers
25:50mais des chantiers qui étaient localisés
25:52dans une partie du territoire
25:54ou dans une autre
25:56mais depuis un an il y a des chantiers
25:58sur l'ensemble du territoire
26:00c'est à mettre au crédit du CTRI, c'est la première chose
26:02la deuxième chose
26:04c'est qu'il y a eu un dialogue
26:06inclusif
26:08qui s'est tenu
26:10il y a des conclusions qui ont été arrêtées
26:12qui ont été rendues publiques
26:14elles peuvent
26:16plaire à certains
26:18ou ne pas plaire à d'autres
26:20mais toujours est-il que
26:22des Gabonais se sont parlé
26:24des Gabonais
26:26ont indiqué la direction
26:28où ils veulent aller
26:30aujourd'hui
26:32en chantier il y a une constitution
26:34que les Gabonais attendent de voir
26:36et ensuite aller au référendum
26:38je crois que
26:40pris de façon
26:42ramassée comme ça
26:44en un an
26:46le CTRI vient de faire
26:48ce que le gouvernement déchut
26:50il n'a pas pu faire en 14 ans
26:52on a suffisamment avancé
26:54il y a des avancées, il faut le reconnaître
26:56il y a des choses à revoir
26:58parce que
27:00tout n'est pas que bien
27:02mais on constate
27:04que le pays est réellement en chantier
27:06il est en chantier sur le plan
27:08infrastructurel, il est aussi
27:10en chantier sur le plan institutionnel
27:12loin de
27:16de
27:18penser que les chantiers sont
27:20achevés
27:22les chantiers sont en cours
27:24et il faut peut-être
27:26soutenir le CTRI parce que c'est aussi ça
27:28notre devoir de citoyens
27:30c'est une question difficile certes
27:32mais à laquelle
27:34je peux facilement répondre
27:36parce que ce sont des faits
27:38des faits visibles, palpables
27:40il suffit de voir les routes qui se font aujourd'hui
27:42à Libreville et à l'entreprise
27:44des lycées
27:46qui se construisent ou se réhabilitent
27:48notamment les lycées
27:50scientifiques et techniques qui sont
27:52notre avenir
27:54mais surtout
27:56je me courage d'avoir eu
27:58à publier
28:00les contrats de production
28:02de nos matières premières
28:04que sont les mines, la forêt
28:06et le béton
28:08qui étaient jusqu'à présent
28:10concernant
28:12le président lui-même
28:14je crois que son discours
28:16du 16 août
28:18le dernier
28:20qui trace ce que
28:22la transition sera demain me rassure
28:24me rassure parce que
28:26dans les cinq majeures qu'il a énoncées
28:28moi j'ai retenu deux
28:30l'état de droit
28:32force reste à la loi
28:34et
28:36ensuite
28:38l'économie
28:40et je voudrais pouvoir insister sur l'économie
28:42pourquoi ? parce que le président
28:44de la république, le chef de l'état
28:46dans sa quête de vouloir
28:48rendre la dignité aux gabonais
28:50l'économie à mon avis
28:52est un facteur
28:54très important parce que
28:56l'économie
28:58lorsqu'elle est forte, lorsqu'elle est robuste
29:00elle permet
29:02de créer des richesses
29:04qui seront équitablement
29:06réparties
29:08entre les gabonais
29:10mais nous parlons de
29:12restaurer les institutions
29:14moi je vais parler de l'institution
29:16la cellule familiale
29:18aujourd'hui certaines familles sont en distress
29:20le chef de famille est au chômage
29:22il ne peut plus envoyer l'enfant à l'école
29:24il ne peut plus le soigner
29:26il n'arrive plus à faire les trois repas
29:28or une économie forte
29:30nous permettra
29:32de donner du travail à chaque gabonais
29:34et la cellule familiale
29:36pourra se reconstituer
29:38plus facilement
29:40mais également
29:42la politique, l'appropriation de notre économie
29:44qui passe par la nationalisation
29:46c'est un pari que nous pouvons gagner
29:48face au scepticisme
29:50du FMI parce que
29:52nous avons des potentialités énormes
29:54moi personnellement je pense à la forêt
29:56c'est une forêt souveraine
29:58et il y a
30:00aujourd'hui la possibilité
30:02de pouvoir à travers la forêt
30:04je ne dirai pas que c'est un
30:06secteur d'ajustement
30:08mais quand même pour faire face
30:10à nos remboursements
30:12pour faire face
30:14à notre déficit
30:16budgétaire, nous pouvons
30:18aujourd'hui revoir le fonctionnement
30:20de notre forêt
30:22il y a des accords au niveau de l'ASSEMAC
30:24mais on a remarqué que
30:26dans le cas de l'ASSEMAC
30:28les reports d'exportation
30:30de ces contrats sont reportés
30:32d'année en année
30:34ça devait se mettre en place en 2020
30:36mais ça a été reporté en 2021
30:38nous ne pouvons pas laisser
30:40ne pas pouvoir alors que nous avons
30:42aujourd'hui à faire de la forêt
30:44l'élément numéro 1
30:46de rentrer les devises parce que
30:48somme toute, la forêt
30:50est une matière première
30:52qui se renouvelle en même temps qu'on
30:54coupe, en même temps on fait une culture
30:56de forestation
30:58et ça devrait pouvoir aider
31:00l'état gabonais
31:02aujourd'hui à faire face
31:04à ses besoins
31:06pour toutes ces actions posées
31:08en ces coups de temps, je pense qu'il est
31:10très normal de demander
31:12aux gabonais de pouvoir
31:14soutenir l'action
31:16du
31:18président de la transition
31:20président de la république, chef de l'état
31:22le général de la brigade
31:24Bill Crotière-Oregi
31:26pour cette
31:28oeuvre accomplie en si peu de temps
31:30je lance un vivant appel
31:32à tous les gabonais
31:34de soutenir
31:36l'action politique
31:38du président
31:40de la transition
31:42président de la république
31:44chef de l'état, le général
31:46de brigade Bill Crotière-Oregi
31:48je crois que
31:50les militaires agissent de façon méthodique
31:52et cette méthode
31:54a d'abord consisté
31:56à
31:58mettre un terme
32:00à cette mascarade électorale qui a eu lieu
32:02il y a eu
32:04la dissolution des institutions
32:06ensuite la réhabilitation des institutions
32:08ensuite le CTI a
32:10annoncé un agenda
32:12dans cet agenda, l'un des
32:14rendez-vous phares était
32:16le dialogue national inclusif
32:18et là, ces
32:20résolutions sont en pleine étude
32:22je crois que c'est un processus qui suit son
32:24cours sans heurte
32:26c'est vrai que les populations, nous sommes
32:28très impatients que les choses aillent vite mais
32:30nous devons également
32:32nous interroger sur nous-mêmes
32:34sur notre mentalité, on ne va pas tout
32:36attendre des militaires
32:38et moi je pense que
32:40lorsque les militaires agissent en ce moment
32:42c'est aussi pour essayer
32:44de rétablir un lien de confiance
32:46qui avait jadis
32:48disparu entre les populations
32:50et les ont montré
32:52du fait qu'on se souvient en 2009
32:54on se souvient en 2016
32:56la répression militaire
32:58par rapport à la contestation
33:00la contestation
33:02des populations suite aux
33:04résultats donnés par les zones, c'était aussi là l'occasion
33:06pour les militaires de dire stop
33:08nous ne voulons plus être
33:10du mauvais côté de l'histoire
33:12mais du bon côté de l'histoire
33:14donc moi je pense que cette transition a beaucoup de choses à faire
33:16et ce qui est intéressant c'est que
33:18il y a un canova, il y a tout un
33:20cheminement méticuleux
33:22qui est en train de suivre son cours
33:24c'est vrai que les attentes sont nombreuses
33:26mais comme on dit, Paris ne s'est pas construit en un seul jour
33:28comme mot de fin, je dirais peut-être que
33:30il y a malheureusement peu de considérations
33:32pour le métier des journalistes
33:34dans tout ce qui s'est fait en termes de
33:36de transition
33:38j'ai souvent regretté le fait
33:40que nous allons partir
33:42à la première année
33:44de ce cours de libération
33:46le chef d'état n'a jamais accordé une grande
33:48interview à la presse
33:50gabonaise, peut-être pour moi
33:52si vous me permettez l'occasion
33:54de faire cette interpellation
33:56monsieur le Président de la République
33:58les journalistes gabonais aimeraient s'entretenir
34:00en grande interview avec vous
34:02non pas seulement dans les meetings
34:04non pas seulement dans votre tournée
34:06mais que ce soit un face-à-face
34:08pour qu'on comprenne mieux
34:10le cheminement, pour qu'on comprenne mieux
34:12où vous voulez nous mener
34:14parce que nous nous sentons un peu comme orphelins
34:16surtout lorsque
34:18nos autorités font la part belle
34:20à la presse
34:22à nos confrères d'autres cieux
34:24alors que nous avons des compétences
34:26ici
34:28on aimerait quand même qu'il y ait une place de choix
34:30de la presse nationale
34:32dans toutes les décisions que vous avez à faire
34:34dans votre stratégie
34:36je dirais que je suis partagé
34:38je reste un peu
34:40choqué du fait que
34:42le CTRI n'est pas
34:44jusqu'à ce jour tenu compte
34:46des victimes
34:48et des familles des victimes des crises post-électorales
34:502009 et 2016
34:52qui au regard des
34:54discours
34:56du président de la transition
35:00a fait comprendre aux gabonais que
35:022016 a été
35:04un élément révélateur et déclencheur
35:06c'était pour éviter
35:08que l'on se retrouve
35:10ou que l'on ne retombe dans une crise post-électorale
35:12comme celle de 2016
35:14que le président de la transition et ses compagnons
35:16de l'armée avaient décidé
35:18de
35:20mettre fin
35:22au pouvoir en place
35:24donc mes inquiétudes
35:26vont tout simplement dans le sens de se dire
35:28il y a eu
35:30des hommes et des femmes dans ce pays
35:32qui se sont battus, qui pour certains
35:34ont perdu leur vie
35:36certains ont perdu leurs enfants, leurs femmes
35:38certains ont perdu
35:40le boulot
35:42et certains
35:44je vais aller plus loin, aujourd'hui
35:467 ans plus tard continuent à avoir des corps étrangers
35:48comment se fait-il que
35:50avec la transition
35:52un an aujourd'hui de la transition
35:54que le CTR n'ait pas pris en preuve
35:56le corps, ce dossier
35:58qui pour moi reste le dossier
36:00le plus important parce qu'il s'agit
36:02de la dignité humaine
36:04en revoyant
36:06certains responsables
36:08du pouvoir
36:10d'Ali Bongo
36:12revenir
36:14aux affaires
36:16et ne pas tenir compte
36:18de ces familles
36:20qui ont traversé
36:22et qui continuent de traverser ces difficultés
36:24je me dis quand même que
36:26c'est à ce niveau que se trouve
36:28comme un caillou
36:30dans la chaussure du CTRI
36:32oui sur le plan
36:34infrastructurel
36:36nous pouvons constater que pendant
36:3812 mois, aujourd'hui
36:40le CTRI a
36:42essayé de faire un maximum d'efforts
36:44comparativement
36:46à ce que nous avons vécu ces 2-3 dernières années
36:48surtout lorsque
36:50le président Ali Bongo
36:52est tombé malade
36:54nous avons constaté tous
36:56dans ce pays que plus rien n'avançait
36:58tout était bloqué alors que
37:00un an après la prise de pouvoir des militaires
37:02nous voyons bien qu'il y a des infrastructures qui sortent de terre
37:04nous voyons bien qu'il y a des routes aujourd'hui qui se deviennent
37:06praticables
37:08il y a certains établissements qui ont été construits entre temps
37:10ça c'est bien mais malheureusement
37:12tout ceci s'est fait pour les hommes
37:14si les hommes pour qui ces infrastructures sont construites
37:16ne se retrouvent pas
37:18malheureusement
37:20il sera difficile d'apprécier à la juste valeur
37:22tout ce qui a été fait
37:24le bilan est mitigé
37:26parce que nous estimons que la transition
37:28est l'opportunité que nous avons
37:30de régler un certain nombre de préalables
37:32la transition
37:34est le moyen pour
37:36certains gabonais
37:38de se parler et
37:40de mettre dans les poubelles de l'histoire
37:42tout ce qui a été
37:44posé comme acte
37:46à l'envoi de certains gabonais
37:48qui pour certains ont été marginalisés
37:50par le pouvoir d'Ali Bongo
37:52qui pour certains ont
37:54été complètement obligés de
37:56quitter le territoire
37:58parce que oui
38:00même la diaspora que le président
38:02de la transition a demandé de
38:04progressivement revenir au pays
38:06nous rendons bien compte qu'aujourd'hui il y a des réticences
38:08parce que beaucoup
38:10en voyant autour de lui
38:12des responsables connus
38:14pour des actes qu'ils ont posés
38:16auprès d'Ali Bongo, en les voyant autour de lui
38:18cela malheureusement pose
38:20certaines inquiétudes
38:22au point où
38:24malheureusement
38:26si cela n'est pas
38:28réglé
38:30il sera difficile qu'il ait le soutien
38:32de certains compatriotes
38:34les bilans ont ceci de particulier
38:36c'est qu'ils ne sont jamais
38:38faciles à faire
38:40ce que moi je peux dire
38:42modestement à mon niveau c'est que
38:44le bilan il est
38:46globalement satisfaisant
38:48mais comme
38:50chaque œuvre humaine il y a quelques manquements
38:52il y a
38:54quelques
38:56il y a quelques défauts que l'on
38:58peut et que l'on doit pouvoir corriger
39:00sinon j'estime que
39:02l'arrivée au pouvoir du C3
39:04a été une arrivée plus que salutaire
39:06et l'une des premières
39:08choses que je trouve que le C3
39:10a fait et a
39:12mis en avant
39:14c'est celle de redonner
39:16la fierté
39:18de rendre aux gabonais la fierté
39:20la fierté d'être gabonais, la fierté du vert jaune bleu
39:22parce que ces dernières années
39:24c'était déjà un peu difficile
39:26et il y avait cette cassure là
39:28entre les autorités
39:30et le peuple, ce qui fait que
39:32la fierté nationale s'était un peu
39:34effritée, avec l'arrivée
39:36du C3 et de son
39:38leader, le président de la transition
39:40Brice Clotaire Oliginguema
39:42il y a cette fierté gabonaise
39:44qui est revenue
39:46et aussi
39:48l'arrivée du C3 permet
39:50de donner une perspective nouvelle
39:52à notre pays, à notre nation
39:54c'est une nouvelle espérance qui s'ouvre
39:56et nous pensons
39:58que
40:00cette espérance là
40:02va aboutir
40:04sur un développement
40:06économique harmonieux
40:08pour toute la nation
40:10et plutôt les gabonaises et tous les gabonais
40:12donc
40:14en ce qui concerne le bilan
40:16du C3 sur le plan économique
40:18nous voyons comment
40:20le C3 essaye
40:22de se battre
40:24pour reprendre en main
40:26et lancer l'activité économique
40:28afin que
40:30le pays puisse connaître une croissance
40:32et un développement harmonieux
40:34ceci étant, l'un des principaux
40:36chantiers du C3
40:38c'est la problématique
40:40de la lutte contre le chômage
40:42surtout le chômage des jeunes qui frappent
40:44beaucoup
40:46ou plusieurs jeunes gabonais
40:48qui sont là, qui ont des formations, qui ont des diplômes
40:50et que malheureusement
40:52ils n'arrivent pas à trouver
40:54de l'emploi, donc je pense que pour cette
40:56deuxième année qui arrive
40:58en dehors des échéances électorales
41:00c'est-à-dire le référendum et
41:02la prochaine élection
41:04présidentielle de 2024
41:06j'espère que
41:08le gouvernement et le CTRI
41:10vont mettre un coup d'accélérateur
41:12sur les réformes
41:14à prendre pour que
41:16nous puissions inverser la courbe du chômage
41:18dans notre pays
41:20écoutez, le bilan
41:22pour ma part est plus que positif
41:24le Gabon tout entier est un chantier
41:26à Libreville
41:28comme à l'intérieur du pays
41:30bon
41:32c'est ce que nous avons à proposer
41:34encore le coup de feu qui nous maintient encore là pour nous
41:36les artistes c'est un peu compliqué
41:38mais sinon pour la majorité des gabonais je pense que c'est un bilan positif
41:40on voit que les choses bougent
41:42le président et son équipe
41:44le CTRI
41:46mettent
41:48tout en place pour que
41:50chaque gabonais retrouve sa dignité
41:52et je ne peux que me réjouir de cela
41:54la fin c'est de féliciter
41:56le président de la position
41:58le président de la république
42:00le chef d'état
42:02le général Briscoe
42:04pour tout ce qu'il fait, l'encourager
42:06à continuer de la sorte
42:08et s'il lui arrive d'être candidat à l'élection présidentielle
42:10il a tout mon soutien
42:12et qu'il ne s'arrête pas quand il deviendra candidat
42:14il ne peut pas qu'il fasse comme les autres
42:16avant qu'il ne soit
42:18au pouvoir
42:20il fait des choses de manière exponentielle
42:22et puis quand il arrive
42:24il lâche les choses
42:26moi je voudrais l'encourager à continuer sur cette lancée
42:28et à ne pas s'arrêter
42:30de toute manière il a mon soutien
42:32je dirais d'abord que parler de bilan
42:34c'est un peu trop fort
42:36parce que
42:38le CTRI trouve un pays
42:40en déliquescence
42:42un pays qui n'a plus de repères
42:44dans tous les domaines
42:46que ce soit domaine politique
42:48économique et social
42:50donc parler de bilan
42:52pour moi c'est un peu trop fort
42:54mais je préfère qu'on parle
42:56de l'avancée
42:58de comment nous trouvons les choses
43:00parce que le bilan signifie qu'au départ
43:02il y a eu des promesses
43:04il y a eu un plan d'action
43:06ou bien un programme de société
43:08et puis on juge par rapport à ça
43:10on ne peut pas demander au CTRI un bilan
43:12au CTRI tout ce qu'on peut leur dire
43:14c'est qu'ils ont pu faire en dix mois ou en un an
43:16ils ont pu faire ce qu'ils n'ont pas pu faire
43:18ils le feront peut-être
43:20le président élu va continuer cela
43:22mais ils n'ont pas besoin
43:24vraiment d'être soumis
43:26à la présentation d'un bilan
43:28auprès des populations
43:30mais tout ce qu'on peut dire
43:32c'est que ce qu'ils ont commencé à faire
43:34depuis qu'ils sont là
43:36rentre dans la satisfaction
43:38la première chose que le CTRI a eu à faire
43:40pour le peuple gabonais c'était quoi ?
43:42c'est la réappropriation de notre pays
43:44on se sent bien au Gabon maintenant
43:46peu importe les problèmes qu'on a
43:48problèmes économiques, problèmes sociaux
43:50mais nous nous sentons d'abord
43:52chez nous, on n'est plus des gens
43:54qui étaient comme des apatrides
43:56comme des gens qui cherchaient à être quelque part
43:58mais aujourd'hui nous sommes assis
44:00nous nous sentons à l'aise chez nous
44:02maintenant quitte à nous-mêmes de régler
44:04les problèmes au quotidien, les problèmes économiques
44:06que le pays a connus
44:08parce que le CTRI trouve un pays
44:10comme je le disais, un pays par terre
44:12donc il va falloir
44:14tout reconstruire au Gabon
44:16tout reconstruire
44:18ce qu'ils ont commencé à faire
44:20pour satisfaire
44:22les besoins pressants des Gabonais
44:24c'est positif
44:26ça va dans le bon sens
44:28parce qu'on voit bien
44:30les quartiers qui étaient inaccessibles
44:32sont maintenant accessibles
44:34nous voyons bien les endroits qui n'avaient
44:36ni centre de santé, ni école
44:38ont déjà ces structures-là
44:40nous avons bien de l'eau
44:42dans les quartiers qui avaient passé des décennies
44:44sans eau, on voit de l'eau
44:46il y a une progression
44:48en fait les actions du CTRI
44:50vont progressivement
44:52dans le sens de la satisfaction des populations
44:54mais à ne pas les soumettre à un bilan
44:56parce qu'ils n'ont pas un projet de société
44:58un an après la prise de pouvoir
45:00du comité pour la transition
45:02et la restauration des institutions
45:04force est de dire
45:06que le bilan apparaît
45:08monétisé aujourd'hui
45:10de l'autre côté, il est indéniable
45:12que certaines réformes ont été entreprises
45:14pour restaurer la confiance des Gabonais
45:16dans leurs institutions
45:18ça c'est indéniable, je le conçois
45:20des efforts ont été faits
45:22pour combattre la corruption, on l'a tous vu
45:24améliorer la transparence dans la gestion
45:26des affaires publiques
45:28et engager un dialogue avec les différentes
45:30composantes de la société
45:32nous avons vu le dialogue qui s'est passé il y a quelques mois
45:34le président de la transition a montré
45:36une volonté de stabiliser le pays
45:38de poser les bases d'une gouvernance plus inclusive
45:40il faut noter
45:42qu'il a fait le tour du Gabon en un an
45:44qu'il a vu chaque département
45:46de notre pays
45:48et je pense qu'aujourd'hui
45:50il a la véritable photo
45:52du pays qu'il est censé
45:54gouverner aujourd'hui
45:56cependant, il faut le reconnaître, les défis restent nombreux
45:58le processus de transition
46:00semble avancer lentement
46:02et il existe des inquiétudes
46:04quant à la réelle volonté
46:06de conduire le pays vers des élections
46:08libres et démocratiques
46:10en effet, jusqu'à aujourd'hui
46:12les partis politiques
46:14dont je suis l'un des représentants
46:16puisque je suis secrétaire exécutif
46:18du parti gabonien du centre indépendant
46:20les partis politiques sont un peu mis en
46:22en veille
46:24nous sommes mis en veille
46:26et nous attendons de pouvoir
46:28nous remettre sur le terrain
46:30parce que c'est nous qui sommes en contact
46:32en principe avec le peuple gabonais
46:34avec le peuple
46:36qui sont nos adhérents
46:38et là, on a comme l'impression que
46:40il n'y a toujours pas cet appel
46:42à nous permettre d'aller
46:44discuter avec les adhérents
46:46avec les nôtres sur le terrain
46:48il y a des critiques qui estiment
46:50que les promesses initiales de réformes
46:52profondes n'ont pas encore été réalisées
46:54et que des efforts supplémentaires
46:56sont nécessaires pour répondre
46:58aux attentes du peuple gabonais
47:00l'une des critiques en ce moment
47:02c'est par exemple que nous allons
47:04dans quelques mois vers
47:06une élection référendaire
47:08qui va nous permettre de
47:10de dire oui ou non
47:12à la nouvelle constitution après dialogue
47:14et jusqu'à aujourd'hui
47:16malheureusement, nous n'avons
47:18pour la majorité d'entre nous
47:20nous ne sommes pas au courant de ce pourquoi
47:22nous allons voter
47:24pour oui ou pour le non
47:26parce que ça, le peuple gabonais a besoin de savoir
47:28exactement qu'est-ce qui est mis dans
47:30cette constitution pour pouvoir sereinement
47:32aller aux élections
47:34et voter massivement
47:36je suis certain que le oui sera massif
47:38parce que nous avons besoin
47:40des nouvelles autorités ont besoin de la confiance
47:42que le peuple gabonais pourrait leur accorder
47:44en votant cette constitution
47:46en résumé, bien que des progrès aient été réalisés
47:48il est encore trop tôt pour juger
47:50pleinement le succès
47:52du succès de cette transition
47:54le président de la transition, son excellence
47:56Oludine Gema, Présecrétaire
47:58a encore prouvé qu'il est capable de mener
48:00à bien les changements escomptés
48:02pour un véritable
48:04Gabon renouvelé
48:06et afin que notre espoir
48:08vers la félicité soit réel
48:10le bilan
48:12depuis le 30 août
48:14un an après
48:16est un bilan plus que positif
48:18n'est-ce pas? plus que positif
48:20parce qu'il n'y a qu'un aveugle aujourd'hui
48:22qui vous dira que le CTRI
48:24le président du CTRI ne fait rien
48:26ce sont des histoires
48:28vous avez aujourd'hui les routes enclavées
48:30hier qui sont aujourd'hui bien praticables
48:32vous avez au moins
48:3412 000 postes
48:36qui ont été créés
48:38à la fonction publique pour résorber
48:40le chômage des Gabonais
48:42vous avez vu l'afflux des Gabonais lorsqu'on a demandé
48:44de déposer les dossiers à la fonction publique
48:46vous avez vu comment la marée mène
48:48pour voir combien de chômeurs ont été quand même
48:50qui ont trouvé un boulot
48:52n'est-ce pas?
48:54plus de 12 000 postes budgétaires
48:56ce n'est pas rien
48:58nous avons le président de la transition
49:00qui a dit
49:02pendant son discours
49:04du 31 décembre qu'il allait
49:06acheter et faire valoir
49:08le droit de péremption
49:10du Gabon pour racheter Asala
49:12qui devait être vendue à une autre société
49:14pétrolière
49:16vous avez vu qu'il l'a fait, c'est une grande société
49:18la société Asala, je vous rappelle
49:20que c'est la société Shell
49:22c'était le deuxième opérateur
49:24pétrolier au Gabon
49:26il a dit qu'il allait l'acheter
49:28le Gabon l'a acheté et il voulait montrer
49:30à tous les Gabonais
49:32ce qu'il dit, il le fait
49:34tout le Gabon qui est en chantier
49:36tout le Gabon est en chantier
49:38vous allez à l'intérieur du pays
49:40pendant les fêtes j'étais à l'intérieur du pays
49:42tout le Gabon est en chantier, les routes sont en train d'être faites
49:44les hôpitaux sont en train d'être refaits
49:46pour d'autres qui ne sont pas en train d'être construits
49:48ils sont en train d'être refaits
49:50c'est un bilan plus que positif
49:52et pour un an seulement
49:54attendons voir
49:56à la fin de la transition, les deux ans
49:58et vous verrez que
50:00ce bilan, il n'y aura que
50:02les aveugles qui diront, ou bien les mauvaises
50:04langues et les esprits mal éclairés
50:06qui diront que l'Oséterie n'a rien fait
50:08mais faisons confiance aux présidents
50:10d'Oséterie parce que
50:12je vous assure que ce que nous voyons là aujourd'hui
50:14nous sommes tous étonnés parce que c'est un homme
50:16qui est partout
50:18vous avez vu pendant la tournée
50:20et partout où il va
50:22il lance des chantiers
50:24donc écoutez moi je vous dis
50:26pour ma part je suis satisfait
50:28je pense que nous discutons avec d'autres Gabonais
50:30qui sont également satisfaits de ce bilan

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