Cyril Hanouna - «Aujourd'hui, aucun enfant ne veut devenir policier»

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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des accusations d'Harmonie Comyn suite à la mort de son mari gendarme, l'adjudant Éric Comyn, dans la ville de Mougins. Il a été percuté par un Cap-verdien en situation régulière qui avait commis par le passé de nombreux délits routiers, dont des refus d’obtempérer.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:06J'ouvre, merci Jean-Christophe Couville, secrétaire national du syndicat Unité Police qui était avec nous, merci Jean-Christophe Couville.
00:12Est-ce que vous avez une dernière chose à dire à nos auditeurs d'Europe 1, des auditeurs d'On marche sur la tête,
00:16après ce témoignage incroyable d'Harmonie commune ?
00:19D'ailleurs j'aimerais qu'on réécoute dans un instant le témoignage en intégralité, on l'a réécouté à 16h,
00:25j'aimerais qu'on le réécoute à 17h parce qu'il est tellement fort et je le vois,
00:27dans tous les médias ils mettent juste un extrait,
00:30mais je veux vraiment que les auditeurs d'Europe 1 le réécoutent ou l'écoutent avec nous à 17h,
00:34ce sera dans un instant, juste un dernier mot de Jean-Christophe Couville.
00:37Oui, je pense que cette femme a une dignité terrible parce que déjà venir parler devant tout le monde
00:45comme elle le fait, en plus dans un discours qui vient du cœur et des tripes et qui a de la résonance,
00:51et qui doit parler à tout le monde, et l'idée, je pense qu'elle a peut-être choisi des mots qui peuvent choquer certains bien-pensants,
00:57mais l'idée c'est aussi d'éveiller les consciences et de se pencher sur ce qu'on veut comme France demain,
01:02qu'est-ce qu'on va laisser à nos enfants, comment on veut que nos enfants grandissent,
01:06et effectivement se pencher sur une petite partie de cette minorité en France qui pourrit la vie des Français tous les jours.
01:11Donc à un moment donné, il va falloir vraiment se pencher dessus, régler le problème,
01:14et régler le problème de façon effectivement républicaine, en respectant la loi,
01:18mais à un moment donné en prenant son courage à deux mains et s'attaquer au vrai problème que les Français attendent.
01:23Merci d'avoir été avec nous Jean-Christophe Couville,
01:25j'espère que vous reviendrez dans d'autres circonstances.
01:28Je vais toujours là où on m'invite.
01:30Merci, on vous invitera peut-être pour des choses un peu plus sympas.
01:33Merci en tout cas d'avoir été avec nous, réagissez aux standards d'Europe 1.
01:3501.80.20.39.21, on le rappelle, lundi en début de soirée, lors d'un contrôle routier à Mougins,
01:42une BMW noire a mortellement percuté un gendarme avant de prendre la fuite.
01:45La victime, l'adjudant Eric Comine, 54 ans, père de deux enfants, décédé malgré l'intervention de ses collègues et des secours.
01:53Le suspect, âgé de 39 ans, a été interpellé mardi, peu après 4h du matin à Cannes.
01:58Il s'agit d'un Capverdien en situation irrégulière, déjà connu des services de police depuis 2006.
02:07Le suspect a déjà 10 condamnations à son actif.
02:10Il était connu de la police pour des violences en 2006 et 2010, outrage en 2009, refus d'obtempérer, délit de fuite en 2012,
02:17mais aussi pour une conduite sans permis en 2014, auditionné, l'a assuré ne pas avoir vu le gendarme sur la chaussée.
02:23C'est un drame, un drame, et aujourd'hui, Harmonie Comine a donné un discours très très poignant.
02:31J'aimerais qu'on réécoute l'intégralité du discours d'Harmonie Comine.
02:35On l'a écouté à 16h lors du début d'On marche sur la tête.
02:38On va le réécouter pour les auditeurs qui nous rejoignent et même ceux qui sont avec nous depuis 16h.
02:42Même moi j'ai envie de réécouter ces mots parce qu'il y a tellement de choses dans ce qu'elle dit
02:47qu'on a besoin de le réécouter. Réagissez. 018203921 aux standards d'Europe 1. Écoutez.
02:54Je remercie notre France d'avoir tué mon tendre époux, que j'aime tant, le père de nos enfants.
03:01Attention, je ne parle pas d'étrangers, mais de récidivistes.
03:05Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari, la France a tué mon mari, le père de mes enfants.
03:15La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance.
03:21La France a tué mon mari. Comment ? Pourquoi ? Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ?
03:31Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? Faut-il qu'il soit touché directement pour agir ?
03:38Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ? Bannis, expulsions, retraits des droits octroyés par une procédure tellement bien faite, et j'en passe.
03:501981 n'aurait jamais dû exister. 1981 n'aurait jamais dû exister.
03:58Quelle est la suite pour ce meurtrier ? Déferrement immédiat en attente de jugement, trois repas chauds par jour,
04:05aide sociale dans les geôles, là où les retraités qui ont cotisé toute leur vie de leurs travailleurs doivent potentiellement retravailler pour avoir trois repas chauds par jour.
04:17Puis réduction de la peine pour bonne conduite, liberté. Il recommence. Et nous alors ? Plus de fils pour mes beaux-parents, qui est aussi un retraité de la gendarmerie.
04:32Plus de frères, parce qu'il a une sœur qui l'aimait, et qu'elle aime aussi. Plus de papa, plus de mari, mais nous par contre on a pris la perpétuité.
04:42Incroyable, ce que dit Harmonie Comine, la femme de ce gendarme décédé, Eric Comine de 54 ans.
04:50Juste j'aimerais qu'on revienne sur cette phrase, elle parle de 1981, est-ce que vous pouvez nous expliquer, expliquer à nos auditeurs d'Europe 1 ?
04:59Oui, cette veuve quand elle dit justement très précisément que 1980 n'aurait jamais dû exister, elle montre du doigt évidemment le changement d'époque.
05:07En 1980 avec l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir, et ces trois célèbres avocats, prestigieux avocats, que ce soit François Mitterrand, Robert Badinter ou Roland Dumas,
05:15qui ont changé le regard des choses, ils ont inventé ce qu'on a appelé la société de l'excuse, et on a créé ces délais très importants entre le fait divers et le procès.
05:29C'est-à-dire qu'on estimait qu'on ne pouvait plus juger un homme pour ne pas tomber sous l'émotion de l'opinion publique, et pour laisser un délai justement.
05:40C'est ça qui a fait qu'aujourd'hui il y a des inversions, comme nous l'a dit très souvent, que le mal est devenu le bien et le mal le mal.
05:46Monsieur Gilles Verdez, je pense aussi, et je respecte la douleur de cette femme, et qui sommes-nous pour lui répondre, je pense aussi qu'elle fait allusion à l'abolition de la peine de mort, c'est à ça que je pensais, moi beaucoup plus.
05:55En octobre 1981, c'est vrai que Robert Badinter en était l'artisan, et ça a changé la perception totale de la justice française.
06:05Bien sûr, alors ça c'est un débat qu'on n'a pas le droit de faire, sinon tous les bien-pensants vont nous tomber dessus, c'est ce qu'elle voulait dire.
06:15Mais ça c'est un débat qu'on ne peut pas faire, sinon tous les bien-pensants vont nous tomber dessus, l'archoum va nous tomber dessus également.
06:22Voilà, donc je vous le dis, ça c'est un débat, mais pourtant il faudra en parler, mais malheureusement, comme l'a dit tout à l'heure Brice Fortefeu, il y a le mur des bien-pensants, un mur qui est infranchissable parfois,
06:33mais qu'on essaie de franchir tous les jours, que ce soit sur Europe 1, sur C8 ou encore sur CNews.
06:38Monsieur Dartigolle, qu'est-ce que vous pensez de tout ça ?
06:41D'abord, je pense qu'il était très important de donner l'intégralité de l'intervention d'Harmonie commune.
06:47Je pense qu'il y a une énorme émotion, parce qu'on peut se le dire comme ça, je n'ai pas souvenir d'une telle phrase provoquant une telle émotion, un tel électrochoc,
06:58dans une période politique aussi médiocre, où il n'y a pas de Premier ministre, où il y a un gouvernement démissionnaire, où les gens se disent qu'elle est l'avenir proche, comment on fait ?
07:07Donc il y a un choc d'image là, terrible.
07:10Oui, il y a des responsabilités politiques.
07:12Quand des personnes ultra minoritaires disent que tout le monde déteste la police, en fait, la réalité, le retour au réel, c'est que tout le monde aime la police.
07:22Les enquêtes d'opinion, les unes après les autres, en font la démonstration.
07:26Les policiers et gendarmes, je le dis parce que ça me tient à cœur, ce sont des enfants du peuple.
07:31Quand vous regardez le recrutement, ils viennent de catégories sociales assez modestes.
07:35Ils mènent leur métier dans des missions qui sont devenues pour eux insupportables.
07:40Et il y a beaucoup également de policiers et de gendarmes issus d'immigration.
07:42Oui, beaucoup.
07:43Ça il faut le dire aussi.
07:44Et ils mènent aujourd'hui la mission qu'on leur confie, beaucoup, parce que moi je parle aussi avec eux, disent là on n'en peut plus.
07:51Et il faut voir la crise de vocation.
07:53Il y a des dirigeants, oui, de la France insoumise, qu'on connaît.
07:57Pas toute la France insoumise, mais la France insoumise qui parle le plus fort sur la bande passante.
08:03Qui ont une responsabilité politique énorme.
08:06Parce que quand vous dites la police tue, bien évidemment ça participe à un climat.
08:11Quand vous dites la police est racisme, laissant croire qu'il y a un racisme systémique, c'est faux.
08:17Il peut y avoir individuellement...
08:19Comme partout, comme partout.
08:21Et souvent d'ailleurs ils sont attrapés par la patrouille.
08:24Après, je termine sur un point.
08:26Vraiment, notre pays, notre société aime sa police.
08:31Et ça m'a touché aujourd'hui parce que la fondation Maison de la Gendarmerie, sur son site, a ouvert la possibilité d'être en solidarité avec Harmonie, Valentin et Marie, les deux enfants.
08:43Donc d'un clic, le pays tout entier peut, vous verrez ce que fait la Maison de la Gendarmerie.
08:49Mais oui, il y a des responsabilités politiques.
08:51Merci de le dire M. D'Artigolle.
08:53D'ailleurs, tous ceux, je vous le dis, tous ceux qui ne sont pas d'accord et dans la lignée de la France insoumise...
08:59Alors après il y a une gauche, Cyril, qui n'est pas là-dessus.
09:02Il ne faut pas le désespérer.
09:03Il y a une gauche, ils sont minoritaires d'un pays et minoritaires à gauche.
09:06On parle d'une dizaine de LFIs.
09:08On parle des amis de Gilles Verdez, qui n'ont pas tweeté d'ailleurs.
09:12Les personnalités LFIs, je ne les ai pas vus tweeter.
09:15Sébastien Delogu, il devait être au commissariat puisqu'il a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi.
09:19Marseille, Delogu, donc il ne pouvait pas être là.
09:21Voilà, donc Delogu, écoutez, j'espère qu'il ne va pas sortir.
09:25Merci, il y a beaucoup d'auditeurs.
09:2601-80-20-39-21 pour réagir à ce drame.
09:29Géraldine, vous allez réagir également.
09:30Dans un instant, juste avant, on a Lionel qui est avec nous.
09:33Bonjour Lionel.
09:35Bonjour Lionel, merci d'être avec nous.
09:37Allô, allô, Lionel ?
09:38Oui, vous m'entendez ?
09:39Bonjour Lionel, merci d'être avec nous.
09:41Oui, merci de me prendre à l'antenne.
09:44Oui, je voulais réagir par rapport à cet événement qui est tragique, bien évidemment.
09:50Je suis très ému quand j'ai appris ça.
09:53Je suis petit fils de gendarme, fils de gendarme, et j'ai été gendarme pendant 25 ans.
09:59Je suis actuellement police municipale.
10:01Et quand j'entends ça, je me dis que cet adjudant de gendarmerie n'est pas parti avec les honneurs,
10:07mais avec les horreurs de notre société actuelle.
10:11Et je trouve que nous, en tant que représentants de l'ordre, on est justiciables.
10:18À chaque fois qu'on mène une action, on engage notre responsabilité civile et pénale si on commet une erreur.
10:24Et la justice devrait répondre de ses décisions, de l'axisme, dix fois condamnés, dix fois relâchés.
10:34Et il n'y a pas eu de décision prise pour l'empêcher de réitérer ses faits.
10:38Lionel, quand vous vous commettez une erreur en tant qu'ancien gendarme en police municipale,
10:42vous devez répondre de vos actes et aller vous justifier.
10:45Devant un tribunal, si on commet une erreur, bien évidemment, comme tous les citoyens.
10:50Et on doit justifier, et on doit être irréprochable.
10:54Et je ne comprends pas, moi, pourquoi la justice n'est pas redevable de décisions.
11:01Alors, je sais que la justice manque de moyens.
11:03C'est très compliqué, c'est peut-être facile d'avoir ce jugement.
11:07Mais de responsabiliser des juges dans leurs décisions,
11:11est-ce que ça n'engendrerait pas des décisions autres que celles qui sont prises actuellement ?
11:19Non, mais on n'en peut plus de ce genre de drame, Lionel.
11:22J'entends votre témoignage, vous avez dit l'horreur, vous avez employé le mot horreur.
11:26On n'en peut plus, les français n'en peuvent plus.
11:29Ils étaient tous sur les JO, on était en vacances, on était bien, on avait l'impression qu'on était dans un monde enchanté.
11:35Et avec les différents drames qu'on a eu ces derniers jours, la synagogue, ce gendarme,
11:40on se dit qu'on revient à la triste réalité de notre pays.
11:44Et vraiment, je vous le dis, ça fait mal, ça fait mal, Lionel.
11:48Malheureusement, tous les jours, toutes les semaines, régulièrement, il y a des effets identiques.
11:56Fort heureusement, pas à chaque fois avec un drame comme celui-ci.
12:01Mais tous les jours, il y a des incompréhensions.
12:05Et nous qui sommes dans le métier, parfois, on se pose des questions.
12:09C'est difficile de travailler dans ce contexte.
12:12Moi, quand je suis commencé, il y a plus de 30 ans, ce n'était pas comme ça.
12:16J'avais plaisir de faire mon travail.
12:18Aujourd'hui, on n'est plus dans la même optique.
12:21Avant, je me rappelle, tous les enfants voulaient être policiers ou gendarmes.
12:27Tous les enfants, je vous le dis, voulaient être policiers ou gendarmes.
12:30Aujourd'hui, ils veulent tous faire de la télé-réalité.
12:34Personne ne veut être policier ou gendarme.
12:37Je vous le dis, ça, c'est la culture aussi qui a changé.
12:41La culture qui a changé.
12:43Nos héros ont changé.
12:45Moi, je m'en rappelle, les enfants, ils regardaient quoi ?
12:47Ils regardaient les films de Belmondo qui étaient souvent policiers.
12:49Et de Delon.
12:50Exactement.
12:51Et ils se disaient, moi, je veux devenir Alain Delon, je veux devenir Jean-Paul Belmondo,
12:54je veux devenir policier, je veux devenir gendarme, je veux être dans l'ordre.
12:56Aujourd'hui, même nos héros ont changé.
12:58Je suis désolé.
12:59Il n'y en a plus.
13:00Il n'y en a plus, exactement.
13:01Merci en tout cas Lionel d'avoir été avec nous sur Europe 1.
13:03Merci à vous.
13:04Merci beaucoup.
13:05Géraldine Maillet apprendra.
13:06José avec nous, Sylvain, Benoît, Adeline, Patrick.
13:09Il y a énormément d'appels.
13:10Appelez-nous, on va prendre énormément d'auditeurs.
13:110-1-80-20-39-21 au standard Europe 1.
13:14Et après ce témoignage tellement fort d'Harmonie Comine,
13:18qui a eu un discours tellement poignant sur la disparition de son mari,
13:22ce gendarme Eric Comine, 54 ans.
13:24Géraldine Maillet, on ne vous a pas entendu sur ce sujet.
13:26Et j'aimerais aussi que vous réagissiez sur ce qu'on a soulevé ici,
13:30que ce soit avec monsieur Dartigol ou avec madame Bénahim.
13:34Je vous appelle monsieur et madame aujourd'hui.
13:36Non, mais c'est vrai qu'il y a quand même des responsables politiques
13:40qui y ont quand même, qui mettent un climat qui est particulier
13:43et ça devient très problématique.
13:46Oui, absolument.
13:47Alors évidemment, au-delà de l'émotion, de la tristesse,
13:51quand on écoute cette veuve,
13:53vous avez beaucoup parlé de son émotion.
13:55Moi, j'ai retenu surtout sa raison et sa réflexion.
13:57C'est-à-dire que je l'ai trouvé implacable.
13:59Je trouve qu'elle appuie là où ça fait mal.
14:01Elle appuie là où la France est malade.
14:03Elle appuie là où la France est faible.
14:05Alors on est fort en hommage, mais je trouve qu'on est très très très très faible
14:09pour tous les autres aspects.
14:10Et ce fait d'hiver tragique, cette sorte de succession de faits d'hiver qu'on commente
14:14et celui-là, on est vraiment une sorte de climax,
14:16en fait, nous montre à quel point on est faible.
14:18Et oui, pardonnez-moi, mais on a entendu monsieur Hortefeux,
14:21on a entendu Jean-Christophe, on entend nos auditeurs.
14:23Et en fait, moi, j'ai l'impression que ça devrait faire l'unanimité.
14:26Il devrait y avoir une union nationale là-dessus.
14:28En fait, ça n'est pas le cas.
14:30C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, effectivement,
14:32il y a un parti politique qui est à l'extrême gauche
14:35et qu'on entend énormément, qui est très bruyant,
14:37qui évidemment dit que la police tue,
14:39alors que la police, pour l'instant, se fait tuer.
14:41En fait, je trouve ça incroyable.
14:43C'est-à-dire que moi, je suis sûre que s'il y avait eu un représentant
14:45aujourd'hui de la LFI, il se serait bouché le nez
14:48quand Brice Hortefeux parlait au téléphone.
14:51Bien sûr, parce qu'on met de l'idéologie là-dedans.
14:53On n'a pas à mettre de l'idéologie sur la police, pardonnez-moi.
14:55Ça doit être un placard, tout le monde doit être d'accord,
14:57tout le monde doit être main dans la main.
14:59Et enfin, dernière chose, il ne faut pas mettre de l'idéologie.
15:02Moi, je trouve que c'est de la folie de mettre de l'idéologie.
15:04On l'a quasiment, l'unité nationale.
15:05Mais attendez, souvent, quand on nous disait qu'on...
15:07S'il vous plaît, s'il vous plaît, Manuel Bompard,
15:09ce matin, sur Europe 1 et C News,
15:11dit qu'il n'est pas normal de mourir sur un refus d'obtempérer
15:13et qu'il n'est pas normal de refuser d'obtempérer.
15:15C'est toujours pareil.
15:17C'est jamais...
15:18C'est pas net !
15:19C'est comme le 7 octobre, c'est comme pour la synagogue,
15:22c'est jamais clair, c'est jamais net,
15:24et c'est devenu insupportable,
15:26parce que, sous prétexte de perdre un certain électorat,
15:30ils ne peuvent pas dire tel ou tel mot.
15:32Ils ont enlevé tel ou tel mot de leur lexique,
15:34forcément, la France Insoumise.
15:36C'est devenu insupportable et inaudible pour les Français.
15:39Il dit, Manuel Bompard aussi, qu'il faut être condamné
15:42pour ce qui vient d'être commis.
15:44Merci, merci Gilles Verdez.
15:46Il aurait pu ne pas le dire, bien sûr, c'est ça.
15:49Et puis, à tout l'aspect judiciaire,
15:51pardonnez-moi encore une fois, on en revient à ça,
15:54c'est-à-dire que, tu l'as dit Gilles,
15:5610 fois condamné pour des faits sérieux.
15:59Donc, il est en situation régulière, d'accord,
16:01mais quand on renouvelle un titre de séjour,
16:04on est d'accord que la préfecture doit regarder,
16:06dans le casier judiciaire, s'il y a eu des problèmes.
16:09Et dans ces cas-là, s'il y a autant de problèmes,
16:1110, des choses graves, en fait, c'est au QTF,
16:14direct, au revoir, dégage !
16:16Tu n'as pas à rester sur le territoire national.
16:18Ça n'a pas été fait. Pourquoi ?
16:20J'ai parlé à des policiers aujourd'hui.
16:22Ils me disent, le problème, c'est qu'entre la garde à vue
16:24et le fait qu'il y ait un traitement des antécédents judiciaires
16:27qui soit marqué sur le casier judiciaire,
16:29il y a des délais.
16:30Les délais, ça peut être des semaines et des mois.
16:32Problème, vide juridique.
16:34On a Benoît en ligne avec nous, du Loire et Cher.
16:36Merci Benoît d'être avec nous.
16:37Vous voulez réagir à tout ce qui se dit, à ce drame,
16:40et notamment aussi au discours très poignant d'Harmonie Comines,
16:42la femme d'Éric Comines.
16:44Bonjour Benoît, merci d'être avec nous sur Europe 1.
16:46Merci à vous.
16:48Oui, je voudrais dire une chose un petit peu différente,
16:50c'est qu'on sait que 70 à 80% des Français
16:54veulent une justice qui soit non laxiste,
16:57qui soit juste, mais ferme,
17:00avec une réponse immédiate.
17:02Et des peines qui soient prononcées.
17:06Alors, je suis quand même surpris de voir
17:08tous ces gens qui sont très émus aujourd'hui,
17:11mais qui, il y a un mois,
17:13nous disaient que l'essentiel
17:15était de faire barrage
17:17à ceux qui avaient, à 37%,
17:20voté pour moins d'insécurité
17:23et plus de justice.
17:25Donc vous êtes en train de dire, pour le Rassemblement National,
17:27c'est ça ?
17:28Oui, bien sûr.
17:30Parce qu'on ne peut pas, d'un autre côté,
17:32avoir des Français qui veulent
17:34à 80% plus de justice,
17:36avoir, aux élections européennes,
17:39des gens qui disent
17:41qu'il faut rétablir de l'ordre,
17:43et avoir des petites magouilles
17:46pour que ces gens-là ne soient pas représentés.
17:48Donc ce qui se passe aujourd'hui,
17:50ça va être des nounours, des bougies,
17:52et ça recommence, puisque de toute façon,
17:54dans quelque temps, on aura un ministre de gauche,
17:56on aura un Dupond-Mory-Tébis.
17:58Alors, Benoît, moi,
18:00ce qui me rend fou,
18:02je vous le dis, ce qui m'a rendu fou,
18:04pendant ces élections législatives,
18:06pour moi, il n'y a pas de vainqueur,
18:08parce qu'on a vu Jean-Luc Mélenchon,
18:10il a pris la parole en premier comme s'il avait fait 70%.
18:12Il a moins de députés que ce qu'il avait avant.
18:14Donc c'est incroyable, c'est fou.
18:16Parce qu'en vrai, si on reprend le décompte,
18:18vraiment le vrai décompte,
18:20aujourd'hui, la France Insoumise a perdu 4 députés
18:22par rapport à ce qu'ils avaient avant.
18:2472 députés.
18:26Et lui, il vient avec les doigts en V,
18:28il a gagné, il a tout gagné.
18:30Il s'exprime en premier,
18:32alors qu'il n'a rien gagné du tout. Pour moi, tout le monde a perdu.
18:34Et aujourd'hui...
18:36Certains ont plus perdu que d'autres.
18:38Oui, je le sais, mais qui a plus perdu que d'autres ?
18:40Je pense que le Président de la République.
18:42Attendez, attendez, le Président de la République,
18:44il a fait un tour de passe-passe qui est quand même incroyable.
18:46J'aimerais qu'on s'arrête dessus deux petites secondes à 17h21
18:48sur Europe.
18:50Le Président de la République, il a été incroyable entre les deux tours.
18:52Alors franchement, c'est une leçon.
18:54Il a donné une leçon à tout le monde, le Président de la République.
18:56Il avait, le Président de la République,
18:58à la fin du premier tour,
19:00il devait se retrouver à la fin des législatives
19:02avec 30 ou 40 députés.
19:04Qu'est-ce qu'il s'est dit ?
19:06Il s'est dit, les mecs, les seuls qui peuvent avoir
19:08la majorité absolue, c'est le RN.
19:10Les seuls qui peuvent avoir une majorité
19:12solide, c'est le RN.
19:14Donc qu'est-ce qu'il faut faire ? Barrage au RN.
19:16Qu'est-ce qu'on va faire ? On va faire une alliance
19:18avec donc, parce qu'il a fait une alliance avec les socialistes,
19:20d'accord, il n'y a aucun problème, on le comprend tout à fait,
19:22et on va même
19:24faire une alliance cachée,
19:26parce que c'est une alliance cachée, quand ils se disent qu'ils se retirent,
19:28avec la LFI.
19:30C'est vu, quand Louis Xignor
19:32désiste pour Bouillard, ça se voit un peu.
19:34Je l'ai appelé, je l'ai appelé,
19:36je lui ai dit, mais c'est pas possible, Louis Xignor,
19:38c'est incroyable.
19:40Il me dit, de toute façon, quoi qu'il arrive, il gagnera.
19:42J'ai dit, écoute, fais ce que tu veux.
19:44Je vous le dis, il a fait un énorme tour de passe-passe
19:46et maintenant, il a gagné.
19:48Grâce à eux, il est passé de 40 députés à plus de 100.
19:50Parce qu'il devait avoir 40 députés.
19:52C'est incroyable. Il a plus de 100 maintenant.
19:5499.
19:56100 Horizons et les Démocrates.
19:58Exactement.
20:0031 Horizons et 36 les Démocrates.
20:02Donc ça fait pas mal.
20:04146.
20:06C'est énorme, 146.
20:08Il devait en avoir 40.
20:10Et derrière, il dit à la France Insoumise,
20:12non mais, les gars,
20:14on veut plus de vous maintenant. Terminé.
20:16Merci, c'est bon, on a gagné le match grâce à vous.
20:18C'est une bonne définition du macronisme.
20:20Et puis, moi, j'ai adoré aussi cet entre-deux-tours.
20:22C'est comme au tennis,
20:24t'as un mec, tu gagnes le premier set,
20:26et au bout du premier set, il te dit, non, finalement,
20:28on va jouer à 3 contre 1.
20:30Et on va t'attacher les mains.
20:32Tu vas essayer quand même de gagner le match.
20:34C'est incroyable ce qui s'est passé lors de ces législatives.
20:36Je vous le dis, c'est fou.
20:38C'est incroyable.
20:40Benoît, et aujourd'hui,
20:42moi, j'en veux énormément
20:44à tous ceux qui se sont alliés
20:46avec la France Insoumise. Je suis désolé.
20:48C'est un parti qui a clairement
20:50des propos antisémites.
20:52Même Gilles Verdez le dit.
20:54Des relents antisémites.
20:56Ça veut dire quoi, des relents antisémites ?
20:58Il faut qu'ils prennent du malox, alors.
21:00Campé à Tel Aviv, c'est quoi ?
21:02C'est un relent ou c'est des propos ?
21:04Je ne dirais pas qu'Alephi est un parti antisémite.
21:06Je te demande, Campé à Tel Aviv, c'est quoi ?
21:08C'est des relents ?
21:10C'est des relents antisémites.
21:12Tout ça, c'est des maladresses.
21:14Il faut qu'il prenne du Gaviscon.
21:16Alephi est en dehors de l'arc républicain.
21:18Ils ne sont pas en dehors de l'arc républicain.
21:20Benoît, qu'est-ce que vous pensez de ce que vient de dire Gilles Verdez,
21:22notre auditeur sur Europe 1 ?
21:24Écoutez, moi, je pense que
21:26vous savez ce qui s'est passé entre les deux tours,
21:28c'est la démocratie qui a le plus perdu.
21:30Parce qu'on a empêché
21:32les gens qui avaient envoyé
21:34un signal de pouvoir
21:36avoir des représentants
21:38et qui les représentent.
21:40Donc, vous avez M. Macron
21:42qui a été élu
21:44avec des gens de l'LR
21:46et des socialistes
21:48pour son premier mandat.
21:50Et là, on lui dit
21:52au bout de sept ans
21:54que c'est une impasse.
21:56Donc, on élit
21:58des gens, normalement,
22:00l'RN et l'FI
22:02sont deux formations représentées.
22:04Et lui, il dit, c'est 60%.
22:06Non, elles ne sont pas
22:08dans l'arc républicain.
22:10Donc, je voudrais un ministre
22:12qui représente une majorité
22:14qui va DLR aux socialistes.
22:16Mais M. Macron,
22:18qu'est-ce que vous avez essayé de faire depuis sept ans ?
22:20Et on vous a clairement dit qu'on ne vous les peut.
22:22– Exactement. Merci Benoît
22:24d'avoir été avec nous sur Europe 1. Merci beaucoup.
22:26– Merci Cyril. – Merci Benoît.
22:28Vous nous rappelez quand vous voulez, Benoît.
22:30Il est 17h25, on est sur Europe 1. On a énormément
22:32d'auditeurs qui nous appellent. Continuez à nous appeler
22:3401 80 20 39 21. Je voudrais vraiment avoir
22:36beaucoup d'auditeurs qui réagissent à tout
22:38ce qu'on dit. Et puis, bien entendu,
22:40Fabien Lecoeuvre,
22:42vous n'aurez pas de scoop people aujourd'hui.
22:44Vous en garderez pour demain.
22:46De toute façon, ça peut attendre.
22:48– Oui, oui, je pense. – C'est pas non plus...
22:50– La Bostrade Venise, elle sera encore là demain. – D'accord. Très bien.
22:52Merci. C'est beau ce qu'il dit. Franchement, c'est magnifique.
22:54À tout de suite sur Europe 1.
22:56– 16h18. – On marche sur la tête.
22:58Cyril Hanouna.
23:00– Merci d'être avec nous sur Europe 1. Merci d'être là.
23:02Et on parle depuis le début de cette émission.
23:04Je vous le dis, on devait faire 30 minutes
23:06sur ce sujet. Et il y a
23:08tellement d'auditeurs qui nous appellent. Il y a tellement
23:10de gens qui réagissent sur Europe 1. Il y a
23:12tellement d'émotions. Il y a tellement
23:14de compassion pour
23:16Harmonie Comine, la femme de ce
23:18gendarme qui a eu un discours incroyable.
23:20C'était ce matin
23:22après la mort de son mari Eric Comine
23:24de 54 ans. Ils ont deux enfants.
23:26Vous vous rendez compte, les deux enfants ?
23:28Vous vous rendez compte de ce drame ? Un refus d'obtempérer.
23:30Refus d'obtempérer, c'est-à-dire
23:32une bêtise. Mais c'est pas possible.
23:34Le mec avait eu
23:3610 condamnations.
23:38Et il est encore tranquille à Mougins
23:40en train de faire le beau dans une BMW.
23:42En état d'alcoolémie.
23:44Un abruti de plus qui a brisé
23:46une famille, qui fait qu'aujourd'hui
23:48tous les gendarmes qui nous écoutent
23:50sont meurtris.
23:52Et ils se disent aujourd'hui, vous croyez quoi les gendarmes, les policiers
23:54quand ils se lèvent ce matin ? Ils se disent
23:56mais qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi
23:58j'ai choisi ce métier ? Qu'est-ce que ça
24:00m'apporte ? Pourquoi je vais encore
24:02aller aujourd'hui faire mon travail ?
24:04C'est parce qu'ils ont la foi. Ils ont envie
24:06de se battre pour leur pays. Ils aiment la France.
24:08Et Harmonie Comine, j'aimerais qu'on réécoute
24:10juste cette phrase. On va réécouter deux phrases
24:12de ce qu'a dit Harmonie Comine. La première
24:14c'est celle qui tourne partout. Et c'est
24:16pour moi une des plus fortes de tout ce qu'elle a dit, même si
24:18tout est vraiment extrêmement fort.
24:20La France a tué mon mari
24:22par son insuffisance, son
24:24laxisme et son excès de tolérance.
24:26La France
24:28a tué mon mari.
24:30La France a tué mon mari.
24:32Et je pense à tous les refus
24:34d'obtempérer où il y a eu des drames.
24:36Vraiment c'est incroyable.
24:38Il y a eu des drames incroyables
24:40mais quand on entend ça, on se dit
24:42que les policiers aujourd'hui, sur un refus
24:44d'obtempérer, ça va être très compliqué pour eux.
24:46Un refus d'obtempérer sur deux
24:48est aggravé, c'est-à-dire qu'il peut engager
24:50la vie d'une personne.
24:52C'est énorme, c'est un fait de société. 25 000
24:54par an, 1 sur 5 est aggravé.
24:56Merci monsieur Dartigolle.
24:58On peut parler de la sanction aussi après un refus d'obtempérer.
25:00C'est quoi la sanction ?
25:02C'est au mieux 2 ans d'emprisonnement, 15 000 euros d'amende
25:04et 6 points sur le permis.
25:06J'ai halluciné quand on m'a dit ça.
25:086 points sur le permis ?
25:10Déjà qu'on enlève complètement le permis, c'est terminé, merci pour moi.
25:12C'est derrière les barreaux.
25:14Ça peut monter à 5 ans s'il y a des circonstances aggravantes
25:16et 7 ans quand c'est à l'encontre d'un gendarme
25:18ou d'un policier.
25:20Évidemment là, le 4 Verdien
25:22a été déféré pour meurtre
25:24sur personne dépositaire de l'autorité publique.
25:26Heureusement, et il risque
25:28que du coup...
25:30Et il est responsable, la première expertise psychiatrique,
25:32il est entièrement responsable pénalement.
25:34Donc j'espère qu'il y aura un procès qui sera condamné.
25:36Il y a Adeline qui est avec nous sur Europe 1.
25:38Merci d'être avec nous Adeline, vous êtes du Var.
25:40Oui, je suis du Var.
25:42J'ai une ancienne femme de gendarme,
25:44mon mari a été gendarme
25:46et je suis bouleversée.
25:48Mais vraiment bouleversée.
25:50Et je voudrais quand même
25:52signaler, parce que c'est une chose
25:54que les gens ne savent pas.
25:56Savez-vous
25:58qu'une femme de gendarme,
26:00quand le mari est décédé,
26:02parce que nous sommes,
26:04nous avons
26:06des logements de fonction,
26:08et lorsqu'un gendarme décède,
26:10la femme de gendarme après le décès
26:12a 48 heures
26:14pour dégager le logement.
26:16Alors moi, je voudrais savoir
26:18si cette saloperie,
26:20au bout de 48 heures,
26:22on l'aura mis dehors de la France.
26:24Je ne pense pas.
26:26Je pense qu'on lui trouvera
26:28qu'il est fou, qu'il est irresponsable,
26:30qu'il a n'importe quoi.
26:32Mais on lui trouvera des circonstances
26:34innuantes.
26:36Et ça, je voulais que tout le monde le sache.
26:38Une femme de gendarme,
26:40après le décès de son mari,
26:42a 48 heures pour quitter
26:44son logement de fonction.
26:46Vous vous rendez compte ?
26:48Avant de nier ces deux enfants,
26:5048 heures,
26:52avec tout ce qu'elle passe,
26:54avec tout ce qu'elle endure,
26:56au bout de 48 heures, elle doit dégager.
27:10Jusqu'à il n'y a pas longtemps,
27:12c'était encore le cas il n'y a pas longtemps.
27:14Et je vous assure que ça traîne
27:16une énorme mort.
27:22C'est le cas pour cette dame, Adeline,
27:24qui a perdu son mari.
27:26Merci en tout cas, Adeline,
27:28d'avoir été avec nous sur Europe 1.
27:30Votre témoignage est très fort. Vraiment.
27:32Et arrêtez de souplir.
27:34Quand vous voyez que Dupont-Moretti,
27:36il va dans les prisons, et il est applaudi
27:38par toutes ces saloperies,
27:40il est applaudi, ça veut bien dire
27:42qu'ils ont tous les droits,
27:44qu'il est d'accord.
27:46Qu'il est d'accord avec ces gens-là.
27:48Mais quand est-ce qu'on va arrêter en France ?
27:50Les Français vont ouvrir les yeux.
27:52Parce que c'est bien beau de faire des bijoux,
27:54des nounours, des bougies,
27:56toutes des conneries comme ça,
27:58c'est bien beau ça.
28:00Mais il faudrait peut-être bouger un peu,
28:02parce que c'est de pire en pire.
28:04C'est de pire en pire.
28:06Quand je vous disais que les Français sont en colère,
28:08quand je vous disais que les Français en ont marre,
28:10Adeline, votre témoignage, il reflète tout à fait
28:12ce que je disais. Et aujourd'hui,
28:14je vous le dis après cette parenthèse enchantée
28:16des Jeux Olympiques, on revient sur Terre,
28:18on enchaîne drame sur drame et on se dit
28:20ça n'est plus possible, il faut que ça bouge
28:22et c'est vrai qu'on n'en peut plus.
28:24Aujourd'hui, Gilles Verdez,
28:26je vous le dis, le mur et ce mur
28:28des bien-pensants, Adeline,
28:30elle en parle aussi un petit peu.
28:32Et je vous le dis Gilles Verdez, c'est inadmissible,
28:34je vous le dis à vous parce que je sais que vous êtes aussi,
28:36pour moi, vous n'êtes pas responsable,
28:38bien entendu, mais vous faites partie
28:40de ces gens qui pour moi
28:42montrent un tel laxisme
28:44et je vous le dis moi,
28:46pour moi, on ne peut plus aujourd'hui,
28:48avec les drames qui se passent en France,
28:50on ne peut plus soutenir des discours
28:52comme on doit désarmer la police,
28:54comme la police tue, comme tout ce qui est dit
28:56par votre parti,
28:58la France Insoumise, le parti
29:00que vous préférez. C'est inadmissible
29:02et quand on entend des drames comme ça, je vous dis,
29:04on est en colère, comme Adeline
29:06l'est aujourd'hui. Merci Adeline d'avoir été avec nous
29:08sur Rapport. La France Insoumise et
29:10LSU, c'est la honte
29:12du pays, c'est la honte.
29:14C'est la honte, ils ne devraient même pas
29:16exister ces gens-là, on ne devrait même pas les
29:18écouter. Et simplement,
29:20les gens, tant que ça ne leur arrive pas,
29:22tant qu'ils ne sont pas touchés,
29:24ils ne ressentent rien.
29:26C'est chez les autres,
29:28c'est pas chez moi. Mais la France
29:30Insoumise, c'est la honte.
29:32LSU, la France Insoumise,
29:34c'est la honte, c'est la honte
29:36du pays, la honte du pays.
29:38Merci Adeline d'avoir été avec nous sur Rapport.
29:40C'était extrêmement fort tout ce que nous a dit Adeline.
29:42On vous fait de gros bisous Adeline, merci d'avoir été avec nous.
29:44Oui, merci.
29:46Merci beaucoup Adeline, merci.
29:48Un policier municipal grièvement blessé est placé dans le coma
29:50après un accident de la route alors qu'il prenait en chasse
29:52à moto un véhicule ayant grillé un feu rouge
29:54à Damary-l'Elyse. Mardi soir,
29:56deux policiers municipaux ont pris
29:58en chasse une voiture qui venait de griller un feu rouge
30:00après avoir actionné leurs avertisseurs sonores.
30:02Et un des policiers à moto a percuté un véhicule
30:04qui arrivait par la droite et traversait
30:06au feu vert, a indiqué le procureur de Melun.
30:08Encore un drame. Voyons pas, ça vient d'arriver,
30:10ça vient de me donner cette feulle. Aujourd'hui, encore un drame.
30:12Gilles Verdez, ne soufflez pas.
30:14Je ne supporte pas quand vous soufflez
30:16pour un drame comme celui-là, puisque
30:18je joue au lycée, c'est le pompier pyromane pour moi.
30:20Je suis épouvanté quand j'entends ça.
30:22Je suis épouvanté, c'est encore une fois
30:24Monsieur Docteur Perret, c'est encore une fois, on obéit
30:26à la police, vous pouvez pas dire, moi je suis pas laxiste.
30:28On obéit à la police, à la gendarmerie.
30:30Vous entendez ce que disent vos amis de la France Insoumise,
30:32Gilles Verdez ?
30:34Monsieur Bompard, là, il a dit qu'il fallait condamner
30:36C'est insupportable d'entendre ça sur l'entente d'Europe 1.
30:38On peut être de gauche et ne pas être laxiste, Cyril.
30:40Moi je ne suis pas laxiste, je ne suis pas un policier raciste.
30:42On n'a pas dit de la gendarmerie.
30:44Olivier Dardigolle est de gauche, il n'est pas du tout laxiste.
30:46Moi non plus, je ne suis pas laxiste.
30:48Je suis désolé, je suis pour des
30:50condamnations fermes, je suis pour réformer
30:52les peines contre le refus d'Octobre Perret.
30:54Mais s'il vous plaît, si vous dites ça, Gilles Verdez,
30:56vous ne pouvez pas nous dire que vous soutenez
30:58la France Insoumise, c'est pas possible, c'est tout le contraire.
31:00On ne soutient pas tout ce qu'ils disent.
31:02Patrick est avec nous.
31:04Merci Patrick d'être avec nous sur Europe 1.
31:06Bonjour Patrick.
31:08Merci d'être avec nous sur Europe 1.
31:10Il est 17h40. Si on marche sur la tête, vous voulez réagir
31:12également à tout ce qu'a dit
31:14Harmonie Comine là.
31:16Oui, oui, oui. Écoutez, j'ai 77 ans
31:18donc j'ai quand même
31:20beaucoup de choses dans ma vie malgré tout
31:22et je crois que tout ça, c'est pas innocent.
31:24Quand même, on paye
31:26si vous voulez, je dirais
31:28on paye de 68
31:30si vous voulez. N'oubliez pas
31:32que vous étiez sûrement très
31:34jeune dans les années 70, mais
31:36c'était interdit d'interdire, donc on pouvait
31:38faire tout ce qu'on voulait
31:40et ça a été
31:42nos intellectuels, ça a été
31:44peut-être aussi nos magistrats, ça a été nos politiques
31:46et puis il y a eu
31:48aussi, bon, il y a eu un afflux
31:50d'étrangers
31:52qui n'aiment pas la France mais qui en profitent quand même
31:54et qui sont venus se glomper
31:56là-dessus avec des politiques
31:58qui sont de
32:00plus en plus détachés du pays.
32:02Rappelez-vous quand même
32:042005, un référendum,
32:06les Français disent non
32:08et ça passe quand même.
32:10C'est un peu bizarre quand même, si vous voulez.
32:12Bien sûr.
32:14Regardez aussi,
32:16vous avez quand même des sondages
32:18qui valent ce qu'ils valent,
32:20plus de 70% des Français sont
32:22pour un référendum sur l'immigration
32:24et on ne peut pas le faire,
32:26ce référendum.
32:28Alors bon, vous voyez, il y a
32:30les gouvernants et puis il y a les gouvernés
32:32et qui ont l'air de ne pas compter du tout
32:34si vous voulez. Et alors moi,
32:36je pèse mes mots quand même et je
32:38je dis tout simplement
32:40ce sont des traîtres. Ces gens, ce sont des
32:42traîtres à la France et aux Français.
32:44Pas plus que ça. Si vous voulez,
32:46quand on n'est pas d'accord, eh bien ces gens-là démissionnent.
32:48D'ailleurs, je vois que
32:50même, comment dire, les députés et les sénateurs
32:52ne servent plus à grand chose.
32:54Vous croyez qu'ils sont vraiment représentatifs ?
32:56Moi, je ne crois pas du tout.
32:58Ils sont là pour leur poste et puis voilà.
33:00Donc je dis, ce n'est pas étonnant.
33:02Je suis désolé
33:04et d'ailleurs,
33:06je salue cette dame pour son
33:08courage. Je voudrais bien m'associer.
33:10En tout cas, je lui donne mes
33:12condoléances et elle a eu
33:14un très grand courage aussi
33:16de parler et quand elle dit
33:18effectivement que c'est la France qui a tué
33:20son mari, eh bien...
33:26Je suis
33:28d'accord avec elle.
33:30C'est vraiment nos
33:32politiques sont
33:34des lâches et, je vous dis,
33:36trahissent les Français. Et ça,
33:38on le voit de plus en plus et
33:40que faire ?
33:42Que faire ? Attendre
33:44l'homme ou la femme présidentiel
33:46pour
33:48effectivement prendre en compte
33:50le souhait profond des
33:52Français et pas de quelques
33:54originaux ou de quelques bons à rien
33:56qui vont
33:58remplacer
34:00les Français
34:02par des étrangers ou
34:04favoriser les étrangers et puis
34:06au détriment des Français,
34:08la question qui se pose, où est-ce qu'un Français
34:10est bien chez lui ? Je crois
34:12qu'ils sont en France, si vous voulez.
34:14Il me semble.
34:16Merci pour tout ce que vous dites. Après,
34:18c'est vrai que, comme on le disait tout à l'heure, il y a énormément
34:20de policiers et de gendarmes qui sont issus d'immigration.
34:22C'est vrai.
34:24Et c'est ce qu'a dit Harmonie Comine
34:26dès le départ de son discours. Elle a dit
34:28je ne cible pas les étrangers.
34:30C'est ce qu'elle a dit tout de suite.
34:32Nous, ce qu'on cible, Patrick, vraiment, nous aussi
34:34ici sur Europe 1 et dans toutes mes émissions,
34:36on ne cible pas les étrangers,
34:38on cible juste ceux qui n'aiment pas la France.
34:40Elle a dit très exactement, je ne parle pas d'étrangers,
34:42je parle de récidivistes.
34:44Je vous le dis, aujourd'hui...
34:46Les policiers d'origine étrangère respectent la France,
34:48si vous voulez.
34:50Oui, mais on aime tous ceux qui respectent la France,
34:52qu'ils soient d'origine étrangère ou français.
34:54Et aujourd'hui, on en a marre,
34:56je vous le dis, Patrick, de ces gens
34:58qui veulent le chaos en France
35:00et qui sont...
35:02On ne parle pas d'étrangers, on parle juste de personnes
35:04qui ne respectent pas la France et qui salissent la France
35:06tous les jours. Merci, Patrick,
35:08d'avoir été avec nous sur Europe 1.
35:10Je parle de ce drame là-bas, mais
35:12n'oubliez pas quand même qu'à la Grande Motte,
35:14c'était quand même des gens qui voulaient faire sauter les Français,
35:16si vous voulez.
35:18La Grande Motte, ça a été un drame qui a été...
35:20Ça aurait pu être un énorme drame,
35:22la Grande Motte.
35:24Après, je vous le dis,
35:26moi je pars du principe
35:28que ces gens-là,
35:30ce gars de la Grande Motte,
35:32cet abruti,
35:34il fait du mal avant tout aux musulmans.
35:36Je vous le dis. Combien il y a
35:38de compatriotes musulmans,
35:40d'amis musulmans qui m'ont dit
35:42qu'on ne veut plus de ce genre de personnes.
35:44On n'en peut plus de ce genre de gars.
35:46Qui fait mal encore plus à nous,
35:48musulmans, qu'aux autres. Et aujourd'hui,
35:50les Français n'en peuvent plus. On n'en peut plus
35:52des OQTF qui sont encore sur le territoire.
35:54On n'en peut plus de tout ça, on n'en peut plus d'entendre des drames.
35:56Un mec qui a été condamné dix fois,
35:58qui est encore dehors en BMW,
36:00à Mougins, je suis désolé, c'est insupportable,
36:02Patrick. Alcoolisé, c'est insupportable
36:04et je comprends votre colère. Merci, Patrick, d'avoir été avec nous
36:06sur Europe 1.
36:08Merci, Patrick, merci beaucoup d'avoir été avec nous.
36:10Merci beaucoup, vous nous rappelez quand vous voulez.
36:12On a Margot qui est avec nous sur Europe 1,
36:1417h45, on marche sur la tête, il y a énormément
36:16de personnes qui nous appellent, 01820
36:183921, appelez-nous
36:20pour réagir à tout ce qu'on a dit.
36:22J'aimerais juste avant qu'on ait Margot, qu'on réécoute
36:24l'extrait,
36:26l'extrait qui est extrêmement dur,
36:28et je trouve qu'Harmonie Comine a trouvé les bons mots.
36:30Écoutez ce qu'elle dit
36:32sur le bagne, quand elle parle du bagne,
36:34écoutez.
36:35Combien de morts avant que ces assassins
36:37soient vraiment punis ?
36:39Bagne, expulsion, retrait
36:41des droits octroyés par une procédure
36:43tellement bien faite, et j'en passe.
36:471981 n'aurait jamais dû
36:49exister.
36:511981 n'aurait
36:53jamais dû exister.
36:55Bagne, vous avez vu,
36:57elle a des mots assez durs, et on la
36:59comprend, Harmonie Comine, on est tous d'accord avec elle,
37:01je suis désolé, tous ici,
37:03autour de la table, on est d'accord avec elle, je pense que tous les
37:05auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent, dont on marche sur la tête,
37:07sont d'accord avec elle, Margaux
37:09est avec nous, vous êtes femme de gendarme,
37:11il est motard, votre mari, vous avez vu,
37:13on vient d'entendre.
37:15Merci d'être avec nous, Margaux.
37:17Je suis hyper émue, parce que quand j'ai entendu les paroles
37:19de la femme de ce gendarme,
37:21je pense que j'aurais dit la même chose,
37:23et je suis en colère,
37:25et je suis désolée, pardon.
37:27Non mais au contraire, Margaux,
37:29vous avez tout à fait raison.
37:31Tous les jours, quand il part travailler, je me dis, putain,
37:33j'ai rêvé quelque chose, parce que
37:35le nombre de refus d'obtempérer, moi j'habite dans le Golfe de Saint-Tropez,
37:37je pense que tu connais bien, Cyril.
37:39Oui un peu, ça va,
37:41Margaux, je suis passé une fois,
37:43j'ai sévi la bouche.
37:45Oui, comme toujours.
37:47Mais voilà, il y a deux ans de ça,
37:49j'appelle pour ça, il y a deux ans de ça,
37:51il a subi un refus d'obtempérer,
37:53il est motard, en fait,
37:55et il a voulu arrêter quelqu'un, donc il était en train
37:57de rouler avec la moto-gendarmerie,
37:59il a demandé à un monsieur qui était en deux roues
38:01de s'arrêter, parce qu'il était en infraction,
38:03après plusieurs appels,
38:05il ne s'est jamais arrêté, en fait,
38:07et il lui a foncé dessus, il l'a renversé,
38:09il s'est barré,
38:11heureusement, il a mémorisé la plaque,
38:13et deux jours après, ils l'ont retrouvé,
38:15mais sauf qu'il est parti à l'hôpital,
38:17il a eu deux mois d'arrêt, il a failli se faire opérer,
38:19enfin bon, bref, et ce gars
38:21est toujours dehors, et il n'a rien eu,
38:23tout ça, parce qu'il travaillait, donc on va le laisser
38:25tranquille, et donc
38:27il n'a rien eu, il n'a payé, rien,
38:29c'est incroyable, Margot, c'est ça qui me rend fou,
38:31je vous le dis, c'est vraiment fou, parce que
38:33ce gars-là,
38:35je vous le dis, comme le dit le Président,
38:37c'est une grenade des goupillets, il l'a fait
38:39une fois, il n'a rien eu, qu'est-ce qu'il se dit, le gars ?
38:41Vous savez, j'ai foncé sur un policier, j'ai fait un refus
38:43d'optempérer, ne vous inquiétez pas, je n'ai rien eu,
38:45j'ai dit que je travaillais, je suis tranquillement chez moi,
38:47en train de jouer à la Playstation, non mais c'est incroyable,
38:49Margot, ce que vous dites.
38:51Et je trouve ça inadmissible,
38:53et d'autant plus que ce n'est pas loin de chez moi,
38:55je suis vraiment touchée,
38:57je voulais vraiment t'appeler,
38:59j'ai galéré à t'avoir, mais je t'ai eue,
39:01alléluia !
39:03Margot, je suis tellement content de vous avoir,
39:05je vous le dis, je parle au gendarme,
39:07je parle au policier,
39:09ils me disent, on n'en peut plus,
39:11on arrête des gars,
39:13ils sont dehors, 24h, 48h
39:15après, ça ne sert à rien,
39:17et en plus, ils nous menacent, derrière.
39:19Pas plus tard qu'il y a quelques jours,
39:21il amène quelqu'un en garde à vue, il va au tribunal,
39:23il est dehors, alors qu'il a fait,
39:25je ne sais plus quoi, mais c'est tout le temps comme ça,
39:27il me dit, je n'ai même plus envie de faire mon taf,
39:29ce n'est pas possible.
39:31C'est exactement ça Margot,
39:33et ils se disent quoi ?
39:35Il y a des mecs, on en parlait tout à l'heure,
39:37avec une autre épouse de gendarme,
39:39qui nous disait, ils ont dû déménager,
39:41parce qu'ils recevaient trop de menaces,
39:43croyez quoi, les mecs, ils l'amènent au tribunal,
39:45après derrière, ils ressortent, ils font les malins,
39:47et derrière,
39:49ils leur font vivre une vie impossible,
39:51et aujourd'hui, les familles
39:53des gendarmes, les familles des policiers,
39:55se sentent en danger, je suis désolé.
39:57Oui, tu sais quoi Cyril,
39:59mon grand-père trouve ça honteux
40:01qu'un gendarme ou un policier
40:03ne peuvent plus sortir de son travail
40:05en tenue. Ils n'ont pas le droit
40:07de sortir en tenue, parce qu'on ne sait pas ce qui peut leur arriver.
40:09Moi, mon mari, dès qu'il sort du boulot,
40:11il rentre chez lui,
40:13il met toujours un t-shirt, quelque chose,
40:15pour ne pas qu'on voit sa tenue, parce qu'on ne sait jamais
40:17ce qui peut lui arriver.
40:19C'est une fierté d'être gendarme ou policier.
40:21Aujourd'hui, il faut se cacher.
40:23J'ai honte, franchement j'ai honte.
40:25Je vais vous dire Margot, aujourd'hui, on a l'impression
40:27que la peur a changé de camp. On a l'impression que les policiers
40:29sont des cibles, et que les délinquants,
40:31et je vous le redis,
40:33il y a des responsables là-dedans.
40:35Je suis désolé, il y a des responsables,
40:37et ces responsables, pour moi, je le redis,
40:39c'est encore ce mur des bien-pensants
40:41dont on parlait tout à l'heure,
40:43c'est ces médias
40:45aussi, qui à chaque fois,
40:47qu'il y a
40:49un refus d'obtempérer,
40:51essaient de mener l'enquête sur les policiers,
40:53essaient de leur chercher
40:55des poux dans la tête.
40:57Elle le disait tout à l'heure,
40:59je ne sais plus, une dame a dit,
41:01il y a eu des bleus, je ne sais pas trop quoi,
41:03je ne m'en rappelle plus,
41:05à chaque fois, ils doivent témoigner,
41:07expliquer le pourquoi, comment, ils ne peuvent rien faire.
41:09Ils n'ont aucun droit, Cyril, aucun droit.
41:11Et en plus, ils sont soutenus derrière,
41:13par un parti qu'on connaît tous,
41:15dont on a parlé depuis le début de l'émission,
41:17qui derrière, leur donne une immunité totale,
41:19et donne une immunité totale aux délinquants.
41:21Je suis désolé.
41:23C'est insupportable, Margot.
41:25En tout cas, Cyril, je voulais juste te dire
41:27merci pour ton émission, elle est super.
41:29Merci Margot.
41:31Je te suis depuis des années, et ça fait quelques années
41:33que tu as pris une tournure géniale.
41:35Franchement, merci, parce que
41:37tu dis tout haut, ce que tout le monde pense tout bas,
41:39et merci, merci, merci.
41:41Merci Margot, tu sais, j'ai pris une tournure éditoriale intéressante,
41:43par contre, physiquement, c'est plus du tout ça.
41:45Je voulais te le dire.
41:47Et tu vas souvent faire du padel à Bandol, hein ?
41:49Bien sûr, bien sûr.
41:51J'ai fait des très beaux tournois à Bandol,
41:53j'y étais encore cet été.
41:55Je serai là-bas l'an prochain, sûr et certain.
41:57Je fais le tournoi tous les ans.
41:59Avec plaisir Margot, et t'embrasse fort
42:01ton mari,
42:03et tu lui dis que je l'embrasse,
42:05et qu'il garde le moral en tout cas,
42:07et qu'on est à fond derrière vous,
42:09et je vous jure, moi je suis tellement fier
42:11d'être sur Europe 1,
42:13je suis tellement fier d'être sur C8,
42:15d'entendre, de voir, d'aider des gens,
42:17j'aime beaucoup, je le dis,
42:19je suis fan de Pascal Praud aussi,
42:21sur CNews, sur Europe 1,
42:23parce que je trouve que ce sont des gens,
42:25ce sont des médias qui sont importants aujourd'hui.
42:27Et je pense que le public ne s'y trompe pas.
42:29Voilà, je vous le dis.
42:31On essaie par divers moyens de nous faire taire,
42:33je reparlerai de ça, bien entendu, lundi,
42:35et de la décision concernant C8,
42:37je parlerai de ça dans Touche pas à mon poste,
42:39on essaie de nous faire taire,
42:41on a reçu, je vous le dis, on a fait deux semaines
42:43d'émission sur On marche sur la tête sur Europe 1,
42:45on a reçu des lettres de l'ARCOM.
42:47On n'a pas reçu de lettres de l'ARCOM en tout cas,
42:49puisqu'on a reçu deux invités Renaissance,
42:51normalement il n'y a pas de pluralisme,
42:53on a reçu que des invités Renaissance
42:55pour l'instant sur Europe 1,
42:57pour l'instant je n'ai pas reçu de lettres.
42:59Voilà, bizarre.
43:01Ils attendent qu'on reçoive Jordan Bardella,
43:03ou peut-être Eric Ciotti,
43:05à mon avis on va recevoir pas mal de courriers.
43:07Là effectivement je trouve que les policiers font leur job,
43:09mais en fait on peut revenir sur la justice,
43:11parce que moi je ne sais pas si c'est un manque de moyens
43:13ou un laxisme ou une idéologie
43:15du syndicat de la magistrature qui est quand même à gauche toute,
43:17mais il y a un problème,
43:19ça ne va pas en fait.
43:21La loi prévoit des peines aggravées
43:23quand ça porte sur un représentant
43:25de l'ordre public.
43:27Concrètement les gens nous appellent pour dire que ça ne se passe pas comme ça.
43:29Parce qu'il y a un manque de moyens aussi,
43:31il ne faut pas non plus jeter le bébé avec l'eau du bain.
43:33Le problème c'est que
43:35les moyens ne suffisent pas comme excuses.
43:37Non mais c'est vrai, ça c'est sûr.
43:39Après il y a un énorme problème et on l'a dit,
43:41il faudrait vraiment, je ne sais pas,
43:43ça serait peut-être un truc intéressant sur le prochain gouvernement en tout cas,
43:45que le ministère de l'intérieur travaille
43:47main dans la main avec le ministère de la justice
43:49et je vous le dis,
43:51et je ne le dis pas parce que vous savez,
43:53j'ai une tendresse particulière pour lui,
43:55Gérald Darmanin est un excellent ministre de l'intérieur,
43:57en tout cas c'est ce que disent tous les policiers et les gendarmes.
43:59Mais ça ne peut pas être le même ministère.
44:01Non non, ça ne peut pas être le même ministère, mais il faut qu'ils travaillent ensemble.
44:03Je vais vous dire, ils ne s'étaient pas travaillés ensemble.
44:05C'est l'un contre l'autre là.
44:07On le sait très bien exactement, c'est l'un contre l'autre.
44:09Bravo, on finira sur une phrase de Gilles Verlaine.
44:11Pour vous dire où on en est.
44:13J'espère que vous avez passé un bon moment avec nous sur Europe 1.
44:15En tout cas c'était une émission avec beaucoup d'émotions.
44:17Très très forte et on pense très fort bien entendu
44:19à la famille d'Eric Comine
44:21et notamment à Harmonie Comine, sa femme,
44:23qui a eu vraiment des mots incroyables
44:25qui ont résonné, qui vont résonner
44:27dans la tête de tous les Français
44:29dans les prochains jours.

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