Paul Antoine, analyste politique, revient sur les divisions au sein des partis en vue de la nomination d'un Premier ministre : «La gauche s'unifie, la droite pinaille sur des détails». Depuis le 7 juillet, et le résultat des élections législatives, Emmanuel Macron est sommé par les oppositions de nommer un Premier ou une Première ministre.
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00:00a un peu raison, elle est dans son rôle, elle, elle veut garder l'unité du NFP.
00:03Et c'est ce qu'elle dit fait sens.
00:05Si les députés de la France insoumise partent,
00:09dans ce cas-là, il n'y a plus aucune coalition possible.
00:11Maintenant, là où j'étais un tout petit peu en désaccord avec vous,
00:14Éric Tegner, c'est que vous dites la gauche s'unifie face au Rassemblement
00:17national. Non, la gauche, elle s'unifie globalement toujours.
00:20Ce que la gauche fait, c'est toujours globalement, il y a des exceptions,
00:23mais de s'unifier quand vraiment ils peuvent prendre le pouvoir,
00:26ce que la droite est incapable de faire.
00:28D'ailleurs, la droite pinaille sur des détails.
00:30La gauche, là, ils se sont dit on a un moyen.
00:33C'est le septième tour de l'élection présidentielle.
00:35On a un moyen de mettre
00:37quelqu'un premier ministre.
00:39On va s'unifier et on va y aller.
00:41Et là, je trouve que c'est un peu le vrai visage de la gauche qui vient.
00:43C'est dire que bon, on s'est unifié, on a perdu.
00:46Maintenant, on retourne à nos petits tambours politiques.
00:49Mais attention, Raphaël Kluzman, le soir du premier tour,
00:52c'est Jean-Luc Mélenchon qui est au second tour.
00:54Il soutiendra Jean-Luc Mélenchon.
00:58C'est ça, c'est ça, c'est ça.