• il y a 3 mois
Un incendie s'est déclaré dans un commissariat de police à Nîmes. Le commissariat venait tout juste d'ouvrir. 

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Transcription
00:00Toutes les hypothèses sont retenues concernant cet incendie.
00:04Est-ce qu'il est volontaire, est-ce qu'il est criminel ?
00:06On va très vite le savoir.
00:08Mon collègue de la police scientifique
00:10va travailler là-dessus avec les enquêteurs.
00:12Toutefois, si on se dirigeait vers un incendie volontaire,
00:17ça démontrerait que nous gênons considérablement ces voyous.
00:21Alors, bien évidemment, ce n'est pas avec un bureau de police
00:23qu'on va repousser le trafic de stupéfiants,
00:27mais ça, c'est déjà une première amorce.
00:29Ce qui compte surtout, je crois que ça a été dit,
00:32c'est le pouvoir au-delà de ce bureau de police
00:34qui doit être ouvert, c'est le service public dans son ensemble
00:37qui doit être présent dans les quartiers sensibles,
00:39et notamment celui de Pissenin.
00:40Mais on doit aussi quadriller ce quartier-là
00:44avec des effectifs de la police nationale, mais aussi municipale.
00:47Il faut se donner des moyens supplémentaires aussi
00:49en matière de vidéos.
00:50Il faut câbler les villes et les quartiers sensibles.
00:54Je prends l'exemple de Marseille, c'est deux fois et demi Paris,
00:56donc c'est plus difficile à câbler en matière de vidéos.
00:59Mais des villes comme Nîmes, on doit aller beaucoup plus loin,
01:01on doit pouvoir justement surveiller,
01:04et ça a aussi un effet dissuasif.
01:06À partir du moment où on est surveillé,
01:08on peut repousser ce trafic de stupéfiants,
01:11je dis bien le repousser d'une autre façon, bien évidemment.
01:15Mais on peut en tout cas sécuriser la population,
01:17ça c'est le dernier.
01:18– Un mot Bruno Bartho-Chetty,
01:20parce qu'effectivement on ignore encore les origines,
01:23les causes de cet incendie.
01:25Néanmoins, quel qu'elle soit, ça reste quand même un coup dur
01:27pour vos collègues qui venaient de s'installer dans ce poste de police.
01:34Vous avez de leurs nouvelles ce matin, dans quel état d'esprit ils sont ?
01:38– Alors vous savez, j'ai presque envie de vous dire,
01:41j'espère ne pas vous choquer, mais que nous étions…
01:45ça ne t'allait pas si rapidement à des dégradations,
01:48si elles sont retenues volontaires,
01:50mais nous avons l'habitude, nous avons malheureusement l'habitude,
01:53on attaque des commissariats, au mortier, on se fait tirer dessus,
01:57un quartier épicevain pendant les émeutes l'an dernier,
02:01eh bien on s'est fait tirer dessus à vale réelle,
02:03donc le mur d'un bureau de police qui peut être dégradé ou incendié,
02:08ça fait partie de notre quotidien.
02:11Donc bien sûr, nos collègues sont toujours choqués
02:14quand c'est comme ça, psychologiquement,
02:16mais nous sommes professionnels et nous continuons à travailler
02:18et nous ne nous lâcherons pas et j'espère que l'inauguration
02:21de la semaine prochaine ne sera pas remise en cause
02:23et mes collègues continueront à travailler avec beaucoup de courage
02:26et de détermination, croyez-moi.
02:28– Merci Bruno Bartoschetti d'avoir été avec nous
02:30en direct dans le live sur BFM TV ce matin 11h37.
02:34On parle de toute autre chose parce qu'on l'a appris ce matin,
02:37on a la date, l'heure du moment où Alain Delon va être inhumé.
02:43Édouard Bonamour, bonjour, vous êtes à Douchy
02:45et justement ce n'est pas un hasard parce que c'est justement
02:48dans cette résidence derrière vous, à Douchy,
02:51là où est décédé l'acteur entouré de ses trois enfants,
02:53qu'il sera inhumé.
02:55Qu'est-ce qu'on sait du calendrier aujourd'hui ?
02:58– Exactement, en fait ce sera selon ces toutes dernières…

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