Quatre voitures de police ont été incendiées dans la nuit de mardi à mercredi devant le commissariat de Cavaillon. Selon les autorités, il pourrait s'agir de "représailles vis-à-vis de l'action de la police" contre le trafic de drogue.
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00:00Je pense qu'on gêne beaucoup de monde en ce moment dans nos quartiers et c'est un mal nécessaire.
00:05Je crois qu'il va falloir continuer. On ne laissera pas tomber. Et bien au contraire, ça nous encourage à continuer.
00:10Il y a un cavaillonnais qui nous disait « j'ai des larmes aux yeux quand je vois ça ». Qu'est-ce que vous pouvez lui répondre ?
00:13Qu'il a raison. Moi, je les avais ce matin quand le commandant de la police m'a appelé très tôt dans la matinée.
00:18C'était 6 heures du matin. Pour m'expliquer ça, j'ai cru que j'avais mal entendu, mal compris parce que là, on va beaucoup trop loin.
00:25Je crois qu'il est grand temps d'être très sévère. Et c'est pour ça qu'il faut que la justice suive l'effet de nos policiers sur le terrain.
00:32Vous aviez demandé des renforts il y a 2 ans. Vous les aviez obtenus. Et en même temps, ils ont, semble-t-il, fondu comme neige au soleil.
00:38Il y a un syndicaliste qui nous dit qu'il manque 12 policiers encore à Cavalier.
00:41Oui. Non, il n'en manque pas 12. Par rapport à l'époque où j'étais allé à Beauvau rencontrer le ministre Dormanet, il en manquait 7.
00:50Mais ils avaient décidé de me renforcer le commissariat avec 4 éléments supplémentaires, ce qui en faisait 11.
00:57Donc forcément, on dit qu'il en manquait 11. Mais sur l'effectif de départ, il n'en manque que 7.
01:01Aujourd'hui, il y a de grandes satisfactions numériques que je suis puisqu'on a rétabli ce qu'on appelle la GSP, la compétence de sécurité.
01:08Et on voit bien les résultats. Ces gens-là sont en civil, sur le terrain.
01:11Et ils peuvent vraiment mener leurs enquêtes comme ne peuvent pas le faire des policiers en tenue.