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00:30Le quatre-vingtième anniversaire du débarquement de Provence à la une des tablouis de cette
00:37semaine, Cameroun Tribune, rapporte que le président Paul Biya a valorisé le rôle de
00:42l'Afrique en prenant la parole au nom des délégations africaines. Le président de
00:47la République du Cameroun salue l'implication déterminante des troupes venues d'Afrique
00:52pour la libération de la France de l'occupation nazie. Invité par son homologue français,
00:57le chef de l'État était accompagné de la première dame, Chantal Biya.
01:00Sur le front de la préservation de la paix, le journal Nouvelles Horizons écrit que le
01:05président Paul Biya adresse un appel urgent à la communauté internationale, exhortant à une prise
01:11de conscience collective pour préserver la paix mondiale face aux menaces croissantes.
01:15Impôts, substitutions, désambutions en alu, pointe Cameroun Tribune.
01:20Le premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dionne Goutet, a présidé cette semaine la
01:26cérémonie de signature des accords relatifs à la construction d'une nouvelle usine de
01:31production dans la ville de Douala. Le projet, estimé à 88 milliards de francs CFA, est porté
01:37par le groupe Métal à travers sa filiale pour alu. Le journal Info Matin ajoute que c'est la
01:43promesse de 450 emplois directs et 1 000 emplois indirects. La route Bonepoupa-Yabassi alimente
01:50également la presse cette semaine. Le quotidien Emergence raconte à ses lecteurs l'effondrement
01:56d'une portion de cette taxe. Selon le quotidien Mutation, les plus abondantes sont citées parmi
02:01les causes. En attendant les résultats de l'enquête, instruite par le ministre des
02:05travaux publics Emmanuel Nganou Njoumessi, qui a prescrit l'aménagement d'une déviation.
02:10Voilà le Cameroun tel que traité par la presse cette semaine. Bon débat.
02:15Merci à Stéphane Ondo qui nous a replongé dans les principaux contenus de la presse de cette
02:24semaine. Mesdames, Messieurs, bonsoir. Le sujet relatif au BTS en santé est traité dans les
02:31journaux depuis quelques semaines. Selon Cameroun Tribune éco-santé, il se pose un problème. Celui
02:38de la validation des cursus proposés par les instituts privés de l'enseignement supérieur.
02:41Les procédures sont plus ou moins claires. Cela donne lieu à des interprétations et parfois des
02:47pratiques qui se retrouvent en marge de la loi. Il y a cela deux jours, le ministre d'Etat,
02:52ministre de l'enseignement supérieur a co-présidé à Yaoundé avec le ministre de la santé publique
02:57une réunion sur la formation des techniciens médico-sanitaires par certaines institutions de
03:02l'enseignement supérieur. Les positions à concilier sont celles des ministères de l'enseignement
03:06supérieur, de la santé publique, celles de l'ordre national des professions médico-sanitaires,
03:10celles de l'association nationale des institutions privées d'enseignement supérieur et bien sûr des
03:16étudiants. Nous en parlons avec le concours de Joseph Mbeng, qui est journaliste, directeur de
03:21publication d'éco-santé. Bonsoir Joseph. Bonsoir. Une fois encore nous sommes ravis de vous accueillir
03:27sur ce plateau. C'est toujours un plaisir chaque fois qu'il s'agit de donner la bonne information
03:32surtout sur des questions de sciences ou de santé. A côté de vous Charles Sébouné, bonsoir.
03:38Bonsoir Séverin. Charles Sébouné est journaliste, grand reporter, il est chef de l'unité des affaires
03:43diplomatiques à la CRTV. A ma droite j'ai Hilaire Sahat-Tamouge, bonsoir. Bonsoir monsieur Séverin,
03:50et c'est un plaisir de partager le plateau avec vous pour apporter, n'est-ce pas, la bonne
03:55information aux millions de téléspectateurs de la CRTV qui nous suivent en ce moment.
04:01Vous êtes secrétaire générale de l'Ordre des professionnels médico-sanitaires du Cameroun.
04:06Tout à côté de vous j'ai Pierre Cédric Essomba, bonsoir. Bonsoir monsieur Séverin,
04:11Aligam Mele, et bonsoir mes copanélistes. Bonsoir à vos millions de téléspectateurs,
04:17ce côté à cette émission qui fait la fierté de la cité, sans oublier l'équipe technique,
04:22sans laquelle nous ne serons être visibles de l'autre côté. Je suis ravi d'être sur votre
04:27plateau. Il faut avouer qu'ils sont nombreux, ceux qui font partie de l'équipe technique.
04:31Vous êtes chercheur en histoire des relations internationales. Nous serons rejoints sur ce
04:36plateau tout à l'heure par Gabriel Ndiankou, il est secrétaire exécutif national de la
04:41association nationale des institutions privées d'enseignement supérieur en abrégé en IPES.
04:46Merci de répondre à l'invitation de la CRTV, merci à vous qui prenez la peine de nous regarder
04:52à la maison. Mais avant toute chose, intéressons-nous à la forte actualité politique de cette fin de
04:58semaine, à savoir la commémoration à Saint Raphaël des 80 ans du débarquement de Provence,
05:04qui marque historiquement la libération de la France par les troupes alliées, engagées de
05:10manière forte et décisive face à l'Allemagne nazie. Le chef de l'État, Son Excellence Paul
05:15Billard, a pris la parole jeudi dernier au cours de la cérémonie commémorative pour indiquer que
05:21la contribution de l'Afrique a été significative pour rompre les chaînes de l'occupation allemande.
05:27Et dans les cercles de réflexion, on donne une certaine profondeur au propos
05:32circonstanciel du chef de l'État. Pierre Cédric, vous avez écouté le chef de l'État.
05:37Tout à fait, c'est quelque chose qui a été inédit parce que lorsqu'on essaie un peu de
05:41regarder, de discuter de fond en comble, je veux prendre la casquette d'historien,
05:47le discours du président de la République qui a rappelé à la conscience collective le rôle
05:53fondamental qu'a joué l'Afrique en fournissant justement des soldats qu'on a qualifiés de
05:59tirailleurs, qui ont combattu auprès d'autres forces pour pouvoir libérer la France de
06:05l'occupation nazie. Dans ce discours aussi, le président a essayé de baliser, d'essayer de
06:11rappeler aussi des institutions qui ont été mises en place au lendemain de la Deuxième Guerre
06:14mondiale pour assurer la sécurité mondiale qui connaissent justement des failles. Aujourd'hui,
06:20il faudrait une nouvelle reconfiguration de ces instruments qui prônent la paix,
06:26pour dire simplement, c'est-à-dire les instruments du système des Nations Unies
06:30qui devraient être reconfigurés et être adaptés aux nouvelles dynamiques.
06:34Je ne vous coupe pas, Pierre Cédric, le chef de l'État considère que le système, je le cite,
06:39le système mis en place au lendemain des deux guerres mondiales et davantage la Deuxième Guerre
06:43mondiale reste et demeure perfectible. Oui, dit-il, les fantômes de l'esprit de revanche,
06:50violations flagrantes de la souveraineté des États sont d'actualité.
06:53Tout à fait, parce qu'on voit que les préalables qui ont été posés ou qui ont été fixés au
06:59lendemain de la Deuxième Guerre mondiale dans le cadre de la sécurisation collective ou bien la
07:04sécurisation mondiale connaissent un peu des failles et on voit qu'il y a un retour à ce passé,
07:10c'est-à-dire qu'il y a des agressions à la fois qui ternissent l'image des institutions
07:15internationales mais aussi qui ne permettent pas justement à ce qu'il y ait le respect de la
07:21souveraineté des États. On a l'impression qu'il y a deux points de mesure où on n'arrive plus à
07:26respecter ce droit international qui est justement cet instrument qui garantit justement
07:31la sécurité de tous. J'ai cité il n'y aura pas eu de victoire alliée sans l'alliance sacrée
07:38des volontés, sans la contribution des autres peuples, sans les étrangers, sans les noirs
07:44et autres tirailleurs. Il a parfaitement raison, il faut analyser ce discours dans le contexte de
07:53celui qui prononçait le discours. Quand la guerre finit en 1945, il avait environ 10 à 11 ans,
08:03donc c'est un témoin oculaire qui s'est prononcé et le président sait très bien le chiffre des
08:12Africains qui se sont sacrifiés pendant la deuxième guerre mondiale, une guerre qui ne
08:19les concernait pas. On parlait d'environ un million d'Africains, on parlait d'environ 40.000
08:26Camerounais qui ont participé, on parlait des contributions, comme il a évoqué, ce n'était
08:33pas simplement la contribution des hommes, c'est-à-dire les soldats. Il faut regarder la
08:40contribution financière et Paul Biassé sait très bien que dans l'histoire du Cameroun, le peuple
08:47baffin à l'ouest du Cameroun avait fait une contribution financière de 15.000 francs à
08:53l'époque. Il sait très bien que le peuple du British Southern Cameroun avait contribué 100
08:58pounds à l'époque, donc le président est au courant de ces informations. Deuxième chose,
09:04le président est au courant que la marche vers la libération de la France pendant la deuxième
09:11guerre mondiale, pour déloger l'origine nazie d'occupation, a été lancée à partir du Cameroun.
09:20Il a bien restitué l'histoire en citant le patron, la figure principale de cette période de la
09:29libération de la France, Charles de Gaulle. Le président a restitué la contribution des
09:34Africains sud du Sahara et au nord du continent. Comment ils ont contribué à côté des Américains,
09:42les Canadiens et les autres forces alliées, de se débarrasser de ce qu'on peut appeler les
09:49forces pénèbres ou noires de l'époque ? Et quand vous regardez l'Ukraine, quand vous regardez la
09:53Palestine, quand vous regardez la situation en République démocratique du Congo, l'histoire
09:58lui donne raison, dont la force de l'expérience palais à Paris. Joseph, vous avez écouté également
10:05le chef de l'État, il propose que la commémoration des 80 ans du débarquement de Provence doit aussi
10:13pouvoir mettre en exergue notre responsabilité collective dans la préservation de la paix,
10:18de la liberté dans le monde. Oui, je pense que ceux qui suivent le chef de l'État depuis son
10:27magistère, il a toujours été un soldat de la paix. Il avait dit qu'il est un mendiant de la paix.
10:34Il est un mendiant de la paix et d'ailleurs vous savez très bien que d'aucuns pensent qu'il
10:40mériterait aujourd'hui de recevoir le prix Nobel de la paix. Vous savez très bien que les
10:47différents conflits qu'il y a eu, pour ne pas citer le cas de Bakassie, se sont toujours soldés par une
10:54négociation et par la paix. Et nous pensons aujourd'hui que le chef de l'État, dans sa
10:59posture, comme je l'évoquais tout à l'heure, qui a connu tout ce moment, qui a vécu l'histoire du
11:07monde post-deuxième guerre mondiale, a une certaine lucidité et une certaine expérience aujourd'hui
11:15pour parler. Et vous comprenez très bien que le discours du chef de l'État corrobore très
11:19exactement avec le discours du secrétaire général, la dernière sortie du secrétaire général des
11:24Nations Unies, qui estimait effectivement qu'il n'est pas normal aujourd'hui que l'Afrique ne soit
11:31pas parmi celles-là qui décident. A la veille du discours du président de l'Afrique. A la veille du discours. Et effectivement,
11:36voyez que même le secrétaire général des Nations Unies disait qu'aujourd'hui on doit, comme pour
11:43parler des institutions qui ont été mises en place après la deuxième guerre mondiale, il faut revoir
11:48le conseil de sécurité. Et le chef de l'État rappelle aujourd'hui que quatre-vingt ans après, il est
11:53important. Et d'ailleurs, je finirai par vous disant que vous avez vu lors des JO, auxquelles le chef de
11:59l'État a pris part, vous aurez constaté que la majorité de tous ceux qu'on présente comme des
12:05grands États, de la France aux États-Unis, en Allemagne et un peu partout, ce sont des Noirs.
12:11Et de quelles Noirs parlons-nous? Dans la majorité des cas, on a vu des Camournais. Des Camournais qui font la
12:17fierté et la gloire de ce peuple. Il est donc important aujourd'hui que... Gambert, Joël Embiid, Nicolas Batoum...
12:23Il est à savoir, je sais que vous êtes là pour parler d'un problème spécifique, mais
12:30ce discours, beaucoup trouvent qu'il a de la profondeur parce que le président, très subtilement,
12:37il fait allusion à la course aux armements, à la construction des blocs et qu'il fait son retour
12:42aux nouveaux acteurs à l'instar des sociétés paramilitaires privées qui agissent ailleurs.
12:47Il parle de la guerre qui se fait désormais par procuration. Exactement, M. Séverin. Je crois
12:55que le président de la République est dans son rôle, le rôle de mendiant de la paix. Et il l'a pris
13:02en tant que témoin oculaire de la Deuxième Guerre mondiale, il a pris son bâton de patriarche pour
13:08attirer l'attention du Conseil des Nations que, bien qu'on ait mis en place un consensus à la fin
13:14de la Deuxième Guerre mondiale, il y a des failles. Il est nécessaire de s'asseoir de nouveau pour
13:21repenser et fermer les failles qui font que les menaces se sont encore présentes. Donc, le président
13:29de la République, en tant que patriarche, en tant que grand sage, il ne pouvait pas manquer cette
13:34occasion pour attirer l'attention des grands décideurs qu'il est temps qu'on s'asseie de
13:40nouveau pour donner une place à tout le monde, donner la parole pour que l'Afrique qui a contribué
13:47pour la libération de la France ait, pourquoi pas, une place dans le Conseil de sécurité.
13:54Il y a une opinion qui pense que ce n'est que Paul Biya qui aurait pu prendre cette parole-là,
14:00dire les choses telles qu'elles ont été dites, prendre des positions telles qu'elles ont été dites,
14:04parce qu'on regardait, Charles Sébine, vous étiez sur le plateau avec moi, on regardait le déroulement
14:10de la cérémonie, on regardait les visages, on avait le sentiment qu'on l'écoutait attentivement.
14:16Cédric, est-ce que le Cameroun sort de là, grandit, on n'a pas peur d'avoir touché un peu les
14:24sensibilités, non ? Non, le Cameroun sort, grandit, sur le plan symbolique, M. le président Biya,
14:29en tant que quelqu'un qui a de l'expérience, qui a vécu, justement, qui a vécu à la fois politique,
14:37géopolitique, je peux dire même que c'est le Cameroun qui a gagné, M. le Blanc, diplomatique,
14:42parce que nous sommes là dans la dynamique des relations internationales et vous savez que
14:45que ce soit les postures ou bien les attitudes des uns et des autres sont analysées et ont une
14:49signification profonde. Lorsque vous regardez la posture de ceux qui suivent M. Biya, vous voyez
14:55l'ancien président français, Sarkozy qui était assis, il y avait d'autres chefs d'État français qui étaient là.
15:00Justement, qui était à ses côtés. Le regard. Le regard montre à suffisance qu'on écoute l'homme,
15:06c'est-à-dire que c'est la source, on passe à brever auprès de celui qui est considéré comme sage
15:12aujourd'hui. Et quand le président essaie un peu de tirer l'attention sur la course aux armements ou
15:17bien à des guerres de positionnement idéologique, il fait allusion justement à la guerre froide.
15:22Maintenant, il attire l'attention des uns et des autres sur le positionnement de l'Afrique.
15:26Qu'est-ce que l'Afrique peut gagner? Est-ce que l'Afrique ne devrait plus être ce terrain d'entraînement ou bien de bataille idéologique?
15:33Il a dit que pour le Cameroun, il faut un règlement pacifique des conflits, ce qu'on fait là, c'est obligatoire.
15:39Parmi les acquis de M. Biya, il y a aussi le conflit Bakassie. Nous avons vu le dénouement très très pacifique de ce conflit
15:46qui est à peu près considéré comme un cadre de leçon, c'est-à-dire que pour les uns et les autres, de savoir qu'on peut essayer d'évoluer de manière beaucoup plus spécifique pour régler des conflits.
15:59On ne peut éviter des confrontations. Il suffit des consultations des uns et des autres pour essayer de taire nos égos sous-dimensionnés.
16:06Je pense que le président dans ce discours a fait sortir deux choses très importantes dans le monde aujourd'hui.
16:14D'abord, l'inclusion. Le président met en garde ce qu'il parle de la solidarité internationale, de l'inclusion et il dit, écoutez, nous ne pouvons pas avoir un Conseil de sécurité des Nations Unies.
16:28Nous avons trois membres permanents qui viennent de l'Europe et nous avons un continent de un milliard et demi de personnes totalement exclues qui vous a quand même aidé de se libérer de la deuxième guerre mondiale.
16:43Il parle de l'inclusion, en même temps, il a-t-il l'attention de ceux qui combattent le multilatéralisme ?
16:50Tout à fait. Le président dit simplement, écoutez, nous ne sommes plus en 1945. Le monde a fortement évolué.
16:58Deuxième chose que le président de la République a fait connaître, ce que j'ai dit à tout le monde qui l'écoutait, c'est de savoir que les concessions inutiles sont extrêmement dangereuses.
17:18Parce que le président sait très bien qu'en 1939, lorsque Adolf Hitler dit au premier ministre britannique à Munich, en Allemagne, que non, écoutez, j'ai déjà eu suffisamment, je ne vais pas attaquer la Tchécoslovaquie et tout ça là, je rentre, il n'y aura pas la guerre.
17:34Et dès qu'il tourne le dos, il lance la guerre. Et le président dit, écoutez, vous entrez dans les états, dans d'autres états aujourd'hui, vous vous comportez comme ça, vous dites aujourd'hui, vous ne revenez plus, le lendemain, vous revenez.
17:48Et si nous continuons dans cette lancée, nous ne sommes plus loin de 1939. Et le président est en train de dire simplement que tous ceux qui ne respectent pas la souveraineté des états sont les ennemis de la paix.
18:01Tous ceux qui ne respectent pas les réformes des institutions sont les gens pro-la guerre. Et le président dit, en tant que quelqu'un qui a vécu tout ça, je vous dis, faisons attention, parce qu'aujourd'hui, si nous devons faire une guerre, ce ne sera pas Hiroshima et Nagasaki, parce que presque tout le monde a déjà l'arme nucléaire.
18:20Ce sera donc un tsunami mondial qui ne sera pas acceptable.
18:27Charles Séboulé, merci beaucoup. On va vous libérer. Merci pour cet éclairage que vous avez bien voulu nous accorder à ce programme. Mais avant de partir, nous allons réécouter un extrait du discours du chef de l'État jeudi dernier.
18:42Nous avons ensemble combattu côte à côte. Cette vision était respectueuse de nos différences, respectueuse de l'infinie diversité des hommes, des cultures, des religions, des civilisations. Cette vision-là reconnaît à chacun de nous un droit égal à la dignité.
19:12La solidarité exemplaire qui a ainsi prévalu reste et demeure une leçon précieuse que nous devons perpétuer et transmettre aux générations futures, afin d'éviter les erreurs commises par le passé.
19:30J'ai pour ma part la conviction que la solidarité internationale est une meilleure prise en compte des attentes et des intérêts d'autres pays, particulièrement ceux du sud, qui ramèneraient dans le monde d'aujourd'hui une plus grande paix.
19:49Merci à Michel, merci à Jeannot, merci pour tout ce que vous faites, pour que nous ayons de belles images à la maison. Je vous rappelle que nous venons d'être rejoints par Gabriel Ndiankou, qui est avec nous. Bonsoir.
20:05Bonsoir et bonsoir aux panélistes, bonsoir à tous les téléspectateurs de la CRTV. Très heureux d'être là pour la première fois comme panéliste et surtout pour réédifier les Camerounais sur les questions d'actualité.
20:18Alors, vous êtes secrétaire exécutif national de l'Association nationale des institutions privées d'enseignement secondaire et nous avons la chance que vous ayez participé vendredi à la réunion co-présidée par le ministre d'Etat, le ministre de l'Enseignement supérieur et le ministre de la Santé publique, tout comme Hilaire qui était avec vous.
20:36Merci d'être là, vous allez nous permettre de comprendre finalement ce qui se passe avec les formations de BTS en santé.
20:43Alors, il y a eu cette réunion, on se rappelle que les résolutions d'une précédente réunion, tenues le 5 juin 2024, sont allées dans le sens d'un arrangement, un arrangement où toutes les formations sur les BTS licences par les IPES, on avait proposé aussi un outil pour en exclure, ce qui, le cas échéant, ne répondrait pas aux normes.
21:07Alors, M. Ndiankou, est-ce qu'on a avancé ? Est-ce qu'on est d'accord sur quelque chose de palpable ?
21:13Il y a eu un accord, il y a eu un communiqué qui a été signé. Il y a eu des discussions très houleuses, mais à la fin, des décisions ont été prises, décisions qui, pour certaines, ne nous arrangent pas, mais pour lesquelles nous allons nous plier.
21:29C'est pour le bien du pays. L'Association nationale des institutions privées d'enseignement supérieur est une institution responsable qui respecte les institutions de l'État, qui respecte l'État.
21:40On avait deux ministres dans cette concentration, le ministre de l'État, le ministre de l'Enseignement supérieur, le ministre de la Santé publique, et ensemble, dans un débat certes houleux, chacun défendait sa position, nous sommes tombés d'accord sur des décisions.
21:56Est-ce qu'on peut en savoir plus sur ces décisions, les principales, pas dans les détails, juste pour qu'on ait une idée ?
22:02On peut dire dans un premier temps que la formation de BTS HMJ en santé dans les institutions privées d'enseignement supérieur et dans les facultés des universités publiques est mise en parenthèse, sera réformée pendant un certain temps.
22:22Le temps pour le ministre de la Santé et le ministre de l'Enseignement supérieur de mettre en place un mécanisme de co-gestion, parce qu'on a parlé de co-tutel, le temps pour eux de mettre en place des comités techniques pour l'harmonisation des programmes, pour les audits dans les institutions de formation, et après, donc, on verra comment les choses vont se passer.
22:45Pour l'instant, ceux des étudiants qui sont en deuxième année, en troisième année de formation dans les institutions privées d'enseignement supérieur et dans les facultés relevantes des universités d'État, continuent normalement leur formation, mais avec un programme, un curricula qui est celui du ministère de la Santé publique.
23:07Il est sorti de la réunion, vous vous dites on a avancé ?
23:11Merci, bon, je pense qu'au sorti de la réunion, je pense qu'on a avancé, parce que s'il serait de mauvaise foi de dire qu'on n'a pas avancé, parce qu'on a suffisamment débattu, comme le secrétaire exécutif de l'ANIPES a si bien dit, les débats ont été longs, le travail, la réunion a été longue, mais vers la fin, on a pu trouver un consensus, n'est-ce pas, pour le bien-être des populations camournaises.
23:39Parce que, vous savez, on parle de santé, ce n'est pas la mécanique automobile où on peut endommager une pièce et la rechanger, il s'agit des vies humaines, une erreur se sort de par un décès, et on ne peut pas blaguer pour ce qui est des vies humaines.
23:53Donc, on a suffisamment avancé, et je pense que tout le monde sort, chacun sort étant satisfait.
24:02Alors, je vais écouter la presse là-dessus. Quand on parcourt les journaux, on semble comprendre au fond du problème.
24:07Comme un tribune, par exemple, indique que l'Ordre national des professions médico-sanitaires relève plusieurs défaillances dans les formations, notamment la courte durée du cycle BTS,
24:17ne garantissant pas les compétences nécessaires pour exercer dans le domaine de la santé publique, de manière probante et éthique, l'absence d'un concours national d'entrée ou d'un examen de certification finale pour les formations sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur,
24:30et d'autres ministères ou de la santé, il y a la problématique de la qualité du stage qui mérite une attention particulière. Enfin, ce n'est pas le moindre problème relevé, c'est la nature du diplôme délivré.
24:40La loi écrit là-dessus la question, estime l'Ordre. Elle dit bien qu'il faut être titulaire d'un diplôme d'État pour être inscrit au tableau de l'Ordre national des professions médico-sanitaires.
24:49Alors, nous avons des BTS, une licence professionnelle qui ne cadre pas avec ce que prévoit la loi. Les responsables de l'Ordre ont donc du mal à inscrire simplement ceux qui sont issus de ces deux formations.
25:01Les instituts privés de l'enseignement supérieur fonctionnent sur la base d'une procédure très rigoureuse, insiste Cameroun Tribune dans son principe.
25:10Le quotidien national dit que les conditions de création et de fonctionnement des IPES sont contenues dans l'article 27 de cet arrêté présentant avec précision la liste des pièces à fournir pour établir un dossier de demande d'homologation.
25:25Mais avant l'homologation, il y a l'étape de l'autorisation de création de l'IPES, ensuite l'autorisation d'ouverture et plus l'agrément.
25:33À cela, il faut ajouter le fait que les instituts privés fonctionnent sous la tutelle académique des universités d'État, ce qui signifie que les étudiants des IPES sont considérés comme des apprenants des universités d'État et reçoivent des diplômes issus de ces universités.
25:46Cette procédure est contrôlée par ailleurs par le ministère de l'enseignement supérieur, par le biais de la Commission nationale de l'enseignement supérieur privé qui siège une fois l'an.
25:55Intéressons-nous au cadre légal de ces formations. Vous qui êtes dans l'IPES, vous avez vraiment quelque chose à dire par rapport à cela. Est-ce que ce n'est pas des batailles de personnes ?
26:03Je voudrais commencer par féliciter le fait que les deux chefs des départements, à savoir le ministre de la Santé et le ministre d'État en charge de l'enseignement supérieur,
26:18ont siégé avec les autres parties prenantes, en particulier l'Ordre des médicaux sanitaires, pour se pencher sur cette question.
26:25Parce que j'avais peur, je voyais la rentrée académique approcher à grands pas et je me demandais est-ce qu'on va encore enrôler une nouvelle vague d'étudiants qui vont à nouveau se retrouver dans les mêmes meilleurs recueils que leurs aînés académiques.
26:43Donc je voudrais vraiment commencer par le dire et dire effectivement que pour nous, quand nous portons cette question-là, il ne s'agit pas ni de batailles, ni de gagnants, mais il s'agissait de, non seulement d'une part, il y a la santé des populations,
27:01mais de l'autre côté, il y a quand même des milliers de jeunes qui partent s'inscrire et qui suivent une formation, qui sont convaincus qu'après ils auront un diplôme qui devrait leur permettre de pouvoir s'insérer dans le marché de l'emploi ou bien pouvoir faire de l'auto-emploi, mais qui après découvrent malheureusement que ce diplôme jusqu'ici ne les permettait pas de pouvoir se mouvoir.
27:23Donc c'était un gros problème et il fallait absolument s'asseoir. Maintenant, comme cela a été dit, je pense qu'il y avait les lois d'acte. Les lois d'acte parce que si nous prenons le cas de la loi de 80, je l'ai toujours dit, vous savez qu'après la loi de 80, le ministère des enseignements supérieurs n'existe pas encore.
27:49Et le ministère des enseignements supérieurs intervient un an après la loi qui régule les formations. Donc cette loi n'a pas été écrite dans l'esprit du ministère parce qu'à l'époque on avait juste le ministère de l'éducation nationale et l'enseignement supérieur n'était qu'une direction.
28:06Ensuite, le ministère est arrivé avec un ensemble de réformes. Seulement, ce qui est bon pour que les téléspectateurs comprennent, une fois que le ministère des enseignements supérieurs a fini de former, celui qui emploie c'est le ministère de la santé.
28:27Est-ce que cette quotidienne-là, Cédric, ne pose pas un problème aujourd'hui?
28:32Oui, moi je pense que l'État est dans son rôle. Il fallait s'y plancher parce qu'il y avait un peu de désordre dans ce secteur-là au point où c'est une question, c'est une problématique qui est tellement sensible parce que c'est une question liée justement aux missions régaliennes d'un État, c'est-à-dire assurer la santé de la population.
28:52Il faut la ressource humaine qui est bien formée pour pouvoir permettre à l'État de mieux assurer cette mission. Donc, je pense qu'il y a un problème sur le plan juridique, c'est-à-dire qu'il faut essayer de revoir le corpus juridique et l'adapter avec le contexte, même au niveau de la configuration.
29:16On parle de la tutelle technique, la tutelle, voilà. Il faudrait revoir ça et trouver un terrain d'entente. La réunion-là vient à un point nommé parce qu'il fallait justement donner du contenu. Et aussi, il y a eu l'inadéquation aussi avec les textes. Il a parlé du ministère à l'époque, du ministère de l'Éducation nationale. Le ministère des lancements supérieurs n'existait pas à cette époque-là.
29:40Donc, il faudrait reconfigurer sur le plan légal, mais aussi à ce qui concerne la tutelle pour pouvoir permettre à ceux qui l'apprennent. Et on a parlé aussi des curriculats qu'il faudrait revoir aussi. Il faut du sérieux. Lorsque des entrepreneurs, ceux qui ouvrent ces instituts privés devraient justement se conformer à l'alimentation en vigueur parce qu'il ne faudrait pas qu'on se retrouve avec des produits qui sont formés à l'imbiqué ou qui laissent à désirer. C'est une question, c'est une problématique qui est essentielle.
30:08On s'amuse pas avec la santé. Il faudrait vraiment que l'État, en tant que garant, puisse avoir un droit de regard dans ce secteur-là pour permettre non seulement à ces produits d'être compétitifs et de pouvoir s'insérer sur le plan socio-professionnel, mais aussi de donner plus de garantie, plus de confiance aux parents qui investissent de l'argent dans le cadre de ces formations.
30:32Peut-être que pour mieux faire comprendre la problématique par les téléspectateurs, il faut faire un tour peut-être un peu dans l'histoire. Parce que le décret qui gère la formation des médicaux sanitaires aujourd'hui, c'est le décret 80-198 du 9 juin 1980. Et à ce moment, la formation est relève entièrement de l'État parce que les étudiants de ces écoles sont des boursiers de l'État.
30:57Maintenant, dans les années 90, la crise économique s'est installée. Avec le programme d'ajustement structurel, l'État ne pouvait plus employer ces gens qui sortaient de la formation. Il avait donc été proposé qu'on puisse suspendre entièrement la formation.
31:13Maintenant, les personnels enseignants qui étaient dans ces écoles ont formé un groupe technique. Voyant le problème qui devait venir à l'horizon, la pénurie du personnel, on fait un plaidoyer auprès du ministre d'alors de poursuivre la formation des Camerounais avec un quota bien réduit par promotion pour maintenir les écoles fonctionnelles et pallier dans le futur la pénurie qui devait se poser.
31:38Alors, en ce moment, on admet une seule promotion et les confessionnels qui avaient déjà des hôpitaux avaient également l'autorisation d'envoyer leurs personnels dans les écoles de formation et ils avaient l'obligation d'employer ces personnels-là à la fin de leur formation.
31:57Et au fur et à mesure, ils posaient le dollier de fonctionnalité de leurs établissements avec les effectifs réduits qui étaient affectés dans les écoles parce que chaque promotion devait avoir uniquement 25 étudiants. Donc, au fur et à mesure que le temps passait, on est allé crescendo avec le nombre d'étudiants qu'on admettait dans la formation.
32:21Avec la réorientation de l'enseignement supérieur, la professionnalisation des enseignements, on a d'abord commencé par le DSEP et les diplômes supérieurs d'études professionnelles. On a commencé par le DSEP avec les IPES qui se sont introduits dans la formation.
32:41Et en ce moment, il y a également des filières qui ouvrent à l'université. Sauf qu'il s'agit d'un corps de métier qui est régi, qui est réglementé et qui a des textes particuliers. Notamment, la loi 84, base et honneur du 5 décembre 1984 qui porte réglementation de l'exercice et profession d'infirmiers, de sages-femmes et de techniciens médicosanitaires.
33:06Et la loi définit clairement au Cameroun qui est infirmier, qui est technicien médicosanitaire, qui est sage-femme.
33:15Mais comment on a pu laisser faire pendant 20 ans, une vingtaine d'années, les IPES fonctionner dans cet environnement-là sans qu'il y ait autant de récrimination qu'aujourd'hui ?
33:25Le contexte n'était pas le même que celui d'aujourd'hui. Parce qu'au départ, on a l'université de Bouya et l'université, je crois, de l'université...
33:43Qu'est-ce que vous reprochez ? Qu'est-ce que vous reprochez à la formation ?
33:47Ce qui est reproché à la formation, c'est que, non seulement sur le plan réglementaire, ce qui était reproché à cette formation, c'est que ça ne respectait pas le cadre réglementaire.
34:01Parce que ces écoles étaient en marge du décret, n'est-ce pas, qui organise la formation des personnels médicosanitaires.
34:10Deuxièmement, si on laisse le cadre réglementaire, on va au niveau de la formation elle-même. Le recrutement, il n'y a pas de tamis à l'entrée.
34:19C'est-à-dire que le recrutement se fait à coups, n'est-ce pas, des petites publicités parfois mensongères, c'est-à-dire qui active le marge du monde,
34:28et on se retrouve dans certains IPES avec les effectifs pléthoris 700, 600, 300 par promotion, ce qui ne permet pas une formation de qualité.
34:37Alors, je vais reprendre exactement les décrets de 1980 qui fixaient l'organisation des établissements de formation sanitaire au Cameroun,
34:46pour dire qu'à cette époque, ce décret ne concernait que les élèves titulaires de CEP, de BEPC, le probatoire, et que c'était des gens qui étaient dévolus pour être fonctionnaires.
34:58Donc, ça ne concernait pas les bacheliers. Donc, c'est ce qu'il faut signer également que l'on dise. Parce que si, aujourd'hui, nous avons laissé, pour du moins accepter,
35:08parce que le ministre d'État et le ministre de l'Enseignement supérieur, dans sa posture de paix, a souhaité qu'on apaise la situation,
35:17et que l'on mette un petit bémol pour faire des réformes, puisqu'on a parlé de réajustement du plan de BETS pendant un an.
35:26Donc, c'est parce qu'il était épris de paix, il veut la paix dans le pays, il veut un apaisement. Mais dans le fond, juridique, même si on arrivait à saisir un juge de la légalité,
35:35je suis persuadé que la raison n'irait pas du côté de l'OPMS, parce que l'OPMS lui-même, par la loi de 1984 modifiée en 88, n'est pas dans un rôle, n'a rien à voir dans la formation.
35:50L'article 1 dit que l'OPMS est responsable du suivi éthique et déontologique des gens qui ont été formés et recrutés.
35:58Ce qui m'intéresse davantage, c'est le contenu de la formation. Est-ce que les IPES ne sont exempts de tout reproche ?
36:06Est-ce qu'au niveau des plateaux techniques, de l'encadrement même qu'on donne à ces enfants-là ? Parce que s'il y a des plaintes, je crois que ça viendrait davantage.
36:15Si ce n'est que les textes, on peut bagarrer toute la journée sur les textes. Mais maintenant, sur le contenu des formations, est-ce que ça ne pose pas un problème ?
36:23Je peux vous dire, M. Séverin, et tous ceux qui sont là sont témoins, que la qualité des formations au sein des IPES peut être mise en cause dans quelques IPES qui n'ont pas le plateau technique nécessaire.
36:37Mais ce reproche peut être également fait de la même façon avec encore plus de considération au niveau des institutions de formation du ministère de la Santé.
36:49Puisque si on doit faire un audit dans ce domaine-là, on a dit qu'on faisait un audit, mais nous souhaitons que cet audit soit fait dans les deux systèmes,
36:57ceux des centres de formation du ministère de la Santé et ceux du ministère de la Formation.
37:03Et sur le plan, alors vous avez dit tout à l'heure que les étudiants pour être des IPES pourraient être admis à l'OPMS parce qu'on ne reconnaissait pas les diplômes.
37:13C'est un acte administratif. Mais dans le cadre de la qualité, je peux vous assurer que ceux qui enseignent dans les centres de formation du ministère de la Santé enseignent également dans les IPES.
37:21Souvent, ils partent des IPES pour enseigner dans les centres de formation. Deux fois, les centres de formation qui sont devant du ministère de la Santé,
37:28les étudiants là-bas viennent se former dans les plateaux techniques parce qu'ils meilleurent dans les IPES.
37:33Même les concours d'entrée dans les IDE se font, dans certains cas, dans les IPES.
37:38C'est pour dire qu'en termes des infrastructures de formation, dans le cadre des plateaux techniques,
37:44on pourrait justifier très largement que les IPES sur ce terrain-là n'ont pas à rougir.
37:51Mais, comme je vous ai dit tout à l'heure, nous sommes prêts à nous mettre dans le cadre de cette disposition,
37:56de prendre des réajustements de cet examen. Ceux de deuxième et de troisième année continuent.
38:02Pendant un certain temps, on va mettre en place certaines commissions pour réévaluer tous les systèmes avant de continuer.
38:08Donc, nous allons nous soumettre à cela et nous organiser pour qu'avec l'OPMS...
38:14Alors, ce n'est pas un combat entre l'OPMS et l'IPES. Il faut que ce soit clair.
38:21Il y a eu un problème de législation qu'il faut actualiser et moderniser.
38:26Parce que, pour terminer, si vous permettez, c'est que le décret de 2013 qui organise le ministère de la Santé
38:35dit clairement que le ministère de la Santé concourt uniquement à la formation du personnel médical, pharmaceutique et paramédical.
38:43Donc, concourir en français, ça a un sens. Dans un deuxième article, ça dit qu'il assure le suivi de la formation continue
38:50en liaison avec le ministère de l'Enseignement supérieur et le recrutement du personnel sanitaire en liaison avec le ministère de la Fonction publique.
39:00C'est très clair que ce n'est pas le ministère de la Santé qui recrute, parce qu'on a dû le faire en suivi.
39:06Sur le thème juridique, il y a encore des choses qu'il faut actualiser. Il faut une réforme juridique, parce qu'au niveau international,
39:13on aurait arrêté puisque la convention de Bologne a universitarisé la formation professionnelle.
39:20D'accord.
39:22Je reviens quand même pour éclairer. Il faut que les parents comprennent qu'il ne s'agit pas d'ici qu'on ne reconnaît pas la qualité de formation dans les IPES.
39:35Il s'agit plutôt d'un diplôme ou des diplômes particuliers. Il y a des IPES qui forment également les étudiants qui font le concours du ministère de la Santé.
39:53Il y a plein d'IPES dans les dix régions du pays. Quand le ministère de la Santé publique organise le concours, après la proclamation des résultats,
40:02il y a des étudiants qu'on envoie dans des centres de formation du secteur public. Il y a également des étudiants qu'on envoie dans des instituts privés d'enseignement supérieur,
40:15mais qui sont agréés au préalable, où le ministère de la Santé a un suivi. Ici, on parle du diplôme BTS et des IPES qui n'étaient pas agréés par le ministère de la Santé.
40:28Donc, c'était important de comprendre que ce n'était pas une guerre contre les IPES, mais c'était...
40:35C'est la guerre contre qui?
40:37Non, non.
40:39Je voudrais dire autre chose, qu'il soit calme ou positif. Ce qui est important aujourd'hui de comprendre, c'est qu'on parle de réforme, mais je pense qu'il y a un message clair qu'il faut que les parents comprennent.
40:52Je pense que ce que nous sommes en train de dire là, c'est que les parents doivent comprendre que cette année, il n'y aura pas d'adhésion à BTS année 1.
41:00Il n'y aura pas, donc. Il n'y aura pas. Par contre, comme il l'a dit, ceux de niveau 2 et de niveau 3 vont continuer. Donc, c'est important, c'est vrai?
41:08Oui, il ne faudrait pas dire les choses comme cela, parce que, oui, si on veut parler en termes de BTS 1, BTS 2, BTS 1, oui, cette année, cette formation est en suspension du temps de réajustement ou de réforme.
41:22Je parle de cette année. Je parle bien que l'entrée, l'entrée, on ne s'inscrit pas cette année en BTS 2. Il faut que les parents comprennent que...
41:30BTS 1, BTS 1, non, c'est important de donner cette clarification. Évitons le jeu de mots politiques. Ça fait mal, M. Django, mais il faut donner la bonne information.
41:41Ce n'est pas un guerre contre M. Django, c'est un guerre contre la défense.
41:45Ce n'est pas un guerre contre la défense. Nous sommes citoyens, nous sommes républicains, donc s'il fallait vraiment regarder au fond juridique...
41:52On n'est plus dans le fond, on est dans la résolution.
41:55Je voudrais donc préciser ceci. Le BTS, l'agrément n'est pas retiré aux institutions privées d'enseignement supérieur. Il faut que ce soit aussi clair.
42:06L'agrément de former dans ce secteur n'est pas retiré.
42:11Il y a une brigade mixte, l'Instanté, l'IPS, qui devra donc faire l'audit de ces autorisations avant éventuellement de les reconduire dans le cadre d'une co-tutelle.
42:24C'est pour dire que les IPS doivent se calmer. Oui, il y aura un moment, un temps mort, mais c'est peut-être pour le bien, à la fin de ce processus, tout le monde pourra.
42:36Ce qu'il faut comprendre aujourd'hui, c'est qu'à la réunion de vendredi, tout le monde a été d'accord qu'il y avait du désordre, et il est temps que ce désordre cesse.
42:50Et ce que tout le monde a accepté, c'est qu'on puisse avoir un concours unique, les examens de passage, un examen de sortie, un examen de fin, et qu'à la fin, un examen théorique et un examen pratique.
43:10Pour qu'à la fin, on puisse non seulement les inscrire au tableau de l'ordre, mais être sûr que les produits issus de la formation ne sont pas un danger pour les populations. Est-ce que ça tue les questions ?
43:23Alors, les conflits comme on y en a partout, en politique, dans le domaine de la santé, heureusement que le ministre d'État, le ministre de l'Enseignement supérieur et le ministre de la Santé publique sont arrivés à ce consensus que nous félicitons ici sur le plateau.
43:37Il y a quand même un conflit qui existe, qui oppose la COBAC, la Commission bancaire de l'Afrique centrale, à la CDEC, la Caisse des dépôts et consignations, l'ABAC, Banque de l'Afrique centrale a proposé une médiation.
43:49Et dans la scène de presse, nous avons pris l'avis d'un expert, il est économiste, sur l'issue possible de cette démarche de l'ABAC. On va écouter Jeff François Samba.
44:01Les négociations qui peuvent être entreprises pour amener un peu moins de tensions, parce qu'il faut savoir qu'il y a une logique de conciliation des intérêts nationaux avec les objectifs de politique monétaire.
44:16Et quand on parle d'objectifs de politique monétaire, c'est de dire qu'il y a une stabilité financière que la COBAC garantit et qu'il faudrait peut-être assurer.
44:26Donc il y a une réglementation interne qui dépend ainsi du service public que la Caisse des dépôts et consignations. Parce que c'est un service public qui a une sorte de souveraineté de l'Etat à encourager et à garantir.
44:40Maintenant, la COBAC, en tant que gendarme, vient pour assurer un certain nombre de sécurités pour qu'il n'y ait pas ce déséquilibre financier, parce qu'elle est en charge de la stabilité financière dans la sous-région.
44:53Maintenant, si la BEAC intervient, c'est pour ramener un peu les positions à certainement évoluer. Dans le sens où il y avait une crainte que l'on puisse rapatrier, par exemple, les fonds, les 1 500 milliards de francs CFA qui avaient déjà été déposés par cette institution, et la BEAC elle-même d'ailleurs, et plus maintenant d'autres banques.
45:13Maintenant, par la suite, ce que la BEAC peut certainement faire, c'est de ramener aussi, interpeller aussi les gouvernements, pour qu'effectivement cette réglementation puisse non seulement être mise en place très rapidement, parce qu'il s'agissait d'un vide juridique qui existait.
45:27Cela permet donc d'harmoniser les positions pour éviter que les structures au sein de la CEMAC, au sein de notre communauté, ou bien les états évoluent en vase clos, c'est-à-dire de façon indépendante. Et ça, ça peut effectivement apporter une sorte de déséquilibre au niveau de notre sous-région, même au niveau de la confiance des investisseurs. Et ça, c'est important. C'est pour ça que c'est important que la BEAC vienne intervenir. Ça, c'est d'un point.
45:51D'autre part aussi, ça permet aussi, n'est-ce pas, de rassurer surtout les banques. Il faudra que les banques soient rassurées, parce que la SEDEC n'est pas une banque. La SEDEC est une institution financière étatique qui remplit des missions de services publics, qui associe les banques. Les banques devraient plutôt être rassurées de ce que la SEDEC existe, parce que tous les virements et autres qui devraient être mis en place, ça va toujours transférer par les banques.
46:18Donc, c'est les banques qui sont en réalité bénéficiaires justement du fruit de ces différentes transactions. Je ne sais pas pourquoi les banques frémissent, mais c'est en fait ça. Il faudrait que la plupart des personnes intègrent que c'est un partenaire pour le financement de l'économie et il faut plutôt l'aider à permettre que le financement de certains projets publics soit effectif pour la bonne santé des États.
46:39Par le passé, en 2002 précisément, on avait une situation pareille. On parlait du BTS en banque, qui avait été introduit par un institut, mais qui avait été invalidé par le ministère de l'enseignement supérieur.
46:53Et dans cet imbroglio, effectivement, les étudiants, les apprenants ne savaient pas où mettre la tête. Je voudrais que l'ANIPES, les journalistes, les analystes comme vous êtes, aient l'ordre que vous puissiez dire aux étudiants, ceux qui se sont engagés dans ces formations, rassurez-vous que tout n'est pas perdu.
47:16Merci, je pense que sur ce côté-là, on a longuement éblogué là-dessus. Vendredi dernier, pendant la réunion, on n'a pas voulu faire comme en 2013, dans la réforme de la formation médicale, où on avait dit c'est fini, on a fermé les facultés et ceux qui étaient en cinquième année sont rentrés au quartier.
47:39On a été républicain, on a dit que non, il s'agit des Cameroonais, et il s'agit des Cameroonais, il s'agit de nos enfants, il s'agit de tout le monde, et on ne peut pas décider qu'après cette formation, qu'on les jette comme ça dans la rue.
47:52Et on a donc décidé qu'il y aura des mécanismes qui vont être mis en place, notamment un concours d'aptitudes à exercer qui sera organisé pour les titulaires de ces BTS, et ceux qui vont réussir à ce concours vont être réintroduits dans la chaîne,
48:12mais ceux qui vont échouer auront l'obligation de rentrer, faire une année supplémentaire pour compléter leur cursus de formation afin d'avoir le niveau requis. Donc ceux qui ont déjà les BTS et les licences n'ont pas été abandonnés,
48:31on a pensé qu'il y aura des mécanismes, le ministère de la santé publique, l'Ordre, ils vont mettre sur pied un examen d'aptitudes, ils auront un concours dans les prochains mois qui sera organisé pour reprendre ceux qui ont le niveau, et ceux qui n'ont pas le niveau auront l'obligation de retourner compléter leur formation.
48:55Bon, il ne s'agit pas d'un concours, il s'agit d'un test, d'une évaluation. Je pourrais apporter la...
49:02La différence est à quel niveau ?
49:05En termes académiques, il y a une différence. Un concours, on sélectionne, il y a un quota, un examen, ce sont les meilleurs.
49:11Je voulais également rassurer, dans un premier temps, les promoteurs, parce qu'ils sont nombreux, qui ont reçu cette formation, qui ont reçu cette autorisation de la part du ministre de l'Enseignement supérieur, que le ministre de l'Enseignement supérieur n'a pas retiré les autorisations.
49:28La deuxième chose que je voudrais rassurer, c'est que tous les étudiants qui, ces quatre dernières années, ont été diplômés BTS HND ou licence professionnelle en santé, ont dans l'occasion, dans un test qui sera organisé sous les auspices du ministère de la Santé, de faire valoir leurs compétences afin d'être officiellement enregistrés, admis au sein de l'Ordre.
49:55La troisième chose que je voudrais également signaler, c'est que le BTS HND en santé, d'après les tendances que nous avons observées, devrait donc être reformé pour adosser un nouveau nom, mais toujours au sein des IPES, parce que, comme je vous ai dit, l'agrément n'est pas et ne sera pas retiré.
50:15Voilà un peu les précisions que je voudrais apporter. Et pour terminer, messieurs les gars, c'est que le BTS HND n'est pas un diplôme des IPES, c'est un diplôme de l'État. Les IPES ne se sont pas auto-proclamées, n'ont pas décidé de venir faire une formation dans le programme qui est élaboré par l'État et qui est sanctionné par l'État.
50:39Il est donc important, parce que sur le terrain, des fois, les parents viennent vers les promoteurs pour les agresser en disant que vous nous avez fait faire, vous avez fait faire, alors que, bon, il faudrait donc que ce soit précisé que les IPES n'ont pas décidé et ne délivrent pas de diplôme, donc c'est un diplôme créé et reconnu par l'État.
50:58L'État trouvera, puisqu'il y a des dispositifs, des dispositions qui ont été prises, des dispositions transitoires pour résoudre le problème de ceux qui ont ce diplôme-là. La dernière chose, je voudrais également signaler que c'est un peu dommage, j'aurais pu peut-être le dire vendredi dernier avec insistance, les plateaux techniques que nous avons permettent de former des jeunes, pas seulement pour le marché du Cameroun.
51:24À la date d'aujourd'hui, près de 3 500, 4 000 sont à l'extérieur sans avoir été inscrits à l'Ordre, mais avec une compétence reconnue et que, dans le cadre des discussions qui vont suivre, il sera question de voir aussi qu'est-ce qu'on fait.
51:38Chaque année, le ministère de l'Enseignement et de la Santé recrute à peine 30, 40, c'est un nombre à parler des 10, à la fonction publique, puisque le but recherché dans ce cadre-là, c'est d'être fonctionnaire pour la fonction publique, et pour exercer, il faut être inscrit à l'Ordre. L'Ordre ne reconnaît pas BTS et les HNG à tort, je l'ai indiqué tout à l'heure, à tort, s'il fallait toucher les juges de la légalité, je ne suis pas sûr que...
52:04Il y a une décision politique, mais pas une décision juridique aujourd'hui.
52:08On ne va pas revenir...
52:10C'est ce que j'ai dit, on ne va pas refaire le...
52:12Laissez c'est dit que l'on s'exprime aussi sur cette question-là. Surtout, nous nous mettons du côté des parents, du côté des enfants qui ont besoin d'un emploi, et qui suivent une formation. A la fin, ça semble un peu compliqué pour eux. Heureusement que le gouvernement a pris la décision de remettre les choses dans le bon sens, et on espère que ça ira. Mais quand même, il faut rassurer les parents.
52:40Tout à fait, il faudrait rassurer les parents. Moi, je pense que le gouvernement a trouvé les mesures alternatives pour pouvoir compenser ces différents aléas, c'est-à-dire l'inadéquation, l'inadaptabilité du corpus juridique, mais aussi de créer un cadre de consultation, parce que ce n'est pas une guerre.
52:58Je pense qu'il faudrait aussi élargir la réflexion dans le cadre de travailler à main dans la main avec la diaspora, parce que lorsque vous vous rendez peut-être dans un pays comme l'Allemagne, comme ça, la ressource humaine formée dans ce secteur est d'origine beaucoup plus qu'amourneuse, et peut apporter aussi d'autres éléments, parce qu'on voit qu'au niveau de l'employabilité, l'État ne peut pas embaucher tout le monde.
53:22Il faudrait aussi que les promoteurs, même si c'est promoteur que ce soit des établissements hospitaliers, soient aussi sérieux dans le cadre du recrutement, et essayer de s'adapter aussi aux nouveaux textes qui sont en vigueur, pour essayer d'aider l'État à permettre une meilleure inception professionnelle des produits issus, justement, parce qu'il ne faudrait pas se non-former, il faudrait que le produit formé puisse exercer en bonne et due forme.
53:47Et s'épanouir.
53:48Et s'épanouir, donc voilà à peu près ce que je peux dire.
53:50Alors moi, je puisse dire aujourd'hui qu'une huissée heureuse pour les étudiants, pour les parents, pour les promoteurs des IPES, pour le système de santé de façon globale.
54:06Alors ce que je puisse dire aujourd'hui, premièrement à ceux qui sont titulaires des BTS Licences, comme cela a été dit, c'est de se préparer. Parce que vous ne pourrez avoir le texte qui vous permettra de pouvoir vous inscrire et exercer légalement que si vous passez le test de sélection qui sera organisé par le ministère de la Santé et l'Organisation des Professions Médico-Sanitaires.
54:32Maintenant pour les autres parents, qu'ils comprennent qu'en attendant la réforme, ils ont compris clairement que cette année, il n'y aura pas d'inscription en BTS 1. En attendant la réforme, il y a le concours du ministère de la Santé qui est en cours et qui finit je crois dans 3 ou 4 jours.
54:47Donc je pense qu'il n'y a pas cela. Maintenant il va falloir que les réflexions, le dialogue continue intergouvernemental avec les différents sectoriels pour qu'à la fin on puisse avoir une meilleure formation pour les médicaux sanitaires.
55:01Monsieur le secrétaire général, vous n'oubliez pas ça, mais vous avez 30 secondes.
55:05Si vous me donnez 30 secondes, je pense qu'il n'y a même pas lieu maintenant de tirailler parce que la réunion de vendredi a tranché et je crois que tout le monde est satisfait.
55:19Mais je ne voudrais pas laisser une mauvaise information passer par rapport à ceux qui exercent à l'étranger.
55:27Avant d'exercer comme personnel médico-sanitaire dans un pays étranger, vous devez attester que vous avez l'habileté d'exercer dans votre pays d'origine.
55:35Donc la plupart de ceux qui ont immigré avec ces diplômes sans l'inscription au tableau de l'ordre sont à l'extérieur à faire autre chose que ce pour quoi ils sont partis.
55:46Parce qu'ils n'avaient pas cet agrément dans leur pays d'origine.
55:52Est-ce que vous êtes sûr qu'ailleurs, on tient compte de vos affaires, les diplômes au Cameroun ? On veut si vous êtes praticien.
55:58Oui, bien sûr, les diplômes de l'UPR n'est pas aussi important.
56:01C'était juste une question.
56:03Mais je veux vous assurer que tous ces pays où ces jeunes partent, nous recevons les demandes.
56:12Ils nous demandent de leur délivrer l'attestation de bonne conduite qui est comme le casier judiciaire du professionnel.
56:20Pour prouver aux yeux de ce pays que ce personnel qu'ils sont en train de vouloir employer n'a pas commis des grâces dans son pays d'origine.
56:27Donc ça ne manque jamais.
56:29Merci beaucoup. Ça montre que notre système sanitaire, l'enseignement supérieur, les deux systèmes sont bien structurés.
56:36Je suis très content d'entendre ça.
56:38Ça permet de comprendre que le travail que vous faites, les IPES, c'est vous.
56:42Il faut simplement que le dialogue se pousse et que nous ayons les choses beaucoup plus claires les jours à venir.
56:48Merci d'être venu.
56:50Je voudrais, si vous permettez, on a 30 secondes, vraiment remercier notre ministre d'Etat, ministre de l'enseignement supérieur,
56:56et bien sûr le ministre de la Santé qui, pendant un réflexe de solidarité gouvernementale, ont permis que cette réunion se tienne vendredi
57:05et qu'on ait des solutions pour lesquelles des dispositions vont être prises plus tard pour donner du contenu.
57:14Mais c'est déjà un bon pas. Ça va permettre d'apaiser la situation.
57:19Nous, promoteurs d'IPES, on en laisse quelques plumes, mais c'est aussi peut-être pour le bien de tous dans le cadre de la santé au Cabron.
57:29Nous arrivons au terme de cette édition de Scène de presse. Merci à nos invités.
57:33Merci à vous qui prenez la peine tous les dimanches soirs de regarder ce programme.
57:38Bonne suite du programme sur la CRTV.
57:40Et s'il vous plaît, adieu, nous nous retrouvons dimanche prochain.
57:43Je n'oublie pas Jeannot, je n'oublie pas Michel. Merci d'être venu.