Délit d'homicide routier : l'appel de Yannick Alléno à reprendre les travaux parlementaires pour créer cette infraction

  • il y a 2 semaines
En janvier 2024, l'Assemblée nationale adoptait en première lecture l'instauration d'un délit d'homicide routier. Mais la dissolution a suspendu le processus. Le chef étoilé Yannick Alléno, dont le fils Antoine a été tué par un chauffard en mai 2022, lance un appel aux nouveaux députés.
Transcript
00:00Voté à l'unanimité en première lecture le 31 janvier, l'instauration d'un délit
00:05d'homicide routier a été suspendu suite à la dissolution de l'Assemblée, un combat
00:10que Yannick Allénaud n'abandonne pas pour autant.
00:12Aujourd'hui j'en appelle à tous les responsables politiques de reprendre le flambeau de cette cause,
00:16de reprendre le flambeau de cette loi parce qu'aujourd'hui cette loi est nécessaire.
00:19Nécessaire pourquoi ? Nécessaire pour communiquer, de dire à l'ensemble des usagers de l'automobile
00:24de dire c'est fini maintenant, ce qui va se passer demain vous mettra face à vos responsabilités.
00:29Il y a urgence à faire passer ce texte de loi, il faut recommencer et on va y retourner.
00:33Le texte visait à ne plus parler d'homicide involontaire mais d'homicide routier lorsqu'une
00:38circonstance aggravante entrait en cause comme la conduite sous alcool ou sous stupéfiants.
00:42Une loi qui incluait également de nouvelles circonstances aggravantes comme la conduite
00:46avec écouteur ou portable à la main ainsi que le refus d'obtempérer,
00:49un durcissement nécessaire selon le chef Allénaud.
00:52C'est la création d'une nouvelle loi, c'est pas rien, c'est pas du sémantique.
00:56Le refus d'obtempérer est rentré comme une circonstance aggravante qui n'existait pas.
01:00Le téléphone, l'autre jour je rentrais de l'aéroport, je regardais les gens en voiture,
01:04ils téléphonent, ils font des textos, ils font des embardés, ils mettent la vie d'autrui en danger avec leur téléphone.
01:09Selon le bilan annuel de la sécurité routière, en 2023, près de 3400 personnes sont mortes sur les routes françaises.

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