Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 01/08/2024.
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00:00Il s'est réveillé à 5h pour rien, effectivement.
00:04On continue de parler de Léon Marchand tout à l'heure,
00:06évidemment veille de sa nouvelle finale pour aller chercher une nouvelle médaille d'or.
00:10Donc on parlera de Flo Manoudou également.
00:12Et puis demain, alors, qui a allumé la vasque ? Teddy Riner.
00:16Et qui va concourir demain et donc se lancer un autre défi ? Teddy Riner.
00:22Il sort de la vasque demain.
00:24On avait coché, tout le monde a coché évidemment ce rendez-vous demain
00:28pour accompagner Teddy Riner vers cette nouvelle médaille d'or.
00:31Demain, on va accueillir Anne-Sophie Mondière qui est avec nous,
00:34notre consultante judo.
00:36Anne-Sophie qui connaît Teddy Riner depuis de si longues années et qui elle aussi...
00:40Alors on sent comment, tiens, Teddy Riner, on ne sait pas,
00:42mais vous, Anne-Sophie, vous sentez comment ?
00:44Veille de l'entrée en liste de Teddy Riner demain.
00:48Je le sens bien parce que, notamment, il y a un tableau qui,
00:53même s'il est difficile, peut lui être favorable.
00:57Donc ça, c'est très, très important en judo.
01:00Il a un premier tour qu'il devrait passer facilement.
01:05Donc ça, c'est déjà un bon signal.
01:08Vous êtes déjà sur Teddy Riner, Anne-Sophie.
01:10Je vous demandais, vous, comment vous vous sentez veille de cette finale ?
01:13On est tous un peu tendus.
01:15On espère tous ce scénario et cette histoire dingue.
01:18À 35 ans, pour ses cinquième JO, aller chercher une nouvelle médaille d'or.
01:21Lui qui avait été battu, on le rappelle, à Tokyo, médaillé mais pas médaillé d'or.
01:25Le monde du judo se sent différent aujourd'hui parce que Teddy Riner
01:30va représenter à la fois son immense palmarès, son immense carrière.
01:34Et le judo demain ?
01:37Le monde du judo se sentira différent demain soir.
01:41J'espère, en tout cas.
01:44Aujourd'hui, déjà, c'est une très, très belle compétition
01:47qui a été faite par les équipes de France.
01:50On a un jour d'avance sur le bilan de Tokyo.
01:54Le bilan de Tokyo, c'est huit médailles, dont deux d'or, équipe incluse.
01:59Et là, on est déjà à sept médailles.
02:02Vous allez me dire, il n'y a pas d'or.
02:04Mais demain, on a quand même deux grosses chances de médailles
02:07avec Romain Ndiko et Teddy Riner.
02:09Et ensuite, il y a encore les équipes.
02:11Donc, c'est déjà un bilan satisfaisant.
02:14Et on espère que les deux athlètes vont concrétiser demain avec deux médailles d'or.
02:18Teddy Riner, qu'un triple médaillé.
02:20Et on dépassera le bilan.
02:21Et le bilan sera exceptionnel à ce moment-là.
02:23Un triple médaillé olympique, on le rappelle, avec trois titres olympiques,
02:26dont deux en individuel.
02:27On se pose cette question parce qu'on rêve tous de cette image de Teddy Riner
02:30qui sera en or demain.
02:31Est-ce que Teddy Riner, champion olympique, c'est une évidence pour vous ?
02:35À la fois sur son niveau et à la fois sur votre croyance
02:38qu'il faut que ça se passe comme ça.
02:40L'habillage à la française, vous me dites, c'est pour vous.
02:43Teddy Riner, c'est une évidence.
02:45La médaille d'or demain pour boucler cette histoire incroyable
02:49entre lui et les Jeux, peut-être.
02:51Marie ?
02:52Non.
02:53Stéphane ?
02:54Oui.
02:55Oui.
02:56Hervé ?
02:57Il y a l'espoir.
02:58Ce serait oui.
02:59Ce n'est quand même pas aussi simple que ça.
03:00C'est cool.
03:01Il va se lever demain matin.
03:02Il y a les médias.
03:03Je vais les plier.
03:04Donc, entre les deux.
03:05Entre les deux.
03:06Thomas ?
03:07Je lui souhaite.
03:08Donc, c'est entre les deux.
03:09Mais ça, on n'a pas l'espoir.
03:10Oui.
03:11Non.
03:12Oui.
03:13Alain ?
03:14Si.
03:15Si.
03:16Oui.
03:17Si.
03:18Oui.
03:19Franchement, je serai à fond avec lui, en tout cas.
03:20C'est beau.
03:21Ce n'est pas une évidence.
03:22Ce n'est pas une évidence.
03:23Alors, Marie, je commence avec vous parce que vous connaissez ces moments-là des Jeux
03:27olympiques, gérer tout ça.
03:28Oui.
03:29Alors, non, mais rien n'est jamais si évident que ça.
03:31Je ne voudrais pas qu'on banalise la performance.
03:34Ce n'est pas évident.
03:35Il va avoir du job, la journée est longue et le judo, il y a ce côté quand même pile
03:42ou face.
03:43Il peut tellement d'un seul coup se passer quelque chose.
03:45Le fait qu'il y ait de l'adversité, qu'il y ait un rapport direct avec une autre personne,
03:50ça fait beaucoup de différence avec les sports que j'ai connus par exemple où tu
03:54es tout seul sur tes skis, tu fais ton run, donc tu t'enlèves déjà une partie du problème.
03:58Teddy va devoir faire avec les autres.
04:02Alors, même s'il est ultra préparé et qu'il est sûr de lui et qu'il va puiser dans sa
04:07source d'énergie intérieure à lui, il n'empêche qu'il est quand même en contact avec une
04:13autre personne à chaque fois sur le tatami.
04:14Donc, a priori, tout peut quand même se passer.
04:18Je ne sais pas ce que vous en pensez les copains.
04:20On poursuit la discussion.
04:21Je vous propose juste de l'écouter justement.
04:22Il s'est confié à France Judo d'ailleurs.
04:24Teddy Riner, la question lui a été posée, la différence entre Tokyo et Paris et la différence,
04:31elle est énorme.
04:32Écoutez-le.
04:33Mes ambitions, elles sont claires, c'est gagner l'or.
04:35Gagner l'or à la maison et mettre en dessous de la tour Eiffel avec cette médaille d'or.
04:40Bon, écoutons Teddy Riner sur cette différence.
04:43Oui, j'espère qu'il a d'autres choses à dire parce que c'était trop tôt.
04:46Il a des choses à dire sur le tatami à ses adversaires.
04:50Chaque chose qui s'est passée avant Paris m'a permis de devenir meilleur.
04:55L'expérience, le travail que j'ai accompli pour réussir à aujourd'hui à ce niveau-là,
05:02ça fait la diff.
05:03Meilleur au judo, meilleur en Iwaza, meilleur mentalement, meilleur physiquement.
05:06Quand on regarde, il y a beaucoup de choses qui font que j'ai toutes mes chances pour
05:10gagner cette médaille d'or.
05:12Tout semble différent avant Tokyo.
05:14Anne-Sophie nous entend, vous réagissez dès que vous le souhaitez évidemment.
05:18Est-ce que vous partagez ce sentiment-là ?
05:20Je suis d'accord avec Marie.
05:21C'est un sport quand même très particulier le judo.
05:23C'est-à-dire que Clarisse avec Beninu, c'était la meilleure judocate, assurément.
05:26Dans sa catégorie, il n'y a pas de débat.
05:27Elle n'est pas championne.
05:30Elle s'est faite surprendre sur un quart de seconde et on a vu ça plusieurs fois cette
05:33semaine.
05:34Des grands champions.
05:35La japonaise Abe qui était hyper-favorite, premier tour, envoyée au retour.
05:40Malanga ce matin.
05:42Malanga ce matin.
05:43D'abord, j'en ai tellement envie que quand on entend quelque chose arrive, on ne veut
05:49pas se féticher.
05:50J'espère vraiment qu'il va accomplir ce rêve-là pour nous tous.
05:53Et puis, je me dis quand même que ce qui va être très compliqué pour ces champions,
05:57ces immenses champions qui ont été multiples fois champion du monde, champion olympique,
06:00c'est de retrouver la source de motivation.
06:02Qu'est-ce qu'ils vont encore aller chercher ? Et là, c'est Paris.
06:04Et là, il y a cette envie-là, je pense, il a allumé la vase.
06:08Je pense que c'est un rendez-vous très particulier.
06:09J'imagine qu'il l'a quand même préparé aux petits oignons et on n'a pas vu dans
06:13sa catégorie ces derniers mois surgir un phénomène qui peut le contrarier.
06:17Anne-Sophie Mondière qui est toujours en direct avec nous.
06:21Les propos de Teddy Rayner qu'on a entendus là à France Judo nous rendent extrêmement
06:25optimistes parce qu'il a listé vraiment tout va beaucoup mieux qu'avant Tokyo.
06:30Et à Tokyo, il avait fait une médaille.
06:31Ce n'était pas l'or, mais il avait fait une médaille.
06:33Vous partagez cet optimisme ?
06:35Alors, ce qui est sûr, c'est qu'il s'est vraiment préparé physiquement.
06:40Ça, c'est une certitude, il est prêt physiquement.
06:44Sur le judo, il n'y a aucun doute sur ses qualités judo.
06:48Et puis après, il y a un des aspects qui est très important, ça va être l'aspect
06:53mental, comment il va arriver à aborder la compétition, comment il va arriver à éliminer
06:58la pression.
06:59Ça, ça va être vraiment un sujet.
07:01Et comment effectivement il va se nourrir de tout ce qu'il a vécu avant et notamment
07:06de cette flamme qu'il a allumée et qui risque de, qui j'espère va le porter.
07:12Pour moi, ça va être vraiment ça qui va faire la différence.
07:15Il connaît tous ses adversaires, il les connaît très bien, il les a tous battus.
07:21Mais ce qui va faire vraiment la différence, c'est comment il va entamer psychologiquement
07:28sa journée.
07:29Le tableau, encore une fois, s'ouvre pour lui sur un premier tour assez facile normalement.
07:37Mais par contre ensuite, on va voir s'il prend Tushishvili qui est gauché, qui l'a
07:42fait tomber plusieurs fois.
07:43Voilà, ça c'est aussi des angoisses peut-être qui peuvent le nourrir et qui doit balayer.
07:49Donc, l'ouverture mentale de sa compétition va être hyper, hyper importante pour toute
07:58la suite.
07:59Claire ?
08:00Anne-Sophie, on en a parlé un petit peu avant, on s'est penché sur sa préparation également
08:04et surtout, on a comparé par rapport aux autres Olympiades le nombre de compétitions
08:07que Teddy Rayner a fait.
08:08On parle vraiment de l'année olympique, c'est-à-dire du début de mois de janvier
08:11jusqu'à l'arrivée jusqu'aux compétitions.
08:13On en a recensé deux, deux et une sur les dernières Olympiades, donc très peu finalement
08:18avant.
08:19Et là, cette fois-ci, cette année, il y en a eu cinq avant le grand slam de Paris, Antalya,
08:24Dushanbe également au Tadjikistan, donc en Asie centrale, Marrakech et Madrid.
08:28Je voulais ton avis aussi là-dessus, Anne-Sophie, justement, est-ce que ça change quelque chose ?
08:32Est-ce que c'est important en termes de fatigue, en termes de prépa mentale ?
08:35On sait qu'il avait besoin d'aller chercher des points.
08:37Oui, il n'était pas tête de série, il voulait être tête de série et dans l'idéal,
08:44éviter le russe.
08:46Donc, se positionner dans le classement pour avoir un classement encore plus favorable.
08:51Le russe n'étant pas là, finalement, il a effectivement un classement qui paraît favorable.
08:56Mais concernant les compétitions, il a dû faire Madrid, il a dû faire l'Espagne, qui
09:02était plutôt des compétitions vraiment de préparation parce qu'elles n'étaient pas
09:06très dures.
09:07Donc, il a pu les intégrer dans sa programmation, pas de décalage horaire, donc ça aussi c'était
09:13un atout.
09:14Des combats, finalement, complètement à sa portée, donc c'était plutôt des tests-matchs
09:20au final qu'une compétition.
09:21Mais encore une fois, ça c'est quelque chose qu'ils ont l'habitude de faire dans la programmation
09:26de l'entraînement.
09:28Donc oui, plus de compétitions, mais plutôt une préparation à l'échéance.
09:33Merci beaucoup Anne-Sophie pour tous vos éclairages avant l'entrée en lice demain de Teddy Riner.
09:37À partir de 11h, pour aller chercher une nouvelle médaille d'or olympique, ce serait
09:41d'ailleurs le premier judoka de l'histoire à aller chercher une cinquième médaille
09:46d'or olympique.
09:47Teddy Riner, ce serait quatrième médaille d'or olympique, ce serait prodigieux pour
09:51Teddy Riner.
09:52Le Club France, on voit les images depuis tout à l'heure en direct.
09:55Elle sera par équipe.
09:56Elle sera par équipe, exactement.
09:57Ce sont les Eskrimers France qui sont en train de mettre le feu au Club France là.
10:02Ouais, il y a une ambiance de fou, c'est des rockstars et je suis avec Fabrice Jannet,
10:08double champion olympique quand même.
10:09Toi, tu n'as jamais vécu ça, tu n'es pas un peu jaloux de ce qu'ils sont en train de vivre là ?
10:13Jaloux, non, mais je suis hyper content pour eux.
10:15C'est vraiment chouette qu'ils soient mis à l'honneur comme ça.
10:17Tu es d'accord que toi, tu as vécu les Clubs France, ça n'a rien à voir avec ce que
10:20tu as pu connaître ?
10:21Non, clairement.
10:22En plus, nous, c'était à l'étranger, donc c'était vraiment une échelle beaucoup
10:25plus réduite.
10:26C'était hyper sympa parce que c'était quand même le groupe olympique, mais il n'y avait
10:29pas le grand public, il n'y avait pas cette atmosphère incroyable.
10:32Là, c'est le feu.
10:33Fabrice me disait qu'il ne serait peut-être pas forcément à l'aise à aller tout seul
10:36faire la fête.
10:37Oui, mais les mecs, là, c'est des showmen, ils sont dans leur élément.
10:40J'allais dire, on a de la chance s'ils ne finissent pas à poil.
10:43Ouh là là, on raccroche, mes saouds.
10:45A tout à l'heure, on les encourage ?
10:48Allez, il faut envoyer Patrice là-bas.
10:51Marie, vous animez aux Clubs France également.
10:53Allez, ça y est, ils sont partis là.
10:54Ah ouais, ils sont déshabillés et tout.
10:56Ok, ok.
10:57Il n'y a plus de limite.
10:58Il n'y a plus de limite.
10:59C'est un protocole très, très particulier.
11:01Tout est timé.
11:02Il faut faire comme ci, comme ça.
11:04Trois allers-retours.
11:05Au troisième, il y a les confettis.
11:06Tu te mets là.
11:07Les caméras, elles vont regarder dans tel sens et tout.
11:09Mais là, je vois que ça y est.
11:10Ça y est, les protocoles, ils ont sauté.
11:13On va marquer une courte pause.
11:14Ah oui, mais non, mais oui, je ne vois pas trop.
11:17On va marquer une courte pause et on voit s'il y a toujours le caleçon après l'escriveur.
11:21Allez, à tout de suite.