Teddy Riner a battu sur ippon le Kazakh Adil Orazbayev, vainqueur surprise du double médaillé olympique Rafael Silva.
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00:00 que Teddy Riner se présente sur son tapis numéro 3
00:03 pour son deuxième combat.
00:06 Le premier a été remporté
00:08 Paris-Ponts en à peine 30 secondes sur un uchimata génial.
00:12 On a retrouvé le Teddy des grandes années,
00:15 6 fois vainqueur ici à Paris,
00:17 10 ans après sa dernière médaille d'or à Paris.
00:21 Le voici de retour dans son jardin,
00:25 face à lui un Kazakh
00:27 qui a battu Raphaël Silva à Paris-Ponts, qui a surpris tout le monde.
00:30 39ème mondial.
00:32 Teddy va se fier au classement, se fier uniquement au talent.
00:36 Teddy, il est bien, quand il a cette manche là,
00:39 il va s'accader un petit peu, faire descendre, s'installer,
00:42 mettre un petit peu de déplacement.
00:45 Et hop, ça fait descendre la manche.
00:48 Allez, il va repositionner ce bras droit derrière.
00:56 Il le grappe, il le récupère, il le fait très très bien.
00:58 Une nette différence de taille, Teddy,
01:06 quasiment une tête de prostitué sur l'adversaire.
01:08 Ouais, deux gabarits très différents.
01:10 Attention, encore à corps, Teddy, à distance, pose ses mains.
01:14 Le chiffre à Teddy, il est sympa, c'est saisir la manche.
01:19 Là on le voit, il est positionné, il garde bien.
01:25 Beaucoup d'intérieur, vous voyez là, donc ça garantit quand même
01:28 de garder cette distance avec l'adversaire.
01:30 Ça prépare un petit peu là.
01:32 La saisie puissante de Teddy Riner qui impose son kumikata.
01:36 On voit la famille derrière Teddy, le papa notamment.
01:39 Lui qui, selon les mots de son entraîneur,
01:41 n'est encore qu'à environ 60% de son potentiel.
01:44 Il faut refaire le cardio, il faut enchaîner les combats,
01:49 retrouver du plaisir, des certitudes et des repères face à ses adversaires.
01:54 C'est un peu comme ça, il faut faire attention à ses yeux.
01:56 Il faut pas trop avancer sur ce casque, qui est un petit peu plus petit,
02:02 qui pourrait s'encocher un petit peu en dessous.
02:04 C'est trop précédent, c'est sur ses oeils, je crois que c'est sur ses oeils
02:08 qu'il bat le Brésilien, donc il faut être attentif à ça,
02:11 ne pas avancer sur lui.
02:13 En tout cas, il faut tout dire, c'est de le ramener vers soi.
02:16 Ça a toujours aspiré, toujours faire avancer.
02:19 Vous voyez, ça peut tourner.
02:21 Bon là, il est bien verrouillé en haut.
02:24 Teddy, il est en train de prendre ses marques aussi.
02:25 Il est solide, ce Kazakh danse.
02:27 Là, il est bien Teddy.
02:29 Une attaque forte là.
02:30 Il ferait un petit peu le décalage, ça serait bien.
02:33 Il devrait se rassurer.
02:35 Ce Kazakh, normalement, il devrait avoir une pénalité.
02:38 Il est en croisé.
02:40 Il est en croisé, mais il n'y a pas vraiment pour l'instant non plus
02:43 de prise de risque de Teddy.
02:44 Mais tu as raison entièrement, Mina,
02:46 parce que l'arbitre est allé dans ce sens-là.
02:49 Là, on voit que Teddy ne lance pas beaucoup d'attaques.
02:52 Il a des sensations quand en combat,
02:54 on a des sensations, peut-être qu'il ne sent pas l'opportunité,
02:56 même s'il est bien placé pour lancer une attaque.
02:59 Et puis surtout, peut-être qu'il tente de l'user aussi.
03:03 Lui qui n'a que très peu combattu, on le rappelle, depuis Tokyo.
03:09 Oui, il y a le temps !
03:12 C'est Uchimata pour Teddy Riner !
03:15 Nouvelle épaule !
03:18 Le roi de Bercy, salué par son public, qualifié pour les quarts de finale.
03:23 Il prend ses marques, c'est bien.
03:30 Pas facile pour Teddy, je pense, d'être au milieu de son public.
03:34 Ce n'est pas si simple.
03:36 Il faut rester concentré.
03:38 Il fait le job, c'est bien.
03:40 Regardez Uchimata.
03:48 C'est bien.
03:50 Comment vous sentez le combat ?
03:52 Il faut toujours être un peu dans la nuance,
03:54 je ne prends pas trop de risques, je fais monter les pénalités,
03:57 j'arrive à me relâcher et faire de très belles attaques.
04:01 Il sait faire.
04:03 On sent le moment où il peut lancer son mouvement.
04:06 Il peut le voir, il peut le voir.
04:08 (Rires)