Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 03/08/2024.
Category
🥇
SportTranscription
00:00Rendez-vous dans 4 ans à Los Angeles.
00:04Merci infiniment Julie d'avoir été avec nous.
00:06On aurait aimé vous garder plus longtemps dans ces Jeux Olympiques.
00:08Malheureusement, il n'y a plus d'équipe de France féminine.
00:11Mais bon, on va trouver une solution quand même pour que vous reveniez.
00:13Merci infiniment Julie.
00:14Merci, bonne soirée.
00:15Merci, bonne soirée à vous.
00:16C'est Thomas Samut qui va prendre votre place.
00:18Thomas Samut, venez Thomas.
00:19On va découvrir ensemble les images du triomphe de Teddy Riner
00:23et des judokas de l'équipe de France
00:25avec cette médaille d'or par équipe mixte.
00:27Thomas, ça va ?
00:28Impeccable.
00:29Vous êtes préparateur mental du Stade Brestois aussi.
00:31Mais vous ne le savez pas encore,
00:33vous devenez préparateur mental de l'équipe de France féminine de foot.
00:36Il y a du temps.
00:37Vous êtes embauché.
00:38Visiblement, vous partez de tellement loin
00:41que vous ne mettez pas la pression, ça va aller.
00:43C'est forcément mieux visiblement, mentalement.
00:46Thomas, ça va ?
00:47Oui, après toutes ces émotions, ça va.
00:50Je tiens le coup.
00:52Non, non, nickel, nickel.
00:53Il y avait un relais, on va y revenir, en natation,
00:55un relais mixte, pas de médaille pour l'équipe de France.
00:57Mais on y reviendra tout à l'heure.
00:59Qu'est-ce qu'il y a, Greg ?
01:00J'avais une question, c'est qu'est-ce qu'il ne faudrait pas des fois
01:02des préparateurs mentaux pour le préparateur mental ?
01:04C'est la question qu'on lui a posée hier.
01:06Je pensais à toi, justement.
01:08Je ne sais pas si c'est une bonne idée.
01:10Non, mais à tester.
01:11Il a beaucoup de qualité,
01:12mais je ne sais pas si préparateur mental, ce serait bien.
01:15Pas là-dessus qu'on va spontanément.
01:17Non, pas spontanément.
01:18Spontanément, on va aller au judo.
01:20Quelle journée encore.
01:21Mais c'est Netflix, je vous ai entendu dire ça tout à l'heure.
01:24Dave, c'est Netflix qui s'occupe du scénario du judo à ces Jeux Olympiques.
01:29Tanguy, médaille d'or.
01:30Qui vient ?
01:31Mais alors, pas de nulle part, mais de très très loin.
01:33Il y a un scénario extraordinaire.
01:35Voilà, c'est la palme d'or aujourd'hui pour l'équipe de France de judo
01:38avec un Teddy Rayner exceptionnel.
01:41C'est lui qui a offert le premier point du jour
01:43dans ce match par équipe en finale face au Japon
01:47avec ce hippon magnifique.
01:48Derrière, il lance parfaitement l'équipe de France.
01:50Johann Benjamin Gaba réalise la performance du jour.
01:53Le tournant de ce match derrière, c'est Clarissac Benignou
01:55qui va égaliser à 3 partout direction le match décisif.
01:58Ça se passe au tirage au sort.
02:00Et comme par hasard, ça tombe sur la catégorie de poids de Teddy Rayner
02:03qui y retourne.
02:04Nouvelle hippon.
02:05Et les Bleus terminent champions olympiques avec une nouvelle Marseillaise.
02:10La Marseillaise, donc.
02:11Ça, c'était juste après la médaille d'or.
02:13La Marseillaise, elle a eu lieu également au Club France.
02:15On va la redécouvrir et découvrir cette célébration.
02:19Donc, les judokas qui sont arrivés il y a quelques minutes
02:21au Club France pour célébrer cette nouvelle médaille d'or.
02:24Ça fait 10 médailles au total pour le judo sur ces Jeux Olympiques.
02:27Vivons cette célébration.
02:28Le judo qui a été porté en triomphe au Club France.
02:38On y va au Club France.
02:52C'était le plus beau moment de la saison.
03:04Maïhème Keyé.
03:06Oualou Kiha.
03:08Alpha Thialaw.
03:09Madeleine Ballanga.
03:11Et Aurélien Dias.
03:12S'il vous plait.
03:17Allez.
03:18On va continuer.
03:20Comme je vous l'ai dit.
03:20Et bien évidemment, la médaille d'or cet après-midi, en équipe de Bruxelles !
03:36Je vous entendais dire, on dirait un meeting, un événement, un concert, c'est les Rockstars, c'est les Rolling Stones quoi.
03:42Pendant la quinzaine, si Riener c'est pas une Rockstar, faut qu'on le sache.
03:46En tout cas c'était Rock'n Roll.
03:49Anne-Sophie vous y étiez encore.
03:52Est-ce que ce scénario épique rentre dans la légende des Jeux Olympiques encore une fois ?
03:56Hier Teddy Riener il est rentré plus que dans la légende.
03:59Ce scénario là, est-ce qu'il fait rentrer cette journée encore dans la légende des Jeux Olympiques ?
04:03Évidemment.
04:05Là on est dans le domaine des dieux.
04:07Les Jeux Olympiques portent très bien leur nom.
04:09En sachant qu'en plus l'équipe japonaise a présenté une équipe assez atypique.
04:14En moins de 57 kilos, ils ont mis la championne olympique en moins de 48 kilos.
04:19Pourquoi ?
04:21Parce que la 57 face à Sarah Leonie, elle perd à chaque fois.
04:24La 52, Uta Abe, était blessée.
04:27Elle est blessée psychologiquement aussi, on a vu des images assez difficiles.
04:31Il reste la carrière 48, championne olympique.
04:34Et qui gagne, qui bat Sarah Leonie.
04:37Donc déjà ça démarre d'une manière, on se retrouve quand même à 3-1.
04:42Si le Japon remarque un point, on a perdu.
04:46Et là, la star des Jeux quand même, à part Teddy, Johann Benjamin Gaba.
04:51La même phrase, la star c'est Johann Benjamin Gaba.
04:55Cette phrase là, elle est extraordinaire par rapport à ce qu'on pouvait attendre pour lui de ces Jeux Olympiques numéro 35 mondial.
05:01C'est simple, certains n'attendaient rien.
05:04Et finalement, c'est lui qui a tout donné.
05:06Il ramène une médaille en individuel.
05:08Il ramène un deuxième point qui relance l'équipe de France.
05:11On enchaîne ensuite sur Clarisse Abguenenou.
05:14Qui monte de catégorie, qui passe en moins de 70 kg.
05:17Qui va arracher une victoire alors qu'elle était vraiment dans le dur.
05:20On se retrouve à 3-3.
05:22Et là, extraordinaire.
05:24On tire au sort un combat.
05:26Et forcément, ça retombe sur qui ?
05:28Teddy Riner.
05:29Teddy Riner qui a fait déjà un golden score.
05:31Donc une mort subite, 8 minutes de combat.
05:33C'était extraordinaire.
05:35Contre Saito.
05:36Et on repart sur un golden score.
05:38Et les deux fois, il marque Ypon.
05:40Alors là, ça a exulté dans le public.
05:42Le Japonais a été ovationné sur le podium pour ce combat.
05:45Alors ça, c'était extraordinaire.
05:47Merci le public français.
05:49Tout le monde a reconnu la qualité du public.
05:52Tout le monde a été applaudi.
05:55Les Français, évidemment, c'était une ovation.
05:57Mais les Japonais ont été énormément applaudis aussi.
06:00Et c'est agréable.
06:02C'est très très agréable.
06:04Professeur, hier, on était sur un nuage.
06:07Là, vous êtes dans la légende, encore, avec cette journée.
06:10Oui, parce que la légende, c'est qu'il mérite d'être raconté, en quelque sorte.
06:14Et là, ce scénario-là, qui nous a été rappelé,
06:18c'est un scénario dont on va se rappeler très très longtemps.
06:21C'est-à-dire, effectivement, ce côté 3-1,
06:24tu as une marge de la défaite, en quelque sorte, du précipice.
06:28Et effectivement, tu as le game changer, le factor X.
06:31Tu sais, dans une bonne histoire, il faut toujours un invité surprise.
06:34Il faut toujours celui que tu n'attendais pas.
06:36Et là, c'est Gaba qui sort. Je ne te répète nulle part, mais pas loin quand même.
06:39Ce n'est pas lui qui doit te renverser la finale.
06:42Et il te le fait, parce que peut-être on a une méconnaissance.
06:45C'est une légende, en face, le mec.
06:47Il a vaincu depuis...
06:49Et on l'a vu dans un état, le pauvre japonais après,
06:51parce qu'il sait qu'il a fait perdre son équipe.
06:52Bien sûr. Sachant que lui, normalement,
06:54c'était quasiment la case cochée du côté du Japon.
06:57C'est lui qui ne va pas perdre.
06:59Parce qu'il est imbattable. Il est invaincu.
07:01Il prend tous les titres depuis 2016-2017.
07:03C'est incroyable. Il ne perd pas un combat, le mec.
07:05Et là, ce, aujourd'hui, face à Gaba,
07:08qu'on connaît finalement assez peu, sauf si on est vraiment très initié,
07:11l'autre sort de nulle part.
07:13Et il y a tout... Tout à l'heure, on parlait d'un scénario Netflix.
07:16Là, c'est ça, en fait.
07:17C'est que tu as tous les codes, en fait, d'une super production.
07:21Effectivement, à la fin, ce truc qui tombe du destin.
07:24Plus 90. C'est même lunaire.
07:26Parce qu'en plus, tu le vois gros comme une maison.
07:28Tu te dis, ça ne peut être que ça.
07:30Ça ne va pas être sorti comme ça.
07:31Ça ne va être que ça.
07:32Il faut que ce soit ça.
07:33Il faut que ce soit ça.
07:34Et évidemment, ça se finit avec l'apothéose, le point d'exclamation.
07:38Donc, c'est pour ça, légendaire.
07:39Parce que c'est quelque chose, je pense, qu'on racontera souvent.
07:42Et tu vois Teddy.
07:43Pardon.
07:44Tu vois Teddy. Moi, je le voyais se remobiliser.
07:46Il savait que ça allait tomber sur lui.
07:48Non, mais c'est fou.
07:49Parce que les autres Français étaient presque assis.
07:53Et là, tu vois Teddy.
07:54Tu le sens.
07:55Tu vois son regard.
07:56Capitaine.
07:57Tu sais, c'est pour moi.
07:58C'est pour moi. Je vais me le taper, encore.
08:00Je vais me reprendre Saito.
08:01Mais il le sait.
08:02Et là, je peux te dire qu'il est prêt.
08:03Et encore une fois, ce matin, il n'a pas très bien démarré.
08:05Et il est monté crescendo.
08:07Et là, il a été fabuleux.
08:09Tenir le lendemain d'une compétition.
08:11Parce qu'on ne se rend pas compte.
08:12Il a déjà été champion olympique.
08:14Il a fait des combats super longs.
08:15Ça a été hyper dur.
08:16Il en a profité un petit peu quand même.
08:18Et là, il revient.
08:20Mais il se tape une journée.
08:22Il a une caisse d'enfer.
08:23Franchement, je ne l'ai rarement vu comme ça.
08:25Il a une caisse d'enfer.
08:26Il est affûté.
08:27Et techniquement, il a mis une technique ou deux techniques au bon moment.
08:31Il a été impérial.
08:33Et ça a été le patron de l'équipe de France.
08:35Clairement.
08:36Greg, rapidement.
08:37C'est une question que je vais poser à Anne-Sophie.
08:39Il y a 3 ans, on a l'impression qu'il est sur la bretelle de dégagement.
08:42Il ne sort plus en compétition.
08:43Il fait des jeux où finalement, on se dit qu'il y avait peut-être une opportunité.
08:46Alors qu'il était arrivé un petit peu à l'abattoir.
08:49Comment il a pu en 3 ans redevenir aussi dominant ?
08:53Aussi constant, aussi fort.
08:55Il y a 3 ans, il n'en était plus là.
08:57Je suis complètement d'accord avec toi.
08:59Parce que quand il perd à Paris, on se pose la question de savoir s'il va être en capacité de repartir ou pas.
09:07Je pense qu'il a été soulagé de perdre après autant de victoires.
09:10Et il a retrouvé des objectifs.
09:12Regagné.
09:13Parce qu'il a perdu.
09:14Parce que oui, il a perdu.
09:16Il savait qu'il allait perdre un jour.
09:18Et ça y est, le moment est arrivé sur un tournoi de Paris.
09:21Et puis, il se relance dans des objectifs.
09:24Et gagner à Paris, c'est un objectif tellement, tellement fort pour lui.
09:28Je me dis qu'il a dû se nourrir aussi du fait d'allumer la Vasque.
09:32Il représente quelque chose.
09:34Il est à côté de Marie-Josée Perrec qui représente aussi à ses yeux quelque chose.
09:38C'est la Guadeloupe.
09:39C'est une immense championne.
09:40Il rêvait aussi du palmarès de Marie-Josée Perrec quand il était plus petit.
09:45C'était un exemple.
09:46T'imagines tous les symboles qu'il y a qui sont représentés.
09:49Et alors après, c'est à voir avec toi.
09:51Mais est-ce qu'il s'en nourrit ?
09:53Et en tout cas, ensuite, aujourd'hui, il a complètement assumé son statut.
09:56On l'a senti en difficulté, mais libéré.
09:59Et vraiment avec une envie de montrer qui est le patron.
10:03C'est tellement fabuleux.
10:04Une histoire fabuleuse.
10:05Le côté mental, on va y aller avec Thomas dans un instant.
10:08Mais on est toujours aussi fasciné par la manière dont le public accompagne ces compétitions.
10:13Vous le voyez, ils sont célébrés au Club France.
10:16Ils vont montrer leur médaille et aller prendre le bain de foule dans quelques minutes.
10:20Avant cela, voyons comment le Club France a réagi au moment du combat.
10:24Et c'est ça qui est toujours aussi fascinant depuis le début de ces Olympiques.
10:55Fermez !
10:56Marchons ! Marchons !
11:00Que la France soit victime !
11:03À l'arrêt de ce jour !
11:07À l'arrêt de ce jour !
11:24À l'arrêt de ce jour !
11:37À l'arrêt de ce jour !
11:51Incroyable.
11:52Le moment du tirage au sort.
11:53C'était célébré comme une victoire.
11:55C'est complètement dingue cette séquence-là.
11:56Thomas, ça vous fait toujours spécial de voir ça vous ?
12:00Là, carrément.
12:01Parce que moi, honnêtement, je vais vous dire mon point de vue.
12:05Le meilleur des coachs, le meilleur des préparateurs mentaux, c'est le public aujourd'hui.
12:09Ce n'est pas l'ANS et l'argent qui a été investi toute cette année pour les Jeux de Paris.
12:16La véritable réussite de Paris, c'est le public.
12:19Et on voit que la grande majorité des sportifs sont transcendés.
12:23Il y a une minorité qui est un peu inhibée par l'événement.
12:26Mais c'est le public qui fait gagner les Jeux.
12:29Et c'est pour ça que ce que je crains dans 4 ans, c'est qu'on retombe un peu dans l'anonymat.
12:34Et qu'on reparte après avec le même nombre de médailles.
12:37Alors qu'on est capable de faire ça.
12:38Là, pour moi, ce n'est pas historique.
12:40C'est que la France a le potentiel pour amener autant de médailles.
12:43Mais on ne met rien en place pour obtenir ça régulièrement.
12:46Et c'est dommage.
12:48Ça reste historique alors que ça pourrait être automatique.
12:51Ça, c'est pour la rime.
12:53Moi, j'ai une question aux préparateurs mentaux.
12:56Est-ce que tu penses qu'on peut travailler sur ses émotions et choisir de changer son émotion ?
13:03C'est-à-dire que tu as une émotion de stress négatif.
13:06La trouille.
13:08Et tu te refuses.
13:10Parce que tu peux le faire.
13:12Tu te refuses à choisir une émotion négative pour la transformer en émotion positive.
13:16C'est du boulot.
13:17Mais est-ce que tu les entraînes à ça ?
13:19Oui, bien sûr.
13:20Après, c'est un jeu.
13:22C'est de le faire comme un jeu.
13:24Parce qu'on est responsable de nos émotions.
13:26Ce n'est pas l'environnement qui crée nos émotions.
13:29On est bien sûr capable de le faire.
13:31C'est ça, la beauté de la méthode.
13:34On voit votre méthode avec Léon Marchand, Florent Malodeau, le Stade Bressois.
13:38Il est là. Je vous le donne.
13:39C'est toi qui n'as pas encore lu le livre.
13:41Je le présente.
13:42Encore une fois, les 25 règles d'or de la préparation mentale aux éditions Solar.
13:47Je vous l'offre.
13:48Comme ça, vous l'avez gagnée Anne-Sophie.
13:49On va aller voir une autre Anne-Sophie.
13:51Elle a gagné Jackpot en État de France.
13:54Un gros gros mental aussi.
13:57Franchement, le vrai Jackpot, c'est Anne-Sophie qui l'a gagné avec tout le monde là-bas.
14:00Ils sont dans une fête permanente depuis le début de ces Jeux.
14:04Voilà.
14:05Ils planent comme ça.
14:07Ça planait jusqu'à quel point au moment du judo, Anne-Sophie, franchement ?
14:12Mais bon, Palmarès est bien vite quand même.
14:14Je tiens à le préciser.
14:16Ça planait en fait avant le début du combat.
14:20Ça a plané totalement quand on a vu la catégorie qui a été tirée au sort.
14:25Tout le monde réclamait Teddy, Teddy, Teddy.
14:28Parce que vous le savez, ici, on a oublié qu'il s'appelait Rayner.
14:30C'était dit tout court.
14:31Ici au Club France, tout le monde réclamait que ce soit la catégorie de Teddy Rayner
14:35qui soit tirée au sort pour ce tout dernier combat.
14:38Et ensuite, bien sûr qu'il y avait du stress.
14:40Mais une nouvelle fois, finalement, comme hier, il y avait une espèce de sérénité
14:44pour Teddy Rayner, l'imbattable.
14:46C'est comme ça que tout le monde l'appelle.
14:48Mais bien sûr que ça a exulté.
14:49Mais vraiment, l'émotion la plus forte, elle a été quand la catégorie de poids
14:53est apparue à l'écran.
14:55On va le revoir ce moment-là encore.
14:57Je le demande comme ça, en direct à Amaury, si on peut le recaler au moment
15:00de ce tirage au sort parce que c'est l'une des images de cette journée.
15:04C'était extraordinaire.
15:05Donc au Club France, on revient vous voir dans un instant Anne-Sophie.
15:07Et vous nous direz ce qui nous attend dans les minutes qui viennent également.
15:10Tanguy, hier, ça a énormément réagi partout pour Teddy Rayner.
15:14Aujourd'hui encore pour le judo ?
15:16Oui, la vie parisienne s'est un petit peu arrêtée pour regarder ce qu'il se passait
15:21en tout cas sur ce match par équipe.
15:23On va suivre notre confrère Sacha Nokovitch qui était dans les rues de Paris
15:27et qui a photographié ça pour vous montrer que les Parisiens s'arrêtaient
15:32pour voir ce qu'il se passait dans le bar avec une télé au fond.
15:35C'est un match de foot.
15:36C'est un match de coup de feu.
15:37Boulez aux marchands qui nagent.
15:38Sur les écrans dans le métro.
15:40Vous avez les mecs qui sont 3 ou 4 sur un écran dans le métro.
15:43Ils partagent les écrans dans le métro en regardant les jeux.
15:46C'est contagieux.
15:47Franchement, c'est un truc.
15:49C'est contagieux.
15:50Ce qui est drôle, c'est ce que vous disiez et ce que vous avez montré tout à l'heure,
15:53l'image de l'explosion de joie quasi supérieure pour le tirage au sort.
15:58Mais limite, on le comprend facilement parce que moi devant ma télé,
16:01quand il y a le tirage au sort qui te met plus 90 et que donc tu comprends,
16:06parce qu'il faut comprendre parce que ce truc-là, moi, je ne l'ai jamais vécu,
16:09tu comprends, plus 90, donc ça doit être Teddy Riner.
16:12Une fois que tu as compris ça, en fait, pour moi, il n'y a plus de suspense.
16:15Je t'ai personné.
16:16Exactement.
16:17C'est ce qui est fou.
16:18C'est là où Teddy Riner, il est quand même sur une autre planète.
16:20C'est-à-dire qu'après tous les enchaînements qu'il a depuis hier,
16:23même ce combat à la mort subite décisive en septième combat,
16:29même ça, tu n'as aucun doute.
16:31Là, c'est bon, en fait.
16:32Le plus dur est fait.
16:33C'est que c'est lui qui se retrouve sur le tatami.
16:35Je voulais parler à une Sophie.
16:36D'autres réactions et après, vous parlerez à Sophie.
16:38Une autre réaction justement qui évoque Teddy Riner, c'est le président Emmanuel Macron
16:43qui était venu le saluer hier pour son titre en individuel.
16:46Voilà le petit tweet du président.
16:48Once upon a time, Teddy Riner.
16:51Le petit jeu de mots.
16:52Le double jeu de mots.
16:53C'est recherché.
16:54Il y a une belle équipe de communication autour du président.
16:56Ça se trouve, c'est lui.
16:57Ça se trouve, c'est lui.
16:58Ça se trouve, c'est lui.
16:59Pour le petit tweet.
17:02On s'arrête là-dessus.
17:03Greg, pardon.
17:05Évidemment, Riner, ça a l'air magique.
17:07Mais enfin, quand il retourne pour la dernière fois le Japon,
17:11il vient de prendre deux pénalités.
17:12Il est cuit, il est recuit.
17:14Surcuit même.
17:15Il est surcuit.
17:16Je ne me suis pas expliqué ça.
17:18Il ne peut plus y aller.
17:21Il est épuisé, Riner, en fait.
17:23Il a les bras.
17:24Il ne sent plus ses avant-bras.
17:26Il n'arrive plus à fermer les doigts, par exemple, parce qu'à accrocher.
17:29Mais les deux sont cuits.
17:31Alors, effectivement, là où tu as complètement bien analysé le combat,
17:35c'est que Teddy est très, très bien.
17:37À un moment, il commence à plonger.
17:39Et c'est toujours comme ça.
17:40Et l'autre grimpe.
17:41Et là, je me fais, alala, jusqu'à quel point il va grimper.
17:43C'était contre le momentum, en fait.
17:45Exactement.
17:46Et ensuite, il vient installer ses mains.
17:49Petit déplacement.
17:50Et il sait que, par contre, on voit que c'est le bon moment.
17:53Et on sait qu'il l'attend.
17:55Et qu'il se dit, c'est ce moment-là.
17:57C'est là.
17:58C'est là.
17:59Je mets tout.
18:00Et je vois ce qui se passe.
18:01Tu le sens vraiment.
18:02On l'a senti.
18:03Et on l'a vécu, ce scénario de légende.
18:05On continue d'en parler dans quelques instants.
18:07Avec la célébration au Club France.
18:09On va célébrer Valentin Madouas, Christophe Laporte.
18:11Deux médailles dans cette course où Christophe Riblon y était.
18:15Il était même dans l'organisation.
18:16Il nous racontera ça.
18:17Dans la voiture.
18:18Dans la voiture.
18:19Rue Lepic avec la voiture.
18:20Ça devait être dingue.
18:21Mais puisque c'était le moment de la journée.
18:22Le tirage au sort.
18:23On se le refait tout à l'heure pour désigner la catégorie de point Teddy Riner.
18:27Voici comment le Club France a réagi encore une fois.
18:29Et on se retrouve juste après.
18:41Allez Teddy ! Allez Teddy ! Allez Teddy !