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00:00Allez, on en vient aux Jeux Olympiques de Paris. C'était malheureusement prévisible.
00:04Le second entraînement du triathlon dans la Seine a été annulé, comme le premier.
00:09L'eau est trop polluée.
00:10Notre journaliste Clovis Casali a pu interroger à ce propos Pierre Rabadan.
00:15Il est adjoint à la mairie de Paris en charge des sports.
00:17Question donc sur cette impossibilité pour les athlètes de s'entraîner dans la Seine.
00:22Écoutez.
00:23Nous sommes place de l'hôtel de ville avec bien sûr la Seine derrière moi.
00:27La Seine où doit se dérouler demain.
00:29Le triathlon, problème.
00:30Les entraînements ont été annulés dimanche et lundi.
00:33Nous sommes avec Pierre Rabadan, adjoint à la maire, en charge des JO.
00:37Alors Pierre Rabadan, bonjour déjà.
00:38Bonjour.
00:39Dites-moi, est-ce que le triathlon va avoir lieu demain ?
00:42Écoutez, il faut attendre cette nuit la décision de la Fédération Internationale et du comité d'organisation.
00:47Je crois que le monde entier a vu qu'il avait beaucoup plu vendredi soir pour la cérémonie d'ouverture.
00:52Et samedi également.
00:54Et aujourd'hui, les deux tests étaient au-dessus de la limite nécessaire.
00:59Mais on voit une tendance d'un retour vers une bonne qualité de l'eau qui est déjà amorcée.
01:05Et on va attendre d'avoir les résultats cette nuit.
01:07On est assez confiants, vu la tendance que l'on a observée aujourd'hui,
01:11pour que la qualité de l'eau soit bonne pour effectuer les compétitions dès demain.
01:15Alors si les eaux sont trop polluées, quel est le plan B ?
01:18Alors le plan B, ça s'appelle des jours de contingence.
01:21C'est-à-dire qu'on est capable de décaler la compétition de demain,
01:24parce que le triathlon s'étale sur trois épreuves et trois jours différents.
01:29Il y a le triathlon femmes, le triathlon hommes, puis le triathlon mixte.
01:34Donc voilà, on est capable de moduler différemment,
01:37parce que la Seine, c'est un élément naturel qui réagit à ce qui se passe dans la nature,
01:43et notamment quand il pleut beaucoup.
01:45Donc voilà, il faut qu'on revienne vite à la normale,
01:47ce qu'on peut faire, parce qu'on a fait beaucoup de travaux
01:50pour empêcher de polluer beaucoup la Seine.
01:53Ce qui est le cas, elle n'a pas été beaucoup polluée,
01:55mais il a tellement plu sur un temps court,
01:57qu'il y a évidemment une petite perturbation qui devrait revenir à la normale dès demain.
02:02Alors on ne va pas se le cacher,
02:03ce n'est pas l'idéal pour les athlètes de ne pas pouvoir faire de reconnaissance,
02:06ne pas pouvoir s'entraîner avant leur épreuve de triathlon.
02:09Vous ont-ils exprimé leurs inquiétudes ?
02:11Alors ils auraient sans doute préféré pouvoir le faire.
02:13Beaucoup ont déjà nagé l'année dernière dans la Seine,
02:16mais évidemment, ils auront l'occasion d'aller faire de la reconnaissance
02:20dès l'autorisation demain, si la compétition peut avoir lieu.
02:25Et en fait, il y avait aussi beaucoup d'athlètes
02:27qui ne voulaient pas forcément la faire, pour différentes raisons.
02:30Mais évidemment, vous savez, c'est des gens qui font des sports en extérieur,
02:35qui sont habitués à s'adapter aux conditions météo.
02:38C'est le cas sur plein de sports.
02:40Quand vous faites un sport en extérieur,
02:43il faut s'adapter à l'environnement.
02:45C'est ce qu'ils vont faire demain, évidemment.
02:47Mais je vous répète que d'abord, nous, on est confiants.
02:51Et je crois qu'eux, ils comprennent aussi les enjeux et qu'ils sauront s'adapter.
02:55On a choisi un cadre unique au pied du pont Alexandre 30,
02:58le Grand Palais et les Invalides.
03:00Ils vont avoir des tribunes tout autour, des supporters,
03:02ce qui n'est jamais arrivé dans les éditions précédentes.
03:05Voilà, on a eu une pluie extrêmement forte.
03:08Ils comprennent très bien.
03:08Notre priorité, c'est la sécurité évidemment sanitaire des athlètes.
03:12Et c'est pour ça qu'on en est là aujourd'hui
03:15et que j'espère que la compétition se tiendra demain.
03:17Merci beaucoup Pierre Abadan.