Alors que le Nouveau Front populaire est enfin parvenu à s’accorder sur le nom d’un candidat commun, Emmanuel Macron a laissé entendre qu’il ne comptait pas se faire imposer un Premier ministre. Une fin de non-recevoir qui a suscité l’ire des responsables du NFP. Des réactions très offensives, voir menaçantes, se sont succédées. La stratégie de la gauche est-elle de maintenir la pression sur le chef de l’Etat ?
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00:00Ni condition, ni délai. Pour nommer le Premier ministre, Emmanuel Macron n'a juridiquement aucune contrainte.
00:06Les leaders de la gauche ont donc un objectif, faire pression sur l'Elysée.
00:11Manuel Bompard engage le rapport de force.
00:13J'ai un peu l'impression d'avoir affaire à une sorte de forcené qui est retranché à l'Elysée,
00:18qui s'accroche à son pouvoir et refuse d'accepter l'idée que les Français ont dit que sa politique était finie.
00:23Dans le viseur, la posture d'Emmanuel Macron. Un monarque solitaire pour certains.
00:28Un enfant capricieux pour d'autres.
00:30On dirait mon fils de 5 ans quand il triche au Monopoly Junior.
00:34Les enfants font ça. Emmanuel Macron est président de la République. Il faut être sérieux.
00:39Mais à défaut d'être juridique, la contrainte pourra être politique.
00:42Le Premier ministre nommé a tout intérêt à résister, à une motion de censure.
00:47Mais pour le porte-parole NFP-PCF, là n'est pas la question.
00:51Chacun sera responsable de l'instabilité qu'il voudra donner au pays.
00:53Ils ont perdu les élections, ils doivent partir, ils doivent nommer ceux qui arrivent,
00:57ceux qui sont arrivés sur la première marche du podium, c'est simple.
01:00Emmanuel Macron attend la formation d'une majorité et semble regarder sur sa droite.
01:05Le chef de l'État a qualifié le pacte législatif des Républicains de bonne direction.