Le NFP a trouvé un candidat pour Matignon : Lucie Castets, présidente du collectif Nos Services Publics

  • il y a 3 mois

Dans Europe midi, Thomas Schnell et ses invités débattent de dernières informations.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

Category

🗞
News
Transcription
00:00Europe 1 13h continue jusqu'à 14h, avec vous Thomas Schnell et vos deux débatteurs,
00:04l'ancien magistrat Georges Fenech et Raphaël Stainville, journalistes au Journal du Dimanche.
00:08On entendait nos deux auditeurs, Patrick et Kytri, qui nous ont appelés à l'instant.
00:11L'un fustigeait le déni de démocratie, le refus de réalité d'Emmanuel Macron.
00:15L'autre expliquait qu'il fallait bien maintenir la stabilité pendant les Jeux olympiques.
00:19Et désormais, Lucie Casté, ce matin, a affirmé qu'elle souhaitait toujours devenir première ministre.
00:24Comment elle peut y parvenir ?
00:25Comment est-ce qu'elle peut faire plier Emmanuel Macron qui a refusé hier ?
00:29Très honnêtement, ça va être très compliqué.
00:33Les Jeux sont faits depuis l'instant où son nom est sorti du chapeau,
00:37quelques minutes avant que le président ne soit interrogé par nos confrères de France Télévisions.
00:43Ce nom sorti du chapeau n'avait d'autre vocation que de pouvoir, pour le nouveau Front populaire,
00:50expliquer qu'Emmanuel Macron tordait le bras à la démocratie, tentait un coup de force.
00:56Mais on l'a rappelé, l'équilibre et plutôt le rapport de force politique
01:01ne sont pas favorables au nouveau Front populaire.
01:05Ils ont été incapables de faire élire le président de l'Assemblée nationale.
01:08Et donc, malgré le fait qu'il soit arrivé en tête au soir du second tour des législatives,
01:14on le voit bien, personne n'a véritablement gagné ces élections.
01:17La configuration de l'Assemblée nationale rend même celle-ci quasiment ingouvernable,
01:21sans une coalition qui serait beaucoup plus élargie que celle que présente le nouveau Front populaire.
01:28Alors Jean-Luc Mélenchon, qui est le chantre de cette coalition,
01:34veut rien que le programme, tout le programme du nouveau Front populaire.
01:39En l'État, c'est impossible, et donc en l'État, Lucie Castex peut dire qu'elle est prête.
01:44On voit mal d'ailleurs comment elle le serait et comment elle pourrait proposer,
01:48ne serait-ce qu'un gouvernement, alors qu'elle venait d'être proposée.
01:52Mais tout ça n'est qu'une douce fable pour entretenir l'idée que le nouveau Front populaire l'aurait emporté aux législatives.
01:59Georges Fenech.
02:00Oui, je suis d'accord avec ce que dit Raphaël Stainville.
02:03On ne tambourine pas la porte de la rue de Varennes comme ça, l'hôtel Matignon.
02:08J'arrive, c'est moi, vous me nommez, M. le Président.
02:11Vous ne trouvez pas que la situation est franchement ridicule ?
02:15Et on pourrait en rire si ça n'était pas grave.
02:18Pourquoi je dis que c'est grave ?
02:19Parce que le nouveau Front populaire, et notamment LFI, est en train de créer un très mauvais climat dans le pays.
02:26Avec des menaces quasiment insurrectionnelles.
02:33Nous allons marcher.
02:35Nous allons marcher sur Matignon.
02:38C'est ce qu'expliquait Adelaide Gaddans.
02:39Nous allons mettre l'Assemblée Nationale sous surveillance.
02:43Il va y avoir des manifestations pour que le Président de la République accepte le verdict populaire.
02:49On voit bien qu'il y a là une tentative de mobilisation dans la rue contre les institutions.
02:54Et donc tout cela est très grave.
02:55C'est pour ça que je suis persuadé que les responsables que je connais, que nous connaissons tous,
03:01qui sont actuellement en train de réfléchir comment sortir de l'ornière,
03:05comment permettre de passer ce temps qui est court mais qui est long,
03:10qui sera à peu près d'un an, disons, pour pouvoir faire fonctionner nos institutions et le pays.
03:16Moi, je ne peux pas douter une seule seconde qu'il y aura...
03:20La ligne de Crète est vraiment difficile à tenir, mais il y aura un accord.
03:25Il y aura un accord entre les LR, entre Ensemble, Horizons, etc.
03:31Peut-être quelques socialistes, disons démocrates chrétiens,
03:34qui sont particulièrement attachés au respect des valeurs républicaines telles que nous les adoptons.
03:39Et qui trouveront cette majorité et cette personnalité qui occupera l'hôtel Matignon pour, attention,
03:48gouverner, car nous serons dans une cohabitation, il faut bien le préciser.
03:53Le président de la République ne gouvernera plus.
03:56Il présidera depuis l'Elysée l'article 5 de la Constitution,
04:00arbitre des institutions, chef des armées, etc.
04:03Mais celui qui occupera ou celle qui occupera l'hôtel Matignon va définir, déterminer la politique gouvernementale du pays.
04:10Raphaël Snaville ?
04:11Oui, il y a quelque chose qui me gêne dans la manière dont on commente la situation politique,
04:16c'est qu'on a tendance à faire de LFI, du NFP,
04:21l'espèce de bouc émissaire, expliquant finalement l'impossibilité, l'ingouvernabilité de la France,
04:28en raison de leur prise de position, en raison aussi de leur antisémitisme supposé,
04:33leur antisionisme pathologique.
04:36La vérité, c'est qu'Emmanuel Macron a une immense part de responsabilité dans la situation que nous connaissons.
04:42Un certain nombre de responsables politiques, de gauche et de droite également,
04:46en ayant finalement concouru à faire élire en se désistant ces députés de la France Insoumise notamment,
04:52qu'aujourd'hui ils semblent rejeter tout aussi violemment qu'ils l'avaient fait pour le Rassemblement National.
04:58Donc ça, c'est la première chose.
05:00La deuxième chose, c'est que le Président de la République a acté dans son interview hier
05:05que les Français avaient massivement voté Rassemblement National
05:09et que les Français surtout voulaient de l'autorité et de la sécurité.
05:12Bien évidemment que c'est impensable de pouvoir constituer une coalition
05:17avec un certain nombre de ces députés du NFP
05:21qui, pour le coup, considèrent que la police tue
05:23et tiennent un certain nombre de propos ou de propositions qui vont à l'encontre des demandes des Français.
05:31La France est massivement à droite.
05:33On l'a vu, c'est peut-être le fait politique le plus important dans la lecture notamment du résultat du premier tour.
05:40Mais il ne faudrait pas se tromper et avoir des politiques qui soient tièdes, molles.
05:46Les Français attendent vraiment quelque chose de solide.
05:49On a presque aussi l'impression hier qu'Emmanuel Macron avait été déçu du second tour et s'en était arrêté au premier.
05:55Il a dit qu'au premier tour, le Rassemblement National était arrivé largement en tête
05:58comme s'il aurait préféré finalement nommer Jordan Bardella Premier ministre.
06:02C'était peut-être ça le scénario qu'il prévoyait aussi.
06:05Il s'arrêtait seulement au premier tour.
06:08Je ne vois pas faire un procès d'intention ou d'aller sonder les voeux du Président de la République.
06:17Je pense que s'il a dissout, c'est effectivement qu'il n'a pas supporté ce désaveu aux élections européennes
06:26et qu'il a sous-estimé la capacité de la gauche de se reconstituer en coalition.
06:32C'est ça en réalité.
06:34Sauf que là, c'est un désaveu cinglant pour ce qui était sa majorité relative.
06:39Ils ont quand même perdu 100 députés, vous imaginez, d'un coup.
06:42Donc aujourd'hui, il se retrouve totalement déshabillé du pouvoir législatif qui était encore quand même à sa main.
06:53Mais il nous dit quoi ? Il nous dit que le peuple m'a confié un mandat, j'irai jusqu'au bout.
07:00Je pense qu'il ne faut plus prendre ce genre d'engagement aujourd'hui.
07:03Il faut voir comment le pays va évoluer, comment l'Assemblée Nationale va évoluer.
07:08Dois-je rappeler qu'à un certain moment, le Général de Gaulle a tiré sa révérence quand il a constaté que...
07:13Ce n'est pas parce qu'incertainement vous avez la confiance et le mandat que vous la gardez forcément pendant tout votre mandat.
07:19Le Président de Gaulle avait tiré les conséquences, il l'avait annoncé d'ailleurs.
07:24Si vous ne renouvelez pas la confiance par le référendum, je me retire. Et il s'est retiré.
07:30Donc je pense qu'aujourd'hui, tout est possible, tout est envisageable.
07:34Ce qu'il faut, c'est évidemment éviter une confrontation.
07:37Une confrontation violente dans notre pays, à laquelle certains rêvent.
07:41C'est évident que certains rêvent d'un chaos total.
07:45Donc je pense que la responsabilité est lourde pour ceux qui sont actuellement en charge de trouver cette majorité relative,
07:54mais en capacité quand même de gouverner.
07:56Et si c'était Lucie Castex qui a trouvé cette majorité ?
07:59Si elle avait entendu hier Emmanuel Macron qui lui demande de trouver des compromis, de créer une coalition,
08:04si elle s'engageait en disant « très bien, je vais aller les chercher »,
08:07elle en serait capable d'aller trouver des alliés au sein de l'Assemblée nationale ?
08:11Si jamais elle faisait ce chemin et qu'elle parvenait à élargir l'assise de ce bloc des gauches,
08:20elle perdrait, et c'est déjà écrit à l'avance, LFI.
08:25Je vous rappelle encore une fois que Jean-Luc Mélenchon, qui tire les ficelles de cette alliance électorale d'abord,
08:31considère que c'est le programme, tout le programme, rien que le programme.
08:36Il ne faut pas retrancher une virgule à ce qui a été scellé dans cet accord entre les différentes gauches.
08:43Et donc toute capacité d'action de Lucie Castex se trouve entravée finalement par ce pacte initial,
08:51et le poids qu'a toujours LFI dans cette alliance.
08:54Il a gardé la menace d'une dissolution dans un an, il n'a pas totalement fermé la porte, c'est ça qui empêche l'élargissement ?
09:00Je pense que c'est le rêve de Jean-Luc Mélenchon, c'est que cet élargissement se fasse,
09:06et qu'un certain nombre de socialistes, écologistes peut-être, et même communistes,
09:10finalement acceptent de prendre leur responsabilité,
09:14de faire une coalition avec des membres de l'ancienne majorité présidentielle.
09:20Parce qu'il serait le gardien d'une sorte de pureté de ce programme de gauche,
09:26et donc lui il vise le coup d'après, est-ce que c'est 2027 ?
09:30Est-ce que c'est anticipant la démission du président, une nouvelle dissolution ?
09:34En tout cas, ce qu'il veut c'est pouvoir faire la démonstration que ceux qui sont allés à la soupe sont des traîtres,
09:43et donc voilà, c'est le pari qu'il fait.
09:45C'est évident ce que vous dites, il suffit d'ailleurs de relire l'interview qu'il a accordée au journal italien La Repubblica,
09:53où il parle de 2027, et il dit très clairement qu'il sera le candidat qui va affronter le fascisme,
10:00c'est-à-dire Marine Le Pen.
10:02Donc il est dans cette logique d'un affrontement présidentiel,
10:07ce qui se passe aujourd'hui, c'est pas que ça l'intéresse pas,
10:10mais manifestement on voit bien qu'il n'y a pas cette volonté de vouloir vraiment gouverner.
10:14La volonté c'est de créer ce chaos pour lui permettre ensuite, le coup d'après, d'être celui qui empêchera que le fascisme puisse passer.
10:23Et quel député sera capable de rejoindre une coalition pour former un gouvernement,
10:28au risque d'avoir l'impression, de donner l'impression à ses électeurs qu'il retourne sa veste ?
10:34Non, ça peut venir à mon avis que d'une personnalité extérieure,
10:37personnalité politique j'entends, pas de société civile,
10:41qui viendrait de droite, ça peut pas être autrement, vous avez raison, la France est massivement à droite aujourd'hui.
10:46Xavier Bertrand ?
10:47Ça peut être Xavier Bertrand, bien sûr, mais il y a d'autres personnalités à lesquelles on peut penser.
10:52David Lysnard ?
10:53David Lysnard, le maire de Cannes.
10:55Il y a des grands maires, il y a des grands présidents de région, à droite,
10:58qui sont en capacité d'abord de retrouver la confiance, c'est le plus important,
11:04et ensuite de composer cette majorité.
11:07Après, vous savez, il faut se mettre d'accord sur quelques axes, quelques réformes essentielles,
11:14et puis refaire fonctionner cette Assemblée Nationale.
11:18Moi je crois que c'est effectivement tout à fait possible,
11:21et je suis convaincu que c'est en train de se constituer au moment où nous parlons.
11:25Il n'y a plus de temps à perdre, parce qu'à la mi-août, effectivement, il y aura une décision qui sera prise.
11:29Donc l'option Lucie Castet vous paraît déjà, même pas 24 heures après que tout le monde ait appris son nom,
11:36son option n'est plus valable.
11:38Ce n'est même pas une question de journée, c'était une question de minutes.
11:42Sitôt qu'Emmanuel Macron avait été à Angers, il a refermé la porte,
11:47et je pense qu'il l'a refermée définitivement.
11:50Lucie Castet peut entretenir ce rêve, cet horizon,
11:55mais on voit que les difficultés pour elle sont insurmontables.
11:59On va peut-être l'écouter d'ailleurs la candidate du Nouveau Front Populaire,
12:03qui était ce matin chez nos confrères, Lucie Castet.
12:07L'inconséquence du Président de la République était inquiétante.
12:11Le déni de démocratie en refusant d'appeler la formation politique qui est arrivée en tête aux élections est grave,
12:17dans un contexte où les Français se sont mobilisés massivement pour faire barrage au Rassemblement National,
12:23et les résultats des élections sont absolument clairs.
12:26C'est un rejet de la politique du gouvernement sortant,
12:30et c'est la demande d'une nouvelle orientation politique, d'une rupture pour le pays.
12:34Services publics, pouvoir d'achat, justice fiscale, écologie, c'est très clair.
12:39Le moment est grave, mais je pense qu'un espoir est levé.
12:42Je suis prête, nous sommes prêts.
12:44Je demande maintenant au Président de la République de prendre ses responsabilités et de me nommer Premier ministre.
12:49Elle est prête, elle est prête au bras de fer, elle est prête à aller à la confrontation avec Emmanuel Macron,
12:55qui a donné une nouvelle échéance, donc la mi-août désormais.
12:58Pourquoi la mi-août ? Qu'est-ce qui va changer d'ici là selon vous ?
13:02La mi-août, parce que la première partie des Jeux Olympiques s'achèvera.
13:09D'ailleurs c'est un peu étrange, les Jeux Paralympiques ne sont pas moins importants,
13:15notamment s'agissant des questions sécuritaires.
13:18Mais ils pensent que la période serait peut-être plus propice.
13:23Mais pour en revenir à Lucie Castet, ça serait, si elle devait maintenir sa candidature,
13:30continuer à maintenir cet espoir, ce serait aller à l'encontre de ce que veulent massivement les Français.
13:36Certes, le Nouveau Front Populaire a obtenu une majorité toute relative au soir du second tour,
13:45mais ça ne dessine pas très loin sans faux les attentes qui ont été exprimées massivement de l'autre côté du spectre de l'Assemblée.
13:54Ce n'est qu'un tiers de ce que représentent les Français.
13:58Ce n'est pas un engouement pour les idées de gauche.
14:01Encore une fois, les Français ont marqué leur volonté de davantage d'autorité,
14:05de davantage de sécurité, de davantage de régulation des flux migratoires,
14:11et non pas l'inverse, c'est-à-dire un passeport climatique pour accueillir encore davantage de réfugiés.
14:19Non, je pense que c'est en contradiction avec les attentes des Français.
14:22Les Français, selon vous, Georges Fenech, ils attendent aussi une continuité ?
14:26Ils attendent une rupture.
14:28Ils attendent une rupture avec la politique qui a été sanctionnée,
14:32pour les raisons essentielles qui ont été rappelées par Raphaël Stabil.
14:36La lutte contre la sécurité, contre l'immigration, enfin tout ce qui touche aux régaliens.
14:40Donc là, nous allons rentrer sans aucun doute, moi ça fait pas long d'un doute,
14:44à la mi-août, dans une nouvelle période de cohabitation.
14:48Nous avons eu trois cohabitations par le passé. Comment ça se passe ?
14:52Que ce soit Mitterrand ou Chirac, ils ont appelé le chef de la nouvelle majorité
14:59à venir occuper l'hôtel Matignon.
15:02C'est comme ça que ça se passe.
15:04Ça a été Chirac. Chirac a certainement dit, c'est pas moi cette fois-ci.
15:07Il a demandé à Balladur d'y aller. Balladur y était.
15:09Le président de la République est lié, en quelque sorte, par le choix de la majorité.
15:13Mais encore faut-il qu'il y ait une majorité.
15:15Là, le nouveau Front Populaire revendique la victoire.
15:19Mais même si leur coalition comporte le plus grand nombre de députés,
15:23ils n'ont pas la majorité. Ils n'ont pas la majorité.
15:26Et ils n'ont pas de réserve. Vous dites, si elle va chercher des...
15:30Non, il n'y a pas de réserve.
15:32Alors que du côté, je dirais, droite, centre-droite, voire un peu centre-gauche,
15:37il y a un important vivier capable de se rassembler autour d'une dite d'effort.
15:43Et à partir de ce moment-là, quand il y aura cet accord global de gouvernement
15:48sur quelques grands textes majeurs,
15:50le président demandera qui va représenter cette majorité.
15:54Et c'est la nouvelle majorité qui désignera son champion.
15:57Ce que ne propose pas la droite, par ailleurs.
15:59Aujourd'hui, la droite propose un pacte législatif et non pas un pacte de gouvernement.
16:04Des propositions.
16:05Oui, mais les choses peuvent évoluer aussi.
16:08En tout cas, on est loin de la clarté voulue par Emmanuel Macron
16:11lors de ces élections législatives qu'il avait appelées de ses voeux.
16:14Merci beaucoup, messieurs, d'avoir été avec nous aujourd'hui pour débattre
16:18et suivre cette situation politique, toujours très intense,
16:22au cœur du mois de juillet, à deux jours maintenant de l'ouverture des Jeux Olympiques.
16:26Merci, Georges Fenech. Merci, Raphaël Stainville.
16:28Europe 1 13h continue jusqu'à 14h.
16:30Avec vous, Thomas Chenel. Dans un instant, place à la lecture.
16:33Le choix de Mola. Et d'abord, puisque c'est l'été, destination vacances.
16:37On accueille Vanessa Zha et Marion Sauveur.
16:39Bonjour, Marion et Vanessa.
16:40Bonjour. Bonjour, Thomas. Bonjour à tous.
16:42Bonjour. Alors, aujourd'hui, on commence avec Vanessa.
16:46Où est-ce qu'on se dirige aujourd'hui ?
16:48On va se poser dans les baléares. On va se poser à Minorc.
16:51Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ?
16:52Un fromage emblématique du Sud-Ouest.
16:54Eh bien, on a hâte. À tout de suite.

Recommandations