PRESS HOUR of July 21, 2024

  • il y a 3 mois
Transcription
00:00:30Je suis de retour sur Presse-R et je suis heureux de vous accueillir pour l'édition d'aujourd'hui du programme.
00:00:37J'applaudis à Mokwale, le principe de Ladooma, qui a gardé le mantle de Presse-R brillant.
00:00:44Les grands pays du monde ont gagné leur fame par les révolutions.
00:00:50Amérique, France, Russia, Chine, nommez-les.
00:00:54L'Afrique n'était pas là.
00:00:57La révolution industrielle qui a évolué au cours des siècles,
00:01:01qui a évolué à travers l'or, le gaz, l'électronique, la puissance nucléaire, l'Internet et l'énergie renouvelable.
00:01:09L'Afrique a été laissée derrière.
00:01:12Aujourd'hui, la technologie a compressé le monde dans une ville globale
00:01:17et la globe passe par la transformation numérique.
00:01:23En ce moment, l'Afrique est présente et le Cameroun est actif.
00:01:28Quelle future transformation donnera-t-elle au Cameroun ?
00:01:33Bien sûr, le Cameroun n'est qu'une étude de cas.
00:01:36Nous parlons de la Nigerie, du Maroc, de l'Afrique du Sud, de la Kenya, de la Gana, tout au-delà de l'Afrique.
00:01:42Le Cameroun est une étude de cas.
00:01:44Nous allons voir quelle future transformation numérique donnera-t-elle au pays.
00:01:52Aujourd'hui, nous avons un spécialiste en transformation numérique,
00:01:58certains d'entre eux sont venus à Cameroun,
00:02:00parce qu'il y a eu un sommet de semaine,
00:02:03nous l'appelons conférence,
00:02:05à Cameroun, qui a rendu Cameroun la capitale d'Afrique,
00:02:10la capitale numérique d'Afrique.
00:02:14Rejoignez-moi, bienvenue,
00:02:16par Emmanuel, qui est journaliste et spécialiste en transformation numérique.
00:02:20Bienvenue.
00:02:21Merci, Kilian.
00:02:22C'est un plaisir de revenir ici.
00:02:24Merci beaucoup.
00:02:25Je t'ai appelé, tu étais à Boya, tu as voyagé la nuit pour ce programme.
00:02:29Merci encore une fois.
00:02:30Merci beaucoup.
00:02:32Bienvenue, mesdames et messieurs,
00:02:34le professeur Félicien Ayeni,
00:02:37qui est un expert en ICT et un expert en développement international.
00:02:43Bienvenue, professeur.
00:02:44Merci beaucoup, c'est un plaisir.
00:02:46C'est la première fois que vous êtes sur ce site.
00:02:49Sur Presse Hour, oui.
00:02:50Et vous êtes venu à Cameroun pour le développement de l'ICT.
00:02:54Absolument.
00:02:55Merci beaucoup.
00:02:56Merci.
00:02:57J'ai hâte d'être là.
00:02:58Je devrais dire, au sommet de Cameroun, vous étiez le président.
00:03:01Oui, j'étais le président de la conférence.
00:03:03C'était une conférence week-long.
00:03:06Vous aviez un ministre de poste et de télécommunications.
00:03:09Vous aviez des gens du monde entier.
00:03:11Oui.
00:03:12Des pays comme…
00:03:13Du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Canada, du Kenya, du Rwanda, du Gambia.
00:03:18Je veux nommer tous les pays.
00:03:20Botswana.
00:03:21Botswana.
00:03:22Nous avons eu quelqu'un de Botswana aussi.
00:03:24Merci beaucoup.
00:03:25Merci.
00:03:26Vous allez nous dire comment on peut utiliser cette digitalisation pour transformer Cameroun.
00:03:31Oui.
00:03:32Nous transformons Cameroun en exemple.
00:03:34Nous utilisons le pays de Nigerie.
00:03:36Nigerie, oui.
00:03:37C'est votre pays de mort.
00:03:38C'est un pays de mort.
00:03:39Oui.
00:03:40Ok.
00:03:41Né en Nigerie.
00:03:42Merci beaucoup.
00:03:43Merci.
00:03:44Dina Ipale est une professionnelle en affaires publiques et en relations gouvernementales.
00:03:48Je voudrais particulièrement vous accueillir pour ce dîner.
00:03:53Je vous ai rencontré l'année dernière.
00:03:55Vous êtes venu à Cameroun pour la première fois.
00:03:58Après un long temps.
00:03:59Bienvenue à PressUp.
00:04:00Merci beaucoup, Kilian.
00:04:01C'est un plaisir d'être ici.
00:04:03Oui.
00:04:04L'année dernière, vous m'avez dit, vous m'avez marqué avec votre retour à Cameroun.
00:04:08Depuis combien de temps?
00:04:09Intéressant.
00:04:10J'ai été hors de Cameroun pendant 30 ans.
00:04:13En fait, c'est maintenant 32 ans.
00:04:16Mais l'année dernière, c'était la première fois que je suis revenu en 30 ans.
00:04:21C'est merveilleux.
00:04:24Je vous dis que vous êtes resté hors de votre propre pays pendant 30 ans.
00:04:28Qu'est-ce qui vous a fait revenir à Cameroun?
00:04:31Simplement, c'était une série de coïncidences.
00:04:35Les coïncidences m'ont amené ici.
00:04:38D'abord, j'ai voulu venir et amener ma famille.
00:04:42Mes deux enfants sont nés à l'étranger.
00:04:44Ma femme n'est pas de Cameroun.
00:04:48J'ai pensé que c'était important pour eux de connaître mon héritage.
00:04:52Le héritage de leur grand-père et de leurs grands-parents.
00:04:55J'avais donc prévu de faire ce voyage.
00:04:58Mais les circonstances ne s'y sont pas rendues.
00:05:01Mais j'ai fait une obligation de venir.
00:05:07Et c'est ainsi que tout s'est passé.
00:05:09Par coïncidence, je parlais avec le Professeur Mbareka,
00:05:13dont vous ne connaissez peut-être pas.
00:05:16Nous sommes des collègues de l'école primaire.
00:05:19Nous nous sommes retenus tous ces années.
00:05:22Je connais l'université de l'ICT.
00:05:25Une chose m'a amené à une autre.
00:05:27J'ai été demandé de venir parler pendant la cérémonie de graduation.
00:05:31C'était donc un bienvenu à Cameroun après 30 ans d'abandon.
00:05:36Nous sommes très heureux de vous recevoir.
00:05:40Quand vous reviendrez après ce temps,
00:05:43nous saurons que vous aurez beaucoup de choses à apporter
00:05:47pour développer ce pays, notre bel et cher pays.
00:05:50Comme je l'ai dit, vous venez avec le Professeur Victor Mbareka,
00:05:54qui est un expert de l'ICT.
00:05:57Et le président du Board of Trustees
00:06:00de l'Université de l'ICT est ici encore.
00:06:04Nous vous apportons toujours, quand nous parlons de la transformation numérique,
00:06:07nous parlons surtout de l'ICT,
00:06:11qui est le nouveau train.
00:06:13C'est là que nous avons la plus récente révolution du monde.
00:06:18Professeur, bienvenue et merci pour ce que vous faites pour ce pays,
00:06:21pour apporter autant de gens.
00:06:23Merci, Kilian et l'entière CRTV,
00:06:26de me recevoir plusieurs fois.
00:06:29Comme nous l'avons dit, nous voulons que Cameroun soit la capitale numérique d'Afrique.
00:06:34Et nous le ferons.
00:06:36Merci beaucoup.
00:06:37Mesdames et Messieurs, restez connectés.
00:06:39Vous allez voir exactement ce que vous devez savoir,
00:06:44ce que le monde, aujourd'hui, est en train de transformer.
00:06:47Et il n'y a pas d'autre choix.
00:06:49Vous devez vous séparer d'eux.
00:06:50Ou vous serez avec eux, ou vous serez seul.
00:06:53Le monde numérique.
00:06:55Nous commençons par la presse.
00:06:57La presse parle de ce que les journalistes ont fait la semaine dernière.
00:07:02Mais qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:07:05CRTV pour nous.
00:07:33C'était un dimanche noir,
00:07:35car un accident mortel dans un supermarché à Bouya
00:07:38a tué deux personnes.
00:07:41La publication de la Poste gardienne d'aujourd'hui
00:07:44prend un moment pour faire une liste des accidents de route
00:07:47au cours des six dernières semaines.
00:07:49La presse détaille que 256 personnes sont mortes
00:07:53et que 254 personnes sont blessées
00:07:55parmi les 3 413 accidents de route qui ont eu lieu récemment.
00:08:00La Poste gardienne de la semaine dernière
00:08:02rapporte sur la hauteur de la douleur
00:08:04à laquelle la corruption de Cameroon a atteint,
00:08:06selon Barista Keremuna.
00:08:08Le journal dit que,
00:08:09lors de la commémoration du jour de l'anticorruption africaine,
00:08:12le Légal Luminary a utilisé l'opportunité
00:08:15d'ouvrir la canne de la corruption du pays.
00:08:18Dans le journal Horizon,
00:08:20Barista Keremuna attribue la situation de la corruption de Cameroon
00:08:24à l'absence de volonté politique.
00:08:26Le Herald Tribune dit que
00:08:28les journalistes ont été appelés à faire des rapports
00:08:30sur les problèmes de corruption de plus en plus élevé.
00:08:33Encore cette semaine,
00:08:34le Tribune de Cameroon parle des instructions
00:08:37données aux journalistes et aux professionnels de la média
00:08:39par le Conseil de communication national
00:08:41contre l'attitude dérogatrice
00:08:43de certains programmes de télévision.
00:08:45La Poste gardienne continue de rapporter que
00:08:48les journalistes s'assureront donc
00:08:51de l'humilité de leurs invités sur scène.
00:08:54Par ailleurs,
00:08:55l'annonce de la Tribune de Cameroon,
00:08:57sur le rassemblement donné par l'officier de la division
00:09:00de Fondi,
00:09:01contre quelqu'un qui incite à l'uprising
00:09:04par la média
00:09:05ou qui crée de l'ordre public dans la division,
00:09:08le journal bilingue
00:09:10présente aussi le danger de l'escalade
00:09:12sur la circulation de produits toxiques
00:09:15comme la poisson et les pesticides
00:09:17qui sont souvent à l'origine
00:09:19de plusieurs erreurs dans la société.
00:09:21Sur une note plus légère,
00:09:23l'annonce du même journal indique
00:09:26que les prix de la bière ne sont pas changés
00:09:29en suivant des consultations
00:09:31entre le ministre des Traités
00:09:33et les acteurs dans le secteur de la bière.
00:09:35Le Horizon, le 18 juillet,
00:09:37annonce également que
00:09:39le ministre interne des Mines,
00:09:41le professeur Fou Kalisto Gentry,
00:09:43a mis le record en ligne
00:09:45sur l'annonce de 24 permis de minage
00:09:48à l'entreprise australienne.
00:09:50Et Cameroon sera donc
00:09:52l'annuaire président de la conférence ICT pour l'Afrique
00:09:55qui annonce le journal Horizon.
00:09:57Des nouvelles municipales indiquent
00:09:59que l'ex-président mauricien
00:10:01et Eric Chinje
00:10:02ont réunis leurs voix pour encourager
00:10:04les jeunes à la conférence
00:10:06d'embrasser l'intelligence artificielle.
00:10:08Ce sont les journaux,
00:10:10avec votre R,
00:10:11avec la presse.
00:10:23Merci beaucoup.
00:10:25Von Bandy-Mammel,
00:10:27vous êtes le journaliste sur le panel.
00:10:30Qu'avez-vous identifié
00:10:32de ce journaliste
00:10:34pour qu'on en parle ?
00:10:36Un sujet suffit.
00:10:38Oui, Kilian, je ne peux pas dire
00:10:40autre chose
00:10:42à part l'accident,
00:10:44ce qui est vraiment une priorité
00:10:46dans ce cas.
00:10:48Je ne sais pas si le 256
00:10:51qui est donné est ajouté
00:10:53aux figures qu'on a eu
00:10:55à Boya,
00:10:57juste à la fin de la semaine
00:10:59où un homme qui conduisait
00:11:01avec impudence
00:11:03a tué, je crois, trois personnes
00:11:05qui ont mort instantanément
00:11:07et d'autres ont été blessés.
00:11:09C'est une semaine,
00:11:11vous n'avez vraiment pas
00:11:13une semaine sans avoir
00:11:15l'incidence d'un accident
00:11:17causée par le conduit impudent
00:11:19de l'accident.
00:11:21Pour parler du conduit impudent,
00:11:23nous devons être très candidats
00:11:25à dire que la plupart des routes
00:11:27qui connectent nos capitaux
00:11:29ne sont pas vraiment
00:11:31de bons états.
00:11:33Je pense que c'est un appel
00:11:35pour le gouvernement
00:11:37à voir comment
00:11:39gérer cela,
00:11:41parce que, par exemple,
00:11:43les routes qui connectent
00:11:45la région littorale
00:11:47sont horribles.
00:11:49C'est une route où chaque fois
00:11:51les voitures sont à haute vitesse
00:11:53pour transporter les gens,
00:11:55qu'ils vivent de Boya
00:11:57à Yaoundé, Douala
00:11:59ou vice-versa.
00:12:01La plupart du temps,
00:12:03il devient même très dangereux
00:12:05quand il pleut,
00:12:07où il y a des situations
00:12:09où l'eau fait des trous
00:12:11et que les gens ne peuvent pas
00:12:13même voir.
00:12:15Il y a un trou très profond.
00:12:17Si vous n'avez pas fait attention,
00:12:19c'est souvent le résultat
00:12:21d'un accident.
00:12:23Mais à part cela,
00:12:25nous devons être très candidats.
00:12:27Les gens doivent être très responsables
00:12:29de la façon dont ils conduisent,
00:12:31parce que c'est vraiment terrible.
00:12:33Merci. J'ai aimé la façon dont vous avez
00:12:35terminé votre intervention
00:12:37en disant que les gens doivent
00:12:39être responsables.
00:12:41Les statistiques montrent
00:12:43que 10 % des accidents
00:12:45sur nos routes sont causés
00:12:47par l'erreur humaine,
00:12:49ce qui fait qu'ils doivent
00:12:51être responsables.
00:12:53Quand vous nous dites
00:12:55que la nature de la route
00:12:57est si mauvaise,
00:12:59nous acceptons.
00:13:01Mais la nature
00:13:03de la route,
00:13:05le stade de la route,
00:13:07cause seulement
00:13:0910 % des accidents
00:13:11sur nos routes.
00:13:13Les 20 % d'accidents
00:13:15sur nos routes
00:13:17sont causés
00:13:19par le stade
00:13:21technique du véhicule.
00:13:23C'est-à-dire
00:13:25les conduiteurs,
00:13:27les utilisateurs de route.
00:13:29C'est là où nous devons
00:13:31mettre beaucoup d'attention.
00:13:33Si la route est mauvaise,
00:13:35cela vous aide à aller lentement.
00:13:37Vous ne devez pas conduire sur une mauvaise route.
00:13:39Kilian,
00:13:41laissez-moi parler.
00:13:43Emma, vous savez que je vous aime.
00:13:45Vous êtes un grand journaliste.
00:13:47C'est ce que je dis toujours.
00:13:49Dans tous les médias,
00:13:51je m'appelle dans tout le monde.
00:13:53Vous avez fait un très bon point
00:13:55dans la nouvelle.
00:13:57Il y a des milliers de personnes qui meurent.
00:13:59Et c'est celui-ci
00:14:01à Boya, à cause de la mauvaise conduite.
00:14:03Et puis,
00:14:05vous avez parlé
00:14:07du stade technique des routes.
00:14:09Je pense qu'il faut commencer
00:14:11à tenir les Africains,
00:14:13pas seulement les Camerooniens, responsables.
00:14:15Si vous envoyez de mauvaises voitures,
00:14:17si vous êtes un propriétaire,
00:14:19si vous ne regardez pas les freins
00:14:21pour envoyer vos conduiteurs,
00:14:23si vos conduiteurs travaillent
00:14:2511-12 heures,
00:14:27ils sont fatigués, ils tuent les gens.
00:14:29Nous devons tenir les Africains responsables.
00:14:31Et pas toujours le gouvernement.
00:14:33Si il y a un problème,
00:14:35les gouvernements ne sont pas riches.
00:14:37Ils n'ont pas d'argent.
00:14:39Je ne parle pas du gouvernement cameroonien.
00:14:41Je suis là avec d'autres gouvernements
00:14:43autour du monde.
00:14:45Le gouvernement cameroonien
00:14:47n'a pas d'argent.
00:14:49Je ne parle pas du gouvernement cameroonien.
00:14:51Je commence à connaître les gens
00:14:53dans le gouvernement.
00:14:55Les gouvernements n'ont pas d'argent
00:14:57pour faire tout.
00:14:59Le gars qui a tiré
00:15:01un 3-3 sur le spot,
00:15:03il peut être bloqué
00:15:05et quelqu'un peut l'envoyer
00:15:07la prochaine minute.
00:15:09Il va tuer les gens de nouveau.
00:15:11Il sera enlevé parce qu'il a des liens.
00:15:13Il revient à ce que
00:15:15certains d'entre nous
00:15:17ont apporté
00:15:19à l'attention
00:15:21de tous les pays africains.
00:15:23Nous, les Africains, devons prendre des responsabilités.
00:15:25Nous tuons les gens.
00:15:27Le gouvernement n'a rien à voir avec ça.
00:15:29Si la route est mauvaise, ralentis.
00:15:31Pourquoi tu veux tuer 3 gens
00:15:33dans la route?
00:15:35Je pense qu'en termes de politique,
00:15:37si une décision est prise aujourd'hui,
00:15:39s'il y a un accident
00:15:41qui tue quelqu'un,
00:15:43la licence de conduite sera censée.
00:15:45C'est déjà fait.
00:15:47Il y a des conduits
00:15:49qui sont en prison pour tuer
00:15:51sur la route.
00:15:53La semaine dernière,
00:15:55on a parlé de tous ces
00:15:57256 en peu de temps.
00:15:59Je ne peux pas vous dire
00:16:01qu'il y a eu ces accidents en Boya
00:16:03car ils ont été publiés et enregistrés.
00:16:05Trois différents
00:16:07agences de transport
00:16:09ont été suspendues.
00:16:11Certaines ont été suspendues
00:16:13pendant 7 jours,
00:16:15d'autres pendant plusieurs jours.
00:16:17Il y en a eu d'autres
00:16:19pendant un mois
00:16:21ou jusqu'à la notice.
00:16:23C'est déjà fait.
00:16:25Il y a quelque chose
00:16:27sur la sécurité de la route
00:16:29qu'ils ont commencé une fois
00:16:31et ça n'a pas duré longtemps.
00:16:33Ils ont utilisé de l'alcoolisateur
00:16:35pour tester les conduits.
00:16:37J'y vais souvent
00:16:39mais je n'ai pas vu
00:16:41d'agence de sécurité
00:16:43utiliser de l'alcoolisateur
00:16:45pour tester les conduits.
00:16:47C'est déjà fait.
00:16:49Ce n'est pas au niveau
00:16:51où nous le souhaitions,
00:16:53mais c'est déjà fait.
00:16:55Il y a eu des campagnes
00:16:57sur la sécurité de la route
00:16:59avec le gendarmerie national.
00:17:01Ça a commencé en 2011
00:17:03et ça a continué
00:17:05systématiquement.
00:17:07Il y a même eu
00:17:09des révolutions
00:17:11où il n'y avait que des experts
00:17:13dans la sécurité de la route.
00:17:15Le gendarmerie national
00:17:17et le ministère de la Transportation
00:17:19ont fait ça.
00:17:21Il y a toujours eu des accidents.
00:17:23Il y a eu des campagnes
00:17:25sur la route.
00:17:27Il y a eu des tests
00:17:29sur les voitures
00:17:31qui étaient déchirées.
00:17:33Il y a même eu des voitures
00:17:35sur la route
00:17:37avec des passagers
00:17:39et ils ont dépassé
00:17:41le contrôle de la police.
00:17:43C'est ça, professeur Follucci.
00:17:45Quand vous entendez ça,
00:17:47vous n'êtes pas ici.
00:17:49Vous devriez vous en prendre.
00:17:51Vous n'êtes pas habitué
00:17:53à ce genre de choses.
00:17:55Je visite l'Afrique
00:17:57à peu près 4 fois par an.
00:17:59Ce n'est pas unique à Cameroun.
00:18:01Il y a plusieurs pays
00:18:03dans l'Afrique
00:18:05comme l'Ouest, l'Afrique centrale
00:18:07et l'Afrique du Sud.
00:18:09L'Afrique du Sud est un peu mieux.
00:18:11Mais tout se passe
00:18:13en tant que responsable.
00:18:15On a parlé de la boisson en conduisant
00:18:17et de les envoyer texter.
00:18:19Ce sont des cours
00:18:21qui sont importants.
00:18:23Enfin, il y a aussi
00:18:25la vitesse.
00:18:27Les gens ne respectent pas
00:18:29les limites de vitesse.
00:18:31Je sais qu'il y a eu
00:18:33beaucoup de policiers
00:18:35sur la route
00:18:37mais sont-ils vraiment
00:18:39responsables?
00:18:41La majorité des accidents
00:18:43sont causés par l'irresponsabilité
00:18:45et les routes ne sont pas mauvaises.
00:18:47On ne peut pas conduire
00:18:49sur une route comme celle-ci
00:18:51pendant 2,5 heures.
00:18:53On ne peut pas conduire
00:18:55sur une route comme celle-ci
00:18:57pendant 4 ou 5 heures.
00:18:59On voit des gens
00:19:01dire qu'ils pourront faire
00:19:03du boulot dans 2,5 heures.
00:19:05C'est très risqué.
00:19:07Comme Africains,
00:19:09nous devons prendre notre vie
00:19:11très sérieusement.
00:19:13En un instant,
00:19:15c'est la responsabilité
00:19:17sur la route.
00:19:19Je sais que nous pouvons
00:19:21faire notre part
00:19:23en fixant les routes
00:19:25mais nous devons être
00:19:27très responsables.
00:19:29Vraiment, professeur,
00:19:31parce que votre indifférence
00:19:33en tant que pilote
00:19:35met en danger
00:19:37les vies des gens innocents.
00:19:39Vous, parce que vous êtes responsable,
00:19:41tant de familles souffrent
00:19:43depuis 30 ans.
00:19:45Vous êtes habitué
00:19:47aux routes avec
00:19:49peu d'obstacles.
00:19:51Qu'avez-vous à dire
00:19:53aujourd'hui ?
00:19:55Je pense que
00:19:57comme l'ont dit
00:19:59mes collègues,
00:20:01la responsabilité individuelle
00:20:03doit prendre ses responsabilités
00:20:05concernant
00:20:07l'approche.
00:20:09Au Canada,
00:20:11où je vis,
00:20:13la vitesse est un problème.
00:20:15Les gens ont une vitesse.
00:20:17Mais quel est le déterrent ?
00:20:19Une des choses, c'est
00:20:21les règles qui sont
00:20:23mises en place pour que
00:20:25si quelqu'un va au-delà
00:20:27de la limite de vitesse,
00:20:29s'il est arrêté,
00:20:31les pénalités sont sévères.
00:20:33Mais il y a aussi une éducation
00:20:35qui s'applique au risque
00:20:37de la vitesse.
00:20:39Vous êtes derrière
00:20:41la roue. Personne ne vous empêche
00:20:43d'aller à 120 km par heure.
00:20:45Si la limite de vitesse
00:20:47ou si la route est éloignée,
00:20:49c'est de la communauté.
00:20:53Mais ces choix sont faits.
00:20:55Je dis que ce sont des choix que les gens
00:20:57font pour faire des choses
00:20:59risquées qui endangèrent
00:21:01les vies d'autres.
00:21:03Je pense que,
00:21:05pendant que nous réfléchissons à ce qui doit être fait,
00:21:07nous devons commencer par
00:21:09réfléchir à ce que nous pouvons faire.
00:21:11Quelles changes pouvons-nous faire
00:21:13pour s'assurer que,
00:21:15quand nous sortons sur la route,
00:21:17si je devais prendre le véhicule,
00:21:19je devais me rappeler
00:21:21qu'il y avait des enfants et des personnes
00:21:23qui croisaient sur la route.
00:21:25Je devrais être responsable
00:21:27derrière la roue
00:21:29et m'assurer de ne pas risquer la vie.
00:21:31Et si vous n'êtes pas responsable,
00:21:33vous avez raison,
00:21:35les sanctions devraient être
00:21:37si délirantes,
00:21:39que si vous en essayez une seule fois,
00:21:41les autres ne vous verront jamais faire ça.
00:21:43Je pense que cela s'applique
00:21:45à la sanctionner
00:21:47les personnes responsables
00:21:49et faire cela si sévèrement
00:21:51que cela délire
00:21:53tous les autres.
00:21:55Nous prenons maintenant
00:21:57deux minutes
00:21:59pour faire une introduction
00:22:01à notre sujet.
00:22:03Nous allons parler
00:22:05de la transformation du monde
00:22:07et de la fonction
00:22:09de Cameroun
00:22:11et pourquoi pas
00:22:13de l'Afrique.
00:22:15Cameroun est l'Afrique en miniature.
00:22:17Alors pourquoi pas
00:22:19ce qui se passe en Cameroun
00:22:21se passe ailleurs,
00:22:23en Afrique.
00:22:25Ce week-end,
00:22:27le dimanche,
00:22:29nous avons eu
00:22:31l'occasion
00:22:33d'expliquer
00:22:35pourquoi
00:22:37l'information,
00:22:39la technologie
00:22:41et le business
00:22:43ont été grondés.
00:22:45Aujourd'hui,
00:22:47notre sujet est la transformation
00:22:49numérique.
00:22:51La question que j'ai posée
00:22:53à tous vous,
00:22:55directement ou indirectement
00:22:57concernant
00:22:59la technologie,
00:23:01c'est qu'il y a
00:23:03des gens qui se sont
00:23:05arrêtés.
00:23:07Un wizard de la technologie
00:23:09a découvert
00:23:11un virus
00:23:13et l'a injérité
00:23:15dans le système.
00:23:17Nous sommes en total
00:23:19blackout.
00:23:21Un jour, deux jours,
00:23:23un mois, deux mois,
00:23:25un an.
00:23:27C'est la question de la sécurité cyber.
00:23:29En ce moment,
00:23:31un collègue de l'université de Maryland
00:23:33travaille sur
00:23:35la recherche des facteurs humains.
00:23:37C'est la cause principale
00:23:39de ce blackout, selon
00:23:41les médias et l'entreprise CrowdStrike,
00:23:43qui est responsable de la technologie
00:23:45cyber. C'est la partie
00:23:47sécuritaire des systèmes
00:23:49d'information qui a été
00:23:51arrêtée.
00:23:53Je pense qu'il faut commencer
00:23:55par vérifier la gouvernance,
00:23:57les risques, les problèmes de compliance
00:23:59avec la sécurité.
00:24:01Nous avons des employés
00:24:03qui ne peuvent pas être heureux,
00:24:05qui peuvent même causer certains problèmes.
00:24:07Nous devons donc améliorer
00:24:09la base des facteurs humains
00:24:11en matière de sécurité cyber.
00:24:13Il y a eu beaucoup d'argent
00:24:15lors de ce blackout.
00:24:17Les entreprises ont été arrêtées,
00:24:19les vols ont été annulés,
00:24:21nos collègues de l'université
00:24:23ont été arrêtés après la conférence.
00:24:25Leur vol a aussi été annulé.
00:24:27C'est un effet réel.
00:24:29C'est un vol connecté.
00:24:31La sécurité cyber est un grand problème.
00:24:33C'est pourquoi, même si
00:24:35l'institution, l'université
00:24:37continue d'entraîner, nous avons besoin
00:24:39de plus d'experts
00:24:41en matière de sécurité cyber
00:24:43pour résoudre certains
00:24:45de ces problèmes, car certains
00:24:47ne sont pas externes en matière de sécurité cyber.
00:24:49Ce sont des problèmes internes.
00:24:51L'entreprise a accepté
00:24:53leur faute. C'est notre faute.
00:24:55C'est un problème interne.
00:24:57Nous travaillons pour résoudre ce problème.
00:24:59Le temps de réponse
00:25:01pour résoudre ce problème
00:25:03a été très court,
00:25:05mais en trois heures,
00:25:07nous avons réussi à le résoudre.
00:25:09C'est un bon accolade.
00:25:11Nous avons réussi à le résoudre immédiatement.
00:25:13Mais, bien sûr, cela a causé
00:25:15des délais majeurs.
00:25:17Mais, qu'est-ce que je veux
00:25:19dire de tout ça?
00:25:21C'est un futur. Parlons d'Afrique.
00:25:23Nous devons commencer à penser
00:25:25et à entraîner plus de gens en matière de sécurité cyber.
00:25:27Nous parlons de la sécurité cyber
00:25:29depuis plusieurs années,
00:25:31mais c'est le moment.
00:25:33C'est une grande preuve
00:25:35que nous avons encore besoin d'experts.
00:25:37Nous avons encore besoin d'un talent humain
00:25:39en matière de sécurité cyber,
00:25:41surtout dans le domaine des facteurs humains
00:25:43en matière de sécurité cyber.
00:25:45Les gens doivent continuer à apprendre.
00:25:47Ils doivent continuer à s'équiper
00:25:49dans le domaine de la sécurité cyber.
00:25:51Emmanuel,
00:25:53j'ai travaillé avec toi
00:25:55de nombreuses fois.
00:25:57Je suis proche de toi.
00:25:59Je sais ce que tu peux faire dans l'IT.
00:26:01À un moment donné,
00:26:03tu as traqué quelqu'un qui a hacké un téléphone
00:26:05jusqu'à ce qu'il soit un individu.
00:26:07Comment dangereux est-il
00:26:09quelque chose comme
00:26:11l'avantage technologique mondial
00:26:13que nous avons?
00:26:15Comment peux-tu traquer quelqu'un?
00:26:17Ça veut dire que tout le monde
00:26:19qui peut traquer quelqu'un
00:26:21peut peut-être inventer un virus
00:26:23pour l'injecter dans le système
00:26:25de l'espace numérique.
00:26:27Oui,
00:26:29tu sais, l'espace numérique
00:26:31est très drôle.
00:26:33Parfois,
00:26:35il y a des gens qui sont très géniaux
00:26:37qui veulent parfois
00:26:39menacer
00:26:41des institutions.
00:26:43Ils disent que ce sont les meilleurs
00:26:45dans ce domaine.
00:26:47Il y a des histoires partout au monde
00:26:49où il y a des hackers
00:26:51qui ont des emplois
00:26:53parce qu'ils ont hacké un système
00:26:55et ils ont remarqué
00:26:57que si ce type pouvait hacker
00:26:59ce système,
00:27:01c'est parce qu'il était très compétent.
00:27:03Donc les gens qui essayent
00:27:05de montrer leur progrès dans ce secteur
00:27:07en essayant seulement de challenger
00:27:09certains systèmes,
00:27:11ce n'est pas vraiment...
00:27:13parce que ce sont des problèmes
00:27:15que nous allons toujours avoir
00:27:17tant qu'on a de l'évolution
00:27:19dans la technologie.
00:27:21Il y a des gens qui veulent toujours
00:27:23challenger et montrer
00:27:25qu'ils peuvent le faire secrètement,
00:27:27qu'ils peuvent le faire juste pour
00:27:29détruire le nom de certaines institutions
00:27:31qui fournissent certains services,
00:27:33qu'ils peuvent le faire juste pour ralentir leur force
00:27:35et qu'il peut même y avoir des adversaires
00:27:37qui le font aussi.
00:27:39Donc il y a des intentions,
00:27:41il y a une variété d'intentions
00:27:43qui pourraient arriver,
00:27:45mais en tant qu'opérateur
00:27:47dans ce domaine,
00:27:49il faut toujours être prêt
00:27:51à ces défis
00:27:53et il ne faut pas oublier
00:27:55qu'il n'y a pas de moment où vous allez
00:27:57vous enlever les bras et dire
00:27:59que vous offrez la meilleure sécurité.
00:28:01Même quand vous pensez que vous avez
00:28:03la meilleure sécurité,
00:28:05vous devez toujours s'assurer
00:28:07qu'ils réforment et modifient
00:28:09à chaque seconde.
00:28:11Parce que,
00:28:13comme c'est le cas aujourd'hui,
00:28:15la plupart du temps,
00:28:17dans les systèmes,
00:28:19ils ont besoin d'utiliser des passswords
00:28:21pour s'assurer qu'il change
00:28:23peut-être en deux jours
00:28:25ou en quelques jours.
00:28:27Donc ce sont des choses
00:28:29qui viennent avec la technologie
00:28:31et nous ne pouvons pas
00:28:33s'éloigner de la technologie.
00:28:35Nous devons toujours être prêts
00:28:37et nous nous armons
00:28:39pour ces contingences.
00:28:41Si nous sommes très prêts
00:28:43à ce qu'elles puissent se produire
00:28:45à tout moment, nous n'aurons pas
00:28:47de problème, nous serons prêts
00:28:49à les combattre à tout moment.
00:28:51Vous avez rapidement
00:28:53parlé des défis.
00:28:55Je vais maintenant
00:28:57passer au professeur
00:28:59Victor Mbareka
00:29:01qui a parlé
00:29:03sur les opportunités,
00:29:05les défis et le futur
00:29:07de la transformation numérique
00:29:09en Afrique.
00:29:11C'est à dire en Afrique.
00:29:13Vous allez nous dire
00:29:15exactement quelles sont les opportunités,
00:29:17les défis et le futur
00:29:19que nous avons.
00:29:21Les opportunités sont énormes.
00:29:23La transformation numérique, vous voyez,
00:29:25comme je le dis toujours,
00:29:27quand nous entraînons les étudiants
00:29:29à l'université d'ICT, nous ne les entraînons pas
00:29:31mais l'opportunité que beaucoup d'entre eux
00:29:33font actuellement, c'est qu'ils
00:29:35agissent comme consultants
00:29:37pour les compagnies étrangères
00:29:39mais ici en Cameroun.
00:29:41La transformation numérique
00:29:43les a permis de dire
00:29:45ok, même si je ne veux pas
00:29:47recevoir un emploi
00:29:49du gouvernement ou du secteur privé
00:29:51en Cameroun ou en Algérie,
00:29:53nous avons des étudiants
00:29:55partout dans le monde,
00:29:57je peux aller en ligne et gérer
00:29:59les sites web des professeurs
00:30:01que je connais en Amérique.
00:30:03Ils gèrent leur site web
00:30:05en Cameroun et ils sont payés.
00:30:07La transformation numérique
00:30:09a permis l'emploi
00:30:11et c'est pourquoi je critique
00:30:13que nous n'avons pas assez de technologie.
00:30:15Ce que nous avons maintenant
00:30:17est assez bon pour pouvoir
00:30:19travailler internationalement
00:30:21sans jamais vivre en Cameroun.
00:30:23Ce sont des opportunités que je peux donner.
00:30:25Je ne pense pas qu'il y a de mieux
00:30:27que la transformation numérique.
00:30:29Quels sont les défis?
00:30:31Nous avons commencé à parler de la sécurité cyber.
00:30:33C'est un problème.
00:30:35Tout système en ligne
00:30:37est proche des attaques cyber.
00:30:39C'est pourquoi ce domaine de la technologie
00:30:41de l'ICT est un domaine
00:30:43où aucun gouvernement, aucun militaire
00:30:45n'est fort suffisamment
00:30:47pour se battre contre cela.
00:30:49Parce que c'est en ligne.
00:30:51Même la maison blanche
00:30:53a des attaques cyber tous les jours.
00:30:55Le Pentagone a des attaques cyber
00:30:57tout le temps.
00:30:59Ils ont des départements
00:31:01qui ont dépensé des millions de dollars
00:31:03juste pour protéger leurs systèmes.
00:31:05Je sais que je ne peux pas
00:31:07parler en public,
00:31:09mais ils ont des attaques.
00:31:11Ce qui se passe
00:31:13beaucoup de fois, Kylian,
00:31:15c'est que quand
00:31:17certains de nos gouvernements locaux
00:31:19développent des systèmes
00:31:21et qu'il y a un problème,
00:31:23l'argent a été volé.
00:31:25Quand le système d'e-visa
00:31:27a commencé à se créer à Cameroun,
00:31:29il y a eu des problèmes les dernières semaines.
00:31:31Vous voyez, ça n'allait jamais fonctionner.
00:31:33Presque tous nos visiteurs
00:31:35de l'extérieur du pays
00:31:37qui sont venus à la conférence de l'ICT
00:31:39n'ont pas besoin d'aller à n'importe quel
00:31:41département de Cameroun pour obtenir un visa.
00:31:43Ils sont tous allés en ligne,
00:31:45ont obtenu leur visa,
00:31:47et au mieux de mon savoir,
00:31:49je n'ai pas entendu de complaintes
00:31:51sur les systèmes.
00:31:53Chaque système est capable d'attaquer.
00:31:55Parfois, nous sommes trop
00:31:57demandés.
00:31:59Un système technologique est capable
00:32:01de faire erreur à un moment ou à l'autre.
00:32:03J'ai reçu une complainte
00:32:05d'un étudiant de l'université de l'ICT la semaine dernière.
00:32:07Ils ont rapporté à l'administration
00:32:09de l'université de l'ICT, vous savez le rapport,
00:32:11qu'ils n'ont pas travaillé
00:32:13pendant quelques jours.
00:32:15Le réfrigérateur dans les salles de classe.
00:32:17Nous avons un réfrigérateur dans tous nos salles de classe
00:32:19à l'université de l'ICT.
00:32:21Les réfrigérateurs peuvent être mauvais.
00:32:23Chaque système IT peut être mauvais.
00:32:25Mais la complainte était qu'ils n'avaient pas de réfrigérateur.
00:32:27Toutes les technologies ont des problèmes.
00:32:29Merci beaucoup.
00:32:31Je vais passer à vous, Gina.
00:32:33Qu'est-ce que nous pouvons-nous faire
00:32:35pour réunir l'IA,
00:32:37qui est maintenant
00:32:39la révolution que nous avons aujourd'hui
00:32:41dans la transformation numérique.
00:32:43Comment pouvons-nous
00:32:45réunir l'IA,
00:32:47l'intelligence artificielle
00:32:49pour le progrès africain?
00:32:51Comment pouvons-nous faire cela?
00:32:53Je vais commencer par dire que la technologie
00:32:55est un grand équaliseur.
00:32:57Pour réunir l'IA
00:32:59pour le progrès,
00:33:01une des choses que j'ai...
00:33:03Dans la conférence récente
00:33:05de l'ICT pour l'Afrique,
00:33:07j'ai modéré un panel
00:33:09sur le même sujet,
00:33:11réunir l'intelligence artificielle
00:33:13pour le progrès africain.
00:33:15Une des choses qui sont arrivées,
00:33:17et nous avons eu différents experts,
00:33:19différentes personnes
00:33:21de différents niveaux d'expertise
00:33:23sur le panel,
00:33:25et c'était un panel merveilleux
00:33:27avec de grandes discussions.
00:33:29Certaines des choses que nous avons entendues
00:33:31en termes de potentiel d'attachement,
00:33:33il y a beaucoup de potentiel
00:33:35qui existe déjà.
00:33:37Certaines des choses,
00:33:39l'ICT fait un bon travail
00:33:41dans l'éducation.
00:33:43En fait, c'est le maintenant.
00:33:45L'université de l'ICT
00:33:47est bien positionnée
00:33:49pour donner aux étudiants,
00:33:51à la prochaine génération,
00:33:53l'entraînement nécessaire
00:33:55pour avancer.
00:33:57Parlons plus
00:33:59de l'entraînement de l'ICT.
00:34:01Nous ne nous concentrons
00:34:03pas sur l'université.
00:34:05Vous avez un plan.
00:34:07Continuez.
00:34:09Si je peux retenir votre question?
00:34:11Nous ne parlons pas
00:34:13de l'université,
00:34:15nous parlons de l'entraînement.
00:34:17Différents types d'entraînement.
00:34:19Quand il s'agit
00:34:21de l'entraînement pour
00:34:23attacher le potentiel,
00:34:25nous parlons de différentes choses.
00:34:27Une des choses que nous avons
00:34:29étudiées,
00:34:31c'est que trois zones
00:34:33dont notre panel s'est concentré
00:34:35sur l'agriculture,
00:34:37l'éducation,
00:34:39et la troisième zone,
00:34:41c'est l'agriculture.
00:34:43La santé.
00:34:45Exactement.
00:34:47Qu'est-ce que nous pouvons faire
00:34:49dans ces zones?
00:34:51Nous avons identifié des choses
00:34:53qui peuvent être faites
00:34:55pour améliorer
00:34:57ce qui est déjà
00:34:59sur le sol,
00:35:01afin d'améliorer
00:35:03ce qui existe.
00:35:05Nous construisons des choses
00:35:07pour offrir des services
00:35:09qui sont excellents.
00:35:11Ces services vont
00:35:13devenir
00:35:15des services de santé
00:35:17pour les citoyens,
00:35:19ce qui, à l'inverse,
00:35:21va les transformer
00:35:23dans des questions
00:35:25concernant la santé.
00:35:27En parlant de l'éducation,
00:35:29vous avez parlé
00:35:31spécifiquement
00:35:33de ce à quoi nous nous concentrons
00:35:35en ce qui concerne la santé.
00:35:37Est-ce que vous voulez
00:35:39nous aider,
00:35:41ou vous voulez continuer?
00:35:43J'ajouterais votre voix.
00:35:45Laissez-moi dire
00:35:47qu'il y a beaucoup de potentiel
00:35:49pour accélérer la technologie
00:35:51en Afrique et au Cameroun.
00:35:53Le secteur technologique
00:35:55dans cette partie du monde
00:35:57est toujours sous-exploité.
00:35:59Quand nous parlons d'éducation,
00:36:01nous parlons des gens
00:36:03et des produits.
00:36:05Vous êtes d'accord avec moi.
00:36:07En 2004,
00:36:09quand Mark Zuckerberg a commencé
00:36:11l'idée de Facebook,
00:36:13son plan était de résoudre
00:36:15un problème très local,
00:36:17c'est-à-dire que les étudiants
00:36:19de l'Université d'Harvard
00:36:21devaient communiquer
00:36:23de l'hôpital à l'hôpital.
00:36:25C'était le plan pour Facebook.
00:36:27Mais c'est l'histoire d'aujourd'hui.
00:36:29C'est au-delà de l'Université d'Harvard,
00:36:31que nous avons commencé
00:36:33à résoudre un problème local.
00:36:35C'est ce que je dis aux jeunes
00:36:37et aux femmes en Afrique du Sud-ouest,
00:36:39y compris au Cameroun.
00:36:41Nous devons commencer à penser
00:36:43aux produits pour résoudre
00:36:45les problèmes locaux.
00:36:47Je leur ai dit de résoudre
00:36:49les problèmes locaux.
00:36:51Je leur ai dit que dans la technologie
00:36:53d'aujourd'hui, il n'y a rien
00:36:55comme la compétition.
00:36:57La compétition est très bonne
00:36:59avec les services d'aéronautique.
00:37:01Quand je dis que nous avons Uber,
00:37:03c'est comme si nous avions Yango.
00:37:05Aujourd'hui, il y en a 6 ou 7
00:37:07qui compètent avec l'autre.
00:37:09En Cameroun, j'entends
00:37:11Yango, Yango, Yango.
00:37:13Un jeune peut-il se réveiller
00:37:15et dire qu'il veut compéter
00:37:17avec Yango? Je ne sais pas
00:37:19si c'est fait par les Camerounais
00:37:21ou pas.
00:37:23J'ai utilisé un de ces services
00:37:25en Nigéria et c'est merveilleux.
00:37:27Ils se battent pour vous
00:37:29et ils vous offrent les meilleurs services
00:37:31que vous pouvez avoir.
00:37:33Il n'y a pas d'embarquement
00:37:35et vous pouvez les tracer.
00:37:37C'est un très bon exemple.
00:37:39Les jeunes doivent se réveiller
00:37:41et penser aux produits
00:37:43pour résoudre les problèmes locaux.
00:37:45Cela peut même être un problème
00:37:47pour les jeunes. Il n'y a pas
00:37:49qu'en Cameroun.
00:37:51Je l'ai dit lors de la conférence
00:37:53de l'ICT pour l'Afrique
00:37:55que les startups africaines
00:37:57ont augmenté le fonds
00:37:59d'environ 700 millions de dollars.
00:38:0150 % de ce fonds
00:38:03est allé en Nigéria
00:38:05et les autres pays africains
00:38:07en ont partagé 50 %.
00:38:09Il y a donc beaucoup de potentiel.
00:38:11Les investisseurs sont plus intéressés
00:38:13par les produits d'Afrique
00:38:15parce qu'ils savent qu'ils sont
00:38:17sous-exploités et qu'ils peuvent
00:38:19gagner beaucoup d'argent.
00:38:21Ils ne doivent pas payer
00:38:23les expenses d'électricité,
00:38:25de pêche, de Kicapex.
00:38:27Tout ça est moins cher en Afrique.
00:38:29Ils veulent donc pousser l'argent.
00:38:31Les jeunes et les femmes
00:38:33ne devraient pas attendre
00:38:35que le gouvernement
00:38:37crée cette opportunité.
00:38:39Je l'ai dit lors de la conférence
00:38:41de l'ICT pour l'Afrique
00:38:43que l'internet est tout ce qu'il faut
00:38:45pour changer le monde aujourd'hui.
00:38:47Prof Ayini a parlé
00:38:49de la jeunesse et de la femme.
00:38:51Où se trouve-t-il
00:38:53pour les jeunes et les femmes
00:38:55dans l'IA
00:38:57pour l'avancement de l'Afrique?
00:38:59Où se trouve-t-il
00:39:01pour les jeunes et les femmes?
00:39:03Il y a certainement
00:39:05un endroit pour les jeunes et les femmes.
00:39:07Par exemple,
00:39:09les jeunes sont le futur.
00:39:11Ils vivent dans un monde...
00:39:13Je vais vous donner l'exemple
00:39:15de mes enfants.
00:39:17Ils sont plus technologiquement
00:39:19compétents.
00:39:21Je dois les apprendre.
00:39:23Pour eux,
00:39:25c'est une partie
00:39:27de leur vie quotidienne.
00:39:29Les jeunes ont un rôle à jouer
00:39:31parce que ce qu'ils apprennent
00:39:33maintenant...
00:39:35La façon dont nous travaillons
00:39:37n'est pas la façon dont
00:39:39nos enfants travailleront.
00:39:41C'est donc important
00:39:43que les jeunes aient les compétences
00:39:45qui les permettent
00:39:47d'arriver à la stage
00:39:49où ils sont en train de travailler.
00:39:51Ils sont en mesure
00:39:53de s'en sortir.
00:39:55Merci.
00:39:57Parlons de l'éducation des jeunes.
00:39:59L'un des
00:40:01parlementaires,
00:40:03et non seulement des participants,
00:40:05est un de nos
00:40:07journalistes
00:40:09iconiques.
00:40:11C'est Eric Chinje,
00:40:13qui pense que c'est seulement
00:40:15l'utilisation stratégique
00:40:17de l'IA et d'autres
00:40:19perspectives
00:40:21de la transformation
00:40:23numérique
00:40:25que nous pouvons améliorer.
00:40:27Voyons-le
00:40:29parler de l'utilisation stratégique
00:40:31de l'IA et d'autres
00:40:33handouts numériques.
00:40:45Si nous voulons transformer la société,
00:40:49nous devons savoir comment
00:40:51nous utilisons effectivement
00:40:53les instruments qu'offrent
00:40:55les médias.
00:40:57Sans
00:40:59l'utilisation stratégique
00:41:01de ces instruments,
00:41:03la société ne changera
00:41:05jamais, certainement pas
00:41:07de la façon dont nous voulons.
00:41:09Les journalistes sont
00:41:11les porteurs de l'information.
00:41:13Pour les récipients,
00:41:15les gens que nous essayons d'influencer,
00:41:17il est très important
00:41:19qu'il y ait un meilleur sens
00:41:21de l'utilisation de ces instruments.
00:41:23Que ce soit le gouvernement
00:41:25ou les médias,
00:41:27ou la société en général,
00:41:29il doit être fait
00:41:31pour que nous puissions
00:41:33mettre à la meilleure utilisation possible
00:41:35les instruments de la technologie
00:41:37qui nous sont maintenant disponibles.
00:41:39Que ce soit les médias sociaux
00:41:41ou les médias traditionnels,
00:41:43que ce soit des nouveaux systèmes,
00:41:45des systèmes basés sur l'IA,
00:41:47nous devons
00:41:49s'assurer que nos gens
00:41:51ont une stratégie pour le faire
00:41:53et que nos gens comprennent ce que nous faisons.
00:41:55Si vous regardez autour,
00:41:57si vous analysez la vie sur Terre aujourd'hui,
00:41:59vous verrez comment
00:42:01l'IA, l'intelligence artificielle,
00:42:03est déjà croupie dans tous les aspects
00:42:05de notre vie.
00:42:07Par exemple, il y a un tsunami qui arrive
00:42:09et vous vous dites
00:42:11que c'est seulement de l'eau,
00:42:13que nous serions
00:42:15sortis de notre existence.
00:42:17Non.
00:42:19La discussion n'est pas
00:42:21s'il est bon, s'il est mauvais.
00:42:23Non. C'est comment
00:42:25nous faisons le plus de l'eau.
00:42:27Et chaque société doit s'en sortir.
00:42:29Il y a des gens qui utilisent l'IA
00:42:31pour des objectifs destructeurs.
00:42:33Ils l'ont toujours fait. Les gens ont utilisé de l'argent.
00:42:35Ils ont utilisé de l'or pour des objectifs destructeurs.
00:42:37Donc, ce n'est pas une question
00:42:39d'avoir toujours ces gens.
00:42:41Mais c'est ce qui se passe
00:42:43avec la majorité
00:42:45qui compte.
00:42:47Et en ce qui concerne l'intelligence artificielle,
00:42:49la vaste majorité
00:42:51des 8 millions de personnes sur Terre,
00:42:53la vaste majorité,
00:42:557,5 millions,
00:42:57seront sur le bon côté de l'IA.
00:42:59Donc, nous devons regarder
00:43:01comment nous
00:43:03gérer l'IA
00:43:05pour des objectifs de santé,
00:43:07d'agriculture,
00:43:09d'industrialisation.
00:43:11Regardez nos routes.
00:43:13Regardez chaque aspect
00:43:15de nos vies.
00:43:25Il y a une image qu'il a utilisée.
00:43:27La transformation numérique,
00:43:29en particulier en ce qui concerne
00:43:31l'intelligence artificielle,
00:43:33l'intelligence artificielle vient de rester.
00:43:35Et si vous n'êtes pas prudent,
00:43:37si vous n'êtes pas alerté,
00:43:39vous le voyez venir,
00:43:41vous pensez que c'est de l'eau qui vient.
00:43:43Vous le prenez pour gratuit
00:43:45et il vous prend
00:43:47en garde.
00:43:49Qu'est-ce que vous diriez exactement
00:43:51quand vous l'entendez parler de cela ?
00:43:53Il vient de rester.
00:43:55Emma, vous êtes dans cela.
00:43:57Oui.
00:43:59C'est une des choses
00:44:01que je pensais
00:44:03quand vous m'avez invité
00:44:05pour ce programme.
00:44:07Je suis resté à Boya
00:44:09et j'ai vu que la plupart des jeunes
00:44:11se battaient pour acheter
00:44:13les plus grands iPhone,
00:44:15les plus grands Android.
00:44:17Quand vous voyez ce qu'ils veulent faire
00:44:19avec les Android et les iPhone,
00:44:21vous vous demandez
00:44:23si c'était vraiment valable.
00:44:25Nous avons
00:44:27de très bons outils de travail
00:44:29dans nos mains
00:44:31et nous les utilisons
00:44:33pour des raisons
00:44:35très inéluctables.
00:44:37Nous devons nous dire
00:44:39que nous serons des investisseurs
00:44:41dans les liabilités.
00:44:43Parce que tous les jours,
00:44:45à Boya,
00:44:47et je pense que c'est le cas
00:44:49avec d'autres villes,
00:44:51vous voyez une jeune fille
00:44:53qui utilise un iPhone 14
00:44:55qui coûte plus de 400 000 francs
00:44:57et qui demande pour ces données
00:44:59internet
00:45:01pour peut-être 500 ou 100 francs
00:45:03ou même pour demander.
00:45:05C'est très drôle.
00:45:07Et si notre jeune...
00:45:09Vous avez fait un très bon point.
00:45:11Si il ou elle a demandé
00:45:13pour ces données de 100 francs
00:45:15et l'a utilisé effectivement,
00:45:17je pense que c'est en termes
00:45:19de l'utilisation de ces outils
00:45:21et de leur non-alignement dans les liabilités.
00:45:23Je pense que pour être capable
00:45:25d'utiliser ce type d'outils,
00:45:27c'est comme quelqu'un
00:45:29qui conduit un véhicule BMW
00:45:31et qui demande pour...
00:45:33C'est pas...
00:45:35Oui, mais...
00:45:37Oui, donc...
00:45:39Je pense que...
00:45:41Une des choses clés
00:45:43que je veux mentionner
00:45:45c'est qu'il y a une nécessité
00:45:47de trainer les natifs numériques
00:45:49et les citoyens numériques.
00:45:51Les natifs numériques...
00:45:53Nous familiarisons nos enfants
00:45:55avec les éléments utiles
00:45:57de l'IT
00:45:59et nous leur permettons
00:46:01d'entendre qu'ils sont déjà...
00:46:03Nous parlons du futur.
00:46:05Je dois dire
00:46:07que c'est maintenant.
00:46:09Parce que si vous n'avez pas
00:46:11de fondation maintenant,
00:46:13vous ne vous trouverez pas
00:46:15demain.
00:46:17C'est IC, ce que vous parlez.
00:46:19C'est très délicat.
00:46:21Mais c'est aussi
00:46:23la pensée des parents
00:46:25en Cameroun,
00:46:27dans d'autres pays africains.
00:46:29Ils dépriment leurs enfants
00:46:31de ces nouvelles informations
00:46:33et de ces outils technologiques
00:46:35parce qu'ils disent
00:46:37qu'ils les dépassent
00:46:39de se concentrer
00:46:41sur leurs études.
00:46:47C'est une travestie.
00:46:49C'est une travestie.
00:46:51Je le dis catégoriquement.
00:46:53Pour que personne,
00:46:55même quelqu'un d'autoritaire,
00:46:57ne déprime les élèves
00:46:59de prendre leurs téléphones
00:47:01à l'école.
00:47:03C'est là que se trouve la technologie.
00:47:05Ça m'énerve quand j'entends ça,
00:47:07honnêtement, Kylian.
00:47:09Nous sommes dans le monde digital.
00:47:11Ce n'est pas de retourner en arrière.
00:47:13Ce n'est pas d'aller loin.
00:47:15Laissez ces enfants garder leurs téléphones.
00:47:17Ne les apportez pas à l'école,
00:47:19mais apportez-les l'utilisation responsable
00:47:21de ces téléphones.
00:47:23Certaines écoles secondaires,
00:47:25surtout les écoles secondaires religieuses
00:47:27à Cameroun,
00:47:29ne permettent pas aux enfants
00:47:31d'accéder à l'école avec un iPad,
00:47:33un tablette ou un téléphone.
00:47:35C'est une travestie technologique.
00:47:37Les enfants chinois, indiens, japonais
00:47:39gardent ces téléphones tout le temps.
00:47:41Mais l'entraînement à la maison
00:47:43sur l'utilisation responsable
00:47:45de ces téléphones n'est pas important.
00:47:47Vous parlez maintenant du contexte.
00:47:49Je voulais vous poser cette question.
00:47:51Que se passe-t-il si, à Cameroun,
00:47:53notre contexte ne garantit pas
00:47:55ce que nous donnons à ces enfants
00:47:57parce que nous les donnons,
00:47:59mais nous ne les employons pas
00:48:01comme les autres.
00:48:03Il y a des contrôles que vous pouvez mettre
00:48:05sur les téléphones des enfants.
00:48:07Vous devez vérifier ce qu'ils font.
00:48:09Il y a des applications.
00:48:11Vous pouvez vérifier sur votre téléphone
00:48:13Si des enfants comme vous,
00:48:15mes enfants,
00:48:17comme je vous l'ai dit,
00:48:19ils savent comment utiliser
00:48:21les téléphones plus que moi,
00:48:23comment je mets des restrictions
00:48:25sur leurs téléphones
00:48:27quand ils comprennent
00:48:29la technologie plus que moi?
00:48:31Je pense qu'ils vont
00:48:33enlever ce bêtisier.
00:48:35Je peux y répondre
00:48:37parce qu'il y a aussi
00:48:39une possibilité pour le gouvernement
00:48:41parce que normalement,
00:48:43quand quelqu'un achète un téléphone,
00:48:45ils l'enregistrent.
00:48:47C'est possible pour le gouvernement
00:48:49d'utiliser ses pouvoirs
00:48:51pour couper certains endroits
00:48:53de l'accès des enfants.
00:48:55C'est-à-dire,
00:48:57si vous achetez un téléphone
00:48:59pour votre enfant
00:49:01et que vous l'enregistrez,
00:49:03vous obtenez l'information
00:49:05de votre enfant,
00:49:07le système d'opération du téléphone
00:49:09est-il possible
00:49:11pour le système d'opération
00:49:13de savoir que l'âge
00:49:15de cet enfant
00:49:17ne permet pas
00:49:19de l'accéder à ce site?
00:49:21Ce sont des choses
00:49:23comme je vous l'ai dit.
00:49:25Ce n'est pas la première fois
00:49:27que nous devons dépasser
00:49:29nos enfants.
00:49:31Si nous voulons continuer à faire ça,
00:49:33nous devons savoir
00:49:35que nous voulons garder
00:49:37nos enfants.
00:49:39Il n'y a pas d'opportunité
00:49:41pour un non-digital
00:49:43natif demain.
00:49:45Il n'y a pas d'opportunité.
00:49:47Nous devons empêcher
00:49:49les citoyens
00:49:51digitaux,
00:49:53c'est-à-dire les personnes
00:49:55qui peuvent utiliser
00:49:57ces ressources éthiquement.
00:49:59Nous devons investir
00:50:01cette énergie.
00:50:03Les parents vous écoutent.
00:50:05Nous n'avons rien contre ce que vous avez dit.
00:50:07Les parents doivent permettre
00:50:09à leurs enfants d'utiliser
00:50:11les gadgets de l'ICT.
00:50:13Ils n'ont qu'à jouer
00:50:15leur rôle comme parents.
00:50:17Il faut s'assurer qu'ils savent
00:50:19comment donner des restrictions
00:50:21aux enfants pour qu'ils puissent
00:50:23croître dans le monde.
00:50:25Avant, le professeur Baraka
00:50:27a parlé de l'importance
00:50:29des opportunités
00:50:31d'utiliser la transformation digitale.
00:50:33Il a parlé
00:50:35de l'utilisation
00:50:37de l'IA
00:50:39dans la guerre.
00:50:41Le précédent président
00:50:43nigerien,
00:50:45Olusegun Abasenjo,
00:50:47a dit que si vous gagnez
00:50:49la guerre digitale,
00:50:51c'est l'espace,
00:50:53si vous gagnez l'espace digital,
00:50:55vous gagnez la guerre.
00:50:57Pour gagner une guerre,
00:50:59vous devez gagner l'espace digital.
00:51:01Il a aussi envoyé un message
00:51:03lors du dernier
00:51:05sommet de l'ICT
00:51:07pour l'Afrique.
00:51:31C'est l'histoire
00:51:33de l'Afrique nigerienne
00:51:35et de la criminalité
00:51:37qui s'est déroulée
00:51:39avec la militance,
00:51:41en particulier avec le sabotage
00:51:43et l'emprisonnement
00:51:45de l'huile
00:51:47par les pipelines.
00:51:49Nous avons réussi à obtenir
00:51:51un système satellite pour observer
00:51:53et localiser les sabotageurs
00:51:55et les criminels.
00:51:57Et c'était
00:51:59quelques années auparavant.
00:52:01Mais nous n'avions pas
00:52:03les moyens
00:52:05de les traiter
00:52:07après avoir été localisés
00:52:09par le satellite.
00:52:11Aujourd'hui,
00:52:13c'est un travail différent.
00:52:15Avec les drones,
00:52:17nous pouvons
00:52:19combiner le localisation
00:52:21et l'identification
00:52:23avec l'attaque par les drones.
00:52:25Et
00:52:27dans la guerre aujourd'hui,
00:52:29quelqu'un qui gagne
00:52:31la guerre électronique
00:52:33ou digitale
00:52:35par différents
00:52:37processus digitaux
00:52:39est probablement
00:52:41le gagnant
00:52:43de la guerre.
00:52:45L'intelligence digitale
00:52:47et la cyberintelligence,
00:52:49la sécurité cyber,
00:52:51les drones
00:52:53et l'intelligence artificielle
00:52:55seront les armes
00:52:57principales
00:52:59de la guerre d'aujourd'hui.
00:53:01Pas trop longtemps plus tard.
00:53:25Il y a des questions pratiques
00:53:27concernant la transformation digitale
00:53:29que certains ne peuvent pas voir.
00:53:31Mais ce sont des choses
00:53:33qui nous permettent d'améliorer.
00:53:35Cette question est posée
00:53:37par le précédent président
00:53:39de Mauritius,
00:53:41Mme Bibi Amina.
00:53:43Elle dit
00:53:45que l'agriculture,
00:53:47si on prend la transformation digitale
00:53:49dans l'agriculture,
00:53:51elle aussi l'a dit
00:53:53lors de cette conférence.
00:53:55Voyons-la.
00:54:23C'est clair,
00:54:25mais sur cette trajectoire,
00:54:27il faut trouver des moyens innovants
00:54:29pour travailler avec le gouvernement
00:54:31et le secteur privé.
00:54:33Les actions peuvent inclure
00:54:35des projets de recherche collaboratifs,
00:54:37des modèles d'innovation,
00:54:39d'études, de workshops,
00:54:41de séminaires.
00:54:43C'est à vous de pousser les frontières
00:54:45de ce qui est possible,
00:54:47d'ouvrir les portes
00:54:49et de ne jamais prendre le coup.
00:54:51En agro-industrie,
00:54:53en tourisme, en gouvernance,
00:54:55et dans l'administration publique,
00:54:57et aussi dans le secteur maritime.
00:54:59Avec la technologie,
00:55:01le champ est grand,
00:55:03les possibilités sont infinies,
00:55:05et le ciel est votre limite.
00:55:07Cameroon a une population jeune et dynamique
00:55:09qui présente une opportunité
00:55:11significative
00:55:13pour le développement
00:55:15de l'agriculture dans le pays.
00:55:21C'était en fait un appel,
00:55:23un appel pour l'action.
00:55:25Elle a dit que Cameroon doit
00:55:27l'intégrer dans l'agro-industrie,
00:55:29dans le tourisme,
00:55:31dans la gouvernance
00:55:33et dans l'administration.
00:55:35Je pense que c'est si incroyable.
00:55:37Nous allons partir
00:55:39de la discussion
00:55:41et ces deux parlementaires
00:55:43ont fait des points
00:55:45que nous ne pouvons pas aller
00:55:47sans faire des commentaires
00:55:49et sans les complémenter.
00:55:51Commençons par vous,
00:55:53Dina.
00:55:55Je reviens à ce que j'ai dit
00:55:57auparavant sur la technologie
00:55:59étant le grand égalisateur.
00:56:01Comme l'a dit notre dernier
00:56:03président,
00:56:05c'est une opportunité
00:56:07qui crée des opportunités
00:56:09et qui rend le niveau
00:56:11plus égal
00:56:13quand nous utilisons la technologie
00:56:15pour améliorer ces choses.
00:56:17Je pense à ce que l'ancien
00:56:19président Obasanjo a dit
00:56:21en termes de la guerre
00:56:23et si vous gagnez
00:56:25la guerre numérique,
00:56:27vous gagnez la guerre.
00:56:31La technologie est là
00:56:33pour rester.
00:56:35Nous n'allons pas reculer.
00:56:37Nous devons l'accepter.
00:56:39Nous allons avancer.
00:56:41Nous voyons comment elle est utilisée
00:56:43dans de nombreuses phases
00:56:45et nous donne des opportunités
00:56:47qui n'ont jamais existé.
00:56:49Si je prends un exemple
00:56:51de la recognition faciale,
00:56:53c'est une technologie
00:56:55qui aide les gens
00:56:57autour du monde
00:56:59à identifier les criminels
00:57:01ou les gens qui ont fait du mal.
00:57:03Oui, il y a beaucoup
00:57:05de potentiel
00:57:07et c'est notre opportunité
00:57:09de l'utiliser.
00:57:11Merci beaucoup,
00:57:13Kilian.
00:57:15Au sommet de l'ICT Africa,
00:57:17vous avez été le président
00:57:19du sommet.
00:57:21Comment avez-vous
00:57:23réalisé ce sommet en une minute ?
00:57:25C'est fini.
00:57:27Merci, Kilian.
00:57:29Ce sommet a été très succès.
00:57:31Nous avons reçu de nombreux
00:57:33renseignements positifs
00:57:35des gens du monde entier,
00:57:37y compris les officiers
00:57:39du gouvernement caméron.
00:57:41Ce sommet a aussi invité
00:57:43le président du Conseil
00:57:45des jeunes du Cameroun,
00:57:47Mme Fadimatou.
00:57:49Elle a mentionné
00:57:51quelque chose.
00:57:53Je voulais savoir
00:57:55ce que le gouvernement
00:57:57du Cameroun fait
00:57:59pour soutenir les jeunes
00:58:01dans les petites entreprises
00:58:03et les startups.
00:58:05Elle a mentionné
00:58:07que le gouvernement du Cameroun
00:58:09fait quelque chose.
00:58:11Ils sont intéressés
00:58:13par la révolution numérique
00:58:15et par le changement.
00:58:17Je ne sais pas
00:58:19combien de régions
00:58:21nous avons dans le Cameroun.
00:58:23Il y a 10 régions,
00:58:25technologie hubs,
00:58:27incubation hubs,
00:58:29pour que les jeunes
00:58:31puissent s'unir
00:58:33à des startups
00:58:35dans l'agriculture,
00:58:37et à d'autres services.
00:58:39Nous sommes encore en train
00:58:41de nous enlever
00:58:43de ce programme.
00:58:45Vous êtes l'ingénieur
00:58:47de ce programme.
00:58:49Nous entendons
00:58:51que le Cameroun
00:58:53est le capital
00:58:55du siège permanent
00:58:57de l'ICT pour l'Afrique.
00:58:59Oui, Kylian.
00:59:01Cette conférence
00:59:03a été à tant d'Africains.
00:59:05C'était une conférence
00:59:07lancée par l'Université d'ICT
00:59:09il y a plusieurs années.
00:59:11Mais j'ai pu convaincre
00:59:13nos partenaires,
00:59:15notre board de trusteurs,
00:59:17que plutôt que de faire
00:59:19cette conférence
00:59:21à tant d'Africains,
00:59:23nous devions faire
00:59:25du Cameroun le centre,
00:59:27le point d'attention
00:59:29pour l'avenir.
00:59:31La conférence sera
00:59:33à partir de demain.
00:59:35Je suis très excité
00:59:37avec tous les présidents
00:59:39qui sont venus.
00:59:41J'étais aussi très excité
00:59:43avec le président
00:59:45du Conseil national de la jeunesse
00:59:47qui est venu,
00:59:49Madame Fadimatou,
00:59:51le ministre
00:59:53de la Poste et de la télécom.
00:59:55Ils étaient tous là.
00:59:57Et, d'ailleurs,
00:59:59nous avons un grand hub technologique
01:00:01le meilleur du monde
01:00:03ici à Yaoundé, à Bastos.
01:00:05Merci beaucoup
01:00:07pour tout ce que vous faites
01:00:09pour notre pays.
01:00:11Vous avez déjà conclu
01:00:13la prochaine fois que vous viendrez,
01:00:15et j'espère que vous viendrez l'année prochaine,
01:00:17Dina Epale
01:00:19qui est professionnelle
01:00:21en affaires publiques
01:00:23et en relations gouvernementales.
01:00:25Vous allez faire plus
01:00:27que ce que vous avez fait
01:00:29et je vous remercie
01:00:31pour votre invitation.
01:00:33Merci, Kilian.
01:00:35C'était un plaisir.
01:00:37Oui, et professeur Folluso Ayeni,
01:00:39merci beaucoup.
01:00:41Vous êtes un développeur
01:00:43et vous construisez des pays autour.
01:00:45Merci d'être venu
01:00:47pour construire Cameroun.
01:00:49Vous êtes un panafricain.
01:00:51C'est ma description.
01:00:53Merci beaucoup.
01:00:55Expert en ICT et en développement international.
01:00:57Merci beaucoup, Kilian.
01:00:59Merci beaucoup, mon ami Kilian.
01:01:01Oui, professeur Victor Mbareka,
01:01:03on ne peut pas dire plus que ça.
01:01:05Dieu vous bénisse, merci.
01:01:07Emmanuel, merci.
01:01:09Vous allez retourner à Ground Zero.
01:01:11Vous êtes un pionnier.
01:01:13Merci d'être venu.
01:01:15C'était un grand plaisir
01:01:17et j'espère que les Camerouniens
01:01:19ont appris de ce que nous partageons.
01:01:21Merci beaucoup, mesdames et messieurs.
01:01:23Vous aurez un premier émission de ce programme
01:01:25sur RTV
01:01:27et sur lundi,
01:01:29sur CRTV News,
01:01:31à 21h.
01:01:33C'est après la nouvelle,
01:01:35en langue différente.
01:01:37Merci beaucoup.
01:01:39On est de retour.
01:01:41L'ICT, la transformation numérique,
01:01:43est ici, dans le monde,
01:01:45et dans Cameroun.
01:01:47On va construire notre pays avec ça.
01:01:49Bonne journée.
01:01:55Sous-titrage ST' 501
01:02:25Sous-titrage ST' 501