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Transcription
00:00Sur le plan politique, on discute toujours d'un futur gouvernement, les négociations qui avaient repris à gauche ont tourné court ce matin.
00:08Oui, tout à fait. Les négociations du nouveau front populaire autour du consensus pour le nom d'un Premier ministre sont donc déjà terminées.
00:15Laurence Toubiana, qui avait été proposée par le Parti Socialiste, a annoncé ce matin sur X, anciennement Twitter, qu'elle renonce donc à être candidate dans ce communiqué.
00:26Elle se dit avoir été prête à défendre favorablement les idées et les propositions du nouveau front populaire.
00:32Mais face aux oppositions, elle préfère renoncer à être candidate et retourner à ses combats personnels.
00:38Marine Tondelier, la secrétaire nationale des écologistes, a réagi il y a quelques minutes sur X en disant je suis désolée de cette nouvelle.
00:46Mais je comprends bien cependant la décision de Laurence Toubiana.
00:49Donc c'est LFI, les Insoumis, qui avait bloqué le nom de Laurence Toubiana que le PS avait proposé.
00:54La semaine dernière, c'était Huguette Bellot, présidente de la région Réunion, qui avait été proposée par les communistes et soutenue par les Insoumis.
01:01Mais là, le PS n'en voulait pas. Donc ce qu'on voit surtout, c'est que là, retour à la case départ.
01:05Il n'y a même plus un nom de Premier ministre autour de discussions pour le nouveau front populaire.
01:10Ce qu'on voit, c'est donc des blocages, des fractures profondes au sein de cette gauche.
01:15Ça fait deux semaines que les discussions n'avancent pas.
01:18Mais en fait, ce qu'il y a, c'est qu'ils ont des agendas et des projets différents, notamment entre Insoumis et socialistes.
01:24Les Insoumis, Jean-Luc Mélenchon en tête, ce qu'ils visent, c'est 2027.
01:27Les socialistes ne veulent pas de Premier ministre insoumis à Matignon.
01:32Et ça donne un argument aussi à Emmanuel Macron, cette cacophonie au sein de la gauche, pour ne pas nommer un Premier ministre de gauche quand il sera temps de nommer un Premier ministre.
01:40Puisque visiblement, personne n'arrive à s'entendre.
01:42Ce qu'il espère, ce dont il rêve le chef de l'État, c'est d'une grande coalition à l'Assemblée nationale, puisque je rappelle que personne n'a la majorité absolue.
01:48Et c'est que les sociodémocrates de gauche et la droite républicaine rejoignent ce bloc central, présidé donc par Gabriel Attal.
01:56Pour l'instant, ce n'est pas le cas, puisque les socialistes ne comptent pas infracturer ce nouveau front populaire.
02:01Mais on verra comment avancent les choses, puisque les négociations semblent vraiment, vraiment bloquées.
02:05Et Gérald Darmanin, ce week-end, étonnamment, a même tendu la main à la gauche, en estimant qu'un SMIC à 1600 euros, finalement, c'était possible.
02:12Ça, c'est une des mesures phares de la gauche.
02:15Donc on en est là pour l'instant, les négociations au point mort à gauche.
02:18Et a priori, Elisabeth, je pense qu'elle ne pourrait reprendre qu'en septembre.
02:22Merci beaucoup, Fleur, pour le décryptage.
02:25Donc une option en moins à gauche, pour briguer un éventuel poste à Matignon.

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