Avec Docteur Roger Rua, médecin généraliste
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00:00Et tout de suite à 8h20 sur Sud Radio, votre rendez-vous santé avec plus de 16 millions de visiteurs attendus au JO des experts
00:08redoutent un risque de propagation des méningococques.
00:11Bonjour Roger Ruat.
00:13Bonjour. Notre médecin généraliste.
00:15Alors déjà, Roger, est-ce que vous pouvez nous rappeler ce que sont les méningococques qui sont à l'origine des méningites ?
00:22Les méningococques sont donc des bactéries qui sont à l'origine des microbes, comme on disait auparavant,
00:27et qui sont à l'origine de ces infections des méninges, donc qui sont les tissus qui entourent le cerveau
00:34et du liquide céphaleurotidien qui baignent le cerveau et la meule épinière, donc
00:38ce sont des bactéries, ce ne sont pas des virus. Ce sont des bactéries, pas des virus. Donc du coup, au niveau de la transmission ?
00:44Alors la transmission c'est un petit peu toujours la même chose quand même, c'est tout.
00:48C'est une bactérie que l'on retrouve dans la bouche, le ropharin, c'est des cavités nasales.
00:56À l'état, disons, normal, mais qui ne se développent pas évidemment parce que nous avons des barrières
01:01de protection, et lorsqu'elle se développe, elle va finir par traverser ces barrières hématoménagées
01:07et aboutir donc à une infection des méninges. D'accord, donc en termes de transmission, forcément
01:12d'autant plus révélée lors des grands rassemblements comme les JO.
01:16Absolument, ça nous rappelle des mauvais souvenirs il y a 3-4 ans.
01:21Donc ces barrières de protection seront les mêmes. Normalement, c'est une transmission aéropharingée
01:29et par les mains. Donc nous, on a nécessité encore de se laver les mains malgré tout.
01:33Et ce qui inquiète les experts, c'est surtout le fait qu'il va y avoir une grosse concentration de populations
01:39qui viennent de partout du monde, par définition, et donc avec des
01:44protections qui sont plus ou moins fortes par la vaccination, et donc qu'elles sont susceptibles de transmettre
01:50de porter et de transmettre ensuite la bactérie méningue.
01:55Oui, forcément.
01:56Et d'ailleurs, vous parlez des experts,
01:58Roger Rua, beaucoup d'experts regrettent qu'il n'y ait pas eu de campagne de vaccination avant les JO aussi.
02:04Oui, oui, c'est
02:07très important. On aurait dû avoir un volet sanitaire sur cette préparation des JO
02:15avec une sur-vaccination. On l'a vu avec la baignette dans la Seine, on aurait dit aussi la vaccination contre l'electrospirose.
02:23Voilà, la vaccination est malgré tout la seule prévention
02:28disons indispensable pour pouvoir prévenir ce genre de
02:33d'infection et on n'a pas suffisamment insisté sur le côté préventif.
02:38Rappelons quand même quels sont les symptômes à cette infection à la méningococque. Ça reste bénin dans la plupart des cas, c'est ça ?
02:44Alors oui, c'est surtout de bénin parce qu'on a un traitement contre les bactéries, les antibiotiques.
02:51Il y a environ 500 à 600 cas par an en France encore.
02:56Les symptômes sont les symptômes de ce qu'on appelle
03:00le trépied méningé, c'est-à-dire
03:03céphalée, les maux de tête,
03:04l'arrêt d'heure de la nuque et la fièvre. Donc quand vous avez ces trois symptômes, ça devient un petit peu suspect et il faut consulter assez vite.
03:11Et ça touche particulièrement les enfants, non ?
03:14Oui, c'est une maladie infantile. C'est d'ailleurs pour ça que la vaccination est obligatoire
03:19pour les nourrissons. Il y a plusieurs types de méningococque, mais il y a au moins deux vaccins qui sont
03:24obligatoires et fortement conseillés pour les enfants. Les petits enfants, c'est entre 3 et 2 ans,
03:30qu'il faut vacciner. La vaccination avait pris un peu de retard pendant la phase Covid et on a vu une reconnaissance du cas de
03:38méningite à méningococque après la phase Covid,
03:41ce qui prouve bien que la vaccination a un effet protecteur sur l'ensemble de la population.
03:46J'ai vu quand même que les infections à méningococque pouvaient causer le décès d'une personne sur dix.
03:50Oui,
03:52parce que le problème, c'est que quand ça touche le liquide céphalopathien qui entoure le cerveau,
03:59après vous avez un choc
04:01sceptique, c'est-à-dire une septicémie qui va rapidement pouvoir
04:05malheureusement aboutir à un décès. Ça touche 10%, mais c'est relativement faible par rapport à la population touchée.
04:13Santé publique France évoque aussi la rougeole et les maladies à transmission respiratoire aussi parmi les risques infectieux.
04:20Oui, on se retrouve dans la situation de la crise Covid. Toutes les maladies aéropharyngées
04:27et manutransportées, si on peut dire, vont
04:29malheureusement être susceptibles d'avoir une reconnaissance parce qu'on va avoir un brinçage de populations très
04:34importants pendant une courte période, et avec des populations qui viennent de partout du monde, donc avec des
04:40indices de protection préventif qui sont moins importants.
04:44Merci beaucoup en tout cas pour votre éclairage Roger Ruat. Je rappelle que vous êtes notre médecin généraliste
04:50consultant sur Sud Radio. Merci Roger, à très vite.