Le député (Ensemble) Eric Woerth, ancien secrétaire général des Républicains, salue la main tendue de son ancien parti, et estime qu'il y a peu de différence entre les projets des deux partis.
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00:00— Est-ce que vous répondez à ceux qui, y compris dans votre camp, pensent que c'est quand même un mauvais signal, à l'issue du résultat des législatives du second tour, de maintenir Yael Brown-Pivet malgré le contexte à ce poste ?
00:10— Je comprends pas très bien ce type de remarques. Tout le monde a été renouvelé. Donc il y a bien eu un renouveau des uns et des autres.
00:18— Le gouvernement est démissionnaire. Le gouvernement va changer. — Ça a été suffisamment difficile. Je suis pas sûr qu'on ait voté contre Yael Brown-Pivet.
00:24Vous voyez, les Français, ils ont pas voté contre la présidente de l'Assemblée ou je ne sais quoi. C'était un autre sujet.
00:29Donc je vois pas bien en quoi il n'y aurait pas de liberté de présentation. Elle a été libre de se présenter. Et nous sommes libres de la soutenir.
00:35— Il y a eu des accords avec le groupe de Laurent Wauquiez, la droite républicaine. C'est lui qui va vous permettre de sauver aujourd'hui votre poste.
00:41C'est votre ancienne famille politique. — Non mais on sauve pas des postes. On essaie d'avoir une organisation cohérente de l'Assemblée nationale.
00:47Et l'organisation cohérente de l'Assemblée nationale, c'est de faire en sorte que des gens qui ne pensent pas nécessairement des choses très différentes,
00:55notamment c'est vrai pour Allaire et pour l'ancienne majorité présidentielle, on voit bien qu'on est capables de collaborer et de travailler ensemble
01:04au fur et à mesure. Et d'ailleurs, Laurent Wauquiez l'a dit, puisqu'il a proposé un pacte législatif.
01:10— C'est votre ancienne famille politique. Vous saluez cette main tendue qu'il vous tend et que vous saisissez ?
01:14— Oui, je la salue. On avait la main tendue depuis longtemps. On l'a fait texte par texte. Et on a bien vu qu'il n'y avait pas beaucoup d'approche
01:23différente sur beaucoup de sujets. Puis il y a eu une clarification. Éric Ciotti est parti avec ceux qui prenaient ce qu'ils appelaient l'union des droites.
01:30Donc évidemment, à partir du moment où on a besoin de travailler en intergroupe avec plusieurs groupes politiques pour former une majorité solide,
01:38il est logique de discuter avec les Républicains, évidemment.