Nous commençons cette édition en compagnie de Rémi Tell pour évoquer la situation économique de notre pays. Alors que la dette atteint des sommets inédits et que le budget expose la France à la tutelle bruxelloise, Bruno Le Maire, locataire de Bercy depuis 7 ans, plie les gaules pour aller travailler en Suisse…
Nous poursuivrons avec la saga de l’été sur le choix du Premier ministre. Gabriel Attal, le sortant, se rêve en entremetteur et la gauche peine à sortir un nom du chapeau.
Et puis nous reviendrons sur les Jeux olympiques qui ont aggravé la crise du logement dans la capitale.
Nous poursuivrons avec la saga de l’été sur le choix du Premier ministre. Gabriel Attal, le sortant, se rêve en entremetteur et la gauche peine à sortir un nom du chapeau.
Et puis nous reviendrons sur les Jeux olympiques qui ont aggravé la crise du logement dans la capitale.
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00:00C'est maintenant que nous essayons, et non sans inquiétude, de boucler notre budget
00:04pour que dès septembre nous soyons au rendez-vous.
00:07Alors ensemble, poursuivons ce chemin pour se libérer des chaînes.
00:31Madame, Monsieur, bonsoir, je suis ravie de vous retrouver ce soir.
00:49Je me permets de vous rappeler de penser à cliquer sur le pouce en l'air
00:52pour améliorer le référencement de cette émission.
00:54Et puis surtout, n'hésitez pas à écrire vos commentaires juste en dessous de la vidéo
00:58et puis évidemment vérifier que vous êtes toujours abonné à notre chaîne.
01:02Ce soir, nous commençons cette édition en compagnie de Rémi Tell
01:06pour évoquer la situation économique de notre pays.
01:09Alors que la dette atteint des sommets inédits
01:12et que le budget expose la France à la tutelle bruxelloise,
01:15Bruno Le Maire, locataire de Bercy depuis sept ans,
01:18plie les gaules pour aller travailler en Suisse.
01:22Nous poursuivrons avec la saga de l'été sur le choix du Premier ministre,
01:26Gabriel Attal le sortant, ce rêve en autre metteur
01:29et la gauche peine à sortir un nom du chapeau.
01:32Et puis pour terminer, nous reviendrons sur les Jeux Olympiques
01:35qui ont aggravé la crise du logement dans la capitale.
01:42Et nous commençons donc avec cette situation particulièrement inquiétante
01:46des finances dans notre pays. Bonjour Rémi Tell.
01:48Bonjour Elisabeth.
01:49Alors, on a vu la Cour des comptes alerter sur l'état des finances publiques.
01:52Le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, lui fait déjà ses cartons
01:56pour la Suisse, visiblement.
01:58Oui, c'est incroyable. L'information a été ébruitée dans le canard enchaîné
02:02de son édition de cette semaine, en écho à de précédentes rumeurs
02:07relayées par le site d'informations politico après cette année à Bercy.
02:11Et alors qu'il a renoncé à se présenter aux élections législatives,
02:15Bruno Le Maire s'apprête à franchir le seuil d'une nouvelle vie
02:19dans un autre pays, la Suisse, et investit d'autres missions.
02:23Alors, sur ce dernier point, les choses ne seront pas forcément claires.
02:26Certains évoquant l'arrivée de Bruno Le Maire à l'école polytechnique de Lausanne,
02:31d'autres un emploi, tenez-vous bien Élise, au sein du forum économique mondial de Davos.
02:37Interrogés, l'entourage de Bruno Le Maire confirme qu'il ira bien travailler à l'étranger,
02:42tout en précisant qu'il ne quittera pas pour autant notre pays,
02:46une ambiguïté sémantique typiquement macroniste.
02:49– En même temps Rémi Tell, on pourrait se dire qu'après 7 ans passés au gouvernement,
02:52puisque Bruno Le Maire est arrivé en même temps qu'Emmanuel Macron,
02:55il aurait le droit, et nous aussi, de partir.
02:58– Oui mais Élise, le droit approuve parfois ce que la morale réprouve.
03:02La décision de Bruno Le Maire intervient au milieu d'une séquence très compliquée.
03:07Pour le ministre, au-delà de la fin du macronisme qu'il avait rejoint en 2017,
03:12en trahissant ses petits camarades de droite et en se trahissant lui-même au passage,
03:16Bruno Le Maire doit affronter la remise en cause de son bilan,
03:20pensons à la dégradation de la note de la France par Sanders & Pourze le 1er juin dernier,
03:25ou à la publication lundi d'un rapport accablant de la Cour des comptes
03:29sur sa gestion des dénils publics.
03:32Même s'il s'en défend par la voix de son entourage,
03:35expliquant rencontrer des difficultés à trouver un emploi
03:38pour cause de possibles conflits d'intérêt,
03:41la reconversion professionnelle de Bruno Le Maire en Suisse
03:44ressemble de fait à une forme de fuite.
03:47Pour l'anecdote assez parlante,
03:49Rabelonte Monsieur Le Maire est spécialiste de ce type de manœuvres.
03:52Au mois de mai, il avait pris la poudre d'escampette
03:55après avoir percuté au volant de sa voiture un cycliste
03:59dans le 6e arrondissement de la capitale.
04:01Alors Rémi, vous avez évoqué tout à l'heure le rapport de la Cour des comptes.
04:04Il parle d'une situation inquiétante des finances publiques.
04:08Que dit-il précisément ce rapport ?
04:10– Ce rapport, Élise, décrit une fuite en avant, encore une,
04:13de Bruno Le Maire dans la préparation et l'exécution
04:17des différents exercices budgétaires de la France.
04:20Manque d'anticipation, je cite, hypothèse de croissance trop optimiste,
04:25prévision d'économie irréaliste et non détaillée.
04:28Bref, une trame échectoire qui soulève, je cite à nouveau,
04:31une question de crédibilité.
04:34Les juges de la Cour des comptes reviennent également
04:36sur l'explosion du volume de la dette depuis 7 ans.
04:40Ce sont ainsi 1 000 milliards de dettes supplémentaires
04:43qui se sont ajoutées depuis 2017.
04:45Une dette dont la charge explose puisqu'elle devrait avoisiner
04:4975 milliards d'euros d'intérêt annuel à l'horizon 2027,
04:54devenant ainsi le premier poste de dépense de l'État
04:58devant le budget de l'éducation nationale.
05:00– Et au-delà de l'insincérité de ces comptes
05:03qui ont été présentés par le ministre de l'Économie,
05:05à quoi sont dus ces dérapages budgétaires ?
05:08– On croit, le rapport, qu'ils sont dus à trois facteurs
05:12explicatifs principaux.
05:14D'abord, ce dérapage et la conséquence de choix politiques
05:17comme le quoi qu'il en coûte durant le Covid-19
05:20ou le bouclier tarifaire pour indiquer la crise de l'énergie.
05:23Des choix d'ailleurs hasardeux puisque les spécialistes,
05:26courageux sur le tard, rappellent que l'Espagne, par exemple,
05:30s'en sort aujourd'hui bien mieux que la France
05:32alors qu'elle a moins protégé son économie face aux crises récentes.
05:36Le dérapage budgétaire français résulte aussi
05:39d'une grave erreur d'analyse macro-économique
05:42avec cette conviction dans l'entourage de Bruno Le Maire
05:45que les taux d'emprunt des États allaient rester bas longtemps.
05:48Or, ils sont passés de quasi nul en 2021 à plus de 3% maintenant.
05:54Ajoutons que dans un excès de confiance, le mot est faible.
05:58Étonnant, Bruno Le Maire et ses équipes
06:00ont fait le choix d'indexer 10% de la dette française sur l'inflation.
06:04Une décision aux conséquences funestes avec l'envolée des prix.
06:08Ainsi, la charge de la dette a augmenté de 46% rien que pour l'année 2022.
06:13Enfin, et ça la Cour du compte ne le dit pas clairement
06:16mais on le comprend si on lit entre les lignes,
06:18en mettant le feu à la société française,
06:21le pouvoir macronien a fini de vider les caisses de l'État
06:25parce qu'il a fallu payer pour éponger les mécontentements,
06:29calmer les gilets jaunes, les agriculteurs, les calédoniens
06:32et parce que les marchés sont de plus en plus frileux
06:35à nous prêter de l'argent compte tenu de l'instabilité politique
06:38qui règne dans notre pays.
06:40On voit que la situation est particulièrement incandescente.
06:42Restent-il des marges de manœuvre pour éviter cette banqueroute ?
06:46Dans les faits, Elise, elles sont quasiment nulles,
06:48notamment parce que la pression fiscale est déjà à son plus haut.
06:52Dans une étude récente, l'Institut Molinari estime ainsi
06:55que pour 100 euros de pouvoir d'achat,
06:58obtenu grâce à leur travail donc,
06:59les Français doivent en payer 118 à l'État
07:02via l'impôt sur le revenu, les cotisations sociales,
07:05la CSG ou encore la TVA.
07:07C'est intenable, la France est aujourd'hui championne d'Europe
07:10des prélèvements obligatoires.
07:12Pourtant, certains imaginent aller encore plus loin
07:15en piochant directement dans l'épargne de nos compatriotes.
07:18Il s'agirait d'un vol pur et simple.
07:20Mais cette petite musique se fait de plus en plus entendre
07:23dans le débat politique.
07:24Notamment, on l'a vu avec Sandrine Rousseau.
07:28Justement Rémi, en parlant de ses conséquences,
07:30quelles seraient les conséquences politiques
07:32à une faillite française ?
07:34Première conséquence, l'assujettissement grandissant
07:37de la France à l'Union Européenne qui vient de placer,
07:40on en avait discuté ensemble, la France en procédure
07:44pour déficit excessif.
07:46Assujettissement aussi au marché financier.
07:49Certains diront que ce scénario n'est pas forcément
07:51regardé d'un mauvais œil de la part de ceux qui nous dirigent.
07:54À moins, bien sûr, que cette crise inédite des finances publiques,
07:57comme au XVIIIe siècle, ne précipite un changement de régime,
08:01les prochaines semaines devraient permettre
08:03d'y voir un peu plus clair.
08:04Et on se demande encore ce qu'on devrait espérer.
08:06Merci beaucoup Rémi Tell pour cet éclairage.
08:08La France toujours en quête d'un Premier ministre
08:11dix jours après le second tour des élections législatives.
08:14Les gauches sont toujours dans l'impasse
08:16et le centre macroniste s'active pour tenter de garder la main.
08:20Explication d'Olivier Frèrejac.
08:22Je suis en colère, je suis écœurée, j'en ai marre.
08:25Je suis fatiguée parce que ça fait quand même six semaines qu'on y est.
08:27Et je suis désolée du spectacle qu'on donne aux Françaises et aux Français,
08:30et en particulier à celles et ceux qui nous ont élus.
08:32Donc je pense qu'il faut dire maintenant les choses.
08:34Moi, moi, moi, Marine Tondelier se met en scène
08:37et dit ne pas être contente de la tournure des événements à gauche.
08:41La secrétaire nationale des écologistes déplore les échecs successifs
08:45à sortir un candidat commun après le refus de la communiste
08:48Huguette Bellot par les socialistes,
08:50puis le refus de l'économiste Laurent Stubiana par les insoumis.
08:54Son acolyte Sandrine Rousseau estime de son côté
08:57qu'il faut avoir recours au vote au sein des troupes du Nouveau Front Populaire.
09:02Mais bien sûr, on se réunit, vote et choisissent quelqu'un parmi leurs troupes.
09:06Et voilà, et puis on le fera, et ça se passera bien.
09:09Ça se passera bien, mais les insoumis ne veulent pas.
09:12Et pour cause, ils sont minoritaires dans l'Union des Gauches
09:15et les trois autres composantes risquent fort de sortir un candidat
09:19qui ne conviendra pas au canon mélenchoniste.
09:22Après la mascarade jouée au soir du second tour des législatives
09:26quand les gauches, qui ne disposent en réalité pas d'un tiers des sièges au Palais Bourbon,
09:31ont fait croire qu'elles avaient remporté une grande victoire,
09:34c'est désormais la réalité qui rattrape le NFP.
09:37Certains estiment même désormais que les insoumis veulent éviter d'arriver au pouvoir.
09:42L'arnaque du Front Républicain aura donc plus profité aux centristes,
09:46comme le report de voix largement favorable à ceci l'a déjà montré.
09:50Pour la gauche, comme à chaque fois que tout va mal, on ressort la vieille soupe antifasciste.
09:54C'est ce qu'ont fait les quatre parties de la coalition en écrivant un courrier
09:58à leurs collègues du Centre Macronisté des Républicains,
10:01exigeant qu'aucun poste du bureau de l'Assemblée ne soit donné au RN,
10:05qui dispose pourtant du premier groupe à l'Assemblée avec 126 sièges.
10:09La vice-présidente des Républicains, Annie Gennevard,
10:11a déjà annoncé qu'elle ne tiendrait pas compte de cette demande.
10:14Par ailleurs, les gauches feront fond commun pour la présidence de l'Assemblée,
10:17pour laquelle ils présenteront un candidat unique.
10:20Jeudi, ce vote pourra montrer combien il sera difficile de dégager une majorité
10:25avec une telle Assemblée, une situation que Marine Le Pen déplore.
10:29La présidente du groupe RN à l'Assemblée affirme également
10:32qu'elle s'opposera au nouveau Front Populaire.
10:35Ça s'appelle, quoi qu'on en dise, une violation de l'esprit de la Constitution.
10:40Je crois que tout est mieux qu'un gouvernement du nouveau Front Populaire,
10:45qui n'est pas majoritaire.
10:47La gauche patine, le RN observe en spectateur
10:50et le Centre Macroniste tente de garder la main.
10:53Ainsi, Gabriel Attal va-t-il proposer des rencontres
10:56aux groupes politiques qu'il considère comme républicains
10:59pour former un pacte d'action.
11:01Une sorte de contrat de gouvernement qui devrait résulter
11:04d'un compromis avec des partenaires à gauche et à droite.
11:07Une forme de, en même temps, recyclé.
11:09La marge de manœuvre demeure étroite pour les sortants
11:12et il faudra probablement compter sur l'éclatement du NFP
11:15ou un ralliement de la droite LR pour tenter de construire une majorité
11:19qui, de toute manière, sera faible.
11:21Les discussions pourraient donc encore être longues.
11:25Les Jeux Olympiques, cadeau empoisonné pour les Parisiens.
11:29En plus des difficultés pour circuler,
11:31certains résidents ont carrément été remerciés
11:34par leur propriétaire.
11:36Les explications de Renaud de Bourleuf.
11:38Certains verront les JO de très loin
11:40et pour cause, ils auront été mis hors de la capitale
11:43pour une raison très simple, ils devraient quitter leur logement.
11:46Il n'y a pas que les Parisiens en charge d'appartements
11:48qui ont des raisons de s'inquiéter devant un marché saturé.
11:50Ceux qui ont déjà un bail dans la capitale
11:53pourraient se voir mettre à la porte.
11:55De nombreux propriétaires ont vu en arrivée massive
11:57de touristes à Paris une aubaine sans précédent.
11:59En mettant leurs biens en meublé touristique
12:01via Booking, Airbnb ou d'autres plateformes,
12:04ils rêvaient ainsi de remporter 500 euros la nuit.
12:06Plus rentable que les bails classiques,
12:08la tentation était donc grande de faire partir les occupants.
12:10Depuis septembre, les agences départementales d'information
12:12sur le logement d'Île-de-France
12:14enregistrent une augmentation progressive
12:16des congés de bails donnés par les propriétaires à leurs locataires.
12:19Et pourtant, est-ce si simple que ça ?
12:21Les locataires ont-ils vraiment une épée de Damoclès sur la tête ?
12:23Pour remercier un occupant,
12:25les propriétaires sont soumis à des règles strictes.
12:27Le congé ne peut être donné qu'à date anniversaire du bail,
12:29tous les ans pour un meublé, tous les trois ans pour un vide.
12:32La procédure est soumise à des conditions particulières
12:34puisque le bailleur ne peut reprendre le logement
12:36que pour y habiter,
12:38y faire loger un de ses proches,
12:40le revendre ou pour un motif légitime et sérieux.
12:43C'est ce dernier critère qui pose question.
12:46Certains bailleurs utilisent comme prétexte
12:48l'intention de faire des travaux.
12:50Pour des raisons justificatives,
12:52leurs locataires peuvent les assigner en justice.
12:54Un congé fraudulé est en effet entaché de nullité
12:56et le bailleur peut se voir condamné à payer une amende
12:58pourant attendre jusqu'à 6 000 euros
13:00et même 15 000 euros dans le cas d'une personne morale telle qu'une SCI.
13:02Les rois du pétrole ont été les propriétaires de logements vacants.
13:04Pour rentabiliser leurs biens,
13:06ils privilégiaient les locations courte durée.
13:08Le but étant de pouvoir se séparer du locataire
13:10juste avant la période des JO
13:12pour ensuite louer le bien à prix d'or pendant la compétition.
13:14Sur ce point, il n'y a rien à dire sur le plan légal.
13:16Le problème est que la pénurie de logements en Ile-de-France
13:18a été à son paroxysme au cours des derniers mois.
13:20Une opération pas forcément gagnante pour tout le monde
13:22car si les locataires ont parfois perdu leur logement
13:24sans capacité de remondir,
13:26leurs propriétaires ont aussi eu les yeux plus gros que le ventre.
13:28En effet, les espoirs de faire fortune en louant son bien
13:30grâce aux JO ont rapidement été douchés.
13:32Conscients qu'ils allaient jouer d'un nom de la farce,
13:34les vacanciers sont nombreux à avoir choisi des logements
13:36plus loin de la capitale, voire même des destinations
13:38bien éloignées des JO.
13:40Et partons en présent faire le tour de l'actualité.
13:42En bref, en compagnie de Rémi Baud.
14:10Le ministre des sports Oudéa Kastéra,
14:12qui s'était déjà baigné dans la Seine samedi,
14:14aura tout de même servi de cobaye.
14:16Libérés, délivrés.
14:18A compter de ce mercredi,
14:20les français vont enfin pouvoir travailler pour eux-mêmes.
14:22Le 17 juillet marque en effet dans notre pays
14:24le jour-dit de la libération fiscale.
14:26Comprendre, celui à partir du 15 juillet,
14:28qu'il s'agit d'une libération fiscale
14:30qui ne s'applique pas à la pénurie de logements
14:32mais à la pénurie de logements.
14:34C'est ce qu'on appelle la libération fiscale.
14:36C'est ce qu'on appelle la libération fiscale.
14:38Comprendre, celui à partir duquel
14:40les français ont suffisamment de revenus
14:42pour s'acquitter de toutes les sommes
14:44componctionnées par l'Etat,
14:46via l'impôt, les cotisations sociales
14:48ou encore la TVA.
14:50A titre de comparaison,
14:52le jour de la libération fiscale
14:54intervient le 1er mai aux Etats-Unis
14:56ou le 10 juin en Espagne.
14:58Il faut dire que la France reste,
15:00cette année encore,
15:02championne d'Europe de la pression fiscale.
15:04En moyenne, le taux de taxation
15:06réel des salariés y est de 54%.
15:10Cadis est fini.
15:12La célèbre entreprise française,
15:14si iconique qu'elle a donné son nom
15:16à l'ensemble des chariots de supermarché,
15:18va fermer ses portes la semaine prochaine.
15:20Le tribunal de Saverne
15:22dans le Bas-Rhin en a décidé
15:24ainsi mardi, au terme d'une
15:26décennie de combats pour maintenir l'activité,
15:28alors qu'aucun repreneur
15:30ne s'est présenté.
15:32Fondé dans les années 30,
15:34l'Américain avait accompagné l'essor
15:36de la grande distribution.
15:38L'entreprise a, petit à petit,
15:40connu des difficultés de trésorerie
15:42en raison d'une concurrence internationale,
15:44notamment chinoise,
15:46basée sur la copie de ses produits.
15:48Un fléau qui place de nombreuses entreprises
15:50françaises en zone de turbulence.
15:52Ce mercredi,
15:54une autre marque mythique,
15:56la verrie tricolore réputée incassable
15:58Duralex, était devant la justice
16:00pour des raisons économiques.
16:02Très énergivore,
16:04l'entreprise a particulièrement souffert
16:06de l'explosion des prix de l'énergie en France.
16:08Hausse des conflits à l'école.
16:10Mercredi,
16:12France Inter a révélé
16:14le rapport de la médiatrice de l'Education nationale
16:16selon lequel
16:18les trois quarts des saisines proviennent
16:20des élèves et de leurs familles.
16:22En 2023, on dénombre
16:2420 400 plaintes, soit
16:2612% de plus qu'en 2022.
16:28Les contestations portant sur les notes
16:30ont bondi de 150%
16:32en cinq ans.
16:34Cette augmentation s'explique par le fait que
16:36la médiation soit de plus en plus connue,
16:38mais aussi par la hausse des conflits,
16:40les parents soutenant davantage
16:42leurs enfants face aux enseignants.
16:44Un essai raté pour le
16:46nouveau premier ministre gallois.
16:48Mardi, à Cardiff,
16:50le chef de gouvernement local
16:52Vaughan Gessing a démissionné
16:54quatre mois seulement après sa nomination.
16:56Il quitte à la fois
16:58ses fonctions de chef du parti
17:00travailliste gallois et de premier ministre.
17:02Il faisait face
17:04à une fronde de son gouvernement
17:06avec le départ de quatre ministres.
17:08Il était empêtré dans une série de scandales,
17:10notamment la suppression
17:12de messages dans le contexte de la
17:14crise Covid alors qu'il était
17:16ministre de la Santé.
17:18Le pays de Galles dispose d'une autonomie
17:20dans plusieurs domaines, comme celui de la Santé.
17:22Vaughan Gessing
17:24était donc sur le territoire de 3 millions
17:26d'habitants, l'artisan zélé
17:28des confinements et de la politique vaccinale.
17:30Il avait même
17:32critiqué la politique de Boris Johnson,
17:34alors premier ministre du Royaume-Uni,
17:36qu'il jugeait trop souple.
17:38Mardi, à Londres,
17:40le premier ministre Keir Starmer
17:42a réagi à la démission
17:44de Vaughan Gessing en saluant
17:46le premier chef noir d'un pays
17:48en Europe. Vaughan Gessing
17:50est en effet le fils d'un père gallois
17:52et d'une mère zambienne.
17:54Un criminel de guerre kosovar
17:56enfin condamné.
17:58Peter Shala, ancien
18:00commandant de l'armée de libération du Kosovo
18:02dite Ucheka,
18:04a été condamné mardi à 18 ans
18:06de prison pour crime de guerre
18:08pendant la guérilla indépendantiste
18:10kosovar contre les forces serbes
18:12à la fin des années 1990.
18:14Il avait été
18:16arrêté en 2021 pour avoir
18:18détenu de façon arbitraire
18:20et torturé et tué au moins
18:2218 civils soupçonnés d'espionnage
18:24ou de collaboration avec la Serbie.
18:26Reste désormais
18:28à voir dans quelles mesures
18:30la peine sera appliquée.
18:32Le tribunal spécial pour le Kosovo
18:34étant une instance de droit kosovar
18:36financée par l'Union Européenne.
18:38Elon Musk
18:40s'oppose au wokisme.
18:42Mercredi, le milliardaire
18:44américain a annoncé sur son
18:46compte X vouloir déplacer
18:48ses entreprises de Californie vers le Texas
18:50en réaction à une nouvelle loi
18:52sur la transidentité des enfants.
18:54Celle-ci prévoit d'interdire aux
18:56écoles d'informer les parents
18:58du changement de genre de leurs enfants
19:00sans le consentement de ces derniers.
19:02Une loi de trop pour le milliardaire
19:04qui a décidé de déplacer le centre social
19:06de SpaceX à Starbase
19:08au Texas, état encore
19:10conservateur. Pour rappel,
19:12le propre fils d'Elon Musk
19:14avait lui-même changé de genre en
19:162022 avant de couper
19:18le lien avec son père.
19:22Et voilà, on approche déjà de la fin de cette édition.
19:24Vous pouvez dès à présent retrouver Perle de Culture.
19:26Anne Brassier reçoit le professeur
19:28Frank Busco qui a préfacé la
19:30réédition du livre de Charles Maurras
19:32L'Ordre et le Désordre.
19:34Également au programme de votre soirée, à partir
19:36de 20h, un nouveau numéro de
19:38Choc du Monde. Edouard Chanot reçoit la directrice
19:40de la bourse Tocqueville, Kate Peset
19:42et Nicolas Conquer porte parole
19:44des républicains overseas pour évoquer
19:46l'attentat contre Donald Trump
19:48et ses conséquences politiques.
19:50C'est à présent la fin de cette édition.
19:52Merci à tous pour votre fidélité.
19:54A demain, bonsoir.
19:56Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org