• il y a 4 mois
L'exaspération grimpe dans le camp présidentiel. Cinq jours après le verdict des urnes, les ministres ne savent pas quand la démission du gouvernement Attal sera acceptée. Si certains appellent à la retenue et à faire leur devoir jusqu'au bout, d'autres s'impatientent.

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Transcription
00:00Ils sont 17 ministres à avoir été élus députés à l'issue des législatives.
00:04Mais pour le moment, impossible pour eux de siéger à partir du 18 juillet à l'Assemblée.
00:09Leur fonction de ministre les en empêche.
00:11Et c'est le président de la République qui peut changer leur situation.
00:15Les ministres espèrent beaucoup que le président va accepter la démission de Gabriel Attal
00:19parce que s'ils sont démissionnaires à partir du 17 juillet,
00:23ça leur permet de siéger à l'Assemblée nationale le 18 juillet
00:26avec l'élection notamment du président de l'Assemblée nationale et la constitution des groupes.
00:30Le statut de ministre démissionnaire permet donc à des ministres élus comme députés
00:35de siéger à l'Assemblée.
00:36Ils peuvent alors briguer des postes et voter pour les scrutins,
00:39des voix qui comptent pour la Macronie en l'absence de majorité pour chaque vote à l'Assemblée.
00:44Dans le même temps, ces ministres démissionnaires restent à leur ministère
00:48mais ne s'occupent que des affaires courantes.
00:50Il y a une certaine variété d'attributions qui restent encore.
00:52Le domaine réglementaire, le domaine finalement de l'application des lois,
00:56le domaine aussi de la discipline interne peuvent continuer à exister.
01:00Mais c'est vrai que cette gestion des affaires courantes,
01:02finalement c'est presque une notion politique plus que juridique
01:05parce que sans l'assentiment d'une Assemblée nationale et sans cette légitimité,
01:10le ministre est en quelque sorte contraint par la force des choses.
01:14Un gouvernement démissionnaire ne peut pas être visé par une motion de censure,
01:18ce qui éviterait à la Macronie une nouvelle déconvenue.

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