L'exaspération grimpe dans le camp présidentiel. Quatre jours après le verdict des urnes, les ministres ne savent pas quand la démission du gouvernement Attal sera acceptée. Si certains appellent à la retenue et à faire leur devoir jusqu'au bout, d'autres s'impatientent. La situation politique reste instable même au sein du camp présidentiel.
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00:00parmi les macronistes historiques disent je ne le comprends plus Emmanuel Macron, je ne comprends plus comment il résonne, il a perdu la tête,
00:05je ne comprends plus comment il fonctionne.
00:07Est-ce que vous dites la même chose ?
00:12La question doit être évidemment posée pour nous. Vous savez, il avait fait naître un rêve
00:19exceptionnel, on a tout abandonné pour le suivre, on avait tous, notamment les personnes un peu âgées comme je l'étais,
00:25on avait tous des métiers, on avait tous des activités,
00:28on est parti mais au combat, mais avec, alors parfois ça pouvait passer pour de l'arrogance de notre part, ou un excès d'assurance,
00:36mais c'était surtout un espoir et un enthousiasme
00:40exceptionnel, et de voir comment au bout de sept ans le rêve se fracasse,
00:46mais c'est d'abord une immense tristesse,
00:49une immense tristesse,
00:51et ensuite un examen de conscience,
00:54comment avons-nous pu autant nous tromper ?
00:57Vous lui en voulez ?
00:58Non, mais non, parce que ça c'est de l'énergie perdue, on a un pays à redresser encore,
01:03il faut y aller, il faut y arriver,
01:06et chacun doit porter sa pierre, je mets au débat, comme je l'ai fait avec le président lui-même et dans de nombreuses prises de
01:12paroles publiques depuis 3-4 ans, cette notion de, on est dans une période
01:17avec des événements qui n'ont strictement rien à voir, ça n'est ni la guerre, ni la décolonisation, mais on est dans un moment
01:24aussi critique pour le pays que l'étaient
01:271945 et 1958.