Emmanuel Macron s'est exprimé ce jeudi 5 décembre à 20 heures après avoir accepté la démission de son Premier ministre, victime d'une motion de censure historique. Trois mois jour pour jour après la nomination de Michel Barnier à Matignon, le président de la République doit s'atteler à lui trouver un successeur. Son nom sera annoncé "dans les prochains jours".
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00:00Si on passe toute la séquence qui vient à essayer de désigner qui a été responsable des échecs de la période passée,
00:09ça peut être intéressant, mais ça a une ambiance court de récré.
00:12Il y a un fait initial qui était une solution qui était hasardeuse, une nomination…
00:16Mais précisément, moi je me projette.
00:17Je suis d'accord.
00:18Allez-vous accepter de faire une sorte de socle commun élargi jusqu'au Parti socialiste ?
00:23Pour cela, il faut d'abord être fidèle à la seule chose qui nous rassemble dans ce pays,
00:27qui est le suffrage universel.
00:28Je vais dire les choses très clairement.
00:29Le 7 juillet dernier, une préférence a été donnée à la gauche, pas une majorité.
00:34Je ne fais pas partie de ceux qui disent que c'est tout le programme, rien que le programme.
00:38Et même Lucie Casté a évolué sur cette question en disant qu'on part des priorités
00:43qui étaient identifiées dans ce programme du Rassemblement de la gauche et des écologistes.
00:47Mais le deuxième événement, ça a été le Front populaire.
00:49Le très commun des deux tiers des députés à l'Assemblée nationale,
00:53c'est d'avoir été élus dans le cadre du Front républicain.
00:56Et donc aujourd'hui, l'enjeu, si on se tourne vers l'avenir,
00:58ce n'est pas l'échiqueria pour savoir qui a été responsable de quoi.
01:02L'orientation, la préférence des Français a été donnée au programme de la gauche
01:08pour répondre aux enjeux des services publics, du pouvoir d'achat, des retraites,
01:12pour la question de la transition climatique.
01:15Donc, il faut partir des priorités identifiées par le programme de la gauche,
01:20mais il faut construire des compromis dans le cadre du Front républicain.
01:23Parce que sinon, on sera dans l'impuissance totale.
01:26Et après, chacun prendra ses responsabilités.
01:28Mais ça suppose, pardonnez-moi Benjamin, qu'on ne dise pas d'un côté tout le programme,
01:31rien que le programme, mais en face, et je le dis à Aurore Berger,
01:34qu'il n'y ait pas des gens qui nous disent « c'est tout le bilan, rien que le bilan d'Emmanuel Macron ».
01:37Donc justement, Jérôme Guedj.
01:38Chacun doit sortir de son couloir et de ses postures,
01:40parce que sinon, on n'aura pas la nécessaire stabilité pour répondre aux enjeux premiers de nos concitoyens.