• il y a 5 jours
Emmanuel Macron s'est adressé aux Français au lendemain de la censure historique du gouvernement de Michel Barnier, qui a conduit à sa démission. Le président de la République a notamment dénoncé l’union de “l’extrême droite et de l’extrême gauche” dans un “front anti-républicain” et a promis de nommer un Premier ministre “dans les prochains jours”.

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Transcription
00:00Aujourd'hui on pense aux français, je pense que c'est partout autour de vous, dans vos familles,
00:06les gens se disent « mais qu'est-ce que vous êtes en train de nous faire ? »
00:09Et on nous appelle à quoi ? On nous appelle à le compromis, la responsabilité, la hauteur de vue.
00:15Donc se mettre autour d'une table pour discuter, je pense qu'évidemment on prendra cette responsabilité.
00:20Après vous dire « pas de soucis, on signe en bas de la page pour composer une équipe de France
00:26ou les Avengers avec un petit peu toutes les couleurs politiques. »
00:30Je ne vais pas vous répondre parce qu'en fait le sujet c'est « pour quoi faire ? »
00:33Et encore une fois, si vous avez des républicains sincères, plutôt centre-gauche,
00:38qui sont capables de travailler sans problème pour les priorités qui sont les nôtres,
00:42c'est-à-dire notamment l'ordre dans les comptes, l'ordre dans la rue, protéger les français,
00:46renforcer les services publics, valoriser le travail,
00:49à ce moment-là la discussion va pouvoir peut-être aboutir sur quelque chose.
00:53Si on se met autour d'une table en disant « on se verrait bien tous dans un gouvernement,
00:57par contre on ne sait pas ce qu'on peut faire ensemble. »
00:59On a du mal à voir le dénominateur commun aujourd'hui entre les républicains et les socialistes,
01:04notamment sur le budget.
01:05Il peut y en avoir un sur l'intérêt général et sur les valeurs de la République.
01:08Moi je vais vous dire très sincèrement, je pense que notre République est en danger,
01:12qu'il y a aujourd'hui des forces politiques qui sont légitimement élues.
01:16Je ne vous m'entendrai pas dire que la LFI ou le RN ne sont pas légitimes à siéger à l'Assemblée nationale.
01:21En revanche, par leur attitude, par leur volonté de bordéliser les débats,
01:25ils provoquent un chaos qui menace la République.
01:27Donc ce qui peut être le dénominateur commun, c'est la République.

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