Jeudi 11 juillet 2024, SMART JOB reçoit Marc Lhermitte (Associé EY Consulting, Responsable du programme Attractivité, France, EY) , Sophie Henry (déléguée générale, CMAP) et Laurent Bentata (directeur général, Stage Entertainment France)
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous emploi RH management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles.
00:15On parle aujourd'hui de la médiation dans son job, l'art de la médiation. On va en parler avec Sophie Henry, elle est déléguée générale du CMAP. On va tout vous expliquer.
00:24Le grand entretien, la gestion RH dans le monde du spectacle, c'est aussi une entreprise qui fabrique des spectacles et on va en parler avec Laurent Bentatar, il est directeur France de Stage Entertainment.
00:37C'est Mogador, c'est le Roi Lion et plein d'autres spectacles, c'est aussi des salariés et une entreprise. On fera le point avec lui dans quelques instants.
00:46Puis fenêtre sur l'emploi, l'immobilier. Où en sommes-nous de la parité dans ce secteur particulier avec une étude passionnante portée par Marc Lhermitte associé chez EY justement sur la situation du secteur immobilier qui connaît un trou d'air. On en parlera avec lui à la fin de notre émission.
01:02Bien dans son job, l'art de la médiation. Qu'est-ce que c'est la médiation ? On en parle avec vous Sophie Henry. Vous êtes la déléguée générale du CMAP. Ça veut dire quoi CMAP d'ailleurs ?
01:25C'est le Centre de médiation et d'arbitrage de Paris. C'est un centre qui a été créé par la Chambre de commerce de Paris il y a 30 ans et qui est un centre dédié à la résolution des conflits pour les entreprises.
01:38Alors c'est intéressant parce que résolution de conflits, on entend consommateur à l'égard des entreprises mais c'est aussi la résolution de conflits entre entreprises. On est bien d'accord, c'est les deux services que vous proposez.
01:49Exactement. Donc on offre des services de médiation et d'arbitrage mais aujourd'hui on va parler que de médiation. Et en médiation, comme vous l'avez dit, on offre un service de médiation pour les consommateurs entre les entreprises mais aussi dans les entreprises elles-mêmes tout ce qui est conflits RH.
02:04On a ces trois types de médiation qui sont proposés. Un chiffre, 380 dossiers qui concernaient des différents entre entreprises et 1881 opposaient les consommateurs avec une entreprise, c'est assez classique. Un mot quand même et un focus puisqu'on est une émission qui traite des RH, la médiation c'est aussi la difficulté que deux collaborateurs peuvent avoir. Créer de l'électricité et de la tension, vous intervenez aussi sur ce type de médiation, on est bien d'accord ?
02:32Exactement, on intervient dans tous les litiges RH donc comme vous l'avez dit par exemple entre deux collaborateurs qui ont un problème de caractère ou de compréhension de l'autre, entre un collaborateur et son manager, entre deux équipes, on a aussi entre deux filiales dans une société mère, entre des actionnaires, on intervient dans toutes les strates de l'entreprise que ce soit à tous les niveaux.
02:58Alors le chiffre, on l'a vu, c'est 820 millions d'euros de montants cumulés, des enjeux financiers dans les dossiers de médiation traités dans la CMAP. On met de côté des conflits intrapersonnels puisque là il n'y a pas d'enjeux financiers mais concrètement je suis un consommateur, je veux faire appel à vous, comment ça marche ? Je ne suis pas sûr de tomber sur vous, je vais sur la CGV et je vais aller voir celui qui est chargé de la médiation, c'est bien ça ?
03:22Exactement, aujourd'hui les entreprises sont obligées de justifier de l'existence d'un médiateur de l'inconsommation dans leur CGV et s'il y a un conflit, le consommateur plutôt que d'aller directement au tribunal peut solliciter l'intervention d'un médiateur et donc nous on a signé près de 3000 conventions avec des entreprises donc sur le site du CMAP vous avez la liste de toutes les entreprises donc c'est là où vous vérifiez si c'est nous votre médiateur mais il y en a d'autres en France bien sûr.
03:50Donc vous réglez, on l'a entendu, on met de côté l'arbitrage, tous les sujets de médiation qui démarrent de l'intrapersonnel jusqu'aux conflits entre entreprises qui peuvent parfois être des conflits financiers très lourds, ça a un coût tout ça une médiation ? C'est des heures d'accompagnement, ça coûte combien une médiation ?
04:06Alors l'intérêt de la médiation il est multiple, le premier c'est que c'est un coût limité, maîtrisé, vous parlez d'enjeux financiers qui peuvent être très importants, on a des dossiers qui vont de 2000 euros jusqu'aux milliards d'euros, on a eu un dossier à 1 milliard d'euros donc on a des enjeux financiers que nous avons réglés, des enjeux financiers lourds aujourd'hui, les entreprises ont compris l'intérêt de la médiation et un des premiers c'est le coût.
04:34Le coût de la médiation varie en fonction de l'enjeu du litige mais on publie des statistiques chaque année et le coût moyen d'une médiation c'est 8000 euros, à partager entre toutes les parties donc ça reste quand même très accessible, quand l'enjeu financier est plus élevé c'est plutôt de l'ordre de 30000 euros mais encore une fois c'est vraiment très limité.
04:50Ca veut dire que dans vos équipes vous allez placer les hommes au bon endroit, dans le conflit interpersonnel c'est pas la même chose qu'un conflit financier entre deux entreprises ?
05:00Exactement, nous on a un panel de 230 médiateurs aujourd'hui au CMAP et qui vont du consultant RH pour un conflit interentreprise, ça peut être un avocat en droit social, ça peut être un coach, ça peut être un consultant et puis pour les conflits commerciaux ou enjeux financiers on peut avoir un ancien directeur financier, un expert comptable, on a vraiment toute une palette d'experts dont c'est pas le métier principal,
05:26le médiateur aujourd'hui c'est une fonction en plus d'une profession mais nous notre travail c'est comme vous dites de sélectionner le bon médiateur dans le bon dossier qui sont tous, et ça c'est important, formés à la médiation.
05:38Le CMAP qui est le partenaire de confiance, on l'aura compris, des entreprises et je leur dis des consommateurs mais aussi des collaborateurs parce que c'est aussi une manière de parfois apaiser les tensions au sein d'une entreprise.
05:49Merci Sophie Henry d'être venue nous rendre visite, le CMAP avec ce baromètre très instructif justement sur tout ce que vous avez pu faire et l'utilité de la médiation.
05:59Merci de nous avoir rendu visite, on tourne une page c'est le Cercle RH et on accueille dans un grand entretien Laurent Bentata, c'est un homme de l'ombre mais vous connaissez ses spectacles notamment le Roi Lion à Mogador et plein d'autres spectacles de théâtre et de comédie musicale.
06:13Et derrière c'est une entreprise et bien on va parler avec un chef d'entreprise et qui monte des spectacles à la fois artistes mais aussi gestionnaires, on fait le point avec lui, c'est le grand entretien de Smartjob.
06:29Le Cercle RH est un grand entretien aujourd'hui avec un entrepreneur, un chef d'entreprise qui fait un métier pas comme les autres, il fabrique des spectacles, il vous fait rêver chaque jour en tout cas quand vous poussez à la porte de ses salles et j'accueille Laurent Bentata.
06:51Bonjour Laurent. Bonjour Arnaud. Très heureux de vous accueillir, alors vous êtes le directeur général France de Stage Entertainment, comme son nom l'indique c'est une structure américaine et vous êtes celui qui avait fait venir le spectacle Roi Lion alors vous avez, j'en suis sûr vous qui êtes devant votre poste, étaient des milliers, peut-être des millions, on verra les chiffres, à pousser la porte de Mogador pour voir le Roi Lion.
07:10D'abord ça sera l'occasion aussi à travers cet échange de faire un bilan, quelques images juste pour vous rafraîchir la mémoire ou peut-être avoir envie de pousser la porte de Mogador.
07:21C'est parti.
07:51C'est parti, c'est parti.
08:21Il vit en toi, il vit en toi.
08:29Laurent je voulais regarder les images, vous l'avez vu je ne sais pas 200 fois, vous êtes venu 200 fois dans votre salle, je voyais avec les yeux qu'il brillait encore.
08:37Oui on ne s'en lasse pas.
08:38Il y a quoi, il y a de la fierté de voir comme ça avec un peu de recul sur un écran, de vous dire bon ça c'est...
08:42La fierté mais j'essaie toujours de me mettre dans le costume du spectateur et j'y arrive toujours parce que ce spectacle est tellement fort.
08:49Il vit en toi comme dit l'interprète, je pense que ce spectacle il vit en chacun des personnes qui travaillent, qui oeuvrent tous les soirs pour ce spectacle.
08:59On voit ceux qui sont sur scène, les chanteurs, les danseurs, les muséens, ça c'est la partie émergée de l'iceberg.
09:04Puis il y a tous ceux qui dans l'ombre ont construit le spectacle.
09:08Alors ça commence évidemment par vous Laurent, parce que c'est vous qui orchestrez tout cela.
09:12Puis ensuite il y a tous les métiers, ça aussi c'est magique, les coulisses d'un spectacle.
09:16C'est un travail d'orfèvrerie, il y a environ 200 personnes qui travaillent en coulisses sur ce spectacle.
09:23Donc dans un lieu qui est grand mais pas avec 200 personnes, il faut que chacun trouve sa place.
09:30C'est minuté à la seconde près parce qu'un artiste il doit rentrer à la seconde près.
09:34Donc son changement de costume doit être là, il est entouré, encadré.
09:38Donc voilà il y a énormément de gens, c'est un métier passion comme on l'appelle mais c'est un métier où tous les soirs c'est une première.
09:44Donc tous les soirs on doit voir le spectacle comme si on le jouait pour la première fois.
09:48Vous le professionnel, on reviendra aussi sur le caractère chef d'entreprise, parce que faire et monter des spectacles c'est aussi une entreprise.
09:56Il faut que des spectateurs poussent les portes des salles, il faut gagner de l'argent, ce qui est une évidence.
10:02Mais quand vous voyez le spectacle, est-ce que vous avez l'œil du professionnel qui dit tiens ce soir le costume n'est pas arrivé, il y a un petit maquillage qui ne va pas.
10:11Est-ce que vous avez ce niveau-là de détail ?
10:13On regarde et heureusement on a un rapport tous les soirs qui arrive, parce que je ne suis pas là-bas tous les soirs mais avec les équipes,
10:18on a un rapport tous les soirs sur le spectacle, un rapport technique et artistique.
10:22Donc on sait ce qui s'est passé comme ça, ça nous permet de réagir le lendemain ou d'envoyer un petit message quand un artiste est blessé
10:26ou quand un technicien a eu un problème et autres.
10:28Donc de pouvoir réagir et d'être au courant en temps réel de ce qui se passe.
10:33Donc oui c'est important, on voit la différence mais ce spectacle il est quand même bien huilé, il fonctionne, il a été créé il y a 30 ans.
10:40On l'a monté avec les équipes américaines de Disney qui sont très présents aussi, d'ailleurs ce rapport elles le reçoivent aussi.
10:46Donc on a une équipe d'encadrement solide.
10:51Vous vous sentez plus artiste ou plus chef d'entreprise ?
10:56Je pense que j'ai le cerveau d'un chef d'entreprise et j'ai le cœur d'un artiste.
11:01Donc il faut être un peu quoi, bicéphale ?
11:03Il faut un peu avoir les deux parce qu'on ne peut pas faire ce métier si on n'est pas un minimum passionné.
11:08Nous sommes des vendeurs d'émotions.
11:11Donc dans ce registre là, on est fournisseurs d'émotions.
11:15Donc il faut toujours se mettre à la place du spectateur, qu'est-ce qu'il a envie de voir, quelles vont être ses problématiques pour arriver dans la salle.
11:22Donc tout ça on doit l'intégrer aussi dans notre tête pour être rationnel dans notre manière d'appréhender le spectacle.
11:27Il y a toujours chez les entrepreneurs, les chefs d'entreprise qui sortent un nouveau produit.
11:32Je pense à une voiture, je pense à un produit nouveau qu'on met sur le marché.
11:36Il y a forcément une fébrilité.
11:38On se dit voilà, c'est la même chose pour vous.
11:41Vous sortez un spectacle, il y a un peu de promo et puis ensuite il y a le spectacle.
11:46On est comment là ?
11:48On est toujours en alerte, en veille.
11:51C'est marrant, il y a souvent des gens qui me disent, mes amis autour de moi, c'est bon t'as lancé le spectacle, qu'est-ce que tu fais maintenant ?
11:56Un spectacle il s'entretient, ce n'est pas une machine qui est en pilotage automatique et qui roule.
12:01Il y a des problématiques sociales, il y a des problématiques RH, on va en parler.
12:04Il y a des problématiques humaines, beaucoup, parce qu'on faisait 200 personnes qui travaillent avec des profils complètement différents.
12:10Il faut être là, il faut être présent, il faut être chef d'orchestre, il faut orchestrer tout ça, il faut leur apporter le soutien nécessaire.
12:16Et il y a de l'artistique, l'artistique avec des blessures et autres.
12:19Et puis il y a le marketing et puis le commercial parce qu'il faut vendre des billets.
12:23Nous on est un acteur privé, on ne marche que parce qu'on vend des billets.
12:27Donc il faut qu'il y ait du public dans la salle tous les soirs.
12:30Donc tous les soirs il y a un nouveau spectacle, tous les soirs il y a un nouveau lancement.
12:33Et donc toujours une petite boule au ventre, même quand vous n'êtes pas à Mogador, parce que vous n'y êtes pas tous les soirs,
12:37il y a toujours cette petite incertitude, on regarde quand même les entrées, on voit si ça fonctionne.
12:42Oui et puis on voit bien sûr le remplissage à long terme.
12:45On se projette aussi pour voir est-ce qu'il y a une baisse de régime, est-ce que ça baisse en termes de cadence de vente.
12:50Mais c'est aussi le propre du spectacle vivant.
12:53En tant que responsable d'un lieu, de directeur du théâtre, il peut se passer toujours quelque chose.
12:58C'est du spectacle vivant.
12:59Tous les soirs, si c'est de l'humain, donc il peut y avoir un défaut technique,
13:03ça nous est arrivé d'avoir du retard, d'arrêter le spectacle au milieu parce qu'un problème technique avait eu lieu,
13:09donc on doit opérer, qu'est-ce qu'on fait, on annule, on annule pas.
13:12Ça nous est malheureusement arrivé très très peu de fois, mais quand même ça peut arriver.
13:16C'est un spectacle, c'est du spectacle vivant.
13:18L'humain et les RH.
13:19Vous êtes dans une émission RH, alors on a des RH de très grandes entreprises,
13:22Duca qui nous parle de stratégie, de RSE, d'accompagnement, de marque employeur,
13:28tous les mots qu'on utilise, est-ce que vous, vous les avez ?
13:31Ou est-ce que quand on est patron d'une petite troupe de 34 personnes,
13:34je crois, c'est 34 personnes, est-ce que ça fonctionne plus à l'ancienne, à l'affect, à l'humain ?
13:42C'est un peu les deux, mais on veut éviter quand même le côté empirique,
13:46donc on est quand même très organisé, puis on a la chance d'appartenir à un groupe
13:50qui embauche plus de 1500 personnes, qui organise des stratégies globales.
13:55Diversité, inclusion, c'est à l'échelle du groupe, parce qu'on a tous les mêmes problématiques,
13:59que ce soit en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Italie et en France.
14:03Donc on essaie d'harmoniser tout ça et j'ai une superbe RH, Davone Fontenot,
14:08qui travaille là-dessus pour essayer d'orchestrer, d'organiser, de structurer tout ce qu'on peut proposer.
14:13Donc oui, la marque employeur, on est dessus.
14:15Oui, le RSE, oui, le diversité, inclusion, à la fois pour nos salariés,
14:19mais aussi pour nos spectateurs, parce qu'on a les deux volets et on y travaille énormément
14:23et on est très actifs là-dessus.
14:24On a des entreprises qui, sur ce plateau, et qui, presque depuis trois saisons,
14:27viennent nous voir et nous disent qu'on n'arrive pas à recruter.
14:29C'est la pénurie, c'est compliqué, les gens ne viennent plus.
14:32Est-ce que, dans votre secteur, vous avez plus de CV que de postes à proposer
14:36ou est-ce que vous aussi, vous subissez, j'allais dire, les affres du recrutement ?
14:41Non, ce n'est pas évident.
14:43On est encadré par des cabinets qui nous soutiennent, mais ce n'est pas évident.
14:47Il y a des métiers qui sont touchés par une plus grande pénurie que d'autres.
14:51Les métiers techniques sont compliqués, donc on est en train de développer,
14:54on en parlera peut-être tout à l'heure, une opération avec les déterminés,
14:57une association pour aller chercher des techniciens et former des techniciens dans les quartiers sensibles.
15:01Mais là, on recrute en marketing en ce moment, on recrute un directeur technique,
15:05donc on est une société qui recrute.
15:07Mais on a besoin, pour la marque employeur, de montrer que Stage est une société
15:12où il est agréable à travailler et à vivre.
15:14Vous venez sur ce plateau de télé pour nous le dire, officiellement, vous nous dites
15:17on recrute, on a besoin de postes, c'est très précis.
15:19Comment vous vous faites connaître ? Parce que c'est vrai qu'objectivement, ces sociétés,
15:22on a l'impression qu'on ne peut pas les approcher, que c'est compliqué d'approcher.
15:26C'est très étrange le rapport qu'on entretient, on ose presque à peine envoyer un CV, c'est très...
15:30Pourtant, il faut. Nous, on essaie de recevoir un maximum de gens et on cherche des personnalités.
15:36Encore une fois, pour travailler, bien sûr, il y a une expertise technique qui est indéniable,
15:40qui est une clé d'entrée, mais on cherche cette petite différence, cette petite lueur dans les yeux,
15:46cette petite flamme, cette créativité, cette envie d'aller de l'avant, de bouger un peu.
15:51C'est marrant, j'étais en séminaire, j'ai emmené mes équipes en séminaire la semaine dernière,
15:54et il y a une phrase qui est revenue dans « Qu'est-ce qu'on peut faire pour aller mieux ? »
15:57où on avait articulé les deux jours, une première journée, qui sommes-nous aujourd'hui,
16:01quelles sont les valeurs, et demain, quelle entreprise on a envie d'être.
16:04Et il y a une phrase qui est revenue de dire qu'on veut arrêter la phrase « c'est pas possible ».
16:09Parce que le côté « c'est pas possible », c'est réducteur, c'est pénalisant, c'est un boulet, on n'avance pas,
16:16et c'est démobilisant.
16:18Qu'est-ce qu'on met à la place ? Qu'est-ce qu'ils ont inventé à la place du « c'est pas possible » ?
16:20Moi, je leur ai dit « c'est difficile, mais on va y arriver ».
16:23Donc, rien n'est impossible, en fait ?
16:25Non, je veux que des gens qui me proposent des choses, qui rentrent dans mon bureau,
16:28on ne pourra pas tout monter peut-être, mais au moins, essayez, essayons.
16:32Il y a beaucoup de choses qu'on tente, même des fois des spectacles.
16:34Des spectacles qu'on tente, parce qu'on y croit, qui ne marchent pas, ce n'est pas grave.
16:37Pour moi, il n'y a pas d'échecs, il y a des enseignements.
16:40Tirer profit de ces échecs.
16:42Exactement, et apprendre, même si c'est difficile d'apprendre dans notre métier,
16:44parce qu'il y a tellement de paramètres.
16:46Pourquoi un spectacle marche plus que l'autre ?
16:49Qu'est-ce qui fait venir les spectateurs plus que d'autres spectateurs ?
16:53Ça, c'est quoi ? C'est de la magie, on ne sait pas trop.
16:55Non, on essaie de faire des études, on essaie d'interroger notre public,
16:58on essaie de voir comment le secteur évolue, quels sont les arguments du spectacle,
17:02sur quoi il faut agir.
17:03Donc, on a des segmentations de spectateurs qui nous permettent de jouer sur ce segment
17:07plus que sur celui-là.
17:08Donc, quels sont les arguments en termes de marketing commercial ?
17:11C'est très intéressant ce que vous dites, parce qu'on pense que c'est une sorte de vision empirique
17:14menée par un patron qui est dans son bureau, qui est comme ça.
17:16Mais pas du tout.
17:17Ce que vous nous décrivez, c'est qu'il y a une structuration marketing,
17:20qu'il y a des segments, qu'il y a une réflexion stratégique.
17:23Bien sûr.
17:24C'est génial.
17:25On a des équipes marketing, on a des équipes qui pensent, qui réfléchissent.
17:27Et encore une fois, ce n'est pas une science exacte.
17:29Mais au moins, on essaye de…
17:30C'est vrai qu'on a souvent associé le théâtre à un travail d'artisan.
17:34Il l'est au niveau technique et il doit l'être.
17:36On doit garder l'âme de l'artisan.
17:38Ça, c'est clé.
17:39Mais il faut structurer et industrialiser et apporter des process et de la réflexion
17:44à l'ère de l'intelligence artificielle, à l'ère de tous ces développements marketing,
17:48des bases de données.
17:49On ne peut pas laisser de côté.
17:51Pour vous, le théâtre, vous étiez venu nous le dire il y a deux ans, rappelez-vous,
17:55pendant le Covid.
17:56Je vous avais interrogé parce qu'à une époque, certains évoquaient l'idée
17:59qu'on puisse, de son canapé, regarder le théâtre à la maison.
18:02On met des caméras à Mogador et puis plus personne.
18:04Et je me souviens que vous étiez rentré un peu dans une colère en disant « non, jamais ».
18:08Et ça, c'est intéressant parce que c'était votre âme d'artiste qui parlait.
18:10Et ça, ça n'a pas bougé.
18:12Non, non, non.
18:13C'est dans la salle qu'on vit un spectacle.
18:14C'est incroyable.
18:15Il y a deux semaines, je vivais le spectacle avec les musiciens.
18:17J'ai fait deux heures et demie de bonheur avec les musiciens.
18:20Mais des fois, on peut se poser la question.
18:21C'est un coup.
18:23Est-ce qu'on les laisse dans la…
18:24Non.
18:25C'est tellement fort.
18:27C'est ça ce qu'on fait.
18:28Et on forme nos futurs artistes.
18:31On a monté une école avec les cours Florent.
18:32Ils ont présenté leur spectacle il y a deux semaines.
18:35J'ai été les voir à la fin.
18:36Je leur ai juste dit une phrase.
18:37Je leur ai dit « quand je vous ai vus ce soir, j'ai compris pourquoi je faisais ce métier ».
18:41Parce qu'il y a la transmission.
18:42Donc, on fait quelque chose d'intelligent.
18:45On n'est pas en train de travailler pour nous-mêmes.
18:46Et se dire « demain, j'arrête », l'entreprise s'arrête.
18:49Non, on est en train de préparer l'avenir.
18:50Est-ce que vous avez le sentiment quand même parmi toutes les personnes qui sont à votre place,
18:53qui font un grand entretien et qui dirigent des boîtes d'informatique,
18:56qui sont RH dans des énormes boîtes,
18:58est-ce que quand vous êtes seul dans votre salle à Mogador, assis sur un fauteuil,
19:02vous dites « je fais quand même l'un des plus beaux métiers du monde ».
19:05Oui, bien sûr.
19:06Je me le dis souvent quand j'arrive en première, quand je vois le spectacle,
19:09quand je vois l'ouverture du Roi Lion.
19:11Bien sûr, parce que c'est vrai que des fois on bosse.
19:13On se dit « c'est dur, c'est compliqué ».
19:14On est confronté à des problématiques.
19:16Et puis, j'essaye.
19:17Tous les soirs, j'ai la chance d'avoir mon bureau dans le théâtre.
19:19Et je descends et je me fais le numéro d'ouverture du Roi Lion,
19:22qui est certainement l'un des plus beaux numéros d'ouverture qu'on a la possibilité de voir.
19:27Et là, j'en prends plein les yeux et je fais mon plein d'énergie et de motivation pour repartir.
19:35Il nous reste un petit peu de temps.
19:37Devant vous, le Roi Lion, c'est vrai qu'il aurait été possible de le poursuivre encore trois saisons,
19:43je ne sais pas, possiblement.
19:45C'est quoi, là ? Qu'est-ce qu'il y a devant vous, Laurent Bentata ?
19:47Il y a du recrutement.
19:48Déjà, il faut retenir qu'il y a du recrutement et qu'il faut aller sur l'onglet Stage Entertainment
19:52pour trouver peut-être un poste qui vous correspond.
19:54Tout à fait.
19:55Des techniciens que vous allez former parce que les techniciens, lumière, électricité, on en a besoin.
19:59Tout à fait.
20:00Et devant vous, c'est quoi, là ?
20:01Les dix ans à venir, c'est quoi pour vous, Laurent Bentata ?
20:03J'aimerais bien avoir deux, trois spectacles.
20:05On l'a abordé, on l'a un peu touché du doigt cette année puisqu'on a eu trois spectacles en 2023 plus tôt.
20:10On a eu trois spectacles avec Mahamia Leroyon et Spamalot.
20:13Ça a bien marché, d'ailleurs.
20:14Exactement, Spamalot qui a été primé par un Molière récemment.
20:16L'idée, c'est de continuer.
20:19Vous avez été chahuté sur la scène.
20:21Il a trouvé que vous l'aviez arrêté un peu tôt, le spectacle.
20:23Vous vous rappelez, ça aussi, en direct.
20:25C'est rare pour un chef d'entreprise d'être en direct vu par des millions de Français.
20:28Et vous avez quand même l'acteur principal qui dit, c'est sympa, on a gagné la coupe,
20:31mais vous m'avez sucré le spectacle.
20:33Il vous l'a dit.
20:34Oui, il m'avait surtout promis de reprendre.
20:36C'est ça.
20:38C'était sa volonté, on va voir.
20:40On est en train d'analyser la chose.
20:42Mais oui, de développer plusieurs spectacles,
20:44de marquer d'une pierre blanche,
20:46de montrer que le spectacle musical, la comédie musicale,
20:49est une réalité en croissance,
20:53une réalité en développement,
20:55et qu'il y a un public pour ça qui est demandeur.
20:57Et d'avoir peut-être un deuxième lieu, voire un troisième lieu,
21:00et de pouvoir proposer les plus beaux spectacles.
21:02Il y a encore énormément de beaux spectacles qu'on n'a pas proposés au public français.
21:05Quand vous dites des lieux,
21:06parce que j'ai lu dans une interview dans un journal
21:08où vous présentiez votre parcours, votre histoire,
21:10le Broadway sur scène,
21:13il y a un peu de ça chez vous,
21:15l'idée de redonner à Paris le lustre qu'il avait il y a 50 ans
21:18et qu'il n'a plus aujourd'hui en matière de grande salle de cabaret.
21:22Tout à fait, c'est en grande salle.
21:24C'est aussi la valeur expérientielle.
21:26On a développé à Mogador,
21:28on l'essaye tous les soirs,
21:30d'améliorer de cette manière le sens de l'accueil.
21:32Et je demande à mes équipes,
21:34que ce soit au bar,
21:36d'ailleurs on a supprimé tout ce qui était ouvreuse,
21:38payé au pourboire,
21:40parce que je trouve ça compliqué,
21:42ne serait-ce que par respect pour la personne.
21:44Nos gens sont des hôtesses,
21:46qui sont déclarées, qui sont payées,
21:48et qui accueillent de manière professionnelle
21:50les gens avec le sourire.
21:52On essaye, parce que quand une personne paye 70-80 euros,
21:54elle se doit au moins au minimum d'avoir le sourire.
21:56Donc on travaille aussi là-dessus.
21:58Demain, on a développé cette expertise aussi
22:00de pouvoir proposer un service
22:02avant le spectacle, pendant le spectacle, et après le spectacle.
22:04Et ça fait partie du package
22:06qu'on a chez Stage,
22:08mais parce qu'on a la chance, et j'ai la chance,
22:10d'être à la fois un producteur et un directeur de salle,
22:12donc d'avoir les deux casquettes, de maîtriser le contenu et le contenant.
22:14Et c'est ça qui fait certainement
22:16l'une de nos spécificités.
22:18Et puis quand même, lorsque vous nous racontez en coulisses,
22:20c'est d'avoir une entreprise structurée, unifiée,
22:22autour de valeur, parce que c'est ça finalement à travers
22:24votre séminaire. Alors, on voyait cette maquilleuse
22:26là tout à l'heure, qui sont intermittents du spectacle,
22:28il faut réussir à marier
22:30des statuts, des univers très différents,
22:32il faut le dire, il y a les intermittents,
22:34il y a les salariés de Stage, il y a les comédiens,
22:36tout ça doit vivre ensemble.
22:38Oui, et ils travaillent tous pour le même... La star, c'est le spectacle.
22:40Et tous les corps de métier,
22:42puisqu'on a les métiers des services support,
22:44on a bien sûr tous les techniciens,
22:46les comédiens, les musiciens, enfin tous ces gens
22:48gravitent autour, mais ils travaillent
22:50dans le même objectif. Donc c'est pour ça que quand j'essaye
22:52de les réunir, c'est difficile parce qu'ils ne sont pas sur le même faisceau horaire.
22:54Exactement.
22:56Et c'est une complexité quand vous avez une entreprise
22:58avec des gens qui ne travaillent pas au même moment,
23:00de les réunir ensemble
23:02et de véhiculer
23:04ces valeurs qui sont les nôtres,
23:06qui sont les respects, l'ambition
23:08entre autres, donc...
23:10On termine Laurent Bentata
23:12sur ces magnifiques images
23:14dont on ne se lasse pas, le Roi Lion
23:16encore quelques jours à Mogador,
23:18et puis d'autres spectacles à découvrir
23:20que vous êtes en train de concocter, j'en suis sûr.
23:22Merci Laurent d'être venu. Merci à vous.
23:24Avec plaisir. Directeur général France
23:26et DRH en quelque sorte en chef
23:28de toute l'équipe de Stage Entertainment
23:30et de toutes les équipes qui gravitent autour
23:32de ce spectacle. Technicien, maquilleuse,
23:34menuisier, costumier...
23:36Il y a des dizaines...
23:38Une grande famille, des gens qui travaillent ensemble.
23:40Merci Laurent Bentata. Merci à vous.
23:42On tourne une page, direction Fenêtres sur l'emploi, et j'accueille mon invité.
23:54On termine notre émission
23:56avec Fenêtres sur l'emploi.
23:58Pour parler de l'immobilier,
24:00un secteur qui traverse un trou d'air,
24:02on va en parler.
24:04On va parler de l'immobilier et d'une étude passionnante
24:06justement, étude française, sur
24:08l'impact justement de cet immobilier
24:10et de tous les métiers qui évidemment
24:12sont contenus dans ce grand secteur.
24:14Marc Lhermitte est avec nous.
24:16Associé EY, en charge de l'attractivité
24:18et de la compétitivité, et vous portez
24:20cette étude avec la Fondation Palacio
24:22qui est une étude
24:24très intéressante parce qu'en fait, depuis 8 ans,
24:26vous expertisez, vous faites une photographie
24:28du secteur de l'immobilier.
24:30Et ça va de ceux qui construisent, de ceux qui inventent
24:32et qui font les plans. C'est un secteur très vaste.
24:34C'est une étude, c'est quoi ?
24:36C'est une photo qui permet de voir
24:38l'état de ce secteur ?
24:40C'est une photo qui devient un film, et c'est une photo en plusieurs dimensions.
24:42Je ne sais pas comment on appelle ça.
24:44C'est-à-dire qu'on regarde l'économie du secteur,
24:46qui est en crise en ce moment,
24:48parce que la hausse des taux a touché
24:50très gravement le logement
24:52et la possibilité aussi d'investir en France.
24:54On regarde l'impact environnemental
24:56du secteur, on regarde
24:58l'impact sociétal,
25:00comment il contribue à la vie des gens, puis on regarde aussi
25:02ce qu'il représente pour ceux qui y travaillent,
25:04plus de 2 millions de personnes.
25:06C'est la première industrie employeuse en France.
25:08C'est considérable, c'est 8 secteurs d'activité,
25:10de l'architecte au promoteur, en passant
25:12par le constructeur, ceux qui gèrent les bâtiments,
25:14ceux qui investissent.
25:16100 métiers, et c'est d'ailleurs
25:18pour éclairer ce métier,
25:20pour montrer l'attractivité
25:22pour les jeunes talents,
25:24les étudiants.
25:26Vous avez interrogé les étudiants aussi, je crois.
25:28Oui, à peu près 200 chaque année depuis 8 ans,
25:30donc ça devient effectivement un film, puisqu'en continu,
25:32on voit comment, d'abord,
25:34ils comprennent un peu mieux ce secteur,
25:36qu'ils voyaient auparavant par l'agence immobilière
25:38ou les métiers dans le BTP, c'était déjà pas mal,
25:40mais aujourd'hui qu'ils voient la très grande palette des 100 métiers.
25:42Sur les 4 secteurs, l'impact social,
25:44la parité, c'est un sujet dont on parle ici
25:46sur ce plateau, sur tous les secteurs d'activité.
25:48Là, dans l'immobilier, ça progresse
25:50ou ça ne progresse pas, la parité ?
25:52Ça progresse, mais on peut mieux faire,
25:54je pense que vous le dites, dans tous les secteurs.
25:5632% des dirigeants du secteur,
25:58tous métiers confondus, sont des femmes,
26:00donc il y a un peu plus de femmes dans le monde
26:02de la commercialisation, c'est-à-dire des agents immobiliers,
26:04ou parmi les archives,
26:06et puis un peu moins dans le monde de la construction.
26:08Donc c'est un secteur qui a
26:10un très grand écart entre les différentes
26:12composantes, mais qui progresse dans la parité,
26:14qui ne progresse pas encore sur
26:16l'écart de rémunération homme-femme,
26:18ça c'est un vrai sujet, un sujet qu'on voit sur
26:20beaucoup de secteurs, à peu près 20%
26:22d'écart, ce qui est inacceptable,
26:24et donc il y a un plan d'action
26:26au niveau individuel dans les entreprises
26:28et au niveau des fédérations professionnelles
26:30pour travailler, pour améliorer
26:32cette situation.
26:34L'intérêt de cette étude avec la Fondation Palladio,
26:36c'est aussi de donner envie,
26:38elle est observée par les parties prenantes,
26:40et j'imagine par ceux qui veulent entrer dans la carrière,
26:42comment on réduit les écarts ? Pourquoi il y a un tel
26:44écart entre les femmes et les hommes dans ce secteur ?
26:46Métier d'homme à l'origine ?
26:48Métier d'ingénieur, métier de construction,
26:50métier de terrain,
26:52de terrain parfois très hard,
26:54le monde de la construction,
26:56c'est un monde divers
26:58de conditions, et puis
27:00historiquement, peut-être
27:02à la fois des entreprises, des écoles,
27:04je pense qu'il faut regarder toute la chaîne,
27:06tout le cycle d'arrivée sur le marché du travail
27:08de jeunes, et de plus en plus
27:10de jeunes femmes, aujourd'hui,
27:12trouvent leur perspective,
27:14et puis le sens de leur métier,
27:16ça c'est pas propre aux femmes, et je pense que les femmes
27:18ont été, les jeunes femmes qu'on a interrogées,
27:20plus sensibles très vite au fait
27:22que travailler dans
27:24l'industrie de la ville et d'immobilier,
27:26plus de 2 millions d'emplois, 10% du PIB français,
27:28c'est en fait
27:30travailler sur le bien vivre,
27:32le bien se loger, le bien travailler,
27:34le bien se connecter,
27:36c'est pas les objets du quotidien, c'est la ville,
27:38c'est pas seulement construire des logements
27:40en série, c'est concevoir
27:42des nouveaux milieux urbains.
27:44Marc Lhermitte, avant de nous quitter, quand même, l'enjeu
27:46et le contexte économique dans lequel nous évoluons
27:48n'attire pas ou attire
27:50quand même ? Parce que c'est compliqué de créer
27:52de l'attractivité dans un secteur qui, on l'entend
27:54aujourd'hui, tire un peu la langue.
27:56Là, il y a deux indicateurs, pour terminer. Le premier,
27:58c'est que les jeunes que nous interrogeons, donc 200
28:00jeunes en formation,
28:02étudiants dans tous les cycles,
28:04nous disent avoir autant
28:06envie, même plus envie de travailler dans ce secteur
28:08qu'avant. Donc ça, c'est la première réussite
28:10de la Fondation Palladio, c'est d'avoir mieux éclairé
28:12les métiers. Et puis, il y a un deuxième indicateur
28:14de température, c'est que les dirigeants
28:16étaient peut-être 70, 72%
28:18à dire, j'ai des besoins
28:20de recrutement à 3 ans. Ça baisse un peu,
28:22mais ça reste les deux tiers. C'est-à-dire
28:24que ce secteur a un énorme besoin de nouvelles
28:26compétences. Travailler l'énergie, travailler
28:28le réemploi, la construction hors site, il y a plein de choses,
28:30plein d'innovations. Et c'est donc un secteur qui est
28:32en stagnation, en crise
28:34assez net, mais qui
28:36va avoir besoin, dans les 5, les 10
28:38années qui viennent, d'énormément de compétences.
28:40Un secteur qui travaille d'ailleurs sur le moyen terme,
28:42quand on développe un projet immobilier,
28:44on est 10 ans parfois à voir l'aboutissement
28:46de la construction de ce bâti.
28:48Étude passionnante, la Fondation Palladio et
28:50EY, avec Marc Lhermitte
28:52qui était sur notre plateau, associés chez EY,
28:54en charge de la compétitivité, de l'attractivité
28:56et des études sur le plan
28:58mondial. C'était un vrai plaisir de vous accueillir.
29:00Allez voir cette étude qui est très vaste.
29:02Merci de nous avoir rendu visite.
29:04Merci à vous, merci pour votre fidélité, évidemment.
29:06Merci à l'équipe technique qui m'a
29:08accompagné, Romain à la réalisation, Saïd
29:10au son. Merci évidemment à Nicolas Juchat
29:12et à Alexis qui
29:14faisait aujourd'hui l'accueil invité.
29:16Merci à vous, je vous dis à très très bientôt. Bye bye.