Avec Emile-Roger Lombertie, maire de Limoges
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00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Benjamin Gleize.
00:04Sud Radio, il est 7h12, soyez les bienvenus si vous nous rejoignez tout de suite.
00:09C'est à la une, les violences ont été plus limitées que prévues après l'annonce des résultats des législatives.
00:15Il n'empêche, il y en a eu quelques-unes à Paris, à Lyon, mais aussi à Limoges où le maire LR a été agressé dimanche soir et nous sommes avec lui ce matin.
00:24Bonjour Emile Roger-Lomberti.
00:26Bonjour.
00:27Merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, c'est lors d'une manifestation du Nouveau Front Populaire que vous avez été pris à partie violemment, racontez-nous.
00:37Oui, je crois qu'il faut quand même bien préciser les choses.
00:41Les manifestants, les membres du Nouveau Front Populaire qui fêtaient, eux, dans des salles de la municipalité les élections de leurs candidats n'étaient pas dans la manifestation.
00:54C'est une manifestation d'ultra-gauche, de gens pour la plupart hors Limoges et qui se sont rassemblés sur le parvis de la mairie, dans le square et qui ont allumé un barbecue.
01:08Et donc le barbecue, je suis allé leur demander de l'éteindre, ils n'ont pas voulu l'éteindre, il y avait une poche plastique qui traînait, je l'ai remplie à la fontaine qui était juste à côté et j'ai éteint le barbecue.
01:19Et là je me suis fait bousculer, insulter, j'ai réussi à éviter les coups de poing et les coups de pied et donc je me suis reculé, j'ai demandé à la police municipale aussi de se reculer et voilà.
01:32Avec des insultes et tout le reste. Alors ce qui me paraît, ce qui est épouvantable, c'est que c'est le désordre complet organisé.
01:41C'est exactement ce que je pourrais dire moi à la population qui tout l'été dernier n'a arrêté de râler après les barbecues sauvages, qu'après tout la préfecture était d'accord en accord tacite pour que le barbecue par l'ultra-gauche soit fait, donc je ne peux pas l'interdire à qui que ce soit.
02:01Et ça veut dire quoi, Emile Roger-Lomberti, qu'il y a eu un accord tacite de la préfecture ?
02:07Ben ça veut dire que pour moi il n'y a pas eu d'interdiction et il n'y a pas eu non plus le fait de dire, de faire éteindre le barbecue et de demander la dispersion de ce groupe d'ultra-gauche qui était venu non pas manifester pour les élections mais qui était venu manifester contre le RN, c'est ce que j'ai appris après.
02:29Vous mettez en cause très clairement la préfecture ?
02:32Non, ce que je mets en cause c'est le laisser aller de l'état qui nous met dans une situation épouvantable.
02:41Quel type d'insultes ont été proférées à votre rencontre ?
02:45Oh casse-toi vieux con, on est chez nous, voilà.
02:49Vous savez qui sont ces agresseurs de l'ultra-gauche ? Vous nous avez dit qu'ils ne venaient pas forcément de Limoges, est-ce qu'ils ont été identifiés ?
03:01Ben non, on ne les a pas réellement identifiés et puis qu'est-ce que vous voulez ? On me demande si je vais porter plainte, si je vais porter plainte, qu'est-ce que ça veut ?
03:13La plainte ne sera pas suivie donc ça ne sert à rien.
03:16Moi ce qui m'inquiète c'est la perversion du principe aujourd'hui et le délitement de l'autorité de l'état.
03:22Et le délitement de l'autorité de l'état qui nous transfère progressivement tous les problèmes sur nous les élus de terrain.
03:29Et on se retrouve dans des situations qui sont épouvantables avec des populations qui se sentent maltraitées, non protégées, antiquinées en permanence par des gens qui se sentent tout puissants, indépendants.
03:44Puisque jamais la loi ne se prononce et jamais l'autorité ne les rappelle à l'ordre.
03:49Émile Roger Lomberti, des violences il y en a eu après les résultats du second tour de ces législatives.
03:56Un dimanche soir un élu de Monte-la-Jolie a par ailleurs été agressé à la sortie d'un bureau de vote.
04:01Est-ce que vous constatez à l'image une banalisation de la violence et comment l'expliquez-vous si c'est le cas ?
04:08Oui, non seulement il y a une banalisation de la violence.
04:13Écoutez, il y avait un appel sur les réseaux sociaux, les renseignements territoriaux, j'ai appris ça depuis.
04:20Je savais depuis 4 jours qu'il y allait y avoir une manifestation.
04:24Le préfet ne l'interdit pas, c'est son problème.
04:27Derrière il trouve sympa qu'ils fassent un barbecue, pourquoi pas ?
04:34Et puis après tout, ce que je lui ai dit, quand on se retrouve il n'a qu'à les inviter à la préfecture.
04:43Et puis la population aujourd'hui, vous savez, on va avoir des barbecues sauvages tout l'été qui vont durer jusqu'à point d'heure,
04:52qui vont gêner l'ensemble des gens qui vivent autour de ces points le long de la Vienne et de l'Orance à Limoges.
05:02Et puis on a un autre problème terrible, c'est qu'on a deux écoles où les gens refusent de mettre leurs enfants aujourd'hui,
05:09parce qu'il y a les points de deal qui sont installés juste à côté.
05:13Donc nous avons une banalisation de la violence, du trafic et de tout le reste,
05:17qui est pour moi dramatique au sens de la République.
05:26La République ne fait plus respecter les règles de vie, les règles de protection des citoyens.
05:34Vous êtes encore sous le choc ce matin par rapport à votre agression, vous faites le constat là-dessus,
05:41je vous pose la question à titre personnel, est-ce que vous-même vous êtes encore sous le choc après cette agression ?
05:48Oui mais ce n'est pas tellement l'agression, parce que j'ai été habitué à des situations violentes,
05:53j'ai été psychiatre et j'ai eu des choses difficiles, puisqu'il m'est arrivé d'intervenir à domicile pour aider des familles, etc.
06:03Ce n'est pas tellement ça ce qui me fait le plus peur, ce qui m'inquiète le plus, c'est le délitement de l'autorité.
06:11C'est l'incapacité de l'État justement à faire face à ces violences, à cette banalisation de cette violence ?
06:18Tout à fait, parce qu'il y a une vraie perturbation du principe, à partir du moment où vous laissez les gens manifester,
06:25Est-ce que l'État ne veut pas ou ne peut pas ?
06:28Est-ce que l'État ne veut pas ou ne peut pas, Emile Roger ?
06:32Vous voulez que je vous dise moi, dans ces circonstances ? Eh bien, je pense que c'est les deux.
06:38L'État ne peut pas et ne veut pas ?
06:43Il se rend compte qu'il ne peut pas. Pour ne pas pousser ces policiers dans des situations violentes, on abandonne.
06:53Et plus on abandonne, plus ils se sentent tout puissants.
06:58Vous savez, ça me fait penser de plus en plus à une situation révolutionnaire où les conventionnels imposent aux autres.
07:07Et où on va se retrouver devant le jugement populaire, le tribunal de salut public, et on va ressortir les guillotines.
07:16On a quelque chose de terrible qui est en train de se passer sous nos yeux, et où la population est désespérée.
07:28Un constat terrible en tout cas, merci.
07:30Merci beaucoup Emile Roger Lomberti d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio pour exprimer ce que vous pensez justement de ce constat que vous faites.
07:39Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.