Le député Renaissance Karl Olive était l'invité ce lundi dans Première édition au lendemain du second tour des élections législatives anticipées.
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00:00nommer un autre premier ministre.
00:03Ça va être aussi facile que ça vous croyez ?
00:05Ou la refuser et demander au premier ministre entre guillemets d'expédier les affaires courantes.
00:09On le saura vraisemblablement dans la journée.
00:12Vous pensez qu'on aura un nouveau premier ministre dans la journée ?
00:14Un premier ministre de quel profil ?
00:16Ce que je vous dis, cher monsieur, c'est que ça peut être Gabriel Attal
00:19à qui le président de la République demande soit de recomposer un nouveau gouvernement
00:24ou alors à Gabriel Attal de dire je n'accepte pas votre démission
00:27et je vous demande malgré tout d'expédier les affaires courantes
00:30et d'attendre quelques semaines avant de nommer un nouveau premier ministre.
00:34Il y a une trentaine de voies d'écart entre le Bloc présidentiel et le nouveau Front populaire.
00:39Est-ce qu'on peut imaginer que les macronistes aillent chercher chez les LR
00:43ou chez les non-inscrits des voies supplémentaires
00:46pour éventuellement constituer une alternative ?
00:49C'est très intéressant ce que vous dites parce que je pense que la porte d'entrée
00:52plus que jamais ce sont celles des Français.
00:54On a eu un exercice démocratique à nul autre pareil
00:57puisque la clarification qui avait été demandée avec cette dissolution
01:01a montré que les Français se sont saisis.
01:04Depuis 40 ans, il n'y a pas eu une telle mobilisation.
01:06Et ça, c'est un premier enseignement très positif.
01:08Le deuxième enseignement, c'est ce que moi je pense qu'on aurait dû faire
01:11et on le balaie devant notre porte depuis deux ans.
01:13C'est effectivement trouver des accords quand on est en majorité relative.
01:16Ça n'a pas été le cas.
01:18Il faut absolument que le pays soit plus important que le parti.
01:21Et il me semble qu'effectivement dans le bloc central
01:24que vous décrivez sans le nommer,
01:26il y a des possibilités que nous devons façonner
01:30avec ce bloc central élargi sur la droite républicaine
01:34avec les partenaires d'Horizon, avec un certain nombre de partenaires
01:37des Républicains qui sont aujourd'hui au milieu du guet
01:39qui n'ont pas voulu aller fricoter avec le Rassemblement National
01:42et puis un certain nombre de collègues de la gauche républicaine.
01:45En tout cas, l'essentiel est d'avancer dans ce pays
01:49puisque ce pays est bloqué avec de l'obstacle parlementaire
01:53qu'on a vécu depuis deux ans à l'Assemblée nationale.
01:55Vous en dites sur la droite alors que la gauche l'a emporté hier ?
01:58Ce n'est pas la gauche qui l'a emporté.
02:00Je pense qu'effectivement le front républicain,
02:02le barrage qui a été fait au Rassemblement National
02:04a montré qu'un certain nombre de collègues de droite
02:06avaient voté pour la NUPES, le Front Populaire.
02:10Pour autant, je pense qu'il faut rester très humble
02:13dans ce qui s'est passé hier puisque personne,
02:15loin de là, a la majorité absolue.
02:18Il y a plus de 100 députés qu'il faut aller chercher
02:20pour trouver une majorité absolue
02:23quand on est sur le camp de la gauche.
02:25Mais disons les choses, il s'est passé avec ce Front Populaire
02:30ce que nous avons vécu, c'est-à-dire qu'on a une alliance
02:32de la carpe et du lapin un peu opportune
02:34dans ce qui s'est produit hier.
02:37Et aujourd'hui, il va falloir effectivement
02:39qu'aussi de ce côté-là, il y ait une clarification
02:41puisque la semaine dernière, François Hollande,
02:43comme M. Guzman, quand il dit que M. Mélenchon se taise,
02:46qu'est-ce qui s'est passé hier 20h02 ?
02:48Le premier qui parle pour la gauche, c'est Jean-Luc Mélenchon.