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Éric Revel, journaliste, s’exprime sur la forte mobilisation attendue pour le second tour : «Emmanuel Macron est un président dont la côte de popularité ne cesse de s’affaisser». 

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Transcription
00:00Alors si on compare par rapport à une autre dissolution, entre guillemets, célèbre, celle de 1997,
00:06où Jacques Chirac, qui disposait pourtant avec le RPR de l'époque de la majorité absolue,
00:11avait cru bon de dissoudre, en se retrouvant d'ailleurs en minorité, puisqu'ensuite il y a eu une cohabitation,
00:16la participation avait été de 68%, donc légèrement supérieure. Oui, Vincent a raison,
00:21la démocratie directe, lorsqu'on donne la parole au peuple, il la prend surtout
00:26dans des moments clés de l'histoire politique du pays, et je pense que cette dissolution en est un moment clé.
00:33On verra ce qu'il en sort, mais c'est un moment clé, parce qu'évidemment, Emmanuel Macron est un président
00:40dont la cote de popularité ne cesse de s'affaisser. On a un Premier ministre qui est en sursis.
00:45La grande difficulté, quels que soient les résultats, c'est ensuite, on aura le temps d'en parler,
00:50c'est de composer un gouvernement. Alors rien n'oblige évidemment le Président, dans la foulée,
00:55à appeler un nouveau Premier ministre. Si vous avez des blocs équivalents, ça va être très compliqué.
01:02Gouvernement d'Union nationale qui irait de personnalité de gauche à personnalité de droite,
01:08tout ça semble très compliqué. Après, si le bloc central ressort renforcé, peut-être que le Président
01:17habillera sa décision surprise et incomprise de l'étoffe de la victoire. Donc, tout est sur la table en réalité.
01:26Et Vincent a raison encore une fois, c'est-à-dire que la mobilisation, ce sont les électeurs qui vont décider.
01:32Ce sont les électeurs qui vont décider, car dans toutes les circonscriptions, même s'il y a beaucoup moins de triangulaires,
01:38on l'a vu, trois fois moins que ce que les résultats du premier tour auraient pu donner.
01:42Ce qui m'est intéressant aussi de surveiller, je pense, du coin de l'œil, sont les faces à face.
01:47Par exemple, il y en a 147 dans les circonscriptions, entre Rennes, entre le Bloc national.

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