Débat Urgences 4ème circo F

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Débat Urgences 4ème circo F

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00:00En quelques secondes, parce que je connais ce problème depuis 2012, il faut une politique nationale de santé différente
00:06qui arrête de considérer que l'équilibre des comptes de la Sécurité Sociale est le fil directeur qui doit
00:12guider les politiques de santé sur le terrain. Il faut remettre la question de la santé au cœur de notre réflexion
00:18et ensuite, effectivement, être capable de s'ajuster dans les moyens qu'on donne à nos hôpitaux.
00:21Mais ça c'est la réponse macro.
00:23Mais il n'y a pas de réponse sur l'hôpital de Chinon. Ça ne veut rien dire parce que
00:26tant que vous n'avez pas les moyens au niveau national, vous mettez les hôpitaux en concurrence,
00:30vous mettez les hôpitaux en concurrence avec les cliniques, vous demandez aux gens de faire des économies de bout de ficelle
00:35parce qu'il faut rentrer dans des budgets de plus en plus resserrés et vous créez cette situation de tension,
00:39de souffrance des personnels sur un hôpital comme Chinon. Donc il n'y a pas d'autre réponse qu'une réponse nationale
00:44à la question de l'hôpital de Chinon.
00:46Il nous reste quasiment une minute pour trancher cette question avec vous et vous entendre sur votre réponse
00:50comment faire pour résoudre la fermeture des urgences à l'hôpital de Chinon.
00:54Il y a un point d'accord, au moins ça sera celui-là avec M. Baumel, je le rejoins complètement sur ce qu'il vient de dire.
00:59Après il y a peut-être la façon, le mode de financement. Nous voilà, dans notre mouvement, Ration nationale,
01:04on veut déjà supprimer les ARS, agences régionales de santé, qui sont un strat administratif supplémentaire qui coûte de l'argent.
01:11On veut réduire à 10% le pôle administratif dans un hôpital, c'est-à-dire que les 90% c'est du personnel soignant.
01:19Et puis on voudrait mettre en place dans les hôpitaux deux têtes pensantes, une tête administrative
01:24qui ne s'occuperait que de l'administratif et une tête qui ne s'occuperait que du sanitaire.
01:28Donc je rejoins M. Baumel, l'hôpital de Chinon, sa solution va être au National, donc à Paris,
01:35qui sera par ruissellement, on trouvera les solutions pour Chinon.

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