Panorama des réactions d'éleveurs face à la « crise » - Vidéo Dailymotion

Lait d'Europe

Transcript

00:00Globalement, les éleveurs n'ont pas le moral, mais il ne faut pas, je dirais, entretenir

00:10ce pessimisme.

00:11Moi, même dans ce contexte difficile, je vois des exploitations qui ont encore des

00:17projets d'investissement, qui saisissent même le contexte étier pour investir parce

00:23qu'il y a des opportunités.

00:24Ou alors, je vois des éleveurs qui ont des projets dans leurs bureaux, dans les cartons

00:30et qui sont prêts à redémarrer ces projets de développement dès que le contexte va

00:34s'améliorer.

00:35Les réactions sont diverses selon les pays.

00:39Globalement, les producteurs essayent de gratter tous les coûts de production dans

00:43tous les domaines, que ce soit au niveau technique, économique, financier.

00:47Je peux donner quelques exemples.

00:49Un éleveur irlandais me disait « moi, à ma marge de manœuvre, je pense que je peux

00:53mieux gérer mon herbe, avec une herbe de meilleure qualité, plus de rendement, un

00:58meilleur pâturage ». Il me dit « moi aussi, je peux gagner en augmentant la productivité

01:02de mon travail ». Là-bas, ils ont des objectifs à 150 vaches par unité de main d'œuvre.

01:07C'est un exemple.

01:08Un éleveur suédois me dit « moi, j'ai acheté des coproduits issus de la pêche,

01:12c'est enrichi en urée et je mélange ça à mon fumier, ça permet de diminuer la fertilisation

01:16azotée sur mes prairies ». Ou alors, d'autres éleveurs choisissent de reporter leurs investissements.

01:23C'est toujours dans les cartons, dans les bureaux, mais dès que la conjoncture va

01:26mieux, ces projets de développement reviendront.

01:30Je considère qu'il y a des opportunités derrière chaque exploitation, quel que soit

01:35le contexte.

01:36Mais la difficulté, c'est d'adapter l'opportunité sur son exploitation, dans sa région, en

01:41fonction de ses capacités, de ses goûts, de ses contraintes.