Incident sur France 2 quand Eric Ciotti accuse Thomas Sotto d'être un militant plutôt qu'un journaliste: "Vous êtes le porte-parole d'un camp ! Vous discréditez le service public en vous engageant ainsi" - VIDEO

  • il y a 2 mois
Ce matin, Eric Ciotti était l'invité de Thomas Sotto dans "Télématin" sur France 2. Sur le plateau, un incident est survenu entre le journaliste et le président des Républicains lorsque les propos polémiques de 40 candidats de l'alliance LR-RN aux législatives ont été évoqués.

"Pourquoi vous ne citez pas les propos des candidats LFI ? Je suis extrêmement choqué par le parti pris que certains portent aujourd’hui, l’engagement notamment du service public pour un camp…", a répondu Eric Ciotti avant que Thomas Sotto précise qu’il n’y a "pas d’engagement".

"Vous exprimez un engagement ! On n’est pas dans une interview, on est quelque part dans un débat. Vous êtes le porte-parole d’un camp ! Ces leçons, ça fait 40 ans qu'on les fait. Elles sont ridicules. Grâce à ces messages que vous assénez, la France elle est toujours dans un état catastrophique. Les Français en ont assez de ces diktats moraux que, depuis Paris, vous assénez et qui n’ont rien à voir avec l’intéret du pays. Je vous le dis avec gravité", a poursuivi Eric Ciotti.

Et d'ajouter : "Le service public doit avoir une autre mission plutôt que se discréditer comme il le fait en engageant politiquement". "Vous savez, on est dans un pays où le service public, comme le privé, fait son job. Ce sont des questions qui sont légitimes (...) Je vous donne les faits, je vous pose des questions et vous me faites un procès d'intention qui n'a pas lieu d'être. Les questions sont légitimes. Si vous ne voulez pas y répondre, c'est votre droit. Nous ne sommes pas dans un débat", lui a répondu Thomas Sotto.

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Transcript
00:00Juifs qui parlent, bouches qui ment, je cite à chaque fois.
00:03Tu as fait ta carrière à quatre pattes ou en braillant à propos de Rachida Dati.
00:06Je ne vous donne pas les noms des candidats mais ils sont pour la plupart encore en lice.
00:08L'Ukraine est le plus grand fournisseur d'enfants pour les réseaux pédophiles.
00:11Brigitte Macron est un homme...
00:13Pourquoi un gamin à propos de maître...
00:15Pourquoi vous ne citez pas les propos des candidats et les filles ?
00:17Je l'ai fait avec Sandrine Rousseau il y a 20 minutes.
00:19Je suis extrêmement choqué par le parti pris que certains portent aujourd'hui.
00:24L'engagement, notamment du service public, pour un camp.
00:28Il n'y a pas d'engagement ?
00:30Oui, vous exprimez un engagement.
00:32On n'est pas dans une interview, on est quelque part dans un débat.
00:36Vous êtes le porte-parole d'un camp.
00:38Et moi je suis le porte-parole de la France qui refuse qu'on lui dicte ses oucases.
00:44Ces leçons, ça fait 40 ans qu'on les fait, elles sont ridicules.
00:48Et grâce à ces messages que vous assénez, la France est toujours dans un état catastrophique.
00:54Notre pays recule.
00:56Les Français, ils en ont assez de ces dictates moraux que depuis Paris vous assenez
01:02et qui n'ont rien à voir avec l'intérêt du pays.
01:04Je vous le dis avec gravité, avec solennité.
01:06Parce que le service public, il doit avoir une autre mission
01:10plutôt que de se discréditer comme il le fait en s'engageant en politique.
01:14On est dans un pays où le service public, comme le privé, fait son job, comme il le doit.
01:18Ce sont des questions qui sont légitimes.
01:20Votre collègue Laure Lavallette a répondu...
01:22Mais ce sont toujours les mêmes questions.
01:24Ce sont toujours les mêmes questions.
01:26Ce sont toujours les mêmes questions.
01:28Nos candidats, ce sont des candidats respectables.
01:30Il y a pu y avoir...
01:32Et quand il y a eu des problèmes, nous les avons immédiatement retirés.
01:36Comme il peut y en avoir partout, vous savez, dans tous les camps.
01:40Les élections législatives, elles ont été décidées en quelques minutes
01:44et il a fallu trois jours pour décider des candidats.
01:48Mais finalement, Jordan Bardet est plus clair que vous.
01:50Quand il y a un problème, il essaie de le régler.
01:52Là, je vous donne des faits.
01:54Moi, il y a eu un problème dans une circonscription.
01:56Nous l'avons réglé. Il n'y a pas de faits contestables.
01:58Je vous pose une question et vous me faites un procès d'intention qui n'a pas lieu d'être.
02:02Si, il a lieu d'être parce qu'il est permanent.
02:04Il n'est pas du tout permanent et vous le savez bien aussi.
02:06Ce sont des éléments de langage peut-être.
02:08Mais ce sont des faits et les questions sont légitimes.
02:10Si vous ne voulez pas y répondre, c'est votre droit car nous ne sommes pas dans un débat.
02:12Ça, je vous le confirme.
02:14Je l'espère en tout cas parce que j'ai le sentiment souvent,
02:16quand je suis sur le service public,
02:18que c'est plus un débat qu'une interview.
02:20Ce ne sont pas les sentiments qui comptent, ce sont les faits.
02:22Ce n'est pas à vous que je vais l'apprendre.

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