Laurent Jacobelli, porte parole du Rassemblement National, était hier soir sur le plateau de Laurent Ruquier sur BFM, quand la chaîne a affiché un bandeau sur son antenne qui fait polémique puisqu'on pouvait lire : "Crépol : Du pain bénit pour l'extrême droite !"
Invité ce matin dans Morandini Live, Laurent Jacobelli a expliqué pourquoi il n'a pas réagit en direct et a fait part de sa colère face à cet affichage :
"Quand on est en plateau, on ne voit pas les bandeaux. C'est un piège qui est tendu en fait car on ne voit pas ce qui s'affiche et ce que voient les téléspectateurs! Autrement vous imaginez bien que j'aurai réagi. C'est honteux ! Ce n'est pas du journalisme, c'est une prise de position politique.
C'est de la manipulation car pendant que moi je suis en train de parler à l'antenne de ce drame, ils affichent un bandeau en disant que je suis en train d'en profiter et que je me "régale" face à ce qui s'est passé.
Le vrai problème c'est qu'une bande de jeunes a débarqué et a attaque des jeunes dans un village faisant un mort et plusieurs blessés. Là ils détournent totalement le sujet !"
Ce bandeau a été dénoncée également, ce matin par Pascal Praud ce matin sur CNews. "Je vais parler de mes confrères. Sur France Info, ce matin, c'est une brève [sur cette attaque mortelle]. Sur France Télévisions, ce matin, c'est une brève. Et nos amis de BFMTV, c'est le bandeau "du pain béni pour l'extrême droite", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : "On en est là en France. Du pain béni pour l'extrême droite ? On en est là ! C'est-à-dire qu'il y a un rapport idéologique désormais à toute information. Il y a ce que l'on doit traiter et ce que l'on ne doit pas traiter. Et comme tous les journalistes ont un biais idéologique, ils ne veulent pas parler de ça parce que c'est du pain béni pour l'extrême droite".
Pascal Praud n'est pas le seul à dénoncer la question de BFMTV. Très vite, hier soir, des téléspectateurs ont réagi sur les réseaux sociaux. "Laurent Ruquier, vous n'avez pas honte ?", "Des pourris !!! Un gosse est mort, un de plus et c est tout ce qu'il en conclut", "Honte à vous"... Voici les réactions que l'on peut lire sur le réseau social X (ex-Twitter).
Invité ce matin dans Morandini Live, Laurent Jacobelli a expliqué pourquoi il n'a pas réagit en direct et a fait part de sa colère face à cet affichage :
"Quand on est en plateau, on ne voit pas les bandeaux. C'est un piège qui est tendu en fait car on ne voit pas ce qui s'affiche et ce que voient les téléspectateurs! Autrement vous imaginez bien que j'aurai réagi. C'est honteux ! Ce n'est pas du journalisme, c'est une prise de position politique.
C'est de la manipulation car pendant que moi je suis en train de parler à l'antenne de ce drame, ils affichent un bandeau en disant que je suis en train d'en profiter et que je me "régale" face à ce qui s'est passé.
Le vrai problème c'est qu'une bande de jeunes a débarqué et a attaque des jeunes dans un village faisant un mort et plusieurs blessés. Là ils détournent totalement le sujet !"
Ce bandeau a été dénoncée également, ce matin par Pascal Praud ce matin sur CNews. "Je vais parler de mes confrères. Sur France Info, ce matin, c'est une brève [sur cette attaque mortelle]. Sur France Télévisions, ce matin, c'est une brève. Et nos amis de BFMTV, c'est le bandeau "du pain béni pour l'extrême droite", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : "On en est là en France. Du pain béni pour l'extrême droite ? On en est là ! C'est-à-dire qu'il y a un rapport idéologique désormais à toute information. Il y a ce que l'on doit traiter et ce que l'on ne doit pas traiter. Et comme tous les journalistes ont un biais idéologique, ils ne veulent pas parler de ça parce que c'est du pain béni pour l'extrême droite".
Pascal Praud n'est pas le seul à dénoncer la question de BFMTV. Très vite, hier soir, des téléspectateurs ont réagi sur les réseaux sociaux. "Laurent Ruquier, vous n'avez pas honte ?", "Des pourris !!! Un gosse est mort, un de plus et c est tout ce qu'il en conclut", "Honte à vous"... Voici les réactions que l'on peut lire sur le réseau social X (ex-Twitter).
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00:00 - Ce qui est intéressant, c'est qu'on a cité beaucoup de choses, on n'a pas cité les médias.
00:02 Et le rôle des médias quand il y a des affaires comme ça, c'est aussi important.
00:05 Moi je voudrais vous montrer, et c'est Pascal Praud qui l'a montré tout à l'heure à 9h05,
00:09 une émission où vous étiez d'ailleurs hier.
00:11 Voilà, c'est la capture de l'antenne de l'émission où vous étiez Laurent Jacobelli, c'était le 20h, Rue Quier.
00:17 Et en bas, le synthé sur ce qui s'est passé à Crépole.
00:20 On rappelle qu'il y a la mort d'un garçon quand même, de 16 ans, Thomas, qui a presque 20 blessés dans cette affaire.
00:26 Et le titre ça a été "Crépole, du pain béni pour l'extrême droite".
00:30 Alors déjà, vous l'avez vu ce synthé quand vous étiez à l'antenne ?
00:33 Parce que je suis surpris que vous n'ayez pas réagi à un synthé comme ça.
00:36 - Vous me connaissez un peu, je pense que j'aurais réagi assez vertement.
00:39 Effectivement, quand on est en plateau, on ne voit pas ce que le téléspectateur voit.
00:43 C'est-à-dire qu'on ne voit pas les bandeaux.
00:44 Et c'est d'ailleurs terrible, c'est un piège qui est tendu.
00:46 C'est-à-dire que moi je défendais exactement la position que je suis en train de défendre en ce moment.
00:50 Et en dessous de moi, il y avait marqué que j'étais d'extrême droite.
00:52 Et que je profitais de la situation, grosso modo, parce que j'ai sui le point de parole de mon parti.
00:56 Tout ça, et être absolument honteux, ce n'est pas du journalisme ça.
00:58 Ça c'est un prisme politique.
01:00 Aujourd'hui, condamné, alors ce qui s'appelle l'extrême droite,
01:03 j'imagine, c'est notamment le Rassemblement National,
01:05 parce que nous ne sommes pas d'extrême droite, mais j'imagine que c'est ça.
01:08 Et il nous attaque, plutôt que de dire il y a un gamin de 16 ans
01:12 qui a été tué par 15, 20 gars qui sont arrivés des cités, c'est honteux.
01:16 C'est-à-dire qu'il détourne complètement l'attention sur un autre sujet.
01:19 C'est de la manipulation, clairement.
01:22 C'est vrai qu'on peut se demander journalistiquement
01:24 si est-ce qu'il y a une récupération de l'extrême droite.
01:26 Alors on pose la question à l'antenne.
01:27 Voilà, oui, et puis ce n'est pas la même chose de parler de récupération,
01:29 parce que du pain béni, enfin il y a un côté, genre vous vous régalez.
01:33 Le pain béni, c'est on se régale d'un drabe, ou encore une fois, un gamin est mort.
01:37 Mais c'est terrible.
01:37 Il ne faut pas oublier, et une vingtaine ont été blessés.
01:39 Et surtout, je le rappelle, nous décrivons et nous alertons sur cette situation depuis longtemps.
01:43 Donc nous déplorons qu'aujourd'hui il y ait une explosion de cette situation,
01:46 et nous faisons des mesures concrètes, nous proposons des mesures concrètes pour rémédier à ça.
01:50 Donc ceux qui profitent aujourd'hui électoralement de ça, excusez-moi,
01:53 mais c'est ceux qui vont se faire élire dans ces cités, et qui excusent tout,
01:56 ça s'appelle l'extrême gauche.