Punchline - Emmanuel Macron : Après la dissolution, place aux tractation

  • il y a 2 mois

Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la mobilisation de Emmanuel Macron contre l'extrême droite.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcript
00:0018h17, on se retrouve en direct dans Polchline, sur CNews et sur Europe 1.
00:04Louis de Ragnel est en pleine forme.
00:06Louis, on va parler des consignes de vote qui sont données désormais par le camp d'Emmanuel Macron.
00:10Faire barrage au RN à tout prix, même s'il faut voter pour la France insoumise.
00:16C'est ça, la réalité, en vrai.
00:17Alors, ça dépend qui...
00:19Laissez-moi juste terminer ma phrase, monsieur de Ragnel, jeune Louis de Ragnel.
00:23Écoutons juste Emmanuel Macron.
00:25C'était il y a un siècle, Emmanuel Macron, c'était il y a...
00:29Ah ben, c'était le 12 juin, finalement.
00:31Il n'y a pas si longtemps, il y a 15 jours.
00:33Écoutez ce qu'il disait à propos du Nouveau Front Populaire et d'une alliance de bricolage, disait-il.
00:39Écoutez Emmanuel Macron.
00:41La gauche républicaine et ses dirigeants viennent de s'allier avec l'extrême gauche
00:47qui s'est, durant la même campagne, rendu coupable d'antisémitisme, de communautarisme,
00:52d'anti-parlementarisme et, au fond, de rupture de fait avec beaucoup, là aussi, de valeurs de la République.
00:58Les uns veulent aider l'Ukraine, les autres veulent aider la Russie.
01:02Que vont-ils décider sur le Proche-Orient ?
01:06Que vont-ils décider sur les valeurs de la République et le rapport au Parlement ?
01:11Que vont-ils décider sur le nucléaire et l'énergie ?
01:14Sur chacun de ces sujets essentiels, et je pourrais égrener la liste, ils pensent le contraire.
01:21Ces alliances sont des bricolages d'appareils, mais en aucun cas des majorités pour gouverner.
01:26Mais voilà ! Que pense-t-il, Rachel Kahn, des valeurs de la République ?
01:30Mais vraiment, pourquoi ?
01:32C'est un naufrage, c'est un gâchis.
01:35On a tant de discours, et moi je reviens surtout au discours des Mureaux du 1er mois.
01:41Vous êtes restée bloquée sur ce discours.
01:43Tout le monde l'a oublié, mais vous avez raison de le rappeler.
01:45Oui, parce qu'il y a tout dans ce discours.
01:47Comme là, à mon sens, il y avait tout.
01:49Mais il fait le contraire 15 jours après, Rachel !
01:51Je sais bien, c'est pour ça que je parle d'un naufrage.
01:54Et surtout, ce qui est bien, c'est qu'on a martelé sur la clarification
01:59que finalement, c'était bien que les masques tombent, etc.
02:03Et que le dimanche soir, on a un espèce de trouble international
02:09sur la prise de position d'aller faire alliance avec des personnes qui sont infréquentables.
02:14En fait, aujourd'hui, je pensais qu'on était divisé entre les populistes et les démocrates.
02:19Mais en réalité, je vois plus trois sphères.
02:23Il y a les infréquentables, les indéfendables et les ministrables.
02:28Pas mal, pas mal, pas mal.
02:30François et Éric.
02:31Je suis effondré parce que le seul discours qu'ils ont fait...
02:34Vous venez d'entendre le discours du président Macron il y a 12 jours, 15 jours.
02:37Ce discours-là, c'est qu'on ne peut pas voter pour le Rassemblement national
02:40et on ne peut pas voter pour LFI.
02:42Mais c'est pas ça qu'ils disent.
02:43Bien sûr, mais après le discours qu'on a entendu.
02:45Et là où je suis effondré, c'est que ça veut dire qu'on accepte
02:51que des gens de gauche, d'extrême-gauche,
02:55puissent être antisémites, salafistes, frères musulmans...
02:59Racistes.
03:00Et qu'on dise que là, c'est pas grave.
03:01Ça, on accepte, on peut voter pour eux.
03:03Par exemple...
03:04C'est-à-dire qu'on accepte l'antisémitisme et voter pour un antisémite...
03:08Il paraît que la candidate du camp présidentiel s'est retirée contre le fichier S.
03:13Le gars qui veut...
03:15Raphaël Arnaud.
03:16À la tête, à l'archenaux.
03:17Voilà, c'est bon.
03:18Donc je veux dire que là, c'est pas grave.
03:20Quand on est de gauche, on peut tout dire,
03:22y compris les pires horreurs antisémites,
03:24et on peut voter pour eux, il n'y a pas de difficulté.
03:26Là, c'est un basculement qui est quand même assez...
03:29Rachel, vous voulez terminer ?
03:30Oui, François, n'oubliez jamais.
03:31Raciste.
03:32Non, mais parce que c'est très important.
03:34À partir du moment où vous avez une couleur de peau différente
03:37ou une religion, par exemple la religion musulmane,
03:40vous n'avez pas le droit d'avoir votre propre pensée politique.
03:43Vous devez être inféodé à Jean-Luc Méenchon.
03:45Éric Ravel, c'est important.
03:47Si le président de la République se regarde dans un miroir,
03:49il doit se dire, quel génie.
03:50Il doit vraiment se prendre pour un génie.
03:52Parce qu'imaginez que les Français ont la mémoire aussi courte.
03:55Il dit absolument tout et son contraire,
03:57mais prenez un sujet aussi important pour l'économie que le nucléaire.
04:00Il dit, oui, ces gens sont contre le nucléaire.
04:02Mais lui, jusqu'au discours de Belfort,
04:04il voulait fermer des centrales nucléaires,
04:06le président de la République.
04:07Il en a fermé.
04:08Il a fermé Fessenheim.
04:10Franchement, c'est désespérant.
04:13C'est pas un gâchis, Rachel.
04:14Pour moi, c'est vraiment un naufrage.
04:16Au-delà des considérations morales,
04:18on voit bien ce qu'il y a derrière.
04:20Son intention, c'est quand même d'essayer de limiter la casse
04:22pour ses parlementaires.
04:24Parce qu'il se dit qu'il a besoin, à un moment donné,
04:26de désistement pour un étiage parlementaire.
04:30Si il veut.
04:31Mais je pense que...
04:32Il se suicide du sort des uns et des autres.
04:34S'il veut essayer de mettre en place une coalition d'alternatives
04:37par rapport à la poussée du Rassemblement National.
04:39À mon sens, ça ne marchera pas.
04:40Mais en tout cas, c'est ce qu'il y a derrière, vraisemblablement.
04:42Alors, Josette Massé-Scaron.
04:44Citation de l'écrivain autrichien contemporain de Freud,
04:48Schnitzler, pardon.
04:50Il y a trois sortes d'hommes politiques.
04:52Ceux qui troublent l'eau,
04:54ceux qui pêchent en eau trouble,
04:56et ceux qui troublent l'eau pour pêcher en eau trouble.
04:59Voilà, nous y sommes.
05:00On est dans la troisième catégorie, là.
05:02On est complètement rentrés dans la troisième catégorie.
05:04C'est-à-dire qu'on essaie de contourner
05:06un peu ce qu'on dit les Français,
05:08par ces choses d'appareil.
05:10Quand on entend ça, pardonnez-moi,
05:12quand on entend ça, on va être clair.
05:14Il dissout l'Assemblée nationale.
05:16Il en a, mais ce qu'il est en train de dissoudre,
05:18c'est la démocratie.
05:20C'est pas l'Assemblée nationale.
05:22C'est la démocratie.
05:24Pardonnez-moi, quand vous avez un tel mépris
05:26du citoyen,
05:28je suis désolé, ça revient
05:30à vouloir dissoudre la démocratie.
05:32Les combinaisons à l'Assemblée nationale...
05:34Non, c'est pas du tout pareil.
05:36C'est pas du tout pareil.
05:38On est rentrés dans autre chose.
05:40Étape une,
05:42il y a des élections européennes.
05:44Le soir même, Emmanuel Macron dit
05:46qu'il faut rendre la parole aux Français,
05:48on va les écouter.
05:50Alors qu'ils viennent de parler.
05:52Alors que les Français viennent de parler.
05:54Les Français amplifient
05:56le message qu'ils envoient aux Européennes.
05:58Donc les Français ont parlé.
06:00Quelle est la réponse d'Emmanuel Macron ?
06:02On va faire une coalition
06:04pour empêcher le vote des Français.
06:06C'est un déni démocratique.
06:08C'est un déni démocratique.
06:10Et en fait, on se rend compte,
06:12et ça donne le sentiment,
06:14et c'est ça qui va rendre encore plus dingue les gens
06:16si le RN n'y arrive pas,
06:18ça donne l'impression qu'Emmanuel Macron
06:20a perdu et veut quand même conserver le pouvoir.
06:22Et ce qui a été raconté
06:24dans le journal du dimanche,
06:26hier,
06:28sur Emmanuel Macron,
06:30qui s'apprête à faire
06:32un vaste mouvement préfectoral
06:34ce mercredi, donc après-demain,
06:36pour surtout avoir des représentants de l'État
06:38qui lui sont redevables,
06:40que Jordan Bardella ne pourra pas changer
06:42s'il était Premier ministre.
06:44Vous appelez ça comment, Éric ?
06:46Non mais attendez, on va voir si...
06:48Non, non, non, parce que c'est...
06:50Comment est-ce qu'on nomme un préfet ?
06:52C'est sur proposition du ministre de l'Intérieur
06:54et c'est décidé par le Président de la République.
06:56Et donc, ce serait proposé éventuellement
06:58par un possible...
07:00Un préfet peut être
07:02bougé par le Conseil des ministres.
07:04Oui, mais il faut une double signature.
07:06Mais oui, bien sûr.
07:08C'est important, mais...
07:10En cohabitation, non.
07:12Forcément, il ne peut pas démissionner
07:14sans l'accord du Président, le ministre.
07:16Comme tous les autres ministres.
07:18On ne sait jamais s'il est là ou pas.
07:20Il ne peut pas démissionner.
07:22On écoute Jordan Bardella sur ses alliances
07:24qu'il juge contre nature.
07:26Ce n'est pas un front anti-RN.
07:28J'ai vu une alliance qui n'a ni queue ni tête
07:30entre M. Mélenchon et M. Macron,
07:32qui est une alliance du déshonneur
07:34à la fois pour l'un et à la fois pour l'autre.
07:36La gauche et l'extrême-gauche
07:38vont devoir expliquer à leurs électeurs
07:40comment est-ce que, face à Elisabeth Borne,
07:42la France insoumise va retirer son candidat
07:44et appeler à voter
07:46pour une première ministre qui a mis en oeuvre
07:48la réforme des retraites et qui a multiplié
07:50la brutalité sociale et les 49.3
07:52dans la période où elle a été première ministre
07:54de la République française.
07:56Cette alliance n'a ni queue ni tête
07:58et moi, je tends la main à tous les électeurs
08:00de droite, du centre,
08:02mais aussi de la gauche raisonnable,
08:04qui ne veulent pas voir M. Mélenchon
08:06devenir le Premier ministre de la France
08:08parce que ça signifierait pour notre pays
08:10l'insurrection, le chaos et le désordre économique.
08:12On écoute tout de suite Mathilde Panot
08:14qui a été de la France insoumise
08:16et a été réélue dès le premier tour.
08:18Elle était à l'Assemblée nationale.
08:20Je le dis à cet instant.
08:22Nous, députés du Nouveau Front Populaire,
08:24qui sommes élus, qui pouvons faire jeu égal
08:26et qui pouvons vaincre l'extrême-droite
08:28et qui sont heureux au pays,
08:30nous sommes les seuls gardiens de l'unité du peuple français.
08:32Voilà ce qui est en train de se jouer.
08:34Nous sommes exactement l'exemple
08:36de députés qui avons été élus
08:38grâce à une mobilisation populaire supplémentaire,
08:40mobilisation notamment de la jeunesse,
08:42des quartiers et des villes populaires,
08:44mobilisation dans les Outre-mer aussi
08:46et c'est cette mobilisation,
08:48justement, si elle augmente encore,
08:50qui peut nous faire battre l'extrême-droite
08:52et là aussi proposer
08:54une véritable alternative au pays.
08:56François Puponi,
08:58réélu au premier tour.
09:00Mais c'est pour ça qu'on en a souvent parlé,
09:02mais le choix politique de Mélenchon,
09:04il paye.
09:06Il gagne des élections, il est leadership de la gauche
09:08et il avance jusqu'en 2027.
09:10Il est en train, quelque part, de réussir son pari.
09:12Il va être le groupe
09:14de la gauche majoritaire sur l'Assemblée nationale.
09:16Et d'ailleurs, les écologistes
09:18qui sont élus au premier tour,
09:20ce sont des écologistes LFistes,
09:22qu'il s'agisse de Caron ou de Sandrine Rousseau.
09:24Quand elle dit qu'on est là pour réunir les Français,
09:26en même temps, ils disent
09:2836% des Français qui ont voté
09:30sont des fascistes, sont des racistes,
09:32c'est scandaleux, mais nous, on va les réunir.
09:34C'est mal commencé.
09:36Rachel, vous vouliez dire quelque chose.
09:38C'est insupportable.
09:40Insupportable, intolérable.
09:42LFI est infréquentable.
09:44Et je voulais rebondir
09:46sur ce que disait Jordane Bardella
09:48par rapport à Elisabeth Borne,
09:50une première ministre qui a été
09:52traitée de rescapée
09:54lors de son discours d'investiture
09:56et que maintenant,
09:58il y a une espèce d'alliance entre eux,
10:00une combinaison entre eux.
10:02C'est juste insupportable
10:04pour les citoyens d'entendre
10:06ce genre de choses.
10:08Ce qui est intéressant avec Mélenchon, c'est qu'il est en train d'absorber
10:10la gauche, totalement. Il fait ce que faisait Mitterrand
10:12avec le Parti communiste, sauf que là, on l'est à fond renversé.
10:14C'est les plus radicaux qui sont en train d'absorber
10:16les plus modérés.
10:18Ce qui, d'ailleurs, va peut-être finir par poser un problème
10:20à la gauche si elle veut un jour revenir au pouvoir.
10:22Ce qui est le plus terrible aujourd'hui, c'est qu'il est en train
10:24d'absorber le macronisme.
10:26On n'en croit rien.
10:28Mais attendez, sur le fond, c'est quand même ça.
10:30On est en train de négocier
10:32des accords de désistement entre
10:34une majorité qui, il y a 24 heures,
10:36considérait que Jean-Luc Mélenchon
10:38et que les Assoumis étaient totalement
10:40infréquentables et qui devient totalement fréquentable.
10:42Je pense que quand même,
10:44beaucoup de gens s'en aperçoivent et qu'in fine,
10:46sur le fond, je crois que c'est contre-productif.
10:48C'est contre-productif
10:50et même, je pense que Jean-Luc Mélenchon, lui, souhaite
10:52la victoire du Rassemblement national.
10:54Pourquoi il la souhaite ?
10:56Mais pour toutes les raisons qu'on a évoquées, c'est que pour lui,
10:58qu'est-ce que joue Jean-Luc Mélenchon ?
11:00Il joue le coup d'appris. Il sait très bien que de toute façon,
11:02il ne peut pas gagner cette élection législative.
11:04Que certes, il progresse, mais qu'il ne peut pas
11:06la gagner. Donc son objectif,
11:08c'est évidemment ce qui va se passer
11:10ensuite. Et ce qui va se passer ensuite,
11:12c'est soit l'élection présidentielle, soit
11:14une stratégie qui est encore plus
11:16inquiétante, qui est une stratégie
11:18de rue.
11:20Une stratégie préassurée.
11:22Je dis quand même que Jean-Luc Mélenchon a une culture
11:24qui est une culture lambertiste.
11:26Et la culture lambertiste, c'est une culture
11:28quand même trotskiste. Et la culture trotskiste,
11:30c'est une culture de prise du pouvoir
11:32par tous les moyens, peu importe.
11:34Y compris la violence. Et puis son admiration
11:36pour Robespierre. Il veut faire
11:38régner ce climat
11:40de terreur.
11:42Mais c'est un redoutable stratège.
11:44Oui, bien sûr.
11:46Il est en train de mettre ses pions.
11:48Et est-ce que François Hollande peut le contrecarrer s'il
11:50est élu en Corrèze ?
11:52Il ne va pas gagner.
11:54Déjà, il faut qu'il soit élu.
11:56Mais Mélenchon, il va aller manger tout cru.
11:58D'ailleurs, ils le savent très bien.
12:00Le lendemain de l'élection, il se sépare.
12:02Sur les premières prises d'opposition, il va cliver.
12:04Et donc, il va faire exploser,
12:06comme il a fait exploser la lupesse,
12:08il va faire exploser le Front populaire,
12:10parce qu'il aura réussi son coup. Et c'est le coup d'après
12:12qui l'intéresse.
12:14Louis, vous aviez quelque chose à dire ?
12:16J'aime bien quand on discute
12:18entre eux.
12:20Figurez-vous, l'infographie qui est intéressante
12:22avec les journalistes en Corrèze.
12:24Parlez-nous de François Hollande. Il a récolté combien de voix ?
12:26Dites-nous juste, pour nos auditeurs,
12:28combien de voix il a eu ?
12:30Il est arrivé avec 37,6% des voix
12:32hier soir,
12:34ce qui est un très bon score en premier tour.
12:36Ensuite, il est suivi
12:38par l'Assemblée nationale à 30,9%.
12:40C'est pas un bon score.
12:42Ensuite, M. Dubois.
12:44M. Dubois, Les Républicains, 28,6%.
12:46Et M. Coineau,
12:48Extrême-gauche.
12:50Ce que je disais à Rachel, c'est que le paradoxe
12:52de cette histoire, c'est que si le candidat
12:54à l'Assemblée nationale se maintient au second tour,
12:56ça peut peut-être permettre
12:58l'élection de François Hollande
13:00demain.
13:02Je vois que Joseph dit non.
13:06Vous êtes perdu, Louis.
13:08Et s'il se retire paradoxalement,
13:10ça peut peut-être battre François Hollande.
13:12Voilà un rebond de voix, M. Dubois.
13:14L'IRN fait barrage, il retire son candidat
13:16et il demande à ce qu'on vote pour l'IR.
13:18Merci Eric, c'est beaucoup plus clair que ça.
13:20Demandez à Eric Rebelle quand vous savez pas.
13:22Non mais le score, pardonnez-moi,
13:24le score est très mauvais.
13:26Le score pour Hollande est mauvais ?
13:28Pardonnez-moi, il est mauvais dans cette circonscription.
13:30Ancien Président de la République.
13:32Oui, oui, Ancien Président de la République, il est mauvais.
13:34On est très très loin, pour ceux qui n'ont pas la mémoire courte,
13:36on est très très loin de Giscard lorsqu'il a repris
13:38marche après marche, on est très très loin de ça.
13:40Oui, on est loin à de nombreux titres.

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