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Transcription
00:00de très nombreux candidats se sont donc qualifiés pour un second tour, des centaines de triangulaires sont désormais
00:07possibles, on parle d'au moins plus de 300, c'est du jamais vu, il pourrait même y avoir cinq
00:13quadrangulaires dimanche prochain, c'est dire les possibilités qui s'annoncent, rien n'est encore figé, les candidats
00:18qualifiés ont jusqu'à demain soir 18 heures pour se désister, se maintenir ou se désister, encore faut-il
00:24que les consignes données soient claires et qu'elles soient suivies aussi par les électeurs.
00:29Dans le camp présidentiel, c'est le flou qui persiste au lendemain de ce premier tour, alors que Gabriel Attal, on vient de l'entendre, a appelé hier soir à
00:35faire barrage au Rassemblement National,
00:37de nombreux ténors au sein de la majorité
00:39appellent à se positionner au cas par cas, les candidatures LFI posant problème. Pour évoquer la question centrale de ces désistements, le chef de l'État
00:48a convoqué ses ministres à l'Elysée à midi, cela fait donc quelques minutes que la réunion a commencé, on va retrouver sur place
00:55Sylvain Rousseau qui est notre envoyé spécial, Sylvain, bonjour, réunions donc
01:00convoquées en ce lendemain de premier tour à l'Elysée, les ministres sont réunis autour du chef de l'État.
01:09Effectivement, les ministres, quelques poids lourds de la majorité également, qui sont réunis autour d'Emmanuel Macron ici dans la cour de l'Elysée depuis quelques
01:14quelques secondes, quelques minutes
01:16maintenant, alors ça n'a pas l'appellation d'une réunion de crise mais ça ne peut, c'est difficilement,
01:21ça peut difficilement s'appeler autrement au lendemain d'un premier tour qui
01:26montre bien que le pari est perdu dans les grandes largeurs par Emmanuel Macron puisque c'est désormais la troisième force politique
01:32du pays. L'objectif de cette réunion, et bien c'est tout simplement de clarifier la ligne, de clarifier la stratégie de cet entre-deux-tours, notamment
01:39jusqu'à demain, 18h, vous l'avez dit, date limite, pour que les candidats puissent déposer leur candidature justement pour le
01:47deuxième tour. Il y a 90
01:50circonscriptions où ensemble
01:52l'ex-majorité présidentielle est arrivée en troisième position.
01:55Doivent les candidats, doivent-ils se désister, doivent-ils rester ? Pour l'instant chacun fait un peu comme il veut, certains se désistent,
02:01certains décident de rester, sinon que le candidat de la gauche, notamment de LFI en face de nous, ne rentre pas
02:06dans cet arc républicain et c'est justement ça qui va devoir être clarifié assez rapidement
02:11aujourd'hui. Alors ça va se faire dans un premier temps à l'Elysée et puis il y a une deuxième réunion qui est prévue.
02:17Gabriel Attal, le premier ministre, qui va s'adresser à l'ensemble des candidats d'Ensemble, justement,
02:22en visioconférence, a priori, c'est prévu à partir de 15h aujourd'hui et d'ici là, normalement, et bien d'ici sans doute la fin de journée,
02:29on aura une ligne un petit peu plus claire de la part de l'ex-majorité présidentielle désormais.
02:34Voilà, on ne manquera pas de vous retrouver. Vous nous faites signe évidemment, Sylvain, s'il y a du nouveau de votre de votre côté.
02:40Flore Simon, on le voit, on est quand même plusieurs heures après ce premier rendez-vous et du côté de la majorité,
02:47clarification n'est toujours pas faite. Il va y avoir de plusieurs échéances. Ils sont actuellement réunis à l'Elysée. Il y aura un nouveau rendez-vous
02:53autour de Gabriel Attal cet après-midi. Oui, on a vu Edouard Philippe, ni RN, ni LFI, François Bayrou, c'est un peu flou aussi.
03:00Et puis alors du côté de la majorité, finalement, c'est un peu à chaque candidat, même si Gabriel Attal a dit
03:06aucune voix au Rassemblement national, en fait, il y a des insoumis fréquentables pour lesquels le gouvernement pourrait se désister. Par exemple,
03:13les ruffinistes du nom de ce député de la Somme, François Ruffin, d'ailleurs,
03:17la candidate du camp présidentiel s'est déjà désistée face à François Ruffin dans la Somme. En revanche, il y a des insoumis, on va dire,
03:23plus radicaux et c'est là-dessus, finalement, que, dans le camp présidentiel, on hésite à avoir une ligne claire pour tout le monde, puisque
03:32Emmanuel Macron a quand même fait
03:34campagne en
03:36donnant ses coups
03:38sur les insoumis et le fait que, finalement, il ne rentrait pas dans l'arc républicain. Donc aujourd'hui, la majorité, elle, se retrouve un peu
03:45à devoir décider si, oui ou non,
03:48LFI, face à LFI, le candidat qui arriverait troisième, se désiste ou non, en sachant que, pour le camp présidentiel, ce n'est pas clair.
03:56On voit même, hors berger, la ministre de l'égalité homme-femme hier, qui disait
04:00« Moi, je ne peux pas appeler à voter LFI ». Donc, vous voyez, au sein même du camp présidentiel,
04:07chacun y va un peu de son avis et, en son âme et conscience, se dit si, oui ou non, il n'y a pas de consignes claires
04:14données par Emmanuel Macron. En tout cas, pas pour l'instant.
04:17Merci beaucoup,
04:18Flore Presse de Parole, également, ce soir, annoncée sur TF1, de Gabriel Attal.

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