• il y a 5 mois
A la une de cette édition, Mark Rutte à la tête de l’OTAN et Ursula von der Leyen en voie d’être reconduite. Les dirigeants occidentaux béllicistes renforcent leurs positions en attendant les élections américaines de fin d’année.

Une page politique ensuite avec les gauches qui s’entredéchirent avant même le premier tour du scrutin. Jean-Luc Mélenchon est mis en cause par les courants les plus modérés mais pas seulement.

Et enfin, nous évoquerons le débat entre Donald Trump et Joe Biden !

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00:00Le système tremble.
00:01Jamais depuis l'existence de TVL,
00:04le pouvoir n'a été autant placé face à ses propres échecs.
00:07Ils ont conduit la France au désastre.
00:10Et pourtant les médias du système,
00:12dont vous assurez la survie financière malgré vous,
00:15pointent du doigt non pas cette élite toxique au pouvoir,
00:18mais le danger des extrêmes, comme ils disent.
00:22Ils obéissent aux ordres.
00:24Ils vous intoxiquent, ils vous désarment.
00:26Sur TV Liberté, nous ne recevons de consignes
00:29de personne et nous n'en donnons à personne.
00:32Sur TV Liberté, nous vous livrons les clés et vous décidez.
00:37Mais pour vivre, TV Liberté doit compter sur votre soutien financier.
00:41Vous êtes la seule garantie de notre survie.
00:44Alors, je compte sur vous.
01:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:21Madame, Monsieur, bonsoir.
01:22À la une de cette édition,
01:23Marc Rutte à la tête de l'OTAN
01:25et Ursula von der Leyen en voie d'être reconduite
01:28à la tête de la Commission européenne.
01:30Les dirigeants occidentaux bellicistes
01:32renforcent leur position en attendant
01:34les élections américaines de fin d'année.
01:37Une page politique ensuite avec les gauches
01:39qui s'entredéchirent avant même le premier tour du scrutin.
01:42Jean-Luc Mélenchon est mis en cause
01:44par les courants les plus modérés,
01:46mais pas seulement.
01:47Et enfin, nous évoquerons le débat
01:48entre Donald Trump et Joe Biden.
01:55Ouvrons ce journal avec l'inquiétante nomination
01:57de Marc Rutte à la tête de l'OTAN.
01:59Le Premier ministre néerlandais,
02:00dirigeant une coalition en crise depuis plusieurs années,
02:03est réputé pour ses positions farouchement antirusses.
02:06Son portrait avec Rémi Tell.
02:08Désignés à l'unanimité,
02:10mercredi 26 juin,
02:12les ambassadeurs des 32 États membres
02:14de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord,
02:17communément appelée OTAN,
02:19ont tous approuvé la candidature de Marc Rutte,
02:22actuel Premier ministre des Pays-Bas,
02:24au poste de secrétaire général de l'Alliance.
02:27Il prendra ses fonctions le 1er octobre prochain,
02:30remplaçant le Norvégien Jens Stoltenberg,
02:33en fonction depuis 2014.
02:35Mais qui est Marc Rutte ?
02:37Né en 1967 à La Haye,
02:40il est issu de la classe moyenne néerlandaise.
02:43Après avoir travaillé pour la multinationale Unilever,
02:46Marc Rutte est nommé secrétaire d'État à l'Emploi,
02:49à la Sécurité Sociale et aux Retraites en 2002.
02:53Depuis en 2006, il est élu à la tête du VVD,
02:56le parti de centre droit néerlandais,
02:58parti qui remporte les élections législatives de 2010,
03:01ce qui propulse Marc Rutte au poste de Premier ministre des Pays-Bas,
03:06un poste qu'il occupera pendant 14 ans,
03:08soit un record de longévité dans ce pays du nord de l'Europe.
03:12Durant 14 années, la politique de Marc Rutte
03:14a remporté plusieurs succès,
03:16notamment d'un point de vue économique,
03:18avec un taux de chômage tutoyant, les 3,5%.
03:21Sur le plan européen, Marc Rutte a régulièrement fait le choix de la raison,
03:25en s'opposant à la volonté française d'une union fédérale
03:28ou en freinant le plan de relance Next Generation EU.
03:32Enfin, Marc Rutte n'a jamais caché sa bonne entente avec Donald Trump,
03:36au point de faire dire à certains qu'entre 2016 et 2020,
03:40il a été l'homme qui, en Europe,
03:41murmurait à l'oreille de l'hôte de la Maison Blanche.
03:44La perspective du retour de M. Trump aux affaires en fin d'année
03:48n'est d'ailleurs pas pour rien dans le choix des membres de l'OTAN.
03:51Une cordialité transpartisane reflait des consensus
03:54que Marc Rutte a su bâtir tout au long de sa vie politique,
03:57jusqu'à une certaine limite quand même.
04:00Lors des élections législatives de novembre 2023,
04:03son parti a été balayé par la droite de Garfield Hearst.
04:06Car à bien d'autres égards, Marc Rutte a suivi
04:09et parfois même précédé l'idéologie dominante.
04:13Ardent défenseur de la cause LGBT,
04:15il avait fait tirer à balles réelles sur les manifestants
04:18opposés aux restrictions de liberté durant la pandémie.
04:21En 2022, le plan du gouvernement néerlandais
04:23pour réduire les émissions d'oxyde d'azote
04:25avait également déclenché la révolte,
04:27durement réprimée, des agriculteurs.
04:30Enfin, Marc Rutte s'est historiquement illustré
04:33par son antipoutinisme, qualifiant le chef de l'État russe
04:36de froid brutal et impitoyable.
04:38En 2018, il avait directement accusé la Russie
04:41d'avoir abattu le vol MH17.
04:43Après l'invasion de l'Ukraine,
04:44Marc Rutte fut l'un des dirigeants européens les plus engagés
04:48dans la défense du régime de Volodymyr Zelensky,
04:50auquel il a livré des avions de combat F-16
04:53sans l'autorisation de son Parlement.
04:55C'est ainsi, sans surprise, que M. Zelensky a salué
04:58la nomination de Marc Rutte à la tête de l'OTAN,
05:00louant, je cite,
05:01« un dirigeant fort et respectueux des principes ».
05:04Le président américain Joe Biden a lui assuré
05:07que Marc Rutte ferait un excellent secrétaire général de l'Alliance.
05:11Emmanuel Macron y est aussi allé de son commentaire,
05:13dans un style tout à lui,
05:15à croire qu'aujourd'hui, plus que jamais,
05:17les dirigeants du monde prétendument libres sont en route.
05:20Pour le pire, l'oligarchie euro-atlantiste
05:23se transformant peu à peu en cabinet de guerre,
05:26comme en témoigne la nomination imminente
05:28à la tête de la diplomatie européenne de Kajakalas,
05:31autre anti-russe acharné.
05:33« L'image du jour, les nouveaux visages européens
05:36de la fermeté contre la Russie.
05:38Marc Rutte, Kajakalas. »
05:40Les prochaines semaines pourraient donc consacrer
05:42une nouvelle fuite en avant guerrière
05:44à la faveur de ces nouvelles nominations en Europe,
05:47notamment celle d'Ursula von der Leyen,
05:49qui est imminente et fera l'objet d'un vote
05:51en juillet au Parlement européen,
05:53et des tentatives désespérées des démocrates américains
05:55de reprendre la main en vue de l'élection présidentielle de novembre.
06:03Pas encore élue, l'union des gauches est déjà divisée.
06:06L'euphorie du rassemblement a rapidement été rattrapée
06:08par les rivalités intestines
06:10entre des mouvances diverses et des personnalités ambitieuses.
06:14Faire barrage à la dite extrême droite, oui,
06:16mais alors que la création du Nouveau Front Populaire
06:19a suscité de grands espoirs à gauche,
06:21la baudruche semble se dégonfler
06:23avant même le premier tour des élections législatives.
06:26Le 10 juin, il y a deux semaines,
06:28le coordinateur national des Insoumis,
06:30Manuel Bompard, annonçait en grande pompe
06:33cette entente, deux ans après la formation de la NUPES.
06:37« Vous le savez, nous avons signé hier soir un accord
06:39qui comprend des candidatures uniques
06:42sur l'ensemble des circonscriptions
06:44de l'Hexagone et des Français de l'étranger,
06:47ainsi qu'un contrat de législature
06:51que vous avez ici. »
06:54Une entente entre les différentes composantes de la gauche
06:56qui reposait sur une rupture totale avec le macronisme,
07:00ce dont il faudra se rappeler dans quelques jours
07:02ou quelques semaines lorsque des tractations
07:04pourraient avoir lieu avec le centre.
07:06En moins de deux semaines,
07:08les querelles entre les composantes
07:10de ce Nouveau Front Populaire ont vu le jour.
07:12Pas vraiment étonnant alors que l'Alliance
07:14va de l'ancien président François Hollande
07:16à des groupuscules d'extrême-gauche violentes
07:18comme la Jeune Garde dont un chef aillon
07:20a été parachuté par la France Insoumise à Avignon.
07:23Le ralliement rapide de personnalités considérées
07:26comme modérées à l'image de l'ancien président
07:28et la patronne de la région Occitanie, Carole Delga,
07:31et le relatif silence du chef de file
07:33des socialistes aux élections européennes,
07:34Raphaël Glucksmann, n'a pas masqué longtemps
07:36les désaccords entre les factions en présence.
07:39Le principal problème pour cette nouvelle gauche plurielle,
07:42la personnalité de Jean-Luc Mélenchon.
07:45Le père fondateur des Insoumis a su créer,
07:47avec son mouvement dès 2016, une dynamique à gauche
07:50alors que celle-ci était mal en point
07:52après quatre années de présidence Hollande.
07:54Objet de jalousie pour certains,
07:56la France Insoumise agace aussi
07:58par ses pratiques d'essence trotskiste.
08:01Fin calculateur, charismatique et capricieux,
08:03Jean-Luc Mélenchon n'a aujourd'hui
08:05pas d'équivalent à gauche.
08:06Il semble néanmoins être mis hors jeu
08:08par le plafond de verre qui frappe son parti,
08:10comme il frappait le Front National
08:12dans les années 90 et 2000.
08:14Après quelques hésitations de type social-souverainiste,
08:17son mouvement politique a pris le pli
08:19d'un virage indigéniste qui s'est révélé
08:21au grand jour avec les événements
08:23d'octobre 2023 en Israël.
08:25Adepte du tapinage communautaire
08:27et d'une certaine outrance pour flatter
08:29des bas instincts, LFI a certes développé
08:31une clientèle, mais s'est aussi fait des ennemis
08:34à la faveur d'une logique de diabolisation
08:36bien connue.
08:37À gauche, le PS revanchard ne veut pas
08:40lui laisser la place, pas plus que les communistes
08:42qui occupent un segment social assez proche.
08:45Les écologistes savent aussi qu'il faudra
08:47batailler dur pour obtenir une part du gâteau.
08:50Résultat, un sentiment de tout sauf Mélenchon
08:53a pris corps à gauche en dépit de l'alliance
08:56nouée pour les législatives.
08:57Les déclarations contre l'ancien candidat
08:59à la présidentielle se sont multipliées.
09:01Un message à faire passer c'est que
09:05Jean-Luc Mélenchon, il y a deux ans,
09:08il va être à un moment possibilité.
09:11Aujourd'hui, s'il veut vendre service
09:13au Nouveau Front Populaire,
09:15il faut qu'il se mette de côté, qu'il se taise.
09:19Moi, je ne retiens pas la même chose que vous
09:21de ce qu'il a dit. Je retiens qu'il ne s'imposera pas.
09:24Et comme j'ai aussi retenu qu'au sein
09:27du Nouveau Front Populaire, certains disaient
09:29qu'absolument ça ne devait, ça ne pouvait pas
09:31être lui, j'ai l'impression que tout ça converge
09:34quand même vers une solution et que finalement
09:36la fin de l'histoire est déjà écrite sur le sujet.
09:39Qui pour diriger une alliance de gauche
09:42si elle remporte les élections législatives ?
09:44Jean-Luc Mélenchon a encore redit ce week-end
09:46qu'il avait l'intention de gouverner ce pays.
09:50Est-ce qu'il est l'homme du consensus ?
09:52Non. Et je dis clairement, et je le dis à Jean-Luc Mélenchon,
09:56personne ne peut s'auto-proclamer Premier ministre.
10:00Des personnalités de gauche qui n'entendent pas
10:03se faire dicter leur loi par le chef des Insoumis,
10:05qui par ailleurs n'est pas candidat aux législatives.
10:08D'autres se font plus discret, comme Olivier Faure,
10:10le secrétaire général du Parti Socialiste,
10:12qui estime que la question du Premier ministre
10:14sera réglée plus tard.
10:16Conscient de ce qu'il doit à Jean-Luc Mélenchon
10:18avec la nupesse qui avait permis une dynamique électorale
10:21à une gauche chancelante en 2022,
10:23il fait le pari de l'équilibre, comme d'autres,
10:25et attendra probablement le soir du second tour,
10:28voire du premier, pour dégainer.
10:30Quelques anciens responsables politiques,
10:32comme les chefs de gouvernement Bernard Cazeneuve,
10:34Emmanuel Valls, et quelques personnalités
10:36comme Julien Dray et Élisabeth Badinter,
10:38ont, eux, pris les devants et se sont ouvertement positionnés
10:42contre LFI dans une tribune signée dans Le Monde.
10:45Aux dissensions avec les mouvances modérées de l'Alliance,
10:48s'ajoutent des conflits avec des membres
10:50ou proches de la France insoumise.
10:52Avec François Ruffin tout d'abord,
10:54apparenté LFI mais relativement indépendant,
10:56le député de La Somme a de grandes ambitions.
10:59Avec sa com' à la Macron et son enracinement franchouillard,
11:02il ne goûte pas vraiment de la domination insoumise.
11:05Il a ainsi rechigné à être investi
11:07par la France insoumise pour ses élections.
11:09En 2017, LFI lui avait cependant épargné
11:12de présenter un candidat contre lui.
11:14Ce n'est pas un appui Jean-Luc Mélenchon ici.
11:18C'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs.
11:21C'est un obstacle pour vous aujourd'hui Jean-Luc Mélenchon ?
11:23Je pense que c'est un obstacle à la victoire du Front populaire.
11:26Une réflexion qui n'a pas plu à un porte-flingue
11:29de Jean-Luc Mélenchon, Adrien Quatennens,
11:31qui garde une certaine rancœur à l'endroit de Ruffin,
11:34qui avait rappelé ses petits déboires conjugaux,
11:36à savoir quand il taquinait la truffe de sa femme,
11:38dans un récent message sur les réseaux sociaux
11:41où il dénonçait les méthodes d'investiture
11:43de la France insoumise, qui selon lui préfèrent
11:46un homme qui frappe sa femme,
11:47auteur de violences conjugales,
11:49à des camarades qui ont l'impudence
11:50d'avoir un désaccord avec le grand chef.
11:52Et pour cause, des membres des Insoumis
11:55ont tout bonnement été liquidés,
11:56à l'image du député de Paris, Daniel Simonnet,
11:59évincé par mail.
12:01Alors on l'apprend à 11h du soir avec un simple mail.
12:05C'est une violence hallucinante.
12:08C'est une purge.
12:09Je vais vous dire, les cinq camarades concernés,
12:11Alexis Corbière, Raquel Garrido,
12:14Hendrick Davy et Frédéric Mathieu,
12:16finalement nous sommes de ceux qui en interne,
12:20depuis des mois et des mois, disons,
12:21il y a un problème de démocratie.
12:23Un problème de fonctionnement interne
12:24qui a donc fait plusieurs victimes
12:26dans ce que d'aucuns appellent une purge.
12:29Signe avant-coureur d'une implosion programmée
12:31et d'un regroupement des gauches non-mélenchonistes
12:33ou simple mauvaise passe.
12:35Pour l'heure, le Nouveau Front Populaire
12:36tente d'exorciser ces démons avec des niaiseries,
12:39comme le fit en 2012 l'EPS,
12:41qui avait remporté les élections.
12:42Le changement, c'est maintenant.
12:46Le changement, c'est maintenant.
12:48Le changement, c'est maintenant.
12:50Le changement, c'est maintenant.
12:53Le changement, c'est maintenant.
12:55Cette fois, les gauches se sont unies
12:57pour la production d'une ASMR
12:59pour Autonomous Chanserie Meridian Response.
13:07Bienvenue dans cette ASMR.
13:10Nouveau Front Populaire.
13:12Augmentation du SMIC à 1600 euros.
13:17Blocage des prix des produits de première nécessité.
13:21Adopter un moratoire sur les mégapassifs.
13:24Augmentation des appels de 10%.
13:28Supprimer Parconsup.
13:30Et ouvrir de nouvelles places à l'université.
13:33Arrêter le SNU.
13:36Obtenir un cessez-le-feu immédiat à Gaza
13:38et reconnaître l'État de Palestine.
13:41La gauche a eu François Mitterrand.
13:43Elle a désormais une armée de youtubeurs
13:44biberonnés à la com-batte-gamme.
13:46Pas sûr que cela suffise à sauver
13:48et surtout à unir le bloc des gauches.
13:50En 1997, après la dissolution,
13:53la gauche plurielle avait récolté
13:54près de 11 millions de voix au premier tour.
13:57Aux législatives de 2022 comme aux européennes de 2024,
14:00la gauche oscille entre 6 et 8 millions d'électeurs.
14:03Une des crues des gauches qui pourrait contraindre
14:05un regroupement avec une partie du centre macroniste
14:08issue du socialisme.
14:10Mais alors, le folklore autour du nom Front Populaire
14:13pourrait rapidement être troqué
14:14pour une alliance plus social-démocrate.
14:20Et faisons un détour par les États-Unis
14:22pour une autre campagne,
14:23l'élection présidentielle américaine.
14:26Donald Trump et Joe Biden s'affrontent ce jeudi
14:29pour un débat à l'occasion d'une revanche
14:31après 2020.
14:32Renaud de Bourleuf.
14:33Aux États-Unis, la campagne présidentielle s'enflamme.
14:35Ce jeudi, à Atlanta en Géorgie,
14:37Donald Trump et Joe Biden vont s'affronter
14:39lors du premier débat télévisé.
14:41Alors que le scrutin présidentiel du mois de novembre se rapproche,
14:44la campagne a pris un tour inédit
14:46avec la condamnation au pénal
14:47de l'ancien président et candidat républicain Donald Trump.
14:50Celui-ci reste en tête de tous les sondages.
14:52Côté démocrate, le président sortant Joe Biden
14:54montre de plus en plus de fatigue
14:56et inquiète son propre camp.
14:58Selon le journal New York Times,
14:59Joe Biden aurait passé les cinq derniers jours à Camp David
15:01dans la campagne du Maryland
15:02avec au moins 16 collaborateurs pour préparer le débat.
15:05La stratégie du président sortant
15:07serait de trouver les meilleurs moyens
15:08de provoquer son rival.
15:10Dès le mois de mai, il avait affiché sa motivation
15:12et cultivé l'image d'un homme dynamique
15:14prêt à en découdre.
15:21Sera-t-il aussi sûr de lui en face de l'adversaire ce jeudi soir ?
15:25En 2008, l'âge du candidat républicain John McCain
15:28avait été un sérieux handicap lors des débats.
15:30Le sénateur âgé de 72 ans manquait de réparti
15:33face à un Barack Obama plus jeune et plus dynamique.
15:36Dans les jours qui ont suivi,
15:37les sondages s'étaient envolés en faveur du candidat démocrate.
15:40Certes, Donald Trump n'a que quatre ans de moins que Joe Biden,
15:43mais il affiche régulièrement sa fierté de faire moins que son âge.
15:50Donald Trump a ensuite ironisé auprès des journalistes
16:00en affirmant que Joe Biden devait bien se préparer au débat,
16:02mais qu'il aurait ensuite oublié sa préparation au bout d'une heure.
16:05Par revanche, après l'affrontement de 2020,
16:06il devrait prendre une autre forme.
16:08La chaîne de télévision CNN assure que les modérateurs
16:10utiliseront tous les outils à leur disposition
16:12pour faire respecter les temps de parole
16:13et assurer un débat civilisé.
16:15Pas de prompteur ni de fiche pour les candidats.
16:17De plus, ils ne pourront pas s'entretenir avec leurs équipes
16:19pendant les deux interruptions publicitaires.
16:21De quoi assurer des difficultés au président sortant
16:23alors que les témoignages sont de plus en plus nombreux
16:25pour affirmer que, lors des réunions,
16:27il a besoin de lire ses notes pour des points évidents
16:29et qu'il a fréquemment des pertes d'attention.
16:31CNN n'a pas énoncé les thèmes qui seront abordés.
16:33Économie, géopolitique, sujet de société, système de santé.
16:38Sur tous ces points, le bilan des quatre ans de présidence Biden est lourd.
16:41Une crise migratoire sans précédent
16:43et une inflation due en grande partie à la politique énergétique des démocrates
16:47et à la pénurie d'essence qui en a découlé.
16:49Autant d'éléments qui s'ajoutent à la perte de confiance
16:51dans les facultés cognitives du président sortant
16:53et que Donald Trump compte bien utiliser à son avantage.
16:59Et passons à présent à l'actualité en bref.
17:05Alexandre Benalla condamné.
17:07Mercredi, la cour de cassation a confirmé la condamnation
17:10de cet ancien proche du président de la République
17:13à trois ans de prison, dont un ferme.
17:15L'ancien garde du corps d'Emmanuel Macron
17:18avait été reconnu coupable en septembre 2023
17:21par la cour d'appel de Paris
17:23pour des violences commises en marge d'une manifestation
17:25le 1er mai 2018.
17:27Il reviendra à un juge d'application des peines
17:30d'en déterminer les conditions,
17:32la détention pouvant être atténuée
17:34par le port d'un bracelet électronique.
17:37Jean-Luc Mélenchon attaque Olivier Marchal devant les tribunaux.
17:41L'acteur et ancien policier s'en était pris à lui
17:44sur le plateau de Jordan Deluxe,
17:47de connards et d'aboyeurs.
17:49Il a également affirmé avoir refusé de croiser
17:52Jean-Luc Mélenchon sur le plateau de TPMP,
17:54disant, je cite,
17:59En cause, les propos de l'homme politique
18:01à l'encontre de la police.
18:03Le procès se tiendra vendredi.
18:07Dénoncé par sa propre famille.
18:09Mardi, une mère s'est rendue au commissariat
18:12afin de livrer sa fille de 25 ans à la police.
18:15Elle avait découvert de la drogue dans sa voiture
18:17après la lui avoir prêtée.
18:19La jeune fille a ensuite été appelée
18:21mercredi devant les tribunaux
18:23dans le cadre d'une comparaison
18:25sur la reconnaissance préalable de culpabilité.
18:29Gérald Darmanin s'agit en fin de règne.
18:32Mercredi, le gouvernement a annoncé
18:34la dissolution du groupe identitaire Les Remparts,
18:37situé à Lyon,
18:38de son bar associatif La Traboule,
18:40ainsi que du syndicat étudiant
18:42Groupe Union Défense,
18:44communément appelé GUD.
18:46Depuis 2017,
18:4843 dissolutions d'associations ont été prononcées,
18:51dont pas moins de 18
18:53cibles des mouvements nationalistes et identitaires.
18:55Par ailleurs,
18:5717 associations ont été dissoutes
18:59pour islam radical.
19:01L'extrême-gauche compte, quant à elle,
19:03trois dissolutions.
19:06Un faux coupable qui a enfin obtenu gain de cause.
19:09Lundi, le tribunal de police de Nice
19:11a relaxé l'ancien directeur
19:13du lycée privé Sacerno.
19:15C'est la fin d'un feuilleton judiciaire
19:17qui a démarré en octobre 2022,
19:19alors que des lettres anonymes
19:21ont ciblé le proviseur pour agression sexuelle
19:23et harcèlement.
19:25Le directeur a ensuite été mis à pied,
19:27puis renvoyé.
19:29Pourtant, l'enquête n'a rien révélé
19:31et il n'a été convoqué que pour outrage sexiste,
19:34une contravention pour laquelle
19:36il a finalement été relaxé.
19:38Un fait divers qui fait réfléchir,
19:40alors que MeToo et les dénonciations
19:42sur les réseaux sociaux ne laissent pas
19:44beaucoup de place à la présomption d'innocence.
19:46La Chine déploie ses forces
19:48autour de Taïwan.
19:5035 avions et 7 navires
19:52ont été détectés selon le ministère
19:54de la Défense de l'île,
19:56entre mercredi et jeudi.
19:58Ce n'est pas la première démonstration de force
20:00que la Chine exerce face à son voisin,
20:02considéré comme un dangereux séparatiste.
20:04En mai, des exercices militaires
20:06avaient déjà été détectés
20:08au large de l'île.
20:10Le gouvernement a affirmé que les pressions militaires
20:12se poursuivraient tant que les provocations
20:14liées à l'indépendance de Taïwan
20:16continueront.
20:22On arrive à la fin de cette édition.
20:24Dans un instant, un zoom et immédiat,
20:26c'est la fin de cette édition.
20:28Merci de votre fidélité.
20:30A demain. Bonsoir.
20:40Sous-titrage Société Radio-Canada

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