• il y a 6 mois
Dans ce numéro d'A vos marques, Maxime Brami s'intéresse au para hockey sur glace. En compagnie de Jean-Patrick Thirion (DTN Adjoint FFHG), Maël Six (joueur aux Dragon Sledges de Rouen) et Franck Cadonna (Joueur aux Cormorans de Rennes), il reviendra sur les bases de la pratique de cette disicpline et son développement en France avant d'évoquer le parcours de l'Equipe de France lors des Championnats du Monde qui ont eu lieu à Bangkok en décembre 2022.

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Sport
Transcription
00:00Bonjour à toutes et bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour ce nouveau numéro
00:17d'Avomar, votre rendez-vous 100% Parasport, c'est à retrouver tous les mardis à 19h
00:22sur Sport en France, comme vous le savez.
00:23Nous partons cette semaine à la découverte du para-hockey sur glace avec les membres
00:27de l'équipe de France et j'ai le plaisir d'accueillir le directeur technique national
00:31Jean-Patrick Thirion.
00:32Bonjour Jean-Patrick.
00:33Bonjour.
00:34Merci d'avoir accepté l'invitation de Sport en France, vous vous êtes accompagné de
00:37deux joueurs de l'équipe de France, Maël Six, bonjour Maël, et Franck Cadonna, bonjour
00:43Franck.
00:44Bonjour.
00:45Merci à tous les trois d'avoir accepté notre invitation, dans la première partie
00:47de cette émission nous allons donc partir à la découverte de votre sport et dans la
00:50seconde partie nous allons revenir sur les championnats du monde qui se sont déroulés
00:54du 6 au 11 décembre dernier, c'était à Bangkok en Thaïlande, mais tout de suite,
00:59tout savoir, tout comprendre, et bien ce sera mon défi.
01:02Avant de revenir sur ces championnats du monde qui ont eu lieu au mois de décembre à Bangkok
01:10en Thaïlande, nous allons essayer d'en savoir un petit peu plus sur votre discipline, le
01:15para-hockey sur glace et la première question elle est pour vous Jean-Patrick Thirion, DTN,
01:21directeur technique national en charge du para-hockey.
01:23Est-ce que, pour commencer, vous pourriez nous rappeler les origines de ce sport ?
01:26Oui, alors rapidement, c'est deux Suédois en fait dans les années 60 qui, comme tous
01:33Suédois pratiquant le hockey sur glace et après un accident ont souhaité continuer
01:39à pratiquer le hockey sur glace et donc ils ont eu l'idée d'adapter une luge et de glisser
01:46et de continuer à manier le palais comme ça.
01:48Ça s'appelait d'ailleurs le hockey sur luge au début.
01:49Et au début ça s'appelle le hockey sur luge.
01:51Comment on dit en suédois ?
01:52En suédois.
01:53Vous ne savez pas ?
01:54Il a fallu quand même attendre une trentaine d'années pour que cette discipline, elle
02:00émerge au niveau international et notamment aux Jeux Paralympiques.
02:03Voilà, 1994, l'île Hameur, première présence du para-hockey sur glace aux Jeux Paralympiques
02:08et puis l'histoire était partie, s'est lancée et très rapidement les Américains, les Canadiens
02:16se sont lancés dans ce beau sport.
02:18Donc les grandes nations du hockey traditionnel se sont lancées dans le para-hockey sur luge ?
02:25La plupart, oui.
02:26Les Russes sont la dernière grande nation à s'être lancée dans le para-hockey sur glace.
02:30Dans le para, il y a la Corée qui figure à la troisième position.
02:35Alors que dans le hockey traditionnel, ce n'est pas une top nation ?
02:38Non, ce n'est pas une top nation.
02:39Alors comment on explique ça ? Ils ont une vraie culture du handicap ?
02:42Il y a une culture du handicap et puis il y a aussi une niche de performance.
02:46C'était plus facile pour eux d'émerger dans le para-hockey sur glace.
02:50Moins de densité au moment où ils se sont lancés il y a une vingtaine d'années que dans le hockey valide.
02:56Donc plus facile pour eux d'aller chercher de la performance.
02:58Alors les grands favoris, ça reste les Etats-Unis depuis une décennie.
03:03Ça fait 15 ans qu'ils sont imbattables au niveau mondial.
03:06Les Américains, c'est quand même une très grosse nation de performance.
03:10Les Canadiens.
03:11Les Canadiens, pardon.
03:12Et puis la Corée qui est derrière, qui joue les changeurs et qui va chercher.
03:17USA en premier, Canadiens en deuxième.
03:20Corée.
03:21Et la Corée en troisième.
03:22C'est assez violent, il y a beaucoup de contacts.
03:24Ça c'est pour le hockey traditionnel, qu'en est-il du para-hockey ?
03:28Il y a des contacts.
03:30Il y a de la vitesse.
03:31C'est le sport collectif comme le hockey valide.
03:34C'est le sport collectif qui est le plus rapide au monde.
03:36Donc il y a de la vitesse.
03:37Le plus rapide au monde ?
03:38C'est le plus rapide.
03:39Il n'y a pas de sport collectif où il y a plus de vitesse.
03:42Mais pourquoi ?
03:43Quand vous dites le plus rapide, c'est-à-dire ?
03:45La vitesse de déplacement.
03:46La vitesse de déplacement.
03:47La vitesse de l'objet qu'on se bagarre, le palais.
03:51Un palais est lancé chez les valides à 180 km heure.
03:55Ah oui.
03:56Et au para, en élite, on parle de palais qui sont autour de 120-130 km heure.
04:02Et nous, à notre niveau, on va être autour de 100 km heure pour les meilleurs tireurs.
04:08C'est une petite rondelle en caoutchouc et ça va très vite.
04:12C'est un sport qui est mixte.
04:14Moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir comment les femmes s'intègrent dans ce type de sport.
04:19Elles s'intègrent bien.
04:21La preuve en est qu'on a eu une féminine qui a été sélectionnée en équipe de France sur les débuts de l'équipe de France.
04:28Elle a fait sa place comme tout le monde.
04:32Elles sont là quand il s'agit de prendre des coups, de mettre des coups ?
04:35Elles les encaissent pareil que les hommes ?
04:36Tout pareil.
04:38Il n'y a pas de différence.
04:40Une fois sur le glace, peu importe qui se trouve sur le palais.
04:45Et Maël, vous, pas de problème.
04:48Que ce soit un homme ou une femme, on y va.
04:51Si quelqu'un veut prendre mon palais, il pègue.
04:53Ah oui, d'accord.
04:54Il n'y a pas de galanterie.
04:56Non, aucune galanterie.
04:59Franck Cadonna et Maël, vous êtes deux joueurs de l'équipe de France.
05:03On va parler un petit peu du matériel qui est utilisé.
05:05Parce que c'est là qu'il y a une différence avec le hockey traditionnel.
05:10Tout d'abord, la luge.
05:13Franck, est-ce que vous pouvez m'en dire un petit peu plus sur cette luge ?
05:17La luge, en fait, c'est une armature qui est posée sur deux lames.
05:22Et puis sur cette armature, on a le baquet, justement, où on peut s'asseoir dessus.
05:26Donc voilà, on est à ras de la glace.
05:30Vous voyez les lames qui sont au sol, là,
05:33qui sont espacées en général de deux centimètres à peu près.
05:35Alors justement, moi, je voudrais qu'on parle de cet espacement de lames.
05:39Parce que j'imagine que plus on espace les lames, plus la luge est stable et plus…
05:44Et moins on avance.
05:45Voilà.
05:46Et plus on les rapproche, moins c'est stable.
05:48Mais plus on est rapide, comme on a ce qu'il y a de patins à glace, finalement, géants.
05:53Il faut apprendre à le gérer, ça.
05:57Moi, qui suis hockeyeur depuis pas mal de temps, valide,
06:00et qui suis arrivé au para-hockey, effectivement,
06:02de gérer l'équilibre de la luge, le jeu avec deux crosses,
06:08tout ça, c'est quand même quelque chose qui s'apprend.
06:10Alors on peut très vite prendre du plaisir avec le sport, juste en loisir comme ça.
06:16Mais effectivement, si on veut évoluer un petit peu dans le niveau,
06:20il y a beaucoup de choses à apprendre et beaucoup de choses à gérer en même temps.
06:23Alors vous, vous saviez le faire. En tout cas, vous aviez les bases.
06:26Maël, peut-être un petit peu moins, racontez-moi cette expérience avec la luge.
06:30J'ai mis beaucoup plus de temps.
06:32C'est qu'on a du plaisir à glisser au départ quand on commence à utiliser une luge dans le para-hockey.
06:37C'est vraiment une période où on stagne pendant 3-4 mois,
06:42où on ne va pas avoir l'impression d'avoir de l'évolution.
06:45Et donc, on va perdre un peu ce plaisir-là.
06:46Et une fois qu'on a passé un peu ce cap des 3-4 mois à réussir à gérer l'équilibre
06:51ou même à commencer à jouer avec le palais, avec les deux crosses,
06:54là, on va retrouver un plaisir.
06:56Et au plus on va réussir à prendre nos virages correctement,
06:58à jouer avec le palais ou même à avoir de la vitesse,
07:01là, le plaisir, il va être vraiment exponentiel.
07:04Mais au départ, c'est quand même assez compliqué à maîtriser la luge.
07:07Alors, après la luge, il y a la crosse. Cette crosse, elle est là sur le plateau.
07:11Voilà, si vous pouvez la montrer, Maël.
07:13Elle est différente du hockey traditionnel.
07:15Elle est plus courte et surtout, chaque côté a son utilité.
07:19C'est ça.
07:20Du coup, il y a le côté crosse pour jouer avec le palais directement,
07:23mais il y a aussi le côté pic pour piquer la glace.
07:25Ça, c'est pour avancer.
07:26Et tout simplement, en fait, il faut tenir les crosses comme ceci, pousser.
07:29Attention au plateau.
07:30Oui, oui.
07:31Parce que je vois quand même qu'il y a des pics.
07:33Je fais très attention.
07:34Voilà. Et alors, montrez-nous, si vous le pouvez, le mouvement.
07:39C'est-à-dire que l'idée, c'est d'avancer et à un moment donné,
07:43il faut quand même soit faire une passe, soit tirer.
07:45Bras semi-fléchis.
07:46En fait, vraiment piquer sur la glace, un peu comme au ski en soi.
07:51C'est vraiment avoir le bon angle pour piquer au maximum.
07:54Et puis après, il y a plusieurs poussées,
07:57plusieurs rythmes à avoir en fonction de la condition ou du moment du jeu.
08:01Et alors, vous avez un casque pour vous protéger.
08:03Il est particulier par rapport au hockey traditionnel ?
08:05Non, c'est le même, mais c'est plus obligatoire.
08:07Vous avez des chaussures qui sont particulières ?
08:10Oui, des chaussures de hockey.
08:12Des chaussures de hockey ?
08:13Sans lame. On prend des chaussures de hockey, on fait sauter les lames,
08:16mais c'est des chaussures de hockey traditionnelles,
08:18donc renforcées à l'achetier, sur le dessus, sur les côtés.
08:21Il n'y a rien qui bouge, quoi.
08:22Même si on ne sent pas nos jambes, pour certains, ça fait quand même mal.
08:26Un pic sur les pieds ou alors un contact, ne serait-ce qu'avec la luge,
08:31peut nous casser une cheville ou autre.
08:33On est obligé de se protéger.
08:34Quelles sont les règles du jeu et quelles sont les différences
08:37entre le para-hockey sur glace et le hockey traditionnel ?
08:42Au niveau des règles, il n'y a pas de changement.
08:45C'est les mêmes règles pour ce qui est…
08:48Après, ça dépend de la compétition.
08:51On a les dégagements interdits, mais il y a aussi les hybrides.
08:53Ça, c'est plus en championnat du monde.
08:55Après, on a exactement les mêmes règles que le hockey classique,
08:58c'est-à-dire pas de charge d'épaule à la tête, etc.
09:00Il y aura juste, au niveau du banc, où ça va être adapté pour nous,
09:04vu que nous, le sol sera en plexi, vu que ce n'est pas comme les valides
09:08où on peut se lever et s'asseoir directement sur un banc.
09:10On reste tout le temps dans les luches.
09:12Donc, le sol de notre banc de changement est fait en plexi blanc,
09:15qu'on puisse quand même glisser.
09:17Il est quand même en dehors de la glace.
09:18Oui, on est en dehors de la glace.
09:19Donc, j'imagine qu'on ne peut pas jouer dans toutes les patineurs.
09:21Toutes les patineurs ne sont pas adaptés.
09:22Non, c'est ça.
09:23C'est un frein aussi au développement de la discipline,
09:26déjà au niveau national, pour faire un championnat.
09:28En France, pour l'instant, on n'a pas de patineurs adaptés.
09:30Aucune, zéro ?
09:31Non, zéro.
09:32Les projets sont en cours.
09:34En fait, quand on joue, au lieu de sortir du banc…
09:37Vous restez sur la glace ?
09:38Oui, sur la glace, sur le bord de la balustrade.
09:40Voilà.
09:41Donc, ça, c'est les championnats qui sont faits comme ça,
09:44en attendant qu'on ait une belle patineur adaptée.
09:47J'aimerais qu'on s'intéresse aux handicaps qui sont autorisés.
09:51Qui peut jouer au para-hockey sur glace ?
09:53Alors, il y a deux choses différentes.
09:57Il y a le niveau national et puis le niveau international.
10:00Au niveau national, la France a décidé en 2018
10:03que la pratique était mixte dans le genre, hommes et femmes,
10:08mais mixte également entre les valides et les handis.
10:12Parce qu'on a besoin, pour développer le para,
10:15qu'il y ait plus de gens que des gens handicapés qui pratiquent.
10:19Sinon, les gens handicapés vont pratiquer à trois ou quatre jours.
10:22C'est-à-dire qu'un valide, il peut venir, il se met sur la luge,
10:26il n'aura pas l'usage de ses jambes, mais il joue comme…
10:28Oui, parce que, de toute façon, les jambes sont accrochées à la luge
10:32et donc tout le monde est sur un même pied d'égalité quand on est assis dans la luge.
10:35Et c'est pour ça qu'au niveau international,
10:37le règlement est très simple par rapport à d'autres sports paralympiques.
10:40Nous, on appelle ça éligible,
10:43donc il faut avoir un problème de locomotion inférieure.
10:46Ça peut être un problème d'angulation perdue suite à une pathologie ou un accident.
10:51Ça peut être des pathologies plus lourdes, des hémiplégies, des amputations.
10:58Mais une fois qu'on est éligible et qu'on est assis dans la luge,
11:00tout le monde est sur le même pied d'égalité.
11:04Sauf qu'au niveau international, il y a différents profils
11:09qui vont se dégager en fonction du handicap.
11:11Si vous êtes double amputé, vous êtes beaucoup plus léger,
11:13donc vous avez plus de vitesse, vous avez plus de maniabilité,
11:16beaucoup de maniabilité.
11:17Plus le handicap est lourd, meilleur…
11:19Je ne sais pas, j'irai beaucoup moins vite qu'un unijambiste ou un double amputé.
11:24Sauf que Franck, avec ses deux jambes,
11:26il a un bras de levier et un poids sur le bras de levier plus important
11:29et donc il va être…
11:30Il doit faire un peu de gonflette pour…
11:32Non, c'est surtout que lorsqu'il y a un double amputé
11:35qui va prendre en charge pour le sortir du jeu,
11:40ça va être plus facile pour lui, avec le nez de sa luge,
11:43de venir taper la luge de l'adversaire et donc de le sortir de sa trajectoire
11:47et de faire perdre le contrôle du puck à l'adversaire.
11:50Donc tous les profils de handicap, à partir du moment où on est éligible,
11:56sont intéressants pour construire une équipe homogène dans la performance.
12:00Après, à très haut niveau, on parlait tout à l'heure des Canadiens et des Américains,
12:04c'est des équipes qui ont beaucoup d'amputés.
12:08C'est dû à la guerre en Afghanistan pour les Américains.
12:11Et puis parce qu'à très haut niveau, comme dans tous les sports,
12:15c'est quand même le profil de très porté sur la vitesse qui va être gagnant quand même.
12:19On revient sur la situation du para-hockey en France.
12:22C'est une discipline assez jeune.
12:26Quand est-ce qu'elle a émergé ?
12:29Et en 2023 aujourd'hui, où est-ce qu'on en est ?
12:32Racontez-moi un petit peu.
12:34Notre histoire du para-hockey sur glace en France débute au milieu des années 2000,
12:39avec notamment à Clermont-Ferrand et puis dans la Ligue du Centre,
12:44à Cholet et puis à Poitiers.
12:47Il y a quelques structures qui sont embryonnaires
12:50et qui lancent de l'accueil et de la pratique para.
12:54Et puis après, on va avoir un deuxième temps d'arrivée de clubs et de villes
13:01au début des années 2010, avec 4-5 structures de plus.
13:06Mais on est toujours hors fédération.
13:10Un coup, c'est au sein d'un club de hockey sur glace.
13:13Un coup, c'est au sein d'un club de handisport.
13:16Mais ce n'est pas encore bien positionné.
13:19Et le dernier cran va être franchi lorsque, en 2018,
13:24la Fédération française de hockey sur glace va recevoir
13:27la délégation de services publics de l'État.
13:30Et ce qui va obliger, entre guillemets, la fédération à s'approprier
13:34le développement du para-hockey sur glace.
13:36Et donc, à partir de ce moment-là, ça va aller assez vite,
13:40puisque en 2019, on dépose, on valide auprès du comité directeur
13:44de la Fédération française de hockey sur glace,
13:47le premier plan de développement et de compétition
13:50du para-hockey sur glace, qui va déboucher en novembre 2021
13:54à la première constitution du collectif National Front.
13:57C'est très récent.
13:59Ça va très vite.
14:00En fait, on est au tout début.
14:02On est dans l'embryon.
14:03En 2019, on avait 10 clubs.
14:07Et là, il y a un championnat de France.
14:09On a un championnat de France depuis l'année dernière.
14:10Combien de clubs ?
14:11Et maintenant, là, aujourd'hui, on est à 18 clubs.
14:13C'est pas mal, ça fait…
14:14Et on est passé de 50…
14:17Moi, quand j'ai commencé…
14:18Du coup, vous bougez beaucoup, non ?
14:19On était à 55 licenciés.
14:21Et là, on est à 110.
14:22110 licenciés.
14:24Et les nouvelles structures, cette année.
14:26Tous les ans, on a deux, trois structures.
14:27C'est ce qui fait le plaisir de ce projet.
14:30Vous avez besoin de participants.
14:32Vous avez besoin de recrutés.
14:34Dans Avomar, qu'on s'adresse à tout le monde,
14:36mais également aux parents d'enfants en situation de handicap.
14:40Si on veut aller découvrir le para-hockey,
14:43comment on s'y prend ?
14:44Est-ce que vous organisez des journées d'initiation ?
14:46C'est le moment de faire votre publicité.
14:48De faire la publicité.
14:49Allez, c'est parti.
14:50Eh bien, nos 18 clubs qui accueillent le para-hockey sur glace
14:54sur le territoire national
14:56le font au travers des clubs de la fédération.
14:59Donc, il faut s'adresser aux clubs de la fédération pour ça.
15:01La commission para de la fédération organise très régulièrement,
15:07il y a au moins une fois par mois,
15:09des démonstrations dans les clubs.
15:12Le dernier, c'était il y a 15 jours à Epinal,
15:15en avant-première d'un match de première division.
15:18Et donc, il y a des démonstrations qui sont suivies par des initiations.
15:22Donc, les gens qui veulent essayer le matériel,
15:25voir un petit peu les sensations,
15:26eh bien, à chaque fois, ils peuvent le faire à ces moments-là.
15:29Et donc, on a, et c'est madame Lynn Morinière
15:33qui, dans la commission, pilote ce projet de lisibilité,
15:38de découverte de l'activité, d'initiation.
15:41La fédération, avec l'aide de l'État,
15:44a équipé d'une centaine de luges
15:47l'ensemble du territoire national sur les deux dernières années.
15:50Donc, on couvre en matériel de découverte, d'initiation,
15:54l'ensemble du territoire national.
15:56Maintenant, on peut découvrir ça.
15:58Et puis, on a trois ligues, maintenant,
16:02qui jouent le jeu et qui ont embauché des salariés,
16:07pas sur des temps pleins, mais sur des temps partiels,
16:10qui contribuent au développement et à l'animation du para-hockey sur glace
16:14sur leur territoire.
16:15Messieurs, je vous propose d'écouter maintenant le témoignage de Jérémy.
16:18Il a justement participé à l'une de ces journées d'initiation.
16:22Ça fait un an et demi que je pratique le para-hockey, ici à Neuilly.
16:27C'est un sport d'équipe qui est génial.
16:29Comment je suis venu ? C'est un peu par hasard.
16:32J'ai vu qu'il y avait des essais qui étaient proposés dans cette patinoire.
16:38Je ne connaissais pas trop le hockey sur glace.
16:42Ça m'a plu lors des essais.
16:44Et franchement, je m'y suis accroché et c'est génial.
16:48Avant mon accident, j'étais déjà très sportif.
16:51Je faisais beaucoup de vélo, de kayak, d'escalade et tout.
16:57On fait partie du développement du para-hockey.
17:01On montre aux personnes qui sont intéressées et qui ne le connaissent pas.
17:04Je trouve que c'est important de montrer le sport qu'on fait.
17:10Au sein du para-hockey, ça me permet de m'évader de mon travail de tous les jours,
17:16d'oublier un peu mon handicap.
17:19Nous voici pour le témoignage de Jérémy.
17:21Et nous remercions notre reporter Fabien Lourmes qui est allé réaliser ces images.
17:25C'est peut-être dans ces nouveaux inscrits que vous trouverez la future génération de l'équipe de France.
17:30Vous voulez peut-être compléter.
17:32Jérémy, qu'on vient de voir, a découvert le para-hockey sur glace l'année dernière au club de Neuilly.
17:38Jérémy a intégré pour la première fois l'équipe de France lorsqu'on est parti à Bangkok.
17:44C'était le numéro 13.
17:46Numéro 13 sur 15.
17:48Il était partagé avec l'entraîneur.
17:50Bien sûr, il connaissait son rôle.
17:52C'était un rôle de remplaçant.
17:54Il est parti avec vous ?
17:56Il est parti, il est dans l'équipe de France.
17:58Donc il a participé.
18:00Il a gagné un aller-retour pour Bangkok.
18:02Parce que Franck a subi une commotion sur le deuxième match, notre capitaine.
18:06Donc il n'a pas pu faire les deux derniers matchs.
18:08Et il a joué.
18:10Donc justement, ces initiations permettent de découvrir les futurs pépites,
18:14les futurs talents de l'équipe de France.
18:16Et de participer à ces championnats du monde.
18:20C'est le sujet de la seconde partie d'Avomark.
18:23A tout de suite.
18:28Dans cette deuxième partie d'Avomark dédiée au para-hockey sur glace,
18:32nous revenons sur les championnats du monde qui se sont déroulés du 6 au 11 décembre dernier.
18:36C'était à Bangkok, en Thaïlande.
18:38Et la France a disputé pour la première fois cette compétition.
18:42Et s'en est plutôt pas trop mal sorti, Jean-Patrick Thirion,
18:45directeur technique national en charge du para-hockey.
18:48Racontez-nous ces 12 jours en Thaïlande.
18:50Faut raconter les 12 jours ?
18:52Non, rapidement.
18:53Il y a plein de choses.
18:54Rapidement, rapidement.
18:56Votre ressenti, c'était la première fois que l'équipe de France participait.
18:59Quel est le bilan que vous faites ?
19:01Tout d'abord, la satisfaction de pouvoir emmener les garçons au bout du projet de compétition.
19:10Même si tout est allé très vite.
19:12Un peu plus d'un an entre le premier regroupement et ce championnat du monde.
19:19Cette satisfaction d'être parvenus à les emmener au championnat du monde,
19:24malgré le fait que ce soit à Bangkok, à l'autre bout du monde,
19:26ça, on ne l'avait pas prévu.
19:27Ça nous a été annoncé au mois de juillet.
19:29Parce que c'est difficile ?
19:31Financièrement.
19:32Ah, financièrement.
19:33Financièrement.
19:34Et ce n'était pas prévu.
19:35Et là, on doit remercier le président de la fédération, Pierre-Yves Gerbeau,
19:41et Madame Duchamp, la directrice technique nationale,
19:44puisqu'ils ont réorganisé les budgets.
19:48Ils ont pris à leur charge.
19:50On suit le projet, on va au bout.
19:52C'est important pour cette équipe de France.
19:54C'était très bien qu'ils aient pu le faire.
19:57Quel est le bilan de cette équipe de France ?
20:00On est à notre place.
20:03C'est le premier championnat du monde.
20:05C'est facile de le dire après, parce qu'on a vu tout le monde jouer.
20:08On est partis, on avait beaucoup de questions.
20:11On n'avait pas d'image sur la Thaïlande.
20:13On n'avait pas d'image sur l'Arménie.
20:15Vos adversaires.
20:16Tous nos adversaires.
20:18On connaissait un peu les Anglais et les Autrichiens,
20:21parce que l'Autriche, on les avait battus en match international.
20:24Ce qu'on explique, c'est qu'il y a trois poules.
20:26Oui, trois divisions.
20:28Là, vous partez dans la troisième division.
20:32On commence.
20:33Oui, vous commencez dans la troisième division.
20:35On a débuté dans la poule C, qui est le troisième niveau mondial.
20:37Vous avez rencontré le Kazakhstan, la Grande-Bretagne, l'Arménie,
20:42et j'y dois manquer.
20:43Et la Thaïlande.
20:44En fait, l'Arménie s'est désistée 72 heures avant le début du championnat du monde.
20:50Et pourquoi ça ?
20:51La guerre avec, je suppose, ils ne nous ont pas dit,
20:54mais ça a coïncidé avec la guerre avec Bakou.
20:59D'accord.
21:00Pour des raisons géopolitiques.
21:02On imagine, c'est ça.
21:04Ça peut être parce qu'ils avaient trop de blessés, je ne sais pas,
21:06mais en tout cas, voilà.
21:07Et donc, on avait très peu d'informations sur les adversaires.
21:10Vous les avez découverts.
21:12On les a découverts.
21:14Et de toute façon, dans nos objectifs, on s'était dit,
21:18il faut qu'on aille chercher un podium parce qu'on reste des compétiteurs.
21:21Le groupe découvre ce que c'est qu'un championnat du monde,
21:25mais ça n'empêche que c'est une compétition et on voulait monter sur le podium.
21:28Donc, c'était notre objectif.
21:30Et puis, une fois le championnat du monde fait, très lucidement,
21:33on est à notre place.
21:34Troisième.
21:35Même si ça aurait dû être plus serré avec le Kazakhstan.
21:39Raël, vous, c'était votre première sélection en équipe de France.
21:42Racontez-moi un petit peu les moments forts.
21:44Comment vous les avez vécus, ces championnats du monde ?
21:46Des moments forts, moi, j'en vois plus d'eux.
21:50Après, tous les matchs qu'on a fait étaient des moments forts.
21:54C'est qu'Autriche, c'était mon premier match international.
21:59Le stress était présent.
22:00Je pouvais le boire.
22:02Après, Angleterre, ça, c'est...
22:05Rappelez-nous le résultat contre l'Autriche.
22:07Autriche, c'était 3-1.
22:08Vous avez gagné 3-1.
22:09Oui, mais c'était quand même le stress.
22:13C'était compliqué.
22:15Vous avez marqué ?
22:16Non, Autriche, non.
22:17Mon premier but inscrit en équipe de France, c'était contre la Thaïlande.
22:20D'accord.
22:21Ça, c'était mon deuxième moment fort.
22:23Et puis, battre la Thaïlande chez elle, il y avait beaucoup de public ?
22:28Pour la Thaïlande, oui, quand même pas mal.
22:30Beaucoup, je sais pas.
22:32Plus que contre l'Autriche.
22:34Il y avait un public bruyant.
22:35Il y avait un public local.
22:38Franck, votre moment fort de la compétition ?
22:41Le moment fort, il y en a tellement à retenir.
22:45Je pense que c'est la remise des maillots, au final.
22:48La remise des maillots ?
22:49Oui, la remise des maillots officiels au tout départ.
22:52Vous, porter le maillot de l'équipe de France, c'était quelque chose...
22:56C'était pas la première fois pour vous ?
22:59C'était pas la première fois, mais c'était la première fois
23:01où je réalisais vraiment l'intensité et l'importance d'avoir ce maillot sur les épaules.
23:08Donc, effectivement, c'est, je pense, pour moi, le moment le plus fort
23:13pour aussi bien le staff que les joueurs,
23:15qui a été très important parce que c'est, au final,
23:18le début de cette belle histoire qui démarre.
23:24Donc, non, non, c'est très, très...
23:27On se passe par beaucoup d'émotions.
23:29Et vous avez scoré un petit peu pendant ce...
23:31Moi, je marque sur le deuxième but de l'Autriche.
23:39Alors, vous gagnez contre l'Autriche, vous gagnez contre la Thaïlande.
23:43On gagne contre l'Autriche et la Thaïlande,
23:44et on perd contre le Kazakhstan et la Grande-Bretagne.
23:46Par contre, le Kazakhstan, vous avez expliqué,
23:48parce qu'on aurait pu faire mieux 10-0.
23:50On est la seule équipe de tout le tournoi à avoir trois matchs d'affilée,
23:54dont un quatrième avec l'Italie.
23:56C'est très physique, c'est ça.
23:57Vous ne restez pas plus d'une minute trente ou deux minutes sur la glace.
24:00Il y a un gros turnover parce que c'est vraiment très physique.
24:04On se rend compte quand même.
24:06C'est avec les bras qu'on pousse.
24:07Donc, effectivement, les bras ont normalement moins de muscles que les cuisses.
24:11Donc, déjà, c'est physique.
24:13Et puis, c'est surtout qu'on était la seule nation à ne pas avoir de pause
24:17à avoir les trois matchs d'affilée,
24:19plus un match amical contre la Thaïlande en ouverture de championnat.
24:25Donc, effectivement, c'était une équipe qui se présente, qui est fatiguée,
24:30qui perd son capitaine la veille.
24:33Mais en toute honnêteté, c'est-à-dire, vous retrouvez le Kazakhstan
24:37sur une autre compétition mondiale ?
24:39Le Kazakhstan, ils sont plus forts.
24:40Ou sur des Jeux paralympiques, vous êtes moins fatigué, vous pouvez…
24:43On peut tenir un peu plus, c'est sûr.
24:46On peut marquer, mais le Kazakhstan a vraiment une culture hockey importante.
24:51Rapidement, Jean-Patrick, il y a un petit mot sur l'entraîneur rouennais,
24:55David Lemettez, et son travail, parce que c'est lui qui constitue cette équipe.
25:00Alors, il a un drôle de travail, David, à faire pour un entraîneur national.
25:03C'est qu'il est dans la situation où il doit construire.
25:07Il n'y a rien avant.
25:09Il part de la feuille blanche.
25:10Il part d'une feuille blanche, voilà.
25:12Et donc, dans son travail, il y a évidemment de l'animation, de la détection.
25:17Il y a de l'accompagnement, un petit peu de l'encadrement.
25:22On n'a pas beaucoup d'entraîneurs qui s'occupent du para dans les clubs.
25:27Donc, il essaye de les accompagner.
25:29Il regroupe.
25:31Et puis, ce que tout entraîneur d'équipe de France doit faire à un moment donné, il choisit.
25:36Il choisit et il propose une sélection.
25:39Ça, c'est le plus difficile.
25:41Donc, il y a quand même…
25:42Sur cette première expérience-là, sur ce premier rythme qu'on a eu pendant deux ans,
25:46il a quand même eu un gros, gros travail d'identification, d'accompagnement, de suivi, de détection
25:54pour pouvoir proposer un premier groupe en novembre 2021.
25:59Et puis après, ce groupe a commencé à s'enrichir, à se peaufiner
26:06pour arriver à notre équipe de France de Bangkok.
26:11Par rapport à un autre entraîneur national, même de hockey sur glace,
26:15il a un plus gros travail en lien avec les clubs et avec la base, entre guillemets,
26:19parce qu'il faut construire.
26:21Il y a toute la culture.
26:22On a des gens dans les clubs qui ne savent pas comment on règle une luge.
26:25Des très bons joueurs.
26:26Et donc, il faut leur apprendre à régler la luge.
26:28Tout à l'heure, on regardait la crosse.
26:30La crosse, Maël, si tu veux bien prendre le pic,
26:33la première fois qu'on a appris à régler le pic avec le bon angle sur la crosse,
26:39c'était à Elle Blague en décembre 2021.
26:46Il y a un chef qui est venu et qui nous a dit,
26:48regardez, il faut faire comme ça, vous la posez sur le mur, vous avez l'angle, etc.
26:51On part de la feuille blanche.
26:53Et depuis, tout le monde sait le faire en France.
26:57J'aimerais donner quand même la parole à Maël.
27:00Est-ce que ces mondiaux, je m'adresse moins aux joueurs qu'à l'homme,
27:05vous ont un petit peu transformé ?
27:07Parce que vous, humainement, ces mondiaux, il y a un avant, il y a un après.
27:11Oui, totalement.
27:12Je pense que même le staff et même l'équipe l'ont vu.
27:16C'est moi, quand j'ai appris ma sélection début octobre,
27:19je me suis déjà mis dans l'optique que c'était pour le championnat du monde.
27:23Donc, déjà, ça m'a fait vraiment développer mon côté sportif.
27:27Et puis après, oui, on fait un voyage comme ça, on a un peu peur.
27:31En arrivant, j'étais un peu dans mon coin.
27:33Puis après, l'équipe et le staff, humainement, génial.
27:37Après, même collectif, entraînement.
27:39Et moi, ce que j'ai dit souvent quand on était à Bangkok,
27:43c'est que du fait qu'on soit tous un peu, sauf le staff, qu'on soit tous en vie,
27:47c'est que déjà, on a une entraide qui est énormément forte,
27:51que ce soit pour le mental ou le physique.
27:53Vous êtes moins seul.
27:54Ah oui, ça n'a rien à voir.
27:57Franck, l'objectif, ce sont les Jeux paralympiques de Milan en 2026.
28:05En tout cas, il y a des Jeux paralympiques en 2026.
28:07C'est l'objectif de la fédération.
28:09Il y a une possibilité que vous y participiez.
28:12Mathématiquement, oui.
28:13Expliquez-moi un petit peu quels sont les échéances
28:16et qu'est-ce qu'il faut faire pour y participer.
28:18Pour y participer, il faut être dans le haut de tableau poule B,
28:21au moins, vraiment dans les deux premières.
28:23Haut de tableau poule B, c'est-à-dire que là, vous êtes en poule C.
28:25Vous êtes arrivé troisième au mondial.
28:28Quelles sont les échéances ?
28:30Quels sont les événements qui vont faire que vous pouvez atteindre le haut de tableau poule B ?
28:34Déjà, refaire un mondial pour poule C, monter en poule B 2024,
28:41peut-être 2023, ça va peut-être être avancé.
28:43Pour l'instant, on n'a pas encore les dates.
28:45Du coup, ça nous fera monter si on est fort, monter en poule B.
28:52Refaire un championnat du monde en poule B pour être dans le haut de tableau de la poule B.
28:56Et puis, une fois qu'on est en haut de tableau de poule B,
29:00on a la moyen de faire le TQO, le tournoi de qualification aux Jeux paralympiques.
29:05Ah oui, d'accord.
29:07Non, ce n'est pas tout de suite.
29:08Non, mais il faut déjà arriver en haut de la poule B et après, il faut passer par le TQO.
29:11Il reste quelques échéances.
29:13Justement, on va terminer avec vous, Jean-Patrick.
29:16Le para-hockey dans les dix prochaines années.
29:19Où est-ce que vous êtes dans dix ans ?
29:21Dans dix ans, on a dix clubs de plus qui accueillent le para-hockey sur glace.
29:27On a quinze équipes qui ont suffisamment de joueurs pour s'engager dans le championnat national.
29:36Et du coup, ça nous fait un bassin, un vivier de joueurs, ressources potentielles pour l'équipe.
29:43Déjà, les bases.
29:44Voilà.
29:45On consolide la base chez nous.
29:47On peut construire la performance dans la durée sans cette première base-là, je pense.
29:52Et dans ce vivier-là, une équipe de France émerge et évolue de plus en plus haut dans le groupe B
29:58pour aller être au minimum dans la finale du championnat du groupe B pour faire le TQO.
30:10Je pense que en 2026, on sera à un niveau de compétition, mais trop court pour être compétitif.
30:15Donc, c'est 2030.
30:16Et ça va être 2030.
30:172030, Franck, vous aurez quel âge ?
30:1943 ans.
30:2043 ans.
30:21Le doyen, il a 58 ans.
30:23C'est ça.
30:24Donc, c'est complètement jouable.
30:25C'est faisable.
30:26C'est faisable.
30:27Non seulement il a 58 ans, Pierre, mais en plus, c'est l'auteur peut-être de la plus belle action du championnat du monde
30:32dans les 30 premières secondes du lancement, dans les trois minutes.
30:36Voilà, il a fait tout ce qu'à l'école, on apprend.
30:38Le débordement, prise de vitesse, le centre et un but magnifique réalisé.
30:45Merci, messieurs.
30:46Je sais qu'on aurait pu parler encore longtemps du para-hockey sur glace, mais 26 minutes, c'est court.
30:52Merci d'avoir accepté notre invitation.
30:55Merci à vous de nous avoir suivis.
30:57On espère que vous en savez plus sur le para-hockey sur glace.
31:01On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau numéro d'Avomark avec une nouvelle thématique, de nouveaux invités.
31:08Bonne semaine à tous.
31:15Sous-titrage ST' 501

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