Championnes d'Europe de Hockey Subaquatique en 2019, l'équipe de France féminine s'apprête à disputer la coupe du Monde en Australie. Découvrez les coulisses de cette équipe de sa préparation à la compétition !
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00:00Je vous l'ai dit, je vous le répète, il y a des pieds qui remontent à la surface.
00:04Ce n'est pas normal. Préparez-vous dans votre tête à faire une grosse affaire,
00:08à venir arracher ce palais et à donner une solution.
00:17Démarrez fort. Pourquoi ? Parce qu'on voit tout de suite un message aux autres équipes.
00:22Pour avoir des confiances dans cette équipe, on va aller au bout. Allez les filles, on y va.
00:30Je rêvais de jouer ces équipes-là.
00:36Malgré ça, je suis arrivée à ce match-là, j'avais les détoches.
00:40Ça va passer parce que vous allez vous faire mal.
00:46Ces femmes font partie des 37% de sportives licenciées en France.
00:50Mêlant vie active et vie de hockeyuse de haut niveau,
00:53ces athlètes sacrifient une partie de leur vie pour ne pas mettre à mal leurs ambitions.
00:57Double journée, difficile de tomber enceinte pendant sa vie d'athlète
01:01ou encore vie de famille à mille à l'heure, bienvenue dans la réalité des bleus.
01:06Qu'elle semble bien loin cette médaille d'or au championnat d'Europe face aux Britanniques en 2019,
01:11après ce Covid qui a mis le monde entier à l'arrêt.
01:15C'est deux ans plus tard qu'elles font leur retour toutes ensemble dans la piscine avec un stage à Pontivy,
01:20avec en ligne de mire les championnats du monde de hockey subaquatique.
01:25C'est bien content de vous retrouver.
01:27Je pensais que ça allait être pareil.
01:31Ça vous a manqué.
01:33C'est surtout le hockey qui vous a manqué.
01:35Ça convient, on va pouvoir en faire pendant une journée et demie.
01:40On est là pour travailler, pour préparer l'Australie.
01:44Et en même temps, surtout du Canada,
01:46de faire une sélection par rapport aux jeux que je m'inspire dans la piscine
01:50qui va faire les quatre tournois.
01:52C'est-à-dire le Turbelay, Toulouse, La Rochelle et Moiron.
02:01On est d'accord ?
02:02Donc là, je vais peut-être sortir entre 15 et 16 joueuses pour pouvoir faire ce tournoi.
02:07On est d'accord ?
02:08Après, une fois que ces 16 joueuses-là sont sorties pour faire ce tournoi-là,
02:12elles sont bloquées pour ce tournoi-là,
02:14vous, je vous libère, vous pouvez intégrer votre équipe.
02:17On est d'accord ?
02:18Comme ça, je vous invite à aller jouer et à faire ce tournoi-là.
02:21Ils sont hyper intéressants.
02:22On est d'accord pour tout le monde ?
02:24Si une des joueuses me dit « moi, Jacques, ça ne m'intéresse pas à ton équipe »,
02:27vous me le dites tout de suite.
02:30On aime boire.
02:32On est d'accord ?
02:47C'est comment, là ?
02:48Ça pique !
02:50C'est dur, pratiquement, c'est dur.
02:51C'est que le premier bloc.
02:54Ça fait plaisir de retrouver tout le monde.
02:57C'est sûr, c'est sûr.
02:58On a fini 2018 pas comme on l'a voulu.
03:01Du coup, on s'est projetés sur 2020.
03:03On a eu une sélection pour partir en 2020.
03:05Donc, on était prêtes, en tout cas, à partir en Australie en 2020.
03:11Et puis, on a eu le Covid.
03:12Donc, on a eu une grosse année et demie où, effectivement,
03:15on n'avait pas beaucoup de piscines, ça ne fonctionnait pas des masses.
03:18Et puis, à la reprise, une fois qu'on a su que c'était l'été 2023,
03:23on a pu repartir sur une phase de préparation hyper intense
03:27qui a duré quasiment deux ans, un peu plus de deux ans.
03:32Ça a été compliqué pour tout le monde.
03:33On a eu le Covid, donc ils ont fait des pauses.
03:37En même temps, ça a donné énormément d'envie.
03:39On sortait du Canada où, malheureusement,
03:42on était toujours restés depuis un certain temps sur le podium.
03:45On venait d'Afrique du Sud.
03:47On avait fait une place de troisième au Chapelle du Monde,
03:49un titre de champion d'Europe.
03:51Tout se passait bien.
03:52On avait un objectif.
03:53Il fallait vraiment travailler.
03:54C'est vrai que ça a été long.
03:55Mais ça nous a permis de changer complètement notre système de jeu.
03:58Et puis, ça a devenu.
03:59On entend vaguement le Covid, même moi.
04:01Je me dis, non, ce n'est pas possible, ça ne va pas arriver.
04:04Et finalement, évidemment, voilà, Covid.
04:08On continue à s'entraîner malgré le Covid en se disant,
04:10mais non, c'est possible, on va quand même partir.
04:13Pendant un mois, on est en live,
04:15à se faire des WOD de CrossFit en visio,
04:18à continuer à faire du sport, à courir, etc.
04:22Puis, au fur et à mesure, on se rend bien compte
04:24que maintenant, il n'y aura pas de championnat du monde.
04:26Ce n'est pas possible.
04:27Moi, en 2020, je n'avais pas été sélectionnée
04:29sur la première sélection initiale.
04:30Donc, ça m'a moins impacté le report.
04:33Ça m'a rendu ce rugby limite arrangé.
04:35Enfin, pas arrangé.
04:36Parce que je ne serais pas partie en Australie si ça avait été en 2020.
04:40Donc, j'ai vu ça comme une nouvelle opportunité
04:42de deux ans de plus.
04:44Enfin, du coup, trois ans au final.
04:45Trois ans de plus de montrer ce que je peux faire.
04:50Non, moi, je trouve ça cool.
04:52Enfin, cool. Non, mais c'est long.
04:54C'est terrible de s'entraîner.
04:56À chaque fois, tu pars pour un cycle d'entraînement
04:58et tu te dis que tu vas avoir, finalement,
05:00ta récompense, ton championnat.
05:02Et puis, il faut repartir et il faut retrouver de l'énergie.
05:04Mais pour moi, ça m'a servi.
05:06Ça m'a permis d'avoir un jeu qui n'était plus posé,
05:08d'être titulaire, d'être bien préparée.
05:10Je pense que j'aurais moins bien joué
05:12si on était partie avant.
05:15La préparation est enfin terminée.
05:17Après cinq ans d'attente,
05:18les joueuses sont désormais prêtes
05:20à s'envoler vers le bout du monde,
05:21Gold Coast, en Australie.
05:23Le début de compétition se passe très bien
05:25pour les Bleus.
05:26Tous les voyants sont au vert.
05:28Je monte dans l'avion avec cette équipe
05:29et je me dis, je pars en Australie
05:31pour aller décrocher l'or.
05:33Et on se l'est dit dans l'année.
05:35Ça a été compliqué
05:36parce qu'au début, on ne voulait pas dire.
05:38Au début, on disait
05:40on va décrocher une médaille.
05:42Sauf qu'on va décrocher une médaille,
05:44pour nous, ce n'était pas assez.
05:46Il a fallu qu'on pose les mots et qu'on se dise
05:48on va décrocher la médaille d'or.
05:50Pour moi, je suis montée dans l'avion
05:52pour décrocher la médaille d'or.
05:54On y va pour gagner.
05:56On se l'était dit avant.
05:58On l'a verbalisé sur le dernier stage.
06:00On était là pour gagner.
06:02Après, la route,
06:04c'est super longue sur un mondial.
06:06On sait ce que c'est.
06:08C'est match après match.
06:10Il y a des objectifs intermédiaires.
06:12On se l'est dit, l'objectif ultime
06:14il est là. C'est ça qu'on veut.
06:16Maintenant, il y a des étapes
06:18à franchir avant.
06:20C'est compliqué de dire qu'on peut aller chercher le titre.
06:22On avait vraiment une belle équipe.
06:24On a eu une belle équipe.
06:26C'est la première fois
06:28qu'on faisait des résultats aussi importants que ça
06:30sur la condition physique.
06:32La ligne d'avant était vraiment costaud.
06:34La ligne derrière, elle est vraiment du métier
06:36pour pouvoir emmener cette ligne d'avant.
06:38Il y avait vraiment une belle équipe.
06:40Il y avait une équipe qui était très compétitive.
06:42Rentrer dans l'avion,
06:44c'est un peu particulier
06:46parce que j'ai une phobie de l'avion.
06:48J'étais surtout très concentrée
06:50pour réussir à me canaliser
06:52et pas engranger trop de stress
06:54et que j'ai du mal à récupérer
06:56après quand j'arrive.
06:58L'avion, ce n'était pas ça.
07:00C'était plutôt
07:02retrouver les copines
07:04et surtout se dire que ça commençait.
07:06C'était enfin concret.
07:08Il y a un peu de pression.
07:10Il y a surtout beaucoup d'enthousiasme.
07:12Je vois que le groupe est hyper solide
07:14et qu'on a vraiment cette harmonie d'équipe
07:16et qu'on peut vraiment faire quelque chose.
07:18En plus, il s'est passé plein de temps
07:20entre Québec 2018 et 2023.
07:22Il s'est passé 5 ans, donc tout peut changer.
07:24Je me dis que je sais qu'on a une grosse équipe
07:26mais je ne sais pas ce qu'il y a en face.
07:28J'y crois
07:30mais je ne sais pas.
07:32Je suis un peu dans le flou.
07:34On a vraiment senti les joueuses prêtes.
07:36On a fait des derniers petits réglages
07:38notamment sur le fonctionnement
07:40qu'on pouvait avoir en Australie.
07:42Un exemple type,
07:44c'est l'annonce des joueuses titulaires
07:46pour le match.
07:48D'habitude, les années précédentes,
07:50ça se faisait le jour J.
07:52Cette phase d'adaptation,
07:54on l'a amenée la veille au soir.
07:56On a eu le temps pour les joueuses titulaires
07:58de se préparer au match.
08:00Pour les remplaçantes,
08:02on a eu un petit temps d'adaptation
08:04et d'acceptation de ce nouveau rôle
08:06pour se mettre au service du collectif
08:08le jour J et le lendemain.
08:10Je pense qu'on se savait toutes très prêtes.
08:12Il y avait quand même un sentiment
08:14de confiance très fort dans l'équipe.
08:16On se savait
08:18toutes individuellement
08:20à notre max.
08:22On savait qu'on avait beaucoup travaillé ensemble.
08:24On avait fait beaucoup de tournois ensemble.
08:26Notre jeu était bien réglé, bien huilé.
08:28Toute la compétition,
08:30on est bien parce qu'on s'est préparé.
08:32La piscine est incroyable.
08:34Les conditions étaient incroyables.
08:36On était logés à côté.
08:38Tout était fait pour qu'on soit bien.
08:40Donc nous,
08:42on avait une chose à penser,
08:44c'était se mettre dans l'eau et jouer.
08:46Il y avait 4 ou 5 bassins.
08:48Ce que la Fedé nous a réservé
08:50en termes d'hébergement,
08:52c'était incroyable.
08:54Les conditions étaient idéales.
08:56On avait tout.
08:58Le début de compétition,
09:00ça se déroule un peu
09:02comme dans un rêve.
09:04C'était parfait, c'était ce qu'on avait prévu.
09:06On était super bien installés.
09:08L'endroit était magique.
09:10Je pense qu'on est toutes rentrées là-dedans
09:12très soudées parce qu'on avait un très bon groupe.
09:14On arrive là-dedans
09:16en mode winneuse.
09:18On enchaîne les matchs
09:20et on a toujours des petits trucs
09:22à caler, mais honnêtement,
09:24ça roule.
09:50C'était super bien.
10:51Maintenant, on va rajouter la première vitesse.
10:54Soufflez bien.
10:56C'est à l'heure actuelle.
10:58J'ai deux critiques de la vitesse en jeu.
11:00J'ai sur les aigus
11:02Julien et Nelson.
11:04Le reste, c'est à votre vitesse.
11:06Je veux que la vitesse en jeu
11:08souffle bien.
11:17Un premier match plus que maîtrisé
11:19permet aux Françaises de débuter sereinement
11:21la compétition. Après Singapour,
11:23c'est l'Afrique du Sud qui se dresse
11:25sur le chemin des Bleus. Un premier test
11:27face à une grosse nation dure.
11:50C'est l'heure actuelle.
11:52C'est l'heure actuelle.
11:54C'est l'heure actuelle.
11:56C'est l'heure actuelle.
11:58C'est l'heure actuelle.
12:00C'est l'heure actuelle.
12:02C'est l'heure actuelle.
12:04C'est l'heure actuelle.
12:06C'est l'heure actuelle.
12:08C'est l'heure actuelle.
12:10C'est l'heure actuelle.
12:12C'est l'heure actuelle.
12:14C'est l'heure actuelle.
12:16C'est l'heure actuelle.
12:18C'est l'heure actuelle.
12:20C'est l'heure actuelle.
12:22C'est l'heure actuelle.
12:24C'est l'heure actuelle.
12:26C'est l'heure actuelle.
12:28C'est l'heure actuelle.
12:30C'est l'heure actuelle.
12:32Nous sommes debout.
12:34Je vous installe dans mon disservice privé.
12:38Nous sommes tertifié de faire des festivités
12:40avec fin de la quêteеля.
12:42Moi, d'un point de vue perso, j'étais très heureuse de jouer ces matchs-là.
12:51C'est mon premier championnat du monde et je rêvais de jouer ces équipes-là.
12:56Singapour, ça me fait moins peur, mais par exemple, l'Afrique du Sud, pour moi, c'est
12:59une équipe de légende.
13:00C'est la première fois que je joue contre elle, que je joue contre des équipes internationales.
13:03Déjà, je suis hyper heureuse d'être là et puis on gagne, je me dis yes, on est au
13:09bon endroit, c'est le bon moment, on y va.
13:12Sur ces phases de poule, je crois que le groupe savait exactement ce qu'il fallait faire.
13:16On avait à cœur de tout de suite démarrer fort.
13:21Pourquoi ? Parce que t'envoies tout de suite un message aux autres équipes, quand tu prends
13:27des gros scores, tu dis ok, t'envoies un message fort et c'était l'idée d'envoyer
13:31un message fort tout de suite aussi aux autres équipes.
13:34Après une première partie de compétition réussie, arrive face à la France un mastodonte
13:39du hockey subaquatique mondial, la Nouvelle-Zélande.
13:42Championne du monde en 2018 au Canada, invaincue depuis près de dix ans sur la scène internationale,
13:49elle font figure d'ultra-favorite dans ce mondial.
13:51Pour l'équipe de France, le premier gros défi arrive maintenant.
13:55On n'a pas abordé le match contre la Nouvelle-Zélande différemment de ceux qu'on avait joué
14:08avant.
14:09On savait qu'on allait prendre beaucoup de pression, c'est une équipe qui est toujours
14:11hyper dure à jouer, qu'on n'avait pas gagné depuis plus de dix ans.
14:16On peut émerveiller de qui j'y suis et je peux jouer des matchs face à des nations
14:21comme la Nouvelle-Zélande par exemple, je trouve ça dingue de jouer contre la Nouvelle-Zélande
14:27à mon âge.
14:28Personnellement, c'est une rencontre que j'ai préparée avec Mathieu Carrère, notre
14:35préparateur mental.
14:36Je sacralisais un petit peu les grosses nations comme la Nouvelle-Zélande, comme l'Australie
14:46et comme la Colombie.
14:48C'est vraiment des nations déesses dans ma tête et donc, j'avais travaillé cette
14:54rencontre pour être vraiment au top de mon jeu et ne pas perdre mes moyens.
14:59Forcément, un peu d'appréhension parce que ça reste quand même une des top nations
15:04du hockey international, mais ouais, une rencontre hyper serrée.
15:11C'était un peu notre match test, c'était le match où on se dit, celui-là, ça va
15:15nous dire si oui ou non, on peut avoir ce qu'on espérait, c'était la Vélodorpe.
15:20Il y avait de la pression, mais c'était de la bonne pression.
15:22On savait que ça serait un match où on montait en référence en termes de match référent.
15:27On savait qu'à la Nouvelle-Zélande, si on gagnait, ça ferait du bien aussi dans
15:31les têtes.
15:32Ça envoie un message encore plus fort pour les autres équipes.
15:35Après, ça reste un match de round-robin et ça, je pense qu'il ne faut pas l'oublier.
15:39On s'attendait à faire un bon match contre elle.
15:41On avait bien regardé la vidéo, on avait bien travaillé avec Luc, on avait bien passé
15:46des consignes à l'équipe et là, je pense que l'équipe a compris avant qu'il y avait
15:55peut-être la possibilité de faire un bon résultat contre cette équipe.
16:12On leur remet de l'eau.
16:13Ne font pas trop de fautes parce qu'elles sentent que ce n'est pas la peine.
16:17Ne s'y fais pas.
16:18C'est pas grave.
16:19Nous, il faut qu'on prenne possession du terrain.
16:22On est d'accord ?
16:23Et je veux un travail.
16:24Je sens qu'on ne pourra pas tout faire.
16:26Et les opposés, vous devez être là.
16:28Et quand vous le puissez enlever, ce n'est pas pour vous faire plaisir, c'est pour jouer l'équipe.
16:32On est d'accord ?
16:33Faites-vous plaisir.
16:34Allez !
16:35Bon match !
16:36Allez !
16:37Allez !
16:42Bébé !
16:45Allez bébé, viens !
16:47Allez bébé.
16:48Pas de gestes, faire aiguilles.
16:56Allez, on y va !
17:11Il y a peut-être eu un coup de poing par un ou deux pays de la Nouvelle-Zélande et de la France.
17:17Et il y a eu un coup de poing, je crois qu'il y a eu un coup de poing,
17:22mais le puck est tombé dans la nette et ils l'ont appelé un but.
17:26Donc ce sera un but pour la France, avec une bonne conduite.
17:30Bien joué, France.
17:32Deux ailiers fermes et je veux vraiment se pivot.
17:35Il faut être l'un pour en être un.
17:37Vous attendez, vous voulez faire l'arrière.
17:39Ne faites pas l'arrière.
17:41Si c'est l'arrière, ce sera l'arrière de l'arrière.
17:43Tenez un maximum de vitesse, on est en train de vivre un truc superbe.
17:47Ça va être très dur.
17:48Et le soutien défensif.
17:50Il n'y a pas de soutien défensif de tant en tant là.
17:52Et quand vous êtes au sol, l'eau c'est pour jouer, c'est pas pour...
17:55Et ne mettez pas d'écrit.
17:57On contrôle le jeu et quand on décide de partir,
17:59on fait bien le décor de sol et on la raconte.
18:01Allez les filles !
18:02Allez, allez, allez !
18:04C'est au moins à gauche.
18:05Ouais.
18:06C'est au moins à gauche.
18:09Non, non, toi tu les laisses parce qu'ils vont passer au pivot,
18:11ils vont flipper à force pour leur derrière.
18:13Donc on fait un départ à droite ou à gauche ?
18:16Non, non, non, mais toi tu joues comme t'as envie de jouer.
18:18C'est pas un problème.
18:19Joue à droite.
18:20À droite.
18:21Allez.
18:22Allez !
18:23Allez !
18:24Allez !
18:25Allez !
18:26Allez !
18:27Allez !
18:28Allez !
18:29Allez !
18:30Allez !
18:31Allez !
18:32Allez !
18:33Allez !
18:34Allez !
18:35Allez !
18:36Allez !
18:37Allez !
18:38Allez !
18:39Allez !
18:40Allez !
18:41Allez !
18:42Allez !
18:43Allez !
18:44Allez !
18:45Allez !
18:46Allez !
18:47Allez !
18:48Allez !
18:49Allez !
18:50Allez !
18:52Allez !
19:05Plus le match a avancé, plus on a vu qu'on réussissait à les tenir.
19:09Plus la confiance a basculé sans doute de notre côté,
19:12parce que forcément, on avait commencé ce match confiantes,
19:15mais sans doute, elles encore plus confiantes que nous,
19:18Et au fur et à mesure qu'elles n'arrivaient pas à mettre en place leur jeu,
19:22je pense que la balance de confiance s'est inversée.
19:24C'est vrai que de gagner ce match-là, à titre personnel, j'en étais hyper contente
19:29parce qu'effectivement, sur tous les derniers championnats du monde,
19:32on s'était fait battre, et souvent dans les grandes largeurs,
19:34quand on avait quand même pris parfois des scores très lourds.
19:37Donc là, de réussir à les gagner, après, on n'a pas eu d'explosion de joints non plus
19:42parce qu'on était déjà focus sur la suite.
19:44C'était une étape, on savait que si on voulait aller au bout,
19:46il fallait battre tout le monde, et elle en particulier.
19:50C'était une case de plus cochée dans ce qu'il y avait à faire.
19:54Déjà, c'était une rencontre qui était super parce qu'on a gagné,
19:56et puis pour moi, c'est incroyable de jouer ces nations-là.
19:59Je ne sais pas, comme une petite bijou dans l'eau, je suis trop contente de les jouer.
20:04Ça nous confirme quand même à ce moment-là qu'on est capable de gagner cette nation-là.
20:10Le regard des autres nations, elles changent au bord du bassin.
20:14Elles sont championnes d'Europe, et elles ne sont pas venues là pour déconner.
20:18C'est génial.
20:19Confiance, ça y est, c'était Rodécois.
20:22Super match.
20:23Combien de fois que je l'ai battu ?
20:25Je ne sais pas combien de matchs, donc j'espère.
20:27Voir ce soulagement à la fin du match, des plus anciennes surtout, c'est beau à voir.
20:34On a bien équilibré.
20:39Même sans la vidéo, j'étais là.
20:41J'ai fait un gros match, franchement, je ne vais jamais t'abonner à la surface.
20:45On a battu cette équipe, et là, je pense que ça a été de l'équipe après.
20:49Là, franchement, les filles ont compris qu'il y avait une possibilité de monter sur le podium.
20:55On travaille avec un préparateur mental.
20:57On a vraiment énormément travaillé, et j'ai énormément travaillé sur ma façon de coacher,
21:02sur ma façon de gérer le groupe, de travailler avec les filles, d'amener cette pause à la mi-temps.
21:07On est allé chercher ce qui se passe en Afrique avec le rugby.
21:11On a vraiment essayé de poser le jeu, d'avoir une analyse plus calme.
21:25Il y a des phases de regroupement, et dans cette phase de regroupement,
21:28on a marqué une transition entre un moment A et un moment B.
21:31Il faut un marqueur, et ce marqueur, justement, c'est une respiration.
21:35On a bien vu Jacques, qui ritimait un peu cette inspiration, cette respiration, sur trois temps.
21:40Ça permettait justement de descendre un peu ce niveau d'activation,
21:43d'alimenter et d'avoir les joueuses attentives à ce qu'il va raconter,
21:47pour pouvoir justement, derrière, amener mieux la consigne pour la phase de jeu qui va suivre.
21:54J'ai ressenti une évolution. Je trouvais qu'on était beaucoup plus dans la communication.
21:59C'est vrai que ça va dans le sens où on était un groupe très soudé.
22:02On avait ces moments de pause où on était en communion, et on se mettait toutes à respirer tranquillement,
22:08pendant que Jacques nous donnait des infos de manière un peu paisible.
22:12On se prenait tous dans nos bras avant de rentrer dans l'eau, on se disait qu'on allait y arriver.
22:16C'était super.
22:19La phase de poule est désormais derrière l'équipe de France.
22:21Premier match à élimination directe contre l'Afrique du Sud, qu'elles ont déjà affronté,
22:26mais les boxe font partie de ces nations dont il faut toujours se méfier.
22:29Ce quart de finale sera le tournant de la réussite, ou non, de cette compétition pour les bleus.
22:40Donc il faut vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment faire un deuxième, voire troisième, voire quatrième pour l'Afrique.
22:47Si à un moment vous tournez la tête, vous regardez le palais derrière vous, c'est fini.
22:51Vous ne servez qu'une équipe. Il faut vraiment se donner un deuxième championnat.
22:55Je peux vous dire que pendant plus de 10 à 15 minutes, ça va être chaud pour vous.
23:00Oui, on est concentrés, ça joue encore là-bas. On ne regarde pas ce qu'il se passe.
23:04Pas le point de se ratouter de la charpe, d'accord ?
23:16Et c'est dedans !
23:18But de l'équipe de France cette fois-ci, celui-là, il va être validé.
23:21Un but à zéro pour l'équipe de France.
23:23Ça y est, c'est rentré, c'est le premier, c'est parti.
23:26Les chevaux sont lâchés, les chevaux, que dis-je, les hippocampes.
23:41Mais quel but !
23:54C'est qui ce but ?
23:56C'est pour le but de gagner.
23:57OK !
24:11Il y a 4 et 3 pour l'Australie.
24:14Pour l'Australie ?
24:18Et là, c'est la 2e fois, c'est fini.
24:20Voilà.
24:21L'As à la demi-finale maintenant est des fêtes interdites.
24:25Pour espérer voir la finale, il faudra vaincre la Colombie, troisième des derniers mondiaux
24:30et qui sont connus pour leurs jeux très agressifs.
24:32On savait déjà à l'avance que la Colombie, c'est des filles qui jouent à la vie et à la mort.
24:39C'est des filles qui ont un gros physique.
24:41Elles ont l'habitude de jouer profond, de jouer en altitude.
24:43On savait que physiquement ça ne craquerait pas.
24:46C'est toujours des moments difficiles parce que c'est des matchs compliqués.
24:49C'est-à-dire que si on gagne, on a la médaille.
24:54Et si on perd, il faut aller chercher une place 2, 3, 4.
24:58C'est toujours compliqué.
24:59Une demi-finale, ça reste une demi-finale.
25:01Le jeu n'est jamais pareil.
25:02Les joueuses n'ont jamais la même motivation.
25:04On sait qu'on joue.
25:06Même si on joue contre les Colombiennes qu'on a déjà jouées,
25:09on sait qu'on rejoue contre une nouvelle équipe.
25:11Pareil, j'ai fait la préparation mentale avec Mathieu.
25:13Malgré ça, je suis arrivée à ce match-là, j'avais les pétoches.
25:17On arrive sur cette demi-finale, il y a une confiance dans le groupe,
25:21dans le collectif et dans la stratégie qui est très forte.
25:24On a passé chaque étape avec « brio ».
25:28Assez sereine et en même temps,
25:32historiquement, l'équipe de France, élite féminine,
25:36n'a jamais réussi à passer une demi-finale.
25:40Ça, moi, je l'avais quand même un petit peu dans le coin de la tête.
25:46On vous fait du « ok » pour ces matchs-là.
25:49Donc, c'est ces matchs-là qu'on va vous donner.
25:51On est d'accord ?
25:52On s'éteint.
26:16Oh, putain !
26:32Allez, ma Juju.
26:33Sors-toi ce bras.
26:34Sors-toi ce bras.
26:35Tu vas juste aller jusqu'au dos.
26:37Allez, tu passes, tu passes.
26:47Bonne chance.
26:48Merci.
26:52Ça va être le feu d'entrée.
26:53Elles vont mettre une pression de maboule.
26:55Ça va être dégueulasse pendant les 30 minutes du jeu.
26:58On ne s'énerve jamais.
27:00D'accord ?
27:01S'il y en a une de chez nous qui va en prison, on reste calme.
27:04Elles vont faire toutes les putes à ce qu'il lui mène.
27:06On reste calme.
27:07D'accord ?
27:08Et deux fois quinze, quoi qu'il arrive, qu'il soit mort ou qu'on mène,
27:11on joue jusqu'au bout.
27:12On ne lâche pour rien.
27:13D'accord ?
27:14Ils savent tout ce qu'on a à faire.
27:15On les a regardés à la vidéo.
27:17On les a déjà joués.
27:18Si on fait notre jeu, on va aller les tanquer dans le mur.
27:20Ça prendra le temps qu'il faudra, mais on va réussir à marquer.
27:23D'accord ?
27:24Patience, présence, envie.
27:26D'accord ?
27:27Allez, les filles, on est les plus fortes.
27:29Allez, allez, allez !
27:31Bouquet !
27:32Final !
27:35Señoras y señores, buenas tardes.
27:37Bonjour à tous, mesdames et messieurs.
27:39Ça y est, nous y sommes, la demi-finale pour les élites féminines
27:43qui vont pouvoir...
27:44On va voir qui va aller en finale sur cette rencontre.
27:48La France va jouer contre la Colombie.
27:51Peut-être un saut sur le palais.
27:52C'est qui a réussi à se libérer ?
27:53Peut-être, on se rapproche.
27:54C'est encore défendu.
27:55Pour l'instant, le palais n'est pas rentré.
27:57On est toujours sur la partie.
27:58C'est peut-être l'ouverture du score.
28:00Et le but !
28:01Et le but a été confirmé par le parti, peut-être.
28:05Qu'est-ce qu'il a annoncé ?
28:06Et la voilà, c'est l'ouverture du score de l'équipe de France dans cette demi-finale.
28:10Un but à zéro contre la Colombie.
28:12C'est parti, le compteur est débloqué.
28:16C'est repassé en France et c'est pour la fin.
28:17Et d'ailleurs, c'est justement la fin de cette première période.
28:19Toujours un but à zéro pour l'équipe de France contre la Colombie.
28:22Et pour l'instant, c'est bien mené.
28:25Il faut vraiment qu'on soit vraiment synchro derrière sur la ligne de pivot.
28:29Il faut qu'à chaque fois...
28:30Parce que les ailiers, ils se tapent.
28:31Le pivot, l'arrière en face, ils peuvent pas passer tout le monde.
28:34Donc il faut vraiment, vraiment, vraiment, vraiment mettre l'impact sur la ligne de pivot.
28:38Il y a un moment, on a vu deux, trois fois les pivots,
28:40vous descendez comme ça, on peut pas le retenir.
28:42Et le problème, c'est que si le centre va sur le mur,
28:44il n'est pas disponible pour empêcher cette sortie du mur.
28:47On est bien d'accord ?
28:48Donc, on y va.
28:50Et on ne sautera de tour, les ailiers droits non plus,
28:52parce qu'à un moment, vous avez sauté des tours aussi.
28:54Donc on va reprendre la main, on va aller jouer chez eux.
28:57Vous avez joué, vous l'avez dit, je vous le répète.
29:00Leur point fort, ce sont les coups francs.
29:02Sur chaque coup franc, c'est une phase de jeu à l'arrêt, c'est une occasion de but.
29:05Je vous l'ai dit, je vous le répète.
29:07Il y aura des coups qui remontent à la surface.
29:09Ce n'est pas normal.
29:10Préparez-vous dans votre tête à faire une grosse sacrée,
29:12à venir arracher ce palais et à donner une solution.
29:15On est bien d'accord ? On va jouer chez eux.
29:17On fait notre système de jeu, comptez-vous bien.
29:19Votre position, il y a un moment, ça va marquer.
29:21Un pivot est rentré dans le couloir, il a tiré un peu trop tôt encore.
29:25Il faut vraiment faire le petit tir, juste ce qu'il faut.
29:28Attention aux coups francs aussi.
29:29Regardez-vous la ligne de pivot.
29:31Si Cécile décide de monter ou de chuter,
29:33elle vient à la chute de son palais,
29:34il y a un pivot qui pointe votre couloir.
29:36Ça va passer.
29:38Mais ça va passer parce que vous allez vous faire mal.
29:41On est d'accord ? Allez, c'est parti.
30:07C'est reparti dans cette deuxième période entre la France et la Colombie.
30:10Je rappelle toujours, un but à zéro pour l'équipe de France.
30:13Et c'est la Colombie qui met directement la main sur le palais.
30:15Bien récupérée par l'équipe de France.
30:17Tablement poussé jusqu'à la dernière minute.
30:19Il reste 4 minutes, là c'est encore Sophie qui va essayer
30:22de faire progresser le palais encore une fois.
30:25Qu'est-ce que ça donne de ce côté ?
30:29La récupération peut-être de Lorin.
30:30Ça bataille encore, ça bastonne sur le côté, dans le mur.
30:33Vraiment cette bataille dans le mur qui est vraiment impressionnante,
30:36qui est vraiment importante pour la suite de cette rencontre.
30:38Ça va pouvoir faire la différence.
30:40On se rapproche peut-être de cet instant fatidique.
30:42On se rapproche peut-être de cette finale mondiale.
30:44Ça continue à pousser du côté de l'équipe de France.
30:47Elles vont peut-être le faire.
30:48Ça joue à la première chose.
30:49C'est quasiment fait maintenant.
30:50Il ne reste même pas 10 secondes.
30:51Faut la jouer au métier maintenant les filles.
30:53Faut la jouer à l'expérience.
30:54Faut pas les laisser aller de votre côté de toute façon.
30:57Il ne reste même pas 5 secondes.
30:59Ça y est, on y est.
31:00On va peut-être assister à l'équipe de France
31:02qui est en finale du championnat du monde.
31:05C'est incroyable.
31:06Gérée de main de maître par l'équipe de France.
31:09Les joueuses de Jacques Brécher qui l'ont faite,
31:11qui sont en finale du championnat du monde.
31:14C'est incroyable.
31:15Quel match, mais quel match de la part de l'équipe de France.
31:18On a pas l'envie, Pépi !
31:20On a pas l'envie, Pépi !
31:31Merci beaucoup.
31:56J'étais grippée à la rambarde comme ça.
32:00Avec les spectateurs,
32:01parce qu'il y en avait un qui montait,
32:03l'autre qui pouvait rester sur le bord du terrain.
32:05Mais du coup, 1-0 presque tout le long.
32:09Ça allait droite, gauche.
32:11C'était interminable.
32:12Ça allait dans tous les coins.
32:15D'un point de vue spectateur,
32:16c'était vraiment des émotions dans tous les sens.
32:201-0 au final.
32:22Mais on domine.
32:23Et c'est vrai qu'on n'arrive pas à claquer tous ces buts.
32:25On n'arrive pas à claquer tous les buts.
32:27Et finalement, on gagne 1-0.
32:28On est très contentes.
32:29Mais on reste quand même focus sur la finale.
32:31Mais c'était très intense.
32:33Et ça a encore soudé le collectif.
32:35Encore plus que ça.
32:36Parce que c'était vraiment très intense.
32:37Et c'est vrai que là,
32:38de enfin passer cette marche-là,
32:40on était hyper contents.
32:45La nuit a été courte pour les Bleus.
32:47Mais pas d'excitation.
32:48La veille de la finale,
32:49un événement particulier a chamboulé le groupe de l'intérieur.
32:52Et le jour J arrivé,
32:54une joueuse manque à l'appel.
32:59Il y a eu du coup cette demi-finale.
33:03On gagne.
33:04Puis le retour au logement.
33:07Le retour au logement où il y a un debriefing.
33:11Puis après, on a un deuxième debriefing
33:13sur les sélectionner ou non.
33:17Et je ne fais pas partie de la sélection.
33:19C'est dur.
33:21Mais c'est dur.
33:23Mais j'ai quand même l'envie
33:26et le besoin de savoir pourquoi je ne joue pas.
33:29Et j'avoue que j'ai posé la question
33:31pendant ce debriefing-là.
33:33Ce qui a encroît dit rapidement le staff.
33:37Et du coup,
33:39j'ai eu une réponse assez floue, vague,
33:42assez dure.
33:45Et je quitte du coup ce staff.
33:50Je n'avais plus envie d'entendre ce qu'ils disaient.
33:53De deux, parce que j'avais beaucoup d'émotions à ce moment-là.
33:55Et du coup, j'avais besoin de l'évacuer.
33:58Je n'avais pas envie de pleurer devant les gens.
34:01Le soir où il y a effectivement cet incident,
34:04je pense qu'on n'y arrive pas
34:07et on ne cherche pas à y arriver.
34:09On essaie déjà de gérer l'incident,
34:12que chacun encaisse comme il peut
34:16la situation qui vient de se passer.
34:19Ça a eu un impact sur le groupe, c'est certain.
34:21Je veux dire, quand on vit comme ça,
34:23quand on se met ensemble,
34:24la fatigue, la pression, la mécanique,
34:27le moindre grain de sable
34:29qui vient se mettre dedans,
34:32ça part en sucette.
34:37Forcément, ça en a eu un après quelques degrés, je ne sais pas.
34:40Mais ça a forcément affecté chaque joueuse et le staff.
34:43Donc oui, ça en a eu un.
34:45Oui, ça a sans doute fait un impact.
34:47Mais c'est vrai que c'est un peu comme tout.
34:50Là, je n'ai pas très envie d'en parler.
34:53C'est vrai qu'on en a discuté beaucoup avec les membres du staff.
34:56Et comme on l'a dit, ce moment critique
34:59vient du fait qu'on a anticipé
35:03la veille au soir l'annonce de la sélection.
35:05On a tout mis en sorte que ça fonctionne
35:07en ayant justement cette nouvelle stratégie
35:09qui n'a pas fonctionné justement pour Juliette.
35:11Là, concrètement, elle n'a pas réussi à s'adapter
35:13à cette situation assez critique.
35:16On ne peut pas tout maîtriser.
35:18C'est ce que j'ai essayé de renseigner à Jacques.
35:21On essaie d'avoir un semblant de contrôle,
35:23de maîtrise de la situation.
35:25Et puis, dès lors qu'il y a une situation à fond en jeu,
35:28les personnalités se révèlent en quelque sorte.
35:31Et puis, on ne peut pas tout maîtriser.
35:33Donc, il faut aussi apprendre à accepter la situation
35:36et puis faire avec.
35:38Moi, j'ai eu très peur le soir que ça implose.
35:41Que vraiment l'incident fasse éclater le groupe.
35:49Par la force des choses,
35:51on était 12 au départ,
35:53on n'était que 11 pour la Marseillaise.
35:57Ça faisait quelque chose à toutes les filles
35:59qui étaient là, au coach.
36:196 HEURES AU DÉPARTAMENT
36:36On sévit.
36:39Là, ça va aller.
36:40Sur les longues du mur, je commence à pécher.
36:42Des impacts.
36:43Petite épaule.
36:45Allez, part.
36:46Ça y est, là je le prends, là c'est la prise d'hommage, il a peur de l'autre, allez, on est dans du mur, c'est statique, allez, c'est statique
36:58Allez, ça repère, le premier parti dans le couloir, c'est un âge, c'est un âge, c'est un âge, allez on évite, c'est un âge
37:04Allez on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on év
37:34évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite,
38:04on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on
38:34évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on évite, on év
39:04évite.
39:05Le moment que vous voulez, il vous reste 2 fois le calendrier et après, terminer.
39:08Je vous en prie.
39:09On donne tout ce qu'on a ! Moi j'ai confiance dans ces équipes, on va aller au bout.
39:14Allez les filles, on a tout !
39:17On savait qu'elles allaient être très fortes, qu'elles allaient essayer de marquer tout
39:47de suite, on l'avait vu pareil à la vidéo sur leurs deux matchs précédents, on s'était
39:50dit surtout il ne faut pas qu'on en prenne un tout de suite, bon ben on s'en prend un
39:54très vite, donc on essaye de remettre la marche avant, je pense qu'il y avait un peu
40:01de stress chez tout le monde et c'était peut-être le premier match où en tout cas
40:07moi je le sentais un peu palpable chez tout le monde, enfin chez moi la première, on sentait
40:13que c'est une finale mondiale, effectivement on n'en avait jamais fait, donc il y avait
40:19un peu quand même cette petite pression qui était là.
40:43Ça va passer, ça va passer, on a fait une petite erreur, on est revenus, maintenant
41:04c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin,
41:32c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin,
42:02c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin,
42:28c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin,
42:57c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin,
43:26c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin,
43:54c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin,
44:22c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin,
44:52c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin
45:22Après 5 ans d'efforts, 5 ans de batailles pour porter au plus haut le sport féminin,
45:37la déception est immense pour les Bleus.
45:39Elles devront se contenter du titre de vice-championne du monde, un exploit pour ces athlètes de Nouveau.
45:52Il faut être honnête, on n'est pas en capacité de gagner.
45:56Donc il n'y a pas de vagues, ils ont mieux joué que nous, on n'a pas été assez beaux, on n'a pas été assez puissants.
46:02Donc on va mettre tous les œillets d'eau qu'on va mettre pour gagner.
46:04Donc il ne faut pas avoir de regrets sur cette finale.
46:06Par contre, il faut être heureux pour le résultat que vous allez recevoir, c'est tout.
46:08Pour moi, je suis sortie du match et je me suis dit, purée, mais on n'a joué que deux minutes,
46:13purée, c'était hyper rapide, mais en fait, je n'ai pas l'impression d'avoir commencé à jouer,
46:17donc laissez-nous rejouer cette finale, ce n'était pas pour de vrai.
46:20J'ai du mal à y croire parce que j'étais persuadée qu'on allait gagner.
46:24Oui, c'est compliqué, il y a eu des faits de jeu, il y a eu des faits de groupe.
46:29Je suis vraiment très déçu pour l'équipe parce que franchement, on pouvait aller chercher cette victoire.
46:34Après, c'est difficile de battre l'Australie, l'Australie en Australie.
46:39On aurait pu gagner, ça s'est joué à pas grand-chose, c'est compliqué.
46:44Je suis très partagée.
46:50Je pense qu'il va falloir encore un peu de temps.
46:53Oui, c'est le meilleur résultat chez les filles.
46:56C'est toujours difficile parce que quand on fait une médaille de bronze, on finit sur une victoire.
47:03Quand on a une médaille d'argent, on finit sur une défaite et ça laisse un petit goût amer.
47:08On aurait raté un match comme ça avant, on aurait pu rebondir, mais là, on est resté là-dessus.
47:17Pour l'instant, je ne l'ai pas encore digéré, je ne l'ai pas regardé.
47:23Quand on est rentrés, les gens nous félicitaient et j'avais l'impression d'avoir un complet décalage avec ça.
47:31Pour l'instant, c'est vraiment une déception.
47:34Là, c'est la première fois que je reviens d'un championnat en perdant un final et c'est horrible.
47:39Franchement, c'est horrible parce que ce qui reste, c'est vraiment cette finale perdue.
47:46Moi, je n'ai pas pu regarder la finale. Pour l'instant, c'est impossible.
47:50Je suis fière du collectif qu'on a mis en place. Je suis fière de la préparation qu'on a faite.
47:55Je suis fière de tout le parcours de l'équipe. Je suis fière de tout ce qu'on a fait jusqu'à cette finale.
48:04Mais forcément, je suis toujours hyper déçue parce que ce n'est pas le résultat qu'on voulait
48:09et que je sais pertinemment qu'on aurait pu faire mieux.