De passage dans la matinale de Dimitri Pavlenko pour annoncer le programme de son émission, Pascal Praud revient sur l'argument du danger de la guerre civile utilisée par Emmanuel Macron, un bluff selon lui.
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00:00Alors Pascal, le rendez-vous c'est 9h45, il est 8h49, vous savez que mon métier c'est chef de gare et le train Pascal Pro est en retard de 4 minutes 30.
00:10Moi je vous dis toujours la vérité, je la dis toujours également aux auditeurs, Gérald Darmanin était avec Laurence Ferrari il y a quelques minutes, donc nous poursuivions.
00:19Vous avez vu c'est la stratégie de pas de cravate chez Gérald Darmanin, pour les auditeurs d'Europe 1 qui ne l'ont pas vu sur l'antenne de CNews.
00:24Il est en jean aussi.
00:25Il est en jean, il n'a pas de cravate, il était également hier chez Cyril Hanouna dans la même tenue, il y a une sorte de relâchement chez lui de l'intérieur, qu'est-ce qu'il se passe-t-il ?
00:32Non mais Nicolas Sarkozy dit on regarde la télévision avec les yeux.
00:38Radio.
00:39Voilà, on écoute...
00:41Ah oui, on écoute la radio avec les yeux.
00:43Non, ça veut dire qu'on n'entend pas ce qu'il dit, ça veut dire qu'on écoute quelqu'un avec les yeux, on regarde avec les yeux, pardonnez-moi j'ai mal dit la formule, mais on écoute avec les yeux.
00:54Ça veut dire qu'au fond tout ce que tu dis n'a pas d'intérêt ou d'importance.
00:59Alors c'est de quoi cette absence de cravate d'après vous Pascal ?
01:02Les gens, c'est ce que vous venez de dire vous, vous l'avez...
01:05Moi ce qui m'a frappé effectivement c'est qu'il y a quelque chose de plus authentique, de plus sincère et de moins langue de bois dans cette période.
01:13Les masques tombent, on l'avait dit déjà.
01:15Oui absolument.
01:16Il y a quelque chose dans des périodes comme cela, de tension, où les gens sont au plus près de ce qu'ils pensent, ce qui est assez agréable d'ailleurs.
01:26Il y a moins de langue de bois, parce que voilà, c'est comme ça.
01:32Moi j'écoute avec les yeux aussi et je vois que vous êtes vous, il n'y a pas de relâchement en revanche.
01:36Bon, la guerre civile, alors la guerre civile...
01:39Tu m'as mis au niveau Pascal, c'est bon.
01:40Non mais la guerre civile, on a vraiment le sentiment que c'est le dernier argument d'un joueur de poker qui fait tapis.
01:48Après il n'y a plus rien.
01:50C'est la guerre civile.
01:52Alors ça, il y a deux conséquences quand même.
01:54C'est que vous avez envie de dire au président de la République, si il y a guerre civile c'est vous qui l'avez déclenché parce que vous avez 10 sous.
02:02Donc ça, ça s'entend quand même.
02:04Vous nous dites qu'il y a guerre civile, mais pourquoi avez-vous 10 sous alors ?
02:07Et la deuxième chose, c'est s'il y a guerre civile, alors vous pouvez prendre l'article 16, vous pouvez déclencher l'article 16, tout est possible.
02:15Les pleins pouvoirs.
02:16Les pleins pouvoirs, vous pouvez le dire puisqu'il y a guerre civile.
02:21Et en fait, tout ça, on comprend bien que c'est du bluff.
02:24Du bluff, vous savez, voilà.
02:28Tu bluffes Marthony.
02:29Voilà, c'est ça, tu bluffes Marthony.
02:31Il en fait un dans trois ou cinq pastèques derrière, on n'a pas trop envie.
02:34Non mais c'est vrai qu'il y a chez ce président, dans cette phrase-là, ce sentiment du bluff.
02:41Est-ce qu'il bluffe Emmanuel Macron ? Qu'en pensez-vous, chers auditeurs d'Europe 1 ?
02:44Vous êtes avec Pascal Praud, 11h à 13h, n'hésitez pas, l'antenne vous est ouverte.
02:47Le numéro de téléphone ?
02:480 1 80 20 39 21, Pascal Praud.