À six jours du premier tour des élections législatives anticipées, Jordan Bardella dévoile ce lundi les grands axes du programme du RN.
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00:00Sur le chiffrage, j'entends ce débat sur le chiffrage, je l'entends d'abord de la part de mes opposants politiques,
00:08c'est quand même un peu fort de café d'ailleurs quand on a fait 300 milliards d'euros de dettes en deux ans,
00:13de venir nous reprocher d'engager une dépense, je pense à la TVA notamment, qui sur une année qui n'est pas une année pleine,
00:22va nécessiter que l'on cherche 7 milliards d'euros dans les finances de l'État, j'ai évoqué des pistes d'économie
00:28à la fois à court, moyen et long terme, j'ai évoqué la niche fiscale d'un certain nombre de secteurs qui au regard du contexte
00:37d'urgence sociale je le crois ne se justifie pas, j'ai évoqué la baisse de la contribution française au budget de l'Union Européenne
00:43et je souhaite en cela que la France puisse négocier un rabais sur le modèle de nos partenaires allemands,
00:49nous l'avions évoqué il y a quelques mois le rehaussement de la contribution sur les rentes intramarginales,
00:56notamment des énergéticiens et évidemment des économies qui sont liées à l'immigration.
01:02L'audit, d'abord ces économies médiates vont nous permettre de financer la baisse de la TVA dans le projet de loi de finances rectificatif
01:08et à moyen et long terme je souhaite que l'audit puisse nous permettre aussi d'identifier les marges qui nous seront possibles
01:15de dégager notamment pour financer ce que j'ai appelé le temps de non-action, c'est-à-dire le temps des réformes.
01:20Mais non seulement mes mesures sont chiffrées, en plus elles sont raisonnables et elles ont précisément vocation à mettre fin à s'étendre des raisons budgétaires.
01:30Les Français sont parfaitement conscients que si je deviens Premier Ministre de la France dans quelques jours,
01:35je m'apprête à hériter d'un pays dans la situation financière et est aujourd'hui une situation financière de quasi faillite.
01:40Je vous rappelle que la Commission Européenne a procédé à l'ouverture d'une procédure en déficit excessif contre la France
01:47et que par conséquent nous devrons tenir compte de cette situation même si je le rappelle nous n'avons aucune responsabilité
01:53dans la situation de quasi faillite budgétaire que s'apprête à léguer Emmanuel Macron avec sans doute d'ailleurs des dissimulations.
02:00J'ai fait écho aux travaux d'un certain nombre de parlementaires, à différentes études de presse,
02:05mais je suis certain que l'audit financier que nous allons réaliser va permettre aux Français de découvrir qu'il y a eu soit de l'amateurisme
02:14dans la gestion des comptes publics, soit évidemment de la dissimulation de la part du pouvoir en place.