Des manifestants se sont rassemblés pour le quatrième soir consécutif. Les partisans du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, arrêté pour "corruption" et "terrorisme", ont déferlé ce samedi 22 mars par dizaines de milliers devant l'hôtel de ville afin de soutenir l'élu d'opposition, qui a dénoncé des accusations "immorales et sans fondement".
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00:00Nous prenons la direction de la Turquie à présent. Il y a de nouvelles manifestations ce soir.
00:04Vous allez voir des images qui nous parviennent en direct d'Istanbul.
00:09Voici pour ces images. Seront-elles encore plus importantes que celles d'hier alors qu'on a appris que le maire d'Istanbul,
00:15et ça on l'a appris aujourd'hui, a été, ça y est, démis de ses fonctions, placé en détention provisoire.
00:21C'est précisément l'arrestation de ce principal opposant à Erdogan qui a déclenché le mouvement de contestation.
00:28Et on apprend à l'instant aussi que les autorités turques ont demandé le blocage de plus de 700 comptes sur le réseau social X.
00:36Et ça, ça n'est pas non plus un bon signal, Olivier, en un mot.
00:39C'est pour éviter que la mobilisation puisse véritablement avoir lieu.
00:45On est bien face à un coup d'État, à l'envers, j'allais dire, puisque c'est l'État qui s'en prend à un opposant.
00:51Il s'en prend à lui directement, il le met en prison.
00:54Et puis surtout, il fait en sorte, en bloquant les réseaux sociaux, que ses partisans ne puissent pas s'organiser pour se mobiliser et peut-être demander un changement de régime.
01:03Voilà pour ces images qui nous parviennent en direct d'Istanbul.