Programme économique du NFP: "900 milliards d'euros de dette supplémentaire, et ces gens-là nous donneraient des leçons", déclare François Kalfon (PS-Place publique) au sujet de Renaissance
L'eurodéputé François Kalfon (PS-Place publique) réagit aux critiques sur le programme économique du Nouveau Front populaire et étrille la majorité présidentielle.
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00:00Il va falloir arrêter ce qu'ils nous ont dit, le Rassemblement National, avec la gauche, vous n'avez pas eu ce que vous voulez, on va aider le Bloc populaire, les catégories populaires,
00:09et alors arrêter toutes les mesures pour les catégories populaires, elles sont à la remorque !
00:15Puisque vous parlez des mesures pour les catégories, ce que dit Gabriel Attal aujourd'hui et qui répond au chiffrage du programme économique, c'est qu'en gros ça va saccager les classes moyennes.
00:24Alors ce que j'adore dans ce pouvoir, c'est quand même que c'est des gens qui étaient le petit Mozart de la finance, qui nous ont fait le petit frère, on va aller jusqu'au bébé,
00:39mais le point c'est 900 milliards d'euros de dettes supplémentaires, et ces gens-là nous donneraient des leçons, alors je vais répondre à une question que vous ne m'avez pas posée mais qui a été présente dans l'actualité de la journée,
00:51et le programme du Front populaire, il dit une chose, après on n'est pas obligé d'en faire autant, ça se discute, il dit qu'il y a des ressources pour financer les dépenses,
01:04c'est-à-dire que le mot impôt chez nous, c'est un tabou absolu avec vous, il faut faire des cadeaux supplémentaires aux riches, le mot impôt n'est pas tabou, ça c'est la première chose.
01:14La deuxième chose, contrairement au Rassemblement national, nous répondons aux difficultés des catégories populaires, augmentation des salaires, augmentation du point d'indice dans la fonction publique.
01:23Tout le monde est d'accord pour votre volonté, pas tout le monde d'accord pour le faire.
01:30On nous parle de la crise de l'hôpital, mais comment on va payer les aides-soignantes, comment on va payer les infirmières, comment on va payer les kinés, ça personne ne le dit.