#Assange

  • il y a 3 mois

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00:00:00J'ai le plaisir d'accueillir pour ce Décrypte 3, le 3 déjà Anne Schaub qui est psychologue,
00:00:24psychothérapeute et spécialisée dans les traumas de la petite enfance.
00:00:28Anne qu'on n'a jamais vue chez Kéros mais voilà, les psychologues vont commencer à se réveiller
00:00:33parce qu'on essaie de créer un réseau avec Ariane Billerand pour montrer qu'il n'y a pas que quelques psychologues
00:00:38qui sont contre ce qui est en train de se passer de manière générale au niveau de l'enfance.
00:00:42Bonjour Anne Schaub.
00:00:43Bonjour Alexandre.
00:00:45Et Frédéric Guaréguer, pédopsychiatre au niveau de toutes les luttes qui étaient forts présents pendant Covid-19.
00:00:54Et puis maintenant, autour de la lutte, comment on peut dire Frédéric, bonjour, contre l'Evras ou parce qu'on est toujours dans un pour-contre ?
00:01:03Oui, c'est-à-dire que pour une éducation qui soit respectueuse de la santé mentale des enfants,
00:01:13alors certes il y a des choses à faire au niveau de l'enseignement mais le guide tel qu'il est conçu
00:01:22et cette formation Evras qui dépend de l'OMS est un dérapage manifeste et avec des dangers réels.
00:01:32Et donc on ne peut pas se taire en tant que spécialiste de l'enfance.
00:01:35Pour la santé mentale des enfants, on n'y était pas tout à fait pendant ces trois dernières années
00:01:40mais avant de débuter, une petite introduction et je vous demanderai de réagir après.
00:01:46Imaginons que tous ces sujets que discutaient ceux qu'on a appelés complotistes, anti-ci, anti-ça, d'extrême droite,
00:01:52imaginons qu'ils se trompent.
00:01:54Imaginons encore deux situations, l'une réelle, l'autre fictive mais qui aurait été tout à fait possible.
00:02:00Dans la première, celle qui a eu lieu, on a assisté à une censure et une omerta complète organisée par les médias du pouvoir.
00:02:08On n'a pas laissé la parole à ceux qui tenaient un autre discours que celui officiel.
00:02:13La seconde situation, fictive, aurait été celle d'une société où les médias sont libres,
00:02:18ne sont ni la propriété de grandes fortunes, d'industriels,
00:02:21ni d'un conseil d'administration composé des représentants des partis politiques au pouvoir,
00:02:26comme c'est le cas à la RTBF.
00:02:28Soit des journalistes qui feraient du respect de la vérité leur premier devoir et de la liberté d'expression,
00:02:34un principe inviolable.
00:02:36Toutes les voix auraient été entendues,
00:02:38celle qui émettait des doutes sur les injections, les confinements, les masques, les brasses,
00:02:43le soutien financier à l'Ukraine,
00:02:45ou qui voyait dans le gouvernement de Netanyahou un fascisme d'État.
00:02:49Cela aurait donc créé du débat, n'est-ce pas ?
00:02:52Maintenant, revenons dans le monde réel.
00:02:54Que risque le pouvoir en place à laisser des voix dissidentes se faire entendre ?
00:02:59Que craint-il ?
00:03:00Pas de faire du tort aux gens, non.
00:03:03Si c'était le cas, on le verrait alors œuvrer pour le bien commun,
00:03:05lutter contre les paradis fiscaux et la délinquance financière
00:03:08pour récupérer l'argent du contribuable,
00:03:10afin de construire écoles, hôpitaux,
00:03:13augmenter les salaires les plus bas,
00:03:15isoler les bâtiments, soutenir les petits producteurs, les PME,
00:03:18interdire les produits néfastes pour la vie, nos corps, la terre, l'air.
00:03:22Soit faire en sorte d'avoir une société égale, juste, décente,
00:03:26où l'autre n'est pas perçu comme un danger potentiel permanent.
00:03:29Que risque la caste médiatico-politique ?
00:03:33Peut-être simplement que ces mensonges et crimes soient révélés,
00:03:37qu'elle n'ait plus d'agence de com' dont la fonction principale
00:03:40est de les présenter sous un jour favorable.
00:03:42Comme disait Orwell,
00:03:43« Le langage politique, et avec quelques variantes,
00:03:46cela s'applique à tous les partis politiques,
00:03:48des conservateurs aux anarchistes,
00:03:50a pour fonction de rendre le mensonge crédible
00:03:52et le meurtre respectable
00:03:54et de donner à ce qui n'est que du vent une apparence de consistance. »
00:03:58Que craint-il alors ?
00:04:00Il est vrai qu'évoquer les réseaux pédophiles contient un risque majeur,
00:04:02que les gens réalisent qu'ils existent
00:04:05et se révolent contre un système politique
00:04:07qui l'a au mieux laissé faire,
00:04:09au pire, en était un engrenage majeur.
00:04:13Il est vrai aussi que publier le taux de mortalité
00:04:16en fonction du statut vaccinal,
00:04:18ce que les gouvernements refusent
00:04:20et qu'aucun média de masse ne souligne,
00:04:22risquerait de mettre en lumière un génocide politico-financier.
00:04:25N'est-ce pas ?
00:04:27Cette liberté du débat qu'ils refusent
00:04:29doit se mesurer à l'aune de la liberté
00:04:31qu'ils ont aujourd'hui,
00:04:33bafouant avec un cynisme incroyable
00:04:35la vie avec une hiérarchisation de celle-ci
00:04:38en fonction de l'origine.
00:04:40Les enfants palestiniens
00:04:42devront comprendre que s'ils meurent,
00:04:44c'est pour le bien de l'humanité.
00:04:47Où en sommes-nous ?
00:04:49« Le crime contre l'humanité,
00:04:51le crime de guerre,
00:04:52ce n'est pas une question de degré,
00:04:53c'est une question de nature.
00:04:55Autrement dit, une bombe qui explose
00:04:57et qui va détruire et qui va faire des dégâts collatéraux
00:04:59tuera sans doute des enfants.
00:05:01Mais ces enfants ne mourront pas
00:05:03en ayant l'impression qu'en phase 2,
00:05:05l'humanité a trahi
00:05:07tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.
00:05:09Là, ce qui est horrible,
00:05:11c'est d'imaginer ces enfants,
00:05:13qui avaient 8, 9, 10 ans, ces femmes,
00:05:15qui sont parties
00:05:17en emportant comme dernière image
00:05:19une image d'inhumanité,
00:05:21d'atrocité et de mépris de ceux qu'ils sont.
00:05:23C'est là où se niche
00:05:25le crime contre l'humanité,
00:05:27et je pense qu'on aurait intérêt
00:05:29à l'expliquer beaucoup plus,
00:05:31parce que sinon,
00:05:33le règne de l'émotion met des signes
00:05:35égales entre toutes les victimes.
00:05:37La manière dont ils ont été tués,
00:05:39elle, elle est différente,
00:05:41et elle, elle part de notre inhumanité
00:05:43ou de notre humainité.
00:05:47D'un point de vue ironique,
00:05:49on a un sourire qui vient
00:05:51de malaise.
00:05:53Une réaction,
00:05:55peut-être à ce que je dis,
00:05:57mais aussi à ça, ça parle énormément
00:05:59aussi de l'enfance et de la manière
00:06:01dont on les considère en fonction de qui ils sont.
00:06:05Peut-être réagir à ça,
00:06:07mais c'est puissant.
00:06:09Ça parle aussi énormément des médias,
00:06:11de ce qu'ils cachent,
00:06:13mais de ce qu'ils se permettent de dire.
00:06:15Une réaction à chaud,
00:06:17c'est choquant.
00:06:19C'est très choquant.
00:06:21Ce que j'ai d'abord envie de relever,
00:06:23c'est le décalage avec la réalité.
00:06:25Déjà, ça dénote
00:06:27le décalage de la réalité de ce qu'est
00:06:29le petit enfant, où qu'il soit
00:06:31dans le monde, j'ai presque envie de dire.
00:06:33Dans la bande de Gaza,
00:06:35qu'il soit en Israël.
00:06:37Mais ça nous ramène à notre société ici,
00:06:39à ce qu'on a fait de l'enfant
00:06:41depuis ses trois ans.
00:06:43Ce que je relève, c'est ce décalage
00:06:45avec le réel de ce qu'est
00:06:47le petit enfant.
00:06:49Alors, je pourrais peut-être développer...
00:06:51Oui, évidemment, on va parler de l'enfant.
00:06:53L'enfant, écologiquement, c'est celui qui ne parle pas.
00:06:55C'est l'infant, en latin,
00:06:57qui ne parle pas. Pourtant, c'est un être de langage.
00:06:59Mais il n'a pas immédiatement
00:07:01tous les outils pour la communication.
00:07:03Donc là, il y a une espèce d'interprétation
00:07:05de ce qu'aurait vécu l'enfant, de ce qui n'aurait pas vécu.
00:07:07On parle pour lui.
00:07:09C'est ça, un petit peu, la perversion.
00:07:11Nous devons être
00:07:13les porte-voix des petits-enfants
00:07:15dans mon travail.
00:07:17Je m'attarde beaucoup
00:07:19aux mémoires précoces, aux traumatismes de la vie prénatale,
00:07:21de la naissance,
00:07:23de la toute petite enfance.
00:07:25J'appelle les petits-enfants
00:07:27les petits sans voix.
00:07:29Et c'est vrai que c'est des petits sans voix.
00:07:31Nous devons être leur voix,
00:07:33mais comme, par nature, ils sont complètement dépendants
00:07:35de l'adulte, nous avons une énorme responsabilité
00:07:37sur ce que nous allons dire
00:07:39et de ce que nous allons éventuellement
00:07:41interpréter de ce qu'ils vivent,
00:07:43de ce qu'ils ressentent.
00:07:45Nous devons être prudents et à la fois nous appuyer
00:07:47sur des connaissances du développement de l'enfant.
00:07:49Et donc, on ne peut pas non plus dire n'importe quoi
00:07:51et surtout faire n'importe quoi.
00:07:53Et ce qui se passe pour l'instant,
00:07:55ce qu'on vit depuis trois ans, ce qui s'est passé pendant le Covid,
00:07:57eh bien oui, on a fait usage
00:07:59de cette maléabilité,
00:08:01de cette vulnérabilité d'une petite enfant
00:08:03sans se pencher sur l'intérêt supérieur
00:08:05du petit enfant.
00:08:07Mais ça nécessite une véritable connaissance
00:08:09de ce qu'est l'enfant.
00:08:11Et on dirait qu'ils ne savent pas ce qu'est l'enfant.
00:08:13On parlerait avec l'Evrace,
00:08:15ils le considèrent comme un petit adulte,
00:08:17en fin de compte.
00:08:19Un adulte en miniature et avec
00:08:21ce processus assez gravissime,
00:08:23c'est de la projection de la vie des adultes,
00:08:25des désirs ou des dysfonctionnements
00:08:27des adultes sur les enfants.
00:08:29On l'a vu avec le masque,
00:08:31je pourrais en parler peut-être plus profondément,
00:08:33parce que pour moi c'est le symbole de ce qui se passe
00:08:35aujourd'hui avec l'enfant,
00:08:37il est symbolisé par les enfants qui ont été masqués.
00:08:39Les adultes aussi, mais les enfants.
00:08:41On masque justement l'unité,
00:08:43on masque l'âme d'une personne.
00:08:45Et là on a masqué tout ce
00:08:47devenir de l'enfant, avec tout ce
00:08:49dont il est porteur,
00:08:51mais ce dont il est porteur aussi,
00:08:53dans toute cette construction de l'interrelation.
00:08:57On les a isolés.
00:08:59Je pense que c'est ce qui s'est passé avec les adultes aussi.
00:09:01Dès qu'on isole l'enfant
00:09:03ou l'adulte, on entre dans
00:09:05la confusion et on ne peut plus rien construire.
00:09:07Pour moi, ce symbole
00:09:09du masque,
00:09:11il est très révélateur
00:09:13de la coupure aussi avec le réel.
00:09:15On a voulu couper les êtres humains
00:09:17de la réalité. Parce que quand on coupe,
00:09:19si nous devions être masqués ici,
00:09:21on est coupé du réel
00:09:23de l'un et de l'autre.
00:09:25Mais pour l'enfant, c'est encore bien plus dramatique
00:09:27puisqu'il est en pleine construction et il va
00:09:29particulièrement se baser sur tous ses repérages
00:09:31très subtils
00:09:33de ce que le visage de l'autre lui révèle.
00:09:35Donc on va toucher à la construction de l'empathie,
00:09:37on va toucher à
00:09:39énormément de facteurs humains
00:09:41qui font que nous sommes des êtres humains.
00:09:43Et donc,
00:09:45oui, pour moi,
00:09:47ça résume un petit peu.
00:09:49Le masque, pour moi, est un symbole
00:09:51de ce qui se passe aujourd'hui, de ce qui se passe
00:09:53depuis trois ans et de ce qui se passe un petit peu dans le monde
00:09:55et de ce qu'on vient d'entendre aussi.
00:09:57Ce que je dis aussi dans mon introduction, c'est que
00:09:59imaginons qu'on se tromperait.
00:10:01Pourquoi ne laisse-t-on pas parler
00:10:03les voix dissidentes
00:10:05et ça, Frédéric ?
00:10:07Oui, et là...
00:10:09C'est bien que
00:10:11la censure, on en parlera,
00:10:13la RTB fait de la demande du droit de réponse, on va venir dessus.
00:10:15Mais pour rebondir
00:10:17sur ce qu'on vient de voir
00:10:19ici, qui est complètement inadmissible,
00:10:21j'ai envie
00:10:23de me référer à Julian Assange
00:10:25qui disait
00:10:27que sans le concours des médias,
00:10:29aucune guerre n'aurait eu lieu.
00:10:31Et on voit ici
00:10:33qu'on a à nouveau un média
00:10:35qui justifie la guerre.
00:10:37Quand on me demande
00:10:39ce que je pense du conflit
00:10:41israélo-palestinien,
00:10:43je réponds seulement qu'un mort
00:10:45palestinien ou un mort israélien,
00:10:47pour moi, c'est un mort de trop.
00:10:49Et donc je suis
00:10:51ni pour l'un ni pour l'autre, je suis pour
00:10:53la paix. Et je pense que beaucoup
00:10:55d'Israéliens ne soutiennent
00:10:57pas Benjamin Netanyahou,
00:10:59mais on ne les montre pas,
00:11:01ils sont tout à fait
00:11:03choqués également
00:11:05de ce qui se passe
00:11:07à Gaza en ce moment.
00:11:09Il y a des amalgames
00:11:11qui se font, qui sont
00:11:13inacceptables. Et là,
00:11:15le jeu de l'amalgame
00:11:17est un jeu bien connu
00:11:19des médias.
00:11:21Avec les amalgames,
00:11:23on fait dire tout et n'importe quoi.
00:11:25Le Hamas devient la Palestine
00:11:27et Netanyahou devient Israël.
00:11:29On est largement loin
00:11:31de la réalité.
00:11:33Mais le principe
00:11:35des médias actuellement,
00:11:37c'est de nous écarter de la réalité,
00:11:39effectivement.
00:11:41Et de tourner
00:11:43les mots. Ils appellent
00:11:45des informateurs, des gens qui informent
00:11:47et
00:11:49ils se mettent
00:11:51à censurer à tour de bras
00:11:53alors que,
00:11:55ce qu'on disait tout à l'heure,
00:11:57effectivement, le débat
00:11:59permettrait d'avancer
00:12:01dans le sens
00:12:03de découvrir un peu la vérité.
00:12:05Mais non, là, il n'y a pas
00:12:07de débat possible puisqu'il y a censure.
00:12:09Et effectivement,
00:12:11j'en ai fait les frais. Censure,
00:12:13calomnie, diffamation.
00:12:15Quand on reprend un peu
00:12:17ce que Bacon disait,
00:12:19calomnier, calomnier, il en restera toujours quelque chose.
00:12:21C'est un petit peu
00:12:23ce qu'on observe.
00:12:25C'est parmi les techniques
00:12:27principalement utilisées.
00:12:29On essaye de décrédibiliser
00:12:31les gens
00:12:33qui gênent.
00:12:35Ici, je ne sais pas,
00:12:37mais je suis étonné
00:12:39que ça passe, ce genre de...
00:12:41à une heure de grande écoute
00:12:43dans un journal
00:12:45et qu'il n'y ait pas plus de réactions
00:12:47que ça de la part
00:12:49du public.
00:12:51Il y en a peut-être, normalement,
00:12:53mais ça ne les montre pas.
00:12:55Ça montre surtout qu'ils sont en roue libre,
00:12:57qu'ils font ce qu'ils veulent, qu'ils disent ce qu'ils veulent.
00:12:59Je ne sais pas.
00:13:01Ou alors, ils sont eux-mêmes dans un état
00:13:03d'hypnose profonde.
00:13:05Mais c'est inconcevable
00:13:07qu'on dise des choses comme ça
00:13:09à l'antenne
00:13:11sans se rendre compte
00:13:13de l'inhumanité dans laquelle
00:13:15on est,
00:13:17de l'atrocité dans laquelle on est.
00:13:19Et il y en a
00:13:21qui sont comme ça.
00:13:23J'ai l'impression que
00:13:25si il y a manipulation, en tout cas,
00:13:27je pense qu'elle y est.
00:13:29Elle est
00:13:31très efficace et très puissante.
00:13:37On devait parler de l'Evrase.
00:13:39L'éducation à la vie relationnelle,
00:13:41affective
00:13:43et sexuelle.
00:13:45Je me posais une question.
00:13:47On en parlait avant.
00:13:49C'est un sujet
00:13:51d'une importance si fondamentale
00:13:53aujourd'hui que de venir
00:13:55avec ça à l'école,
00:13:57justement,
00:13:59après trois ans
00:14:01d'enfants masqués, confinés,
00:14:03avec, on le sait,
00:14:05vous êtes psychologue,
00:14:07des demandes
00:14:09de suivi de plus en plus
00:14:11importantes et fréquentes,
00:14:13récurrentes, des enfants
00:14:15en souffrance. Maintenant, évidemment, on ne fait semblant de rien.
00:14:17Est-ce que c'est la première chose à faire ?
00:14:21Tout d'un coup, ça paraît urgent.
00:14:25Tout d'un coup, ça paraît urgent
00:14:27disons que c'est apparu à partir du politique.
00:14:29Il y a quelque chose qui a changé.
00:14:31En ce sens qu'en effet, l'Evrase
00:14:33existe déjà depuis longtemps, de longues années.
00:14:35Il se fait qu'il y a 20% des écoles
00:14:37qui introduisaient
00:14:39l'Evrase dans les écoles.
00:14:41Pas assez pour le politique.
00:14:43Pas assez pour le politique.
00:14:45Et en fait, le terme qui est utilisé,
00:14:47parce que c'est ce que j'ai lu dans un article
00:14:49qui est publié par
00:14:51les mutualités,
00:14:53les mutualités chrétiennes, et qui disent
00:14:55du coup, ça provoquait une discrimination
00:14:57pour certains enfants, certaines écoles.
00:14:59Ce mot discrimination, que vient-il
00:15:01faire là ? C'est toujours ça,
00:15:03bon dos, la discrimination. Donc là, quelque part,
00:15:05il y a des enfants qui seraient victimes
00:15:07de ne pas recevoir ce que certaines écoles
00:15:09délivrent comme informations.
00:15:11Et donc, ça ne provient
00:15:13pas d'une demande ni des parents
00:15:15ni des enfants,
00:15:17ni de véritablement, je dirais
00:15:19presque la psychologie profonde de l'enfant.
00:15:21Donc c'est quelque chose, là, ce qui a changé,
00:15:23c'est d'introduire, d'une façon
00:15:25obligatoire, ce programme
00:15:27dans les écoles.
00:15:29Donc c'est à partir de là, c'est pas tellement nous
00:15:31qui avons décidé,
00:15:33c'est donc une
00:15:35infiltration, et on voit que c'est quelque chose
00:15:37qui se prépare depuis de longues années.
00:15:39Donc c'est devenu, entre guillemets,
00:15:41pour l'instant, une espèce d'urgence, en ce sens
00:15:43que ça a fait un petit peu
00:15:45choc pour ceux qui découvraient ce qui se passait,
00:15:47et surtout ce qu'il y avait derrière
00:15:49dans ce manuel, parce qu'en soi, l'Evras,
00:15:51sauf que le E, je ne suis pas d'accord
00:15:53avec le E de l'éducation,
00:15:55voilà, et je crois que ça...
00:15:57Justement, le E, c'est important d'en parler, parce que l'éducation
00:15:59au sens étymologique, c'est sortir l'enfant
00:16:01du monde pulsionnel,
00:16:03et de l'absence
00:16:05de limites, et c'est lui-même des gardes-fous
00:16:07l'éduquer. Et ça, c'est important, ça c'est intéressant.
00:16:09Sauf qu'on n'éduque pas
00:16:11à la sexualité, éventuellement,
00:16:13on s'attarde à des situations qui sont assez
00:16:15fort heureusement quand même
00:16:17encore minoritaires,
00:16:19c'est toutes les situations, en effet, d'abus
00:16:21ou de problématiques qui auraient lieu autour de la
00:16:23sexualité et de la vie relationnelle dans certaines familles.
00:16:25Le problème, c'est toujours
00:16:27cette identification
00:16:29à la minorité. On le voit avec les enfants
00:16:31transgenres, avec tout ce grand
00:16:33mouvement qui est
00:16:35occupé, là aussi, à se passer à ce niveau-là.
00:16:37Et donc,
00:16:39d'introduire finalement un sujet
00:16:41qui ne concerne pas véritablement
00:16:43les enfants jusqu'à
00:16:4516 ans, je dirais.
00:16:47C'est l'exception à la règle.
00:16:49Voilà, c'est l'exception qui
00:16:51devient finalement la règle.
00:16:53Et donc, oui, ce E,
00:16:55il est à creuser,
00:16:57parce que non, on n'éduque pas à la sexualité,
00:16:59oui, on éduque à
00:17:01la gestion de la pulsion.
00:17:03C'est un petit peu de la civilité, je dirais.
00:17:05Mais l'éducation
00:17:07à la sexualité, non.
00:17:09Éventuellement, la prévention.
00:17:11Au cas par cas, à la limite.
00:17:13Et surtout au cas par cas, parce que quand on entend prévention,
00:17:15même dans la prévention,
00:17:17c'est de nouveau, en effet, au cas par cas.
00:17:19Et il y a un respect infini à avoir
00:17:21par rapport à l'intime, l'intériorité
00:17:23et la pudeur de l'enfant.
00:17:25Et tous les enfants ne se trouvent pas au même stade
00:17:27de développement, au même stade de questionnement.
00:17:29Et c'est là où, quand on s'approche
00:17:31du programme
00:17:33Évras, que l'affolement
00:17:35commence, en tout cas, du côté des professionnels.
00:17:37Est-ce que
00:17:39ce n'est pas parce qu'ils prennent le terme discrimination
00:17:41dans une de ces acceptations, c'est-à-dire
00:17:43qu'ils considèrent les individus
00:17:45comme des atos, membres d'une société,
00:17:47et qu'il y a
00:17:49deux termes à la discrimination, il y a deux explications.
00:17:51C'est traiter des personnes
00:17:53identiques de manière différente,
00:17:55ou traiter des personnes
00:17:57différentes de manière identique.
00:17:59Et l'Évras, ou en tout cas
00:18:01l'intervention dans une classe
00:18:03où il y aurait un enfant, par exemple, parce qu'il parle
00:18:05d'un enfant qui se massurera en classe,
00:18:07il y a plein de situations
00:18:09qui mettraient à jour
00:18:11des problèmes, peut-être, d'attouchement
00:18:13ou des problèmes de violence
00:18:15à la maison, doit être pris en charge.
00:18:17Mais ça, c'est quand on considère
00:18:19les élèves de manière différente
00:18:21et que, justement,
00:18:23il faut traiter les cas
00:18:25par cas.
00:18:27Donc ils prennent la discrimination dans
00:18:29une seule de ces acceptations
00:18:31et font complètement fi de l'autre.
00:18:33Ça montre...
00:18:35Et il faut voir l'effet que ça a, en fait, sur le public.
00:18:37C'est ça, je pense, qui est aussi très intéressant.
00:18:39En fait, c'était le chapeau qui avait été mis
00:18:41dans l'article qui a été publié
00:18:43dans Cairo sur, justement, l'Évras.
00:18:45C'était cette notion
00:18:47de discrimination.
00:18:49Mais
00:18:51l'effet que ça a, c'est quand on entend
00:18:53le tout-venant entendre discrimination,
00:18:55on se dit, ouh là, injustice !
00:18:57Ça permet d'admettre, du coup.
00:18:59Et donc, le tout-venant va peut-être plus facilement
00:19:01admettre, ah oui, s'il y a de la discrimination,
00:19:03donc de l'injustice.
00:19:05Donc c'est quand même pas mal, finalement, qu'on informe
00:19:07la totalité des enfants.
00:19:09Je pense que cet effet de ce mot...
00:19:11Oui, c'est un mot stimulant.
00:19:13Oui, mais qui endort un peu.
00:19:15Qui endort, et dans toutes ces situations
00:19:17où il y a eu des réactions par rapport
00:19:19au masque, par rapport à...
00:19:21Voilà, à l'Évras,
00:19:23au fait qu'il y aurait peut-être des différences entre certaines familles,
00:19:25etc.
00:19:27Pour moi, c'est un peu...
00:19:29Enfin, c'est...
00:19:31Ça vient cacher d'autres choses.
00:19:33Et puis ça veut dire que ceux qui doutent sont pour la discrimination,
00:19:35au fond de compte.
00:19:37Voilà.
00:19:39Et on ne peut plus douter.
00:19:41Il faut être de toute façon rentré immédiatement
00:19:43dans la pensée
00:19:45qui est véhiculée à ce moment-là.
00:19:47Mais ça a des effets...
00:19:49C'est là où je crois que
00:19:51nous avons à réagir, parce que là,
00:19:53il touche la construction du petit-enfant
00:19:55et la génération qui va arriver.
00:19:57Donc il y a d'autres choses à faire.
00:19:59En tout cas, dans l'urgence, il y a d'autres choses à faire
00:20:01que de s'occuper...
00:20:03De toute façon,
00:20:05il ne faut pas s'occuper de manière large
00:20:07de sexualité à l'école,
00:20:09comme on avait dit pendant le Covid que la santé publique,
00:20:11en fin de compte, est un concept qui n'existe pas.
00:20:13Il y a un médecin qui a un rapport avec son patient.
00:20:15Mais il y a d'autres choses à faire.
00:20:17Si vous recevez des enfants,
00:20:19vous savez qu'il y a d'autres choses à faire
00:20:21dans les sociétés pour les protéger,
00:20:23pour protéger leur santé mentale.
00:20:25Je ne sais pas, vous avez peut-être des exemples.
00:20:27En tout cas, moi, je penserais
00:20:29à mettre plus de rageants dans l'enseignement,
00:20:31mieux former les profs, les valoriser,
00:20:33les protéger
00:20:35plutôt des écrans
00:20:37et peut-être aussi,
00:20:39même s'il existe, du porno,
00:20:41parce qu'ils disent... Dans l'Evras,
00:20:43c'est le côté positif et négatif.
00:20:45Tu en parlais tout à l'heure.
00:20:47Tu disais...
00:20:49Le ministre a été interrogé
00:20:51sur la question. Il ne savait pas répondre.
00:20:53Je te rappelle peut-être l'événement.
00:20:55Oui.
00:20:57C'est M. Deborsu qui,
00:20:59interrogeant...
00:21:01Qui a eu son rôle, pour une fois.
00:21:03Oui, là, j'ai été agréablement surpris.
00:21:05Je me suis dit, tiens,
00:21:07il lui reste quelque chose du journalisme.
00:21:09Mais...
00:21:11Je lui ai demandé,
00:21:13dites-nous clairement
00:21:15quels sont les aspects positifs
00:21:17de la pornographie puisque
00:21:19c'est bel et bien écrit noir sur blanc
00:21:21dans le guide.
00:21:23Economiquement, c'est positif.
00:21:25Probablement, oui.
00:21:27La ministre a commencé
00:21:29en disant que ce n'était pas la question.
00:21:31Elle a essayé
00:21:33de faire diversion dans sa réponse.
00:21:35Et puis, M. Deborsu
00:21:37est revenu plusieurs fois en disant
00:21:39non, c'est bien la question que je vous pose
00:21:41parce que c'est dans ce guide.
00:21:43Et là,
00:21:45à trois reprises, il l'a relancé
00:21:47mais il a refusé
00:21:49clairement de répondre.
00:21:51Quand je vois ça, je vous demande quels sont les avantages
00:21:53du porno.
00:21:55Je suis très mal à l'aise avec le débat pour le moment
00:21:57parce qu'en fait, à aucun moment, on n'a dit
00:21:59ce qu'étaient les animations Evrace.
00:22:01Tout ce que j'entends ici,
00:22:03ce sont des passages tirés d'un guide, je vais en parler aussi.
00:22:05Les animations Evrace
00:22:07qui existent depuis longtemps...
00:22:09Pour bien vous faire comprendre
00:22:11pourquoi on parle de ça, parce que les gens y lisent
00:22:13de plus en plus votre guide et ils se disent
00:22:15c'est quoi ça ?
00:22:17Ce n'est pas de la désinformation, c'est dans le guide, ce sont des passages
00:22:19mot par mot, et donc vous êtes là pour recadrer.
00:22:21S'il vous plaît, allez-y.
00:22:33Ça n'est pas du tout discuté.
00:22:35Tout le monde est tout à fait d'accord avec ça.
00:22:37C'est pour ça qu'on vous met devant
00:22:39les passages qui sont controversés pour les gens.
00:22:41Est-ce qu'il y a un problème ?
00:22:45Vous avez fait votre point,
00:22:47il est très clair. Mais pourquoi comprendre
00:22:49les avantages et les inconvénients ?
00:22:51Bien sûr, mais pourquoi les avantages ?
00:22:53Je vous pose la question, Mme Linard,
00:22:55pour vous, et peut-être qu'il y en a,
00:22:57une fois encore, moi je pose des questions très naïves, des questions que les gens se posent.
00:22:59Quels sont, à votre niveau,
00:23:01les avantages de regarder des films pornographiques ?
00:23:03Ce n'est pas la question, à nouveau,
00:23:05c'est si un élève...
00:23:11...
00:23:13Pourquoi c'est dans le gouine
00:23:15qu'on prend les avantages et les inconvénients du porno ?
00:23:17On a parlé du genre, et je voudrais vraiment y revenir.
00:23:19Non, on y revient dans un instant.
00:23:21Oui, mais je veux faire la transition.
00:23:23Non, non, parce qu'on en parlera plus tard.
00:23:25Mais donc, il n'y a pas d'avantages du porno ? Oui, il y en a !
00:23:27Ce n'est pas la question, la question c'est
00:23:29est-ce qu'un jeune, à un moment donné, va mettre sur la table...
00:23:35Certains ne sont pas mal à l'aise.
00:23:37Vous ne répondez pas vraiment sur le fond.
00:23:39Bien sûr, parce que ça c'est tout à fait ça, ça passionne chacun,
00:23:41mais il y a d'abord une chose importante à faire, Saliba.
00:23:43On sent bien que la base
00:23:45sur laquelle il s'appuie
00:23:47n'est pas une base
00:23:49solide.
00:23:51Sinon, effectivement, il n'aurait aucun souci
00:23:53à entrer dans le débat,
00:23:55il n'aurait aucun souci à répondre à ce genre de questions.
00:23:57Et on ne les verrait pas
00:23:59en train de
00:24:01discriminer et de
00:24:03calomnier les personnes
00:24:05qui essayent
00:24:07d'amener un peu de nuance
00:24:09et de pointer quelles sont
00:24:11les choses dangereuses
00:24:13dans cette idéologie.
00:24:19Ma mésaventure à la RTBF
00:24:21montre bien que
00:24:23quand je parle de la mienne,
00:24:25ce n'est pas que la mienne,
00:24:27on a été à plusieurs à être qualifiés
00:24:29de personnes
00:24:31soit d'extrême droite
00:24:33ou de réseau ou de complotiste,
00:24:35etc.
00:24:37Et quand on veut
00:24:39amener un droit de réponse
00:24:41à la RTB
00:24:43par rapport à ça,
00:24:45un droit de réponse,
00:24:47et qui était
00:24:49particulièrement, je pense,
00:24:51bien sourcé.
00:24:53Suite à l'article du 16 septembre,
00:24:55où on a eu le plaisir
00:24:57d'être aussi cité,
00:24:59complotiste, extrême droite et adepte des théories
00:25:01pédocriminelles, voilà le réseau,
00:25:03le réseau des désinformateurs
00:25:05sur l'Evras en Belgique.
00:25:07Voilà.
00:25:09Et là,
00:25:11quand j'ai essayé,
00:25:13sous le conseil d'un avocat,
00:25:15d'amener un droit de réponse
00:25:17qui était mesuré mais bien sourcé,
00:25:19eh bien,
00:25:21j'ai eu une réponse
00:25:23assez étonnante.
00:25:25C'est-à-dire que
00:25:27ils ont un prétexte,
00:25:29enfin ce n'est pas un prétexte, je pense que c'est réel,
00:25:31ils ont dit que la loi ne prévoyait
00:25:33pas de droit de réponse
00:25:35pour la presse digitale.
00:25:37Aucune disposition n'est actuellement prévue pour le droit de réponse
00:25:39vis-à-vis des nouveaux médias que sont le site internet.
00:25:41C'est ce qu'on nous a répondu aussi. On a aussi demandé
00:25:43un droit de réponse, qui nous a été refusé.
00:25:45C'est incroyable.
00:25:47Ça veut dire que
00:25:49il est effectivement,
00:25:51quand je suis revenu
00:25:53auprès de l'avocat qui m'avait conseillé ce droit de réponse,
00:25:55il m'a dit que,
00:25:57bien sûr que
00:25:59la loi ne le prévoit pas, puisque c'est une loi
00:26:01de 1961, si je me souviens bien,
00:26:03et qu'à ce moment-là,
00:26:05la presse digitale n'existait pas.
00:26:07Seulement, il m'a dit aussi que
00:26:09on pourrait
00:26:11faire intervenir de la jurisprudence
00:26:13où clairement
00:26:15d'autres journaux
00:26:17ont accordé pourtant,
00:26:19en presse digitale, des droits de réponse,
00:26:21mais qu'on entrerait
00:26:23à ce moment-là dans
00:26:25une sorte de bras de fer,
00:26:27que la RTBF disposait
00:26:29d'avocats qui étaient très chers
00:26:31et très compétents,
00:26:33et que je m'épuiserais avant eux,
00:26:35puisque ils sont...
00:26:37Notre ancien avocat d'ailleurs, monsieur Englebert.
00:26:39Youtube a retiré une vidéo
00:26:41qu'Eros avait sur sa chaîne.
00:26:43Il y a un préjudice qui concerne
00:26:45un droit fondamental, la liberté de la presse,
00:26:47contre un préjudice
00:26:49qui est un préjudice commercial.
00:26:51L'objet social de Youtube, c'est pas préserver
00:26:53la santé publique, ça se saurait si c'était ça.
00:26:55Il m'a d'ailleurs ajouté
00:26:57quelque chose qui n'est pas tombé dans l'oreille
00:26:59d'un sourd, c'est que
00:27:01ça serait intéressant d'aller
00:27:03regarder dans les comptes
00:27:05de la comptabilité de la RTBF
00:27:07pour voir combien d'argent public
00:27:09est
00:27:11dépensé pour la censure
00:27:13des citoyens qui ont envie
00:27:15de faire entendre leurs paroles,
00:27:17puisque normalement cette presse
00:27:19est censée représenter
00:27:21un peu la vie des citoyens.
00:27:23Actuellement, elle ne représente que
00:27:25ce que l'Etat
00:27:27lui dit de...
00:27:29Dans la réponse des avocats de la RTBF,
00:27:31ils disent à la RTBF
00:27:33qu'on cède que les informations qui vous concernent ont été
00:27:35factuellement vérifiées et sont correctes.
00:27:37On pense au fact-checker.
00:27:39J'ai souvent souligné qu'il y a vraiment une redondance.
00:27:41Ils s'auto-confirment entre eux.
00:27:43Par exemple, ils disent que cette analyse
00:27:45est partagée par d'autres médias comme le Soir
00:27:47et la Dernière Heure. C'est fantastique, parce que c'est les mêmes.
00:27:49Ce sont les mêmes.
00:27:51Et puis, c'est là qu'on voit
00:27:53la dérive
00:27:55de la presse,
00:27:57de cette presse-là,
00:27:59en tout cas,
00:28:01qui s'appuie non plus sur des preuves,
00:28:03mais sur des sources.
00:28:05Jean-Dominique Michel le faisait bien remarquer.
00:28:07À partir du moment
00:28:09où une source
00:28:11dit quelque chose par un système
00:28:13de fact-checking, on voit un peu
00:28:15comment les fact-checkings
00:28:17se font.
00:28:19Je rappellerai brièvement l'affaire de Fact & Furious,
00:28:21qui était
00:28:23quand même assez illustrative.
00:28:25Et,
00:28:27comment dire,
00:28:29ces fact-checkings abusifs
00:28:31qui réellement
00:28:33désinforment, du coup,
00:28:35servent de base
00:28:37et à partir de ça, on nomme des sources.
00:28:39Ils ont d'ailleurs clairement
00:28:41dit que...
00:28:43Ils ne m'ont pas interviewé
00:28:45avant de sortir l'article.
00:28:47Ça, c'est quand même, d'un point de vue déontologique,
00:28:49médiatique,
00:28:51c'est quand même une grosse lacune.
00:28:53Et ils se sont basés
00:28:55sur ce qu'ils ont trouvé sur Google.
00:28:57Et quand je dis à un moment donné,
00:28:59vous savez, vous faites
00:29:01là un parallèle avec
00:29:03mes prises de position par rapport
00:29:05au confinement, etc.,
00:29:07pour lesquels, effectivement,
00:29:09j'ai dû parler à l'ordre
00:29:11des médecins, mais pour lesquels
00:29:13je n'ai à l'instant
00:29:15aucune sanction.
00:29:17C'est volontaire, c'est pour disqualifier.
00:29:19Voilà, c'était effectivement pour disqualifier.
00:29:21Ils répondent que
00:29:23mon comité de soutien
00:29:25semblait dire sur Google
00:29:27que je risquais
00:29:29des sanctions et que donc ça justifie
00:29:31pleinement le fait
00:29:33qu'il l'ait mentionné dans cet article.
00:29:35Donc on est vraiment face à des gens
00:29:37qui sont d'une mauvaise foi
00:29:39et d'une hypocrisie,
00:29:41sans nom,
00:29:43entre lesquelles on peut
00:29:45difficilement aller.
00:29:47On est vraiment dans quelque chose de totalitaire.
00:29:49On dirait vraiment des officines religieuses qui disent
00:29:51la parole divine.
00:29:53Ils disent en plus, par ailleurs,
00:29:55et ça c'est quand même les avocats de l'RTV qui disent,
00:29:57par ailleurs, votre réponse,
00:29:59réponse entre guillemets en plus,
00:30:01vise également à répandre
00:30:03de fausses informations.
00:30:05Vous vous méprenez quant au mode de fonctionnement
00:30:07des animations qui seront dispensées aux élèves.
00:30:09Mais en même temps,
00:30:11on refuse d'en débattre.
00:30:13C'est comme ça.
00:30:15Dieu a dit
00:30:17et vous vous taisez.
00:30:19C'est vraiment une parole
00:30:21qui n'est plus contestable.
00:30:23Et c'est assez
00:30:25ahurissant parce que
00:30:27en fait, là où j'ai commencé
00:30:29à réagir,
00:30:31c'est sur base des témoignages
00:30:33des parents
00:30:35et des enfants
00:30:37qui avaient reçu
00:30:39les animations
00:30:41Evrace dans les 20%
00:30:43des écoles
00:30:45qui l'avaient faite
00:30:47avec
00:30:49des éléments qui montrent
00:30:51clairement qu'il y a effraction.
00:30:53C'est chic.
00:30:55Est-ce que ça peut créer plus de mal que de bien ?
00:30:57Est-ce que, on en a déjà parlé
00:30:59mais c'est important de le rappeler, ça peut créer des traumas ?
00:31:01Tout à fait.
00:31:03On est, par exemple,
00:31:05pour les enfants qui sont en dessous
00:31:07de 12 ans dans la phase de latence,
00:31:09on est dans une situation
00:31:11où il est vraiment très important
00:31:13pour leur développement psychique
00:31:15de faire un refoulement
00:31:17justement de toutes ces notions
00:31:19sexualisées
00:31:21qui reviendront à l'adolescence.
00:31:23Voilà, qui reviendront à l'adolescence
00:31:25quand, finalement, les hormones auront fait
00:31:27aussi leur travail
00:31:29et les auront rendu plus ou moins prêts
00:31:31à
00:31:33entamer ce type de relation
00:31:35bien que, même à l'adolescence,
00:31:37ce n'est pas encore
00:31:39tout à fait acquis.
00:31:41C'est un long travail de maturation.
00:31:43Si on parle trop crûment
00:31:45à un adolescent ou à une adolescente
00:31:47de contenus
00:31:49sexualisés adultes,
00:31:51bien souvent,
00:31:53soit ils vont tourner ça à la rigolade
00:31:55mais c'est une autre façon d'éluder le problème,
00:31:57soit
00:31:59ils vont en être choqués.
00:32:01Surtout si ce sont des adultes
00:32:03qui leur amènent le contenu.
00:32:05Parce que là, il y a une sorte de
00:32:07permissivité
00:32:09qui est tout à fait inacceptable
00:32:11et qui peut être assimilée
00:32:13à ce qu'on appelle
00:32:15le grooming.
00:32:17Grooming qui est, je le rappelle,
00:32:19une méthode utilisée par
00:32:21les pédocriminels
00:32:23pour approcher des enfants
00:32:25en leur présentant
00:32:27du contenu sexualisé adulte
00:32:29de façon à les
00:32:31familiariser à ce genre de choses
00:32:33et ensuite
00:32:35avoir beaucoup moins de résistance
00:32:37quand on leur propose des choses.
00:32:39Justement, dans la réponse,
00:32:41parce qu'il parle de désinformation
00:32:43dans ta réponse,
00:32:45mais justement,
00:32:47tu réponds longuement
00:32:51et page 137 du guide de l'Evras,
00:32:53il parle déjà
00:32:55pour les 9-11 ans
00:32:57des influences positives et négatives
00:32:59des médias des pornographies.
00:33:01Donc c'est introduire
00:33:03chez un enfant de 9 ans
00:33:05un sujet dont il faudrait le protéger.
00:33:07Absolument.
00:33:09Quand tu parlais d'urgence,
00:33:11l'urgence pourrait en effet être là
00:33:13parce que ça fait déjà pas mal d'années
00:33:15que le sujet de la pornographie
00:33:17fait vraiment être un véritable fléau de société
00:33:19et qui vient complètement perturber
00:33:21l'imaginaire des jeunes.
00:33:23Donc là, ne pas pouvoir,
00:33:25parce que c'est dit texto,
00:33:27voir quels sont les côtés positifs
00:33:29et négatifs de la pornographie,
00:33:31c'est dramatique.
00:33:33C'est une incitation pour que les jeunes
00:33:35aillent chercher des contenus
00:33:37à ce niveau-là,
00:33:39juste pour aiguiser leur discernement
00:33:41par rapport à ça.
00:33:43C'est très grave pour les enfants.
00:33:45Comme le disait Frédéric,
00:33:47le cerveau de l'enfant entre 8 et 12 ans
00:33:49est vraiment formaté
00:33:51pour l'apprentissage
00:33:53de toutes ces matières scolaires
00:33:55et les parents veulent venir s'opposer
00:33:57les maths, l'histoire, la géographie, le français.
00:33:59Alors qu'en fait,
00:34:01et c'est un peu un argument qui est souvent dit,
00:34:03est-ce que vous vous interrogez
00:34:05sur ces matières-là ?
00:34:07Mais non, les parents ne s'interrogent pas
00:34:09parce qu'il n'y a pas de raison morale
00:34:11de s'y opposer et d'entrer là-dedans.
00:34:13Déjà même pour les gens qui ne comprennent pas
00:34:15la différence entre une soi-disant éducation
00:34:17à la sexualité,
00:34:19à la vie relationnelle et affective,
00:34:21c'est déjà problématique et questionnant.
00:34:23Et donc là, en effet,
00:34:25il y a effraction psychique
00:34:27parce que c'est vécu par les jeunes enfants
00:34:29dont le cerveau n'est pas du tout préparé
00:34:31à ça, c'est vécu
00:34:33comme un acte réel en fait.
00:34:35Une forme de viol.
00:34:37Donc on peut véritablement
00:34:39parler de trauma et chaque enfant va
00:34:41réagir d'une façon tout à fait différente.
00:34:43Et quand on dit que l'infant, c'est l'enfant
00:34:45sans parole, enfin voilà, qui ne parle pas,
00:34:47là oui, il commence à parler mais
00:34:49dans les personnalités, ce sont surtout les plus
00:34:51fragiles qui vont être impactés.
00:34:53Parce qu'ils vont être sidérés. Il peut y avoir
00:34:55une forme de sidération mais
00:34:57avec un impact traumatique qui ne va peut-être pas
00:34:59immédiatement apparaître mais qui est une bombe
00:35:01à retardement. Parce qu'on a tous
00:35:03en fait, ça vient
00:35:05impacter sur la...
00:35:06Ça peut revenir des années après.
00:35:07Parce que ça vient impacter sur le plan émotionnel
00:35:09la petite amygdale, pas l'amygdale qu'on a dans la gorge
00:35:11mais l'amygdale cérébelleuse qui est en fait
00:35:13le socle neurologique des émotions
00:35:15qui est déjà actif avant la naissance.
00:35:17Donc c'est quand même fort intéressant, c'est une carte mémoire
00:35:19qu'on a dans nos téléphones, nos ordinateurs
00:35:21et qui, qu'est-ce que c'est une carte mémoire ?
00:35:23Ça enregistre mais ça se rejoue.
00:35:25Et donc ça peut rester silencieux des années
00:35:27c'est comme pour toutes les 3 ans
00:35:29de confinement, on croit que c'est fini
00:35:31mais les enfants qui ont été impactés par cette
00:35:33espèce de folie collective, moi j'appelais
00:35:35je disais on était un peu dans un asile psychiatrique
00:35:37à ciel ouvert, quand on circulait
00:35:39là dans des rues ou dans des
00:35:41lieux où il n'y a pas beaucoup de personnes, ils voient les gens masqués
00:35:43mais pour les enfants
00:35:453 ans de leur vie, c'est
00:35:47beaucoup plus que 3 ans dans notre vie d'adulte
00:35:49à nous. Et donc oui, il y a
00:35:51en effet comme une espèce d'intrusion
00:35:53dans la vie psychique de l'enfant
00:35:55qui n'est pas du tout préparée en plus
00:35:57à voir des images
00:35:59et un discours qui concerne la sexualité
00:36:01adulte. C'est tout à fait
00:36:03effrayant.
00:36:05Justement,
00:36:07j'aime l'ethnologie inversée, on peut
00:36:09aller voir ce qui se passe ailleurs
00:36:11et on dirait, que ce soit pour le porno ou d'autres choses
00:36:13que ce sont des valeurs universelles.
00:36:15Indiscutable.
00:36:17Le porno existe, on ne va rien faire pour lutter contre
00:36:19ça ramène trop de pognon, on le sait, l'industrie du porno
00:36:21est une grosse industrie, avec la pub
00:36:23la drogue et d'autres choses
00:36:25ça ramène
00:36:27énormément d'argent, donc on n'en discute pas, c'est comme ça
00:36:29et c'est une valeur universelle.
00:36:31Et donc, c'est pas
00:36:33du tout ce que
00:36:35certains pensent, notamment en Russie
00:36:37et donc on a le plaisir d'écouter
00:36:39Ekaterina Kopilova, qu'on appelle
00:36:41Katia Kopilova, c'est un plaisir de
00:36:43l'accueillir, elle fait sa chronique à distance
00:36:45toujours, elle est juriste
00:36:47ancienne conseillère de
00:36:49l'ambassadeur de Russie à Paris
00:36:51et moi j'adore son éloquence
00:36:53sa franchise
00:36:55et sa capacité à ne pas se laisser faire
00:36:57quand elle passe dans les médias de masse
00:36:59et à répondre, parce qu'on a souvent peur
00:37:01il y a même des gens aguerris
00:37:03qui, une fois qu'ils se retrouvent dans les médias
00:37:05de masse, s'écrasent
00:37:07parce qu'ils ont tellement d'arrogance
00:37:09ils sont
00:37:11tellement surdeux
00:37:13les éditocrates, et donc c'est un
00:37:15honneur de l'écouter par rapport à
00:37:17à cette chronique qu'elle nous fait
00:37:19où elle nous parle justement, je lui ai demandé
00:37:21si tu pouvais faire une chronique sur
00:37:23la manière dont on vit la sexualité
00:37:25en Russie et qu'est-ce que
00:37:27vous pensez de l'Evras ?
00:37:29Bonjour à tous, ravie d'être à nouveau parmi
00:37:31vous. L'Evras
00:37:33éducation donc à la vie relationnelle
00:37:35affective et sexuelle est quelque chose que je ne
00:37:37connaissais pas et que j'ai découvert en préparant
00:37:39cette chronique. J'ai commencé par
00:37:41la base, j'ai tapé Evras dans
00:37:43Google et cliqué sur le premier lien
00:37:45qui est apparu qui était celui du site de l'Evras.
00:37:47C'est ainsi que j'ai appris
00:37:49que la démarche d'Evras consistait
00:37:51je cite, à accompagner
00:37:53les enfants, les adolescents et les
00:37:55jeunes adultes et à leur proposer un
00:37:57éveil aux multiples dimensions de leur
00:37:59développement. Vous savez, moi
00:38:01qui suis dans la fonction publique, je suis
00:38:03amenée à examiner tous les jours de nombreuses initiatives.
00:38:05Et la première question que je pose
00:38:07à chaque auteur est
00:38:09quel est le problème que cette
00:38:11initiative a vocation à régler ?
00:38:13Pour moi, dès lors que la personne est
00:38:15incapable d'expliquer à quoi sert son initiative,
00:38:17celle-ci est à jeter directement
00:38:19dans une poubelle. En l'occurrence,
00:38:21j'ai eu beau lire et
00:38:23relire le mandat de l'Evras,
00:38:25je n'ai pas réussi à identifier le problème
00:38:27qui le justifie. Et ensuite,
00:38:29je me suis souvenu que nous avions des
00:38:31approches différentes, russes et occidentaux
00:38:33vis-à-vis de la sexualité.
00:38:35Déjà, les russes sont beaucoup plus pudiques
00:38:37par nature,
00:38:39plus pudiques que les occidentaux.
00:38:41Rien qu'à comparer le rapport aux nus
00:38:43dans les films russes et occidentaux,
00:38:45vous verrez que chez nous, les scènes de nus sont très rares
00:38:47et que parmi celles qui existent,
00:38:49chacune a été pensée par le réalisateur
00:38:51comme une provocation.
00:38:53Elles font beaucoup parler, etc.
00:38:55En France, je vais prendre cet exemple
00:38:57parce que je consomme beaucoup le cinéma français,
00:38:59pour trouver un film sans une
00:39:01femme qui montre ses seins, même si
00:39:03c'est pour deux secondes et même si cette scène n'importe
00:39:05absolument rien au film,
00:39:07il faut bien chercher.
00:39:09Nous pensons que la sexualité relève
00:39:11de l'intime, de la sphère privée.
00:39:13Et jusqu'il n'y a pas si longtemps, cette approche
00:39:15était universellement partagée
00:39:17et curieusement, l'humanité
00:39:19ne s'en est pas trop mal sortie, j'ai envie de dire.
00:39:21Nos grands-parents, personne
00:39:23ne les avait accompagnés dans leur développement.
00:39:25Mais vu que nous sommes tous là, ils ont tout de même
00:39:27miraculeusement réussi à se débrouiller.
00:39:29Ensuite,
00:39:31nous sommes très conservateurs
00:39:33au sujet de la sexualité et si vous voulez,
00:39:35je me l'explique notamment par le fait
00:39:37que la culture russe est quand même très virile.
00:39:39Ce qui est en Occident
00:39:41est considéré comme rétrograde
00:39:43aujourd'hui. L'homme qui est exalté
00:39:45est un homme fort, un défenseur
00:39:47de la patrie avant tout,
00:39:49aujourd'hui encore plus qu'hier.
00:39:51Nous sommes aussi un pays religieux
00:39:53où des dizaines de différentes confessions
00:39:55cohabitent. Moscou est le
00:39:57troisième Rome, l'héritière de la Byzance orthodoxe.
00:39:59C'est une mission qui imprime toujours.
00:40:01Beaucoup de nos concitoyens sont
00:40:03musulmans, d'Atharstan ou d'Aghestan
00:40:05en Tchétchénie. Bref,
00:40:07beaucoup de facteurs qui font que le nouveau
00:40:09modèle occidental est inconcevable
00:40:11chez nous. La famille est
00:40:13constitutionnellement définie comme l'union
00:40:15entre un homme et une femme. Depuis
00:40:17l'année dernière, toute propagande
00:40:19de la sexualité non traditionnelle
00:40:21et du changement de sexe est légalement
00:40:23interdite, ce qui veut dire notamment
00:40:25qu'un certain nombre d'œuvres
00:40:27cinématographiques tournées en Occident ne peuvent pas
00:40:29être diffusées en Russie, liées aux producteurs
00:40:31qui viseraient le marché russe.
00:40:33Mais attention ! Et là, on revient
00:40:35vers ce par quoi nous avons commencé,
00:40:37à savoir que les Russes envisagent
00:40:39la sexualité comme faisant partie du domaine
00:40:41privé, ce qui veut dire que personne
00:40:43ne vous dicte votre comportement sexuel
00:40:45du moment que vous le contenez à votre chambre.
00:40:47Aucune loi ne punit
00:40:49l'homosexualité, c'est le fait de
00:40:51l'exhiber qui ne cadre pas avec
00:40:53les mœurs de notre société,
00:40:55et le fait d'en faire une cause qui lui,
00:40:57pour le coup, est interdit.
00:40:59Je trouve son propos
00:41:01profondément intéressant, qui pose
00:41:03une grande question qu'on peut...
00:41:05qu'on devrait, qu'on va
00:41:07soulever. D'abord, je trouve
00:41:09que ça mériterait un débat
00:41:11sur l'RTBF, que
00:41:13plein de gens devraient écouter. Voilà, ça ne se passe pas partout
00:41:15comme ça, sans jugement
00:41:17de valeur. Est-ce que c'est mieux ? Est-ce que c'est moins bien ?
00:41:19Même si nous, on en a.
00:41:21Je pense que c'est vrai que la sexualité
00:41:23doit rester dans le domaine de l'intime,
00:41:25sauf si elle fait intrusion à l'école,
00:41:27par exemple, et qu'il faut prendre en charge
00:41:29un enfant. Mais j'ai envie de soulever
00:41:31la première question, que j'avais soulevée dans l'intro aussi, mais
00:41:33est-ce que
00:41:35la première question qu'on peut se poser,
00:41:37c'est pas, qu'est-ce que cela
00:41:39va régler
00:41:41comme problème existant ?
00:41:43Qu'est-ce que, et on peut
00:41:45se poser comme question, et on en revient au début,
00:41:47qu'est-ce que, tout d'un coup,
00:41:49on identifie comme problème
00:41:51dans l'école,
00:41:53qu'il faudrait régler ? On peut peut-être rebondir
00:41:55là-dessus, on l'a peut-être déjà dit, mais voilà.
00:41:57Sinon, je vous laisse rebondir, en général,
00:41:59sur ses propos.
00:42:01Le fait d'introduire ça dans les écoles ?
00:42:03Oui, la première question qu'elle pose, c'est comme elle travaille
00:42:05dans le domaine public, elle se dit, moi, la première
00:42:07chose que je viens faire, quand quelqu'un a un projet,
00:42:09c'est de lui dire, qu'est-ce que tu vas
00:42:11résoudre comme problème ? Et s'il ne sait pas me répondre,
00:42:13je jette ce projet
00:42:15à la poubelle. Mais en réalité,
00:42:17je pense que
00:42:19ils ont masqué
00:42:21un petit peu, et ça, c'est
00:42:23aussi un procédé
00:42:25assez
00:42:27critiquable, ils ont masqué
00:42:31le contenu, finalement,
00:42:33par de bonnes intentions.
00:42:35Et ces bonnes intentions,
00:42:37c'est la prévention, notamment,
00:42:39de l'hypersexualité,
00:42:41des problèmes liés à l'hypersexualité,
00:42:43etc.
00:42:45Et en fait, on s'aperçoit que,
00:42:47dans les faits,
00:42:49aussi bien dans le contenu du guide,
00:42:53qui hypocritement a été
00:42:55annoncé comme étant simplement
00:42:57un texte qui
00:42:59devait être juste lu
00:43:01par les
00:43:03personnes professionnelles,
00:43:05alors, là aussi, on reviendra
00:43:07sur ce qu'on appelle
00:43:09professionnel, mais
00:43:11ce guide, clairement,
00:43:13s'il est lu, et si
00:43:15on s'y réfère
00:43:17pour parler aux enfants,
00:43:19c'est comme si on le donnait
00:43:21clairement à lire aux enfants, après c'est pratiquement
00:43:23la même chose.
00:43:25Et si on répond aux questions des
00:43:27enfants comme ils le disent,
00:43:29c'est clair qu'un enfant qui va
00:43:31poser une question, parce que
00:43:33lui aura été confronté à de la
00:43:35pornographie ou quelque chose comme ça à 9 ans,
00:43:37et là aussi,
00:43:39on répondra que c'est seulement à 12 ans
00:43:41et en quatrième secondaire, mais je dirais aussi
00:43:43qu'il n'en est rien, c'est aussi
00:43:45un mensonge, ça.
00:43:47Donc, si cet enfant
00:43:49de 9 ans vient parler de
00:43:51pornographie devant toute la classe,
00:43:53et qu'on entend parler des bénéfices
00:43:55des pornographies,
00:43:57puisque c'est ainsi que c'est présenté
00:43:59dans le guide, et bien
00:44:01tous les autres vont
00:44:03se retrouver confrontés
00:44:05au contenu de ce que l'animateur ou l'animatrice
00:44:07aura
00:44:09présenté. C'est ce qu'on a vu dans une vidéo avec une prof
00:44:11qui parle de
00:44:13l'éjaculation, du liquide blanc qui
00:44:15sort, et il y a des enfants qui sont, il y en a qui le savent,
00:44:17qui répondent, et puis il faut-il insister
00:44:19sur ce sujet, mais il y en a qui sont totalement, qui ont l'air
00:44:21totalement étonnés d'apprendre.
00:44:23Tout à fait. Et là,
00:44:25ces enfants auront-ils
00:44:27consenti à être
00:44:29comme ça intrusés par un
00:44:31parent, il n'est certainement pas
00:44:33leur parent, or il s'agit
00:44:35quand même, si je reprends
00:44:37le code pénal, l'article 417.6
00:44:39indique qu'avant
00:44:4116 ans, il n'y a pas de consentement possible
00:44:43en matière de
00:44:45sexualité, et donc
00:44:47là, comment il se fait
00:44:49que des ministres approuvent
00:44:51quelque chose qui va
00:44:53à un moment ou à un autre déraper
00:44:55et être en contradiction
00:44:57avec le code pénal, sans compter
00:44:59évidemment la Constitution, qui elle-même
00:45:01indique que l'enseignement
00:45:03doit être en accord avec les
00:45:05valeurs des parents. Comment se fait-il que
00:45:07les parents ne sont pas mis au courant
00:45:09ni du contenu, ni du
00:45:11jour et de l'heure où
00:45:13ce genre de contenu va être
00:45:15dispensé ?
00:45:17Il voulait même le dissimuler, cacher le jour
00:45:19où auraient lieu les formations. Voilà.
00:45:21Pourquoi le professeur lui-même
00:45:23est exclu de la classe ?
00:45:25Ce sont quand même des procédés
00:45:27qui posent question, et ces
00:45:29questions, on n'a pas le droit de les poser. Par contre,
00:45:31si je reprends un peu
00:45:33l'interview d'un Allemand
00:45:35qui avait
00:45:37questionné une personne qui avait
00:45:39assisté au discours
00:45:41de Caroline Désir à Verviers,
00:45:43elle relatait
00:45:45que ce qui était
00:45:47présenté comme étant le contenu
00:45:49du guide, c'était
00:45:51un relevé
00:45:53de toutes les questions que
00:45:55les enfants avaient posées.
00:45:57C'est clairement
00:45:59un mensonge, puisque dans ce
00:46:01guide, on trouve savoir,
00:46:03savoir-être, savoir-faire, un petit peu comme
00:46:05dans les socles de compétences ou les
00:46:07programmes scolaires. Donc,
00:46:09on n'est pas du tout dans un relevé des
00:46:11questions, mais plutôt dans
00:46:13des réponses à apporter, des réponses
00:46:15d'adultes qui
00:46:17partent d'une idéologie
00:46:19qui prétendrait
00:46:21que d'abord, les enfants
00:46:23ont une sexualité depuis
00:46:25la naissance, sexualité
00:46:27comprise comme étant celle d'un adulte
00:46:29en miniature, ce qui
00:46:31est une idéologie
00:46:33complètement sans fondement
00:46:35sur un plan
00:46:37psychodynamique et
00:46:39clinique. Au contraire,
00:46:41et qui émane,
00:46:43la seule source possible qu'on puisse
00:46:45trouver à ce genre d'idéologie,
00:46:47c'est les rapports
00:46:49d'Alfred Kinsey.
00:46:51Les rapports d'Alfred Kinsey sont basés
00:46:53sur des...
00:46:55Des expériences...
00:46:57Des expériences pédophiles sur les
00:46:59enfants. Donc, c'est...
00:47:01Voilà. Alors, l'autre
00:47:03idéologie qui est
00:47:05manifeste, puisque quand on tape
00:47:07genre sur...
00:47:09Comme dans le moteur de recherche du PDF
00:47:11de l'Evras, on trouve
00:47:13énormément de
00:47:15références. Par contre, on ne trouve pas
00:47:17beaucoup de références concernant
00:47:19le mot père ou le mot mère, etc.
00:47:21Qui est en train d'être banni du langage
00:47:23occidental.
00:47:25Donc, c'est l'effacement
00:47:27de la...
00:47:29De tout ce
00:47:31qui pourrait être genré.
00:47:33Et donc,
00:47:35là, on a une dictature,
00:47:37je dirais, d'une minorité, quand même,
00:47:39puisque les personnes transgenres, c'est quand même
00:47:41pas la majorité, même si ça a explosé
00:47:43suite à une pression
00:47:45médiatique, notamment, puisque
00:47:47dans les films, actuellement,
00:47:49ou dans les publicités,
00:47:51on pourrait se poser la question, quels sont les subsides
00:47:53qui permettent d'avoir ça,
00:47:55et qui est à la manœuvre
00:47:57derrière, on voit
00:47:59apparaître ce contenu de plus en plus fréquemment.
00:48:01Et voilà,
00:48:03on a, à 9 ans,
00:48:05la possibilité
00:48:07de dire aux enfants que
00:48:09pour une question de confort,
00:48:11on trouve ça dans ce guide,
00:48:13on peut
00:48:15très bien choisir
00:48:17d'appartenir à un genre
00:48:19différent, et on le voit
00:48:21dans les animations,
00:48:23et ça peut être apporté dans les témoignages.
00:48:25On a mis les petites filles d'un côté
00:48:27et les petits garçons de l'autre, et on a demandé,
00:48:29par exemple, aux petites filles dans un collège
00:48:31de séparer
00:48:33les petites filles qui se sentent garçons
00:48:35et les petites filles qui se sentent filles.
00:48:37Et donc, on est vraiment
00:48:39dans la pratique de cette
00:48:41négation
00:48:43des genres
00:48:45biologiques, et ça, ça correspond
00:48:47à un autre
00:48:49prédateur,
00:48:51j'ai envie de dire,
00:48:53qui est John Money,
00:48:55qui est le père de la
00:48:57théorie du genre, qui a basé
00:48:59d'ailleurs...
00:49:01Qui n'est fondé sur aucun élément scientifique
00:49:03ou de développement de l'enfant...
00:49:05Exactement, et cette personne était
00:49:07elle-même, effectivement, pédophile.
00:49:09Et donc,
00:49:11quand on me taxe
00:49:13d'abonder dans des théories
00:49:15pédocriminelles,
00:49:17j'oserais dire
00:49:19qu'il y a là
00:49:21une réalité, et c'est factuel,
00:49:23à laquelle,
00:49:25évidemment, on n'entend
00:49:27aucun média mainstream
00:49:29faire référence,
00:49:31et c'est bien là le risque, parce que
00:49:33on dit que le diable
00:49:35se cache dans les détails, mais
00:49:37ce n'est même plus des détails, ce sont des évidences.
00:49:39En faire, ils peuvent être de bonnes intentions, mais est-ce que ce n'est pas aussi
00:49:41la perversité du modèle occidental,
00:49:43et ça, c'est pour répondre à cette première question
00:49:45que soulève Katia Kopeleva,
00:49:47il ne règle pas les problèmes, il les introduit.
00:49:49Tout à fait.
00:49:51Il rend
00:49:53malade cette société, il introduit
00:49:55le délire dans la société,
00:49:57et puis Anne ?
00:49:59À ce sujet, il y a un article
00:50:01qui est paru dans un journal
00:50:03qui est, je pense même un journal économique,
00:50:05il faudrait que je retrouve ça,
00:50:07qui a été mentionné par Maurice Berger à l'époque,
00:50:09qui mentionne que
00:50:11pendant une période en Angleterre
00:50:13où il n'y a plus eu assez de subsides
00:50:15pour faire cette éducation
00:50:17dans les écoles,
00:50:19on a vu le taux
00:50:21d'avortement
00:50:23chez des mineurs
00:50:25qui a chuté.
00:50:27Donc, si
00:50:29le but est d'éviter
00:50:31les problèmes d'hypersexualisation
00:50:33des jeunes, etc.,
00:50:35comme ils le prétendent,
00:50:37force est de constater que
00:50:39c'est un but qui n'est
00:50:41pas atteint, au contraire, donc c'est
00:50:43trop productif. Et je pense qu'effectivement
00:50:45il ne faut pas être grand clair
00:50:47pour comprendre qu'à partir du moment
00:50:49où on met en garde
00:50:51soi-disant d'aller voir
00:50:53avec un esprit critique les pornographies
00:50:55à un âge précoce,
00:50:57les enfants
00:50:59vont entendre simplement
00:51:01aller voir les pornographies.
00:51:03Et ceux qui n'y auront pas
00:51:05encore été vont être intéressés
00:51:07non pas à voir
00:51:09un truc comme ça en passant,
00:51:11mais en plus avec
00:51:13l'assentiment d'adultes,
00:51:15d'aller y voir d'un peu plus près.
00:51:17Et la bénédiction, il n'y a plus
00:51:19aucune limite.
00:51:21Quand un enfant
00:51:23doit taper un code
00:51:25d'adulte pour accéder
00:51:27à une image
00:51:29où il sait très bien
00:51:31qu'il fait quelque chose qui n'est pas autorisé
00:51:33par ses parents, c'est pas
00:51:35la même chose du tout que
00:51:37quand des adultes l'invitent
00:51:39avec leur bénédiction
00:51:41à faire ce genre de démarche.
00:51:43Tout à fait.
00:51:45Donc là, on est face
00:51:47à une autorisation
00:51:49et ça a un effet
00:51:51de séduction.
00:51:53Contrairement à l'éducation
00:51:55qui est, comme tu le disais,
00:51:57une capacité
00:51:59à gérer
00:52:01finalement les pulsions,
00:52:03à amener finalement
00:52:05à mieux gérer les pulsions,
00:52:07la séduction, c'est quelque chose qui
00:52:09sort l'enfant
00:52:11de cette éducation
00:52:13justement, qui ne lui permet
00:52:15plus de faire
00:52:19agir
00:52:21ces interdits.
00:52:23Et là, on est
00:52:25dans une provocation
00:52:27et encore une fois, il ne faut pas
00:52:29être grand clair pour comprendre que
00:52:31quand on présente les choses
00:52:33de cette façon-là, alors
00:52:35on dit que ce n'est qu'en sixième primaire
00:52:37et en quatrième secondaire,
00:52:39c'est encore une fois un grand mensonge
00:52:41puisque quand on lit la circulaire
00:52:439020 et la circulaire
00:52:451044, il s'agit
00:52:47d'un programme
00:52:49qui doit être dispensé en troncs communs.
00:52:51C'est-à-dire
00:52:53de manière transversale
00:52:55dans tous les cours, depuis la
00:52:57troisième maternelle jusqu'à la troisième secondaire.
00:52:59Donc,
00:53:01pourquoi aller se réfugier
00:53:03ouvertement, d'une façon un peu
00:53:05propagande commerciale, en disant
00:53:07oui, mais ne vous inquiétez pas, ce n'est que pour
00:53:09la sixième et la quatrième.
00:53:11La RTBF ajoutera d'ailleurs dans un de
00:53:13ses premiers articles, d'abord,
00:53:15le petit mot d'abord,
00:53:17ça veut dire que dans le plan,
00:53:19ils ne vont pas se limiter
00:53:21aux animations de
00:53:23deux heures en sixième
00:53:25primaire et en quatrième secondaire.
00:53:27On en revient à ce que disait Orwell et à ce que je disais dans mon introduction,
00:53:29que le discours politique viserait
00:53:31un mensonge acceptable
00:53:33à une réaction.
00:53:35Oui, d'abord,
00:53:37c'est par rapport à cette notion de
00:53:39soi-disant éducation. C'est Freud qui a dit
00:53:41qu'introduire trop tôt la sexualité
00:53:43chez l'enfant, ça le rend justement inéducable.
00:53:45Oui, tout à fait.
00:53:47Donc c'est quand même assez fort. Et moi, j'aime beaucoup
00:53:49cette question de départ
00:53:51de Katia Kapilova,
00:53:53c'est ça ? Oui, Kapilova.
00:53:55Vraiment, mais à quoi ça sert ?
00:53:57Je trouve la question absolument
00:53:59lumineuse, et qu'en effet
00:54:01s'il n'y a pas de raison, c'est à mettre à la poubelle.
00:54:03Et c'est là où
00:54:05il y a une espèce de vide de réponse,
00:54:07en tout cas de la part des médias
00:54:09qu'on interrogerait,
00:54:11et qui sont des
00:54:13décideurs, c'est que
00:54:15en effet, on va parler de
00:54:17discrimination, etc.
00:54:19Mais en fait, on ne part pas des véritables besoins
00:54:21de l'enfant. Et dès lors qu'on
00:54:23connaît un tout petit peu, je reviens
00:54:25à cela, à la psychologie de l'enfant,
00:54:27j'ai envie de dire que c'est vide.
00:54:29Non, ça ne répond à aucun
00:54:31besoin de la
00:54:33collectivité des enfants. Après, en effet,
00:54:35ça peut concerner des individualités
00:54:37d'enfants,
00:54:39des situations tout à fait particulières.
00:54:41Et c'est vrai qu'on assiste
00:54:43ici véritablement à une espèce d'exhibition
00:54:45des situations
00:54:47particulières. On le voit, on a parlé
00:54:49des enfants transgenres, c'est tout à fait ça.
00:54:51Et c'est ça qui, en effet,
00:54:53insuffle petit à petit.
00:54:55Tu as donné
00:54:57le terme de délirant,
00:54:59mais c'est exactement ça qui s'est
00:55:01passé pendant ces trois ans. C'est une espèce
00:55:03de délire collectif, une espèce de confusion
00:55:05des esprits.
00:55:07Et que l'enfant est pris
00:55:09par, est saisi par quelque chose
00:55:11qu'on lui impose, mais qui vient
00:55:13du monde des adultes. Et donc,
00:55:15je cherchais finalement la cause...
00:55:17Le transgenreisme aussi. Oui, justement,
00:55:19le transgenreisme. Là, c'est tout à fait
00:55:21remarquable. On est vraiment en plein dedans.
00:55:23Comme si c'était un besoin de l'enfant,
00:55:25sans se rendre compte que c'est l'adulte qui a greffé ça
00:55:27la plupart du temps dans son cerveau. Oui, mais
00:55:29qu'il a greffé à partir, en fait, c'est ça que je trouve
00:55:31vraiment très grave, c'est qu'on part
00:55:33de zones de vulnérabilité
00:55:35de l'enfant. On sait bien que
00:55:37le jeune enfant, je dirais
00:55:39par essence, il est plus vulnérable qu'un adulte.
00:55:41Il est en pleine construction. Moi, j'aime bien
00:55:43l'image de la cire molle. Il est un peu
00:55:45comme la cire molle. Et donc, il est dans
00:55:47cette dépendance à l'adulte.
00:55:49Il est complètement malléable. Un buvard.
00:55:51Oui, oui, un buvard, il va absorber,
00:55:53il va se mouler parce que
00:55:55l'enfant a besoin de liens. Nous sommes des êtres
00:55:57qui avons besoin de liens et de relations et d'attachements.
00:55:59Et donc, forcément, il va y avoir
00:56:01une espèce d'identification, mais
00:56:03dans l'idée de confiance
00:56:05que l'adulte lui apporte ce dont il a besoin.
00:56:07Et c'est là qu'il y a un véritable
00:56:09décalage et que ça peut énormément
00:56:11perturber les enfants. Et que donc,
00:56:13si on revient, tiens, mais c'est quoi le but ?
00:56:15Mais quand on revient, en effet,
00:56:17d'où ça vient ? Kinsey,
00:56:19Monet, c'est des adultes.
00:56:21Ce sont des adultes qui ont projeté
00:56:23sur le monde de l'enfance une sexualité
00:56:25complètement déviée, déviante.
00:56:27Un dysfonctionnement sur
00:56:29le plan de la relation affective
00:56:31et sexuelle. Et
00:56:33là, c'est difficile à voir ici
00:56:35en Occident, de voir
00:56:37d'où vient ce mouvement-là. Mais il faut
00:56:39l'analyser, il faut le voir sur le plan historique
00:56:41pour comprendre d'où ça vient.
00:56:43Et cette notion d'exhiber
00:56:45dans le public et dans la sphère
00:56:47générale, ce qui
00:56:49est particulier et ce qui est en effet
00:56:51de la sphère de l'intime,
00:56:53ça ouvre des portes, ça ouvre une boîte
00:56:55de pandore sur le plan de ce que ça va
00:56:57représenter au niveau
00:56:59impact sur une grande série d'enfants.
00:57:01Et je crois que là, il va y avoir des réactions
00:57:03très différentes selon la personnalité
00:57:05des enfants. Et
00:57:07si je peux me permettre,
00:57:09je reviendrai sur
00:57:11oui, ça provient
00:57:13de l'extérieur, mais quand même
00:57:15je pense qu'il faut aussi
00:57:17est-ce qu'il ne faut pas amener aussi à une responsabilisation
00:57:19du
00:57:21tout public et des parents.
00:57:23Parce que c'est aussi un peu facile de dire
00:57:25oui, ça nous vient d'eux, ça nous vient d'eux.
00:57:27Mais moi, ce qui m'a complètement sidéré
00:57:29pendant la COVID...
00:57:31Oui, c'est la passivité. Et c'est là où
00:57:33on touche à la tête blonde.
00:57:35Je veux dire, un de mes enfants, à l'époque,
00:57:37s'ils étaient petits, mes cheveux
00:57:39se seraient hérissés.
00:57:41Et là, c'est une interrogation profonde
00:57:43par rapport à la psychologie humaine
00:57:45et ce que sont devenus,
00:57:47ce qu'est devenu l'esprit
00:57:49profondément parental.
00:57:51J'ai envie de dire, voilà
00:57:53moi qui vais protéger ces petits.
00:57:55Donc il y a un espèce de
00:57:57délaissement
00:57:59véritablement qui est laissé
00:58:01à l'école. Paradoxal,
00:58:03puisque l'enfant est devenu aussi plus
00:58:05un enfant roi, le rôle du père a perdu
00:58:07le père qui
00:58:09enlève l'enfant à la mère toute puissante.
00:58:11Donc paradoxalement, l'enfant,
00:58:13on le laisse dans les institutions,
00:58:15on laisse les institutions faire
00:58:17ce qu'elles veulent de l'enfant, mais en même temps,
00:58:19l'enfant est devenu beaucoup plus...
00:58:21Oui, c'est un paradoxe
00:58:23et c'est complètement contradictoire en effet.
00:58:25Mais est-ce que ce n'est pas une forme justement
00:58:27de rattrapage des parents qui ont malgré tout
00:58:29au fond de même, moi j'entends bien,
00:58:31les parents quand ils viennent
00:58:33avec un enfant, avec un éventail
00:58:35des souffrances infantiles
00:58:37qu'on peut retrouver
00:58:39et qui partent...
00:58:41Moi je propose aux parents de raconter l'histoire
00:58:43de vie depuis la conception, parce que
00:58:45je pense que vraiment tout se prépare là.
00:58:47C'est comme les racines d'un arbre,
00:58:49il faut aller voir ce qui se passe en dessous, ce qui est caché,
00:58:51ce qui n'est pas encore visible,
00:58:53mais qui s'est quand même imprimé dans la vie,
00:58:55dans les plis de la psyché
00:58:57inconsciente de l'enfant.
00:58:59Et donc à partir de
00:59:01ces événements-là,
00:59:03je suis très frappée de tout ce qui
00:59:05va concerner les ruptures du lien.
00:59:07Et est-ce qu'on
00:59:09n'en est pas là, quand on a vu
00:59:11cet isolement pendant le Covid,
00:59:13et qui fait
00:59:15que les parents, en effet, confient
00:59:17facilement leurs enfants et très vite
00:59:19dans les crèches, les mamans qui doivent
00:59:21recommencer à travailler à 3-4 mois,
00:59:23donc dans des ruptures du lien, que donc là
00:59:25il y a une espèce de rattrapage de ces mamans
00:59:27qui sont quand même assez bouleversées.
00:59:29J'ai rarement une maman qui a été heureuse,
00:59:31même si elle est contente parfois de retravailler,
00:59:33mais au fond d'elle-même il y a quelque chose sur le plan
00:59:35du lien à son enfant qui a été quand même
00:59:37rompu trop vite. Justement, dans les pays de l'Est,
00:59:39le congé maternel
00:59:41était de 3 ans à l'époque.
00:59:43Je sais, pour la Slovaquie, en tout cas, c'était
00:59:45de 3 ans pour la maman. Tout à fait.
00:59:47Et là, il y a une véritable intelligence
00:59:49et une connaissance de l'enfant,
00:59:51et je pense que cette espèce d'explosion,
00:59:53de tout ce qui se passe dans
00:59:55les écoles, enfin tout qui est un peu perturbé,
00:59:57je pense qu'il y a beaucoup qui part
00:59:59de cette
01:00:01déresponsabilité,
01:00:03que la société veut.
01:00:05Dès le départ, l'enfant est confié aux institutions.
01:00:07La femme dirait
01:00:09c'est pour moi la liberté de travailler,
01:00:11en Occident. C'est ça qui est
01:00:13de nouveau paradoxal et incroyable.
01:00:15Tout à fait.
01:00:17Et en même temps, en effet, le grand paradoxe
01:00:19c'est qu'on n'a jamais autant su
01:00:21sur la psychologie de l'enfant.
01:00:23Les 100 dernières années ont mis en évidence,
01:00:25les chercheurs ont quand même mis en évidence
01:00:27beaucoup de choses sur le plan de la psychologie
01:00:29de l'enfant, et on semble être
01:00:31comme dans un clivage, l'antipode
01:00:33complet de ce qu'on devrait faire par rapport
01:00:35à toutes ces connaissances-là,
01:00:37les visionnaires de l'enfance qui sont
01:00:39vraiment toutes ces visions-là qui sont
01:00:41mises à la trappe.
01:00:43Justement, Kéros a été traité de transphobe
01:00:45parce que j'avais écrit un article dans un numéro
01:00:47spécial, la différenciation sexuelle
01:00:49comme fondement.
01:00:51On oublie souvent que les piliers de notre
01:00:53civilisation, c'est l'interdit du meurtre,
01:00:55l'interdit de l'inceste, mais aussi la différence des générations
01:00:57et la différence des sexes.
01:00:59La différence sexuelle, l'autre n'est
01:01:01pas moi, et donc on oublie
01:01:03ça souvent, et quand on
01:01:05le rappelle, on est un transphobe,
01:01:07alors que l'enfant se construit
01:01:09sur cette différence. De nouveau, on est
01:01:11en train d'introduire dans la psyché,
01:01:13dans la société,
01:01:15et c'est le but de l'éveresse, et ça je le montrerai
01:01:17dans un deuxième article,
01:01:19le premier n'est pas encore sorti, mais dans un deuxième,
01:01:21où dans les textes il est mis que l'intention
01:01:23est de,
01:01:25pas d'envahir, mais de vraiment
01:01:27mettre cette nouvelle logique LGBTQ+,
01:01:29théorie des genres,
01:01:31dans la pratique commune,
01:01:33et dans la pensée commune des enfants, c'est dramatique.
01:01:35C'est l'effacement en fait,
01:01:37ce que tu nommes là, c'est l'effacement de l'altérité
01:01:39en fait.
01:01:41En effet, homme-femme,
01:01:43il y a cette altérité,
01:01:45avec toute la richesse, et avec le fait
01:01:47que ça ouvre et ça structure l'enfant,
01:01:49et ça l'ouvre déjà sur la vie sociale,
01:01:51où il va rencontrer l'autre.
01:01:53Mais c'est à partir de cette présence du père,
01:01:55où tout est mélangé, on ne peut plus parler
01:01:57de mère et de père,
01:01:59et en effet, de confondre,
01:02:01et finalement on sait chacun,
01:02:03par rapport à sa propre subjectivité,
01:02:05de ce qu'il ressent,
01:02:07je reparle de la déconnexion avec le réel,
01:02:09parce que même si on va vers,
01:02:11on fait croire, et c'est un grand mensonge
01:02:13de nouveau, que des jeunes et des enfants
01:02:15pourraient changer de sexe, c'est totalement
01:02:17impossible, on peut changer l'apparence
01:02:19d'une personne humaine, mais on s'inscrit
01:02:21dans toutes les cellules
01:02:23de l'être humain,
01:02:25c'est une mutilation, en fait,
01:02:27très profonde, et qui rarement
01:02:29amène à ce fameux épanouissement,
01:02:31sauf quand ce sont des personnes adultes
01:02:33qui ont fait ces choix-là, donc moi je ne rentre pas
01:02:35là-dedans, et encore,
01:02:37ce serait à eux à en parler, moi je ne me prononce
01:02:39pas à ce niveau-là de ce que ça produit
01:02:41comme éventuel nouvel épanouissement,
01:02:43mais toujours est-il que de proposer ça
01:02:45dès le début
01:02:47de l'enfance, et de tout ce parcours
01:02:49de croissance d'un enfant,
01:02:51c'est un véritable drame de société
01:02:53d'étendre ça.
01:02:55Et en effet, il faut revenir à ces fondamentaux-là
01:02:57qui ont été cités
01:02:59dans cette intériorité.
01:03:01La chose interdite à dire aussi, c'est ce qu'elle dit,
01:03:03Katia, c'est qu'en Russie,
01:03:05une famille,
01:03:07c'est un homme et une femme.
01:03:09On dit ça aujourd'hui.
01:03:11On est massacrés.
01:03:13Oui, on ne peut plus dire ça.
01:03:15On ne peut plus. Ces fondamentaux-là,
01:03:17et pourtant je crois qu'il faut oser le dire,
01:03:19il faut continuer.
01:03:21Très paisiblement, mais il faut continuer.
01:03:23Il ne faut pas laisser cette place vide.
01:03:25Parce que si on laisse la place vide, ça laisse la place
01:03:27à toutes les subjectivités
01:03:29qui ne reposent plus sur aucun fondement scientifique,
01:03:31en effet, et sur des connaissances
01:03:33quand même qui ont été reconnues
01:03:35depuis, et maintenant,
01:03:37presque un siècle.
01:03:39Le risque, c'est
01:03:41qu'on fasse à nouveau l'amalgame
01:03:43et qu'on nous qualifie de pro-russes.
01:03:45À l'heure actuelle,
01:03:47c'est des choses qu'on ne peut pas dire,
01:03:49alors qu'il y a
01:03:51effectivement des choses
01:03:53qui sont critiquables,
01:03:55mais pas que.
01:03:57Dans ce modèle-là,
01:03:59il y a quand même beaucoup de choses
01:04:01à retenir.
01:04:03Et je voudrais étendre quand même,
01:04:05parce qu'il n'y a pas que la Russie
01:04:07qui a cette vision-là.
01:04:11Moi-même,
01:04:13je suis plutôt
01:04:15chrétien
01:04:17dans mon éducation,
01:04:19etc.,
01:04:21mais j'ai côtoyé
01:04:23lors de certaines manifestations
01:04:25des musulmans
01:04:27qui ne sont pas du tout
01:04:29extrémistes. Encore une fois,
01:04:31on fait encore des amalgames
01:04:33et qui sont choqués aussi par
01:04:35cette...
01:04:37Je suis étonné de voir d'ailleurs
01:04:39qu'il n'y a pas plus de réponses
01:04:41de la part du monde
01:04:43chrétien, parce que
01:04:45bon, là,
01:04:47on touche quand même aussi à des valeurs fondamentales
01:04:49à ce niveau-là.
01:04:51Donc, quelles que soient finalement
01:04:53les origines,
01:04:55les bases
01:04:57de plusieurs civilisations,
01:04:59on se rend compte que
01:05:01on est autour
01:05:03de la famille,
01:05:05donc une structure centrale
01:05:07qui a été déconstruite
01:05:09au fur et à mesure du temps.
01:05:11Ce n'est pas d'hier non plus que ça date.
01:05:15Et on a le sentiment que,
01:05:17comme tu disais,
01:05:19tout ce qui va servir de base
01:05:21à l'identité
01:05:23est occupé à être
01:05:25érodé petit à petit.
01:05:27Et je voulais
01:05:29juste aussi rebondir sur le fait que
01:05:31quand on dit à un enfant de 9 ans
01:05:33et si on pose la question
01:05:35et que la personne, l'animateur
01:05:37qui a fait 6 jours de formation
01:05:39sans avoir dû présenter
01:05:41un certificat de Bonne vie et mœurs,
01:05:43entre parenthèses,
01:05:45cette personne a lu
01:05:47le guide comme étant
01:05:49la manière dont
01:05:51il va pouvoir répondre,
01:05:53voit qu'à 9 ans,
01:05:55on peut dire à des enfants
01:05:57que pour des questions de confort,
01:05:59on peut changer de sexe
01:06:01en prenant des hormones,
01:06:03voire en faisant
01:06:05de la chirurgie,
01:06:07qu'est-ce qu'on met
01:06:09dans l'esprit de cet enfant de 9 ans
01:06:11qui à un moment donné,
01:06:13à la préadolescence ou à l'adolescence,
01:06:15va sans doute traverser une crise
01:06:17puisque son corps
01:06:19est en changement,
01:06:21il a peut-être du mal
01:06:23de vivre ces changements, etc.
01:06:25La plupart des enfants
01:06:27et des adolescents vont avoir
01:06:29ce questionnement-là.
01:06:31Si on leur a mis ça dans la tête,
01:06:33il est très probable qu'ils se disent
01:06:35si je pense à mon mal-être,
01:06:37ça va être de changer de sexe.
01:06:39Et là, on assiste
01:06:41à une multiplication
01:06:43par 7 depuis
01:06:45les années 2017-2018.
01:06:47Et il est possible
01:06:49que ce soient
01:06:51à la fois
01:06:53les actions conjointes des médias
01:06:55et des éducations de type
01:06:57Evrace
01:06:59qui ont produit ce genre de phénomène.
01:07:01Avec quelque chose
01:07:03dont on fait l'omerta
01:07:05classiquement, c'est la détransition.
01:07:07Il arrive
01:07:09assez fréquemment que...
01:07:11Tabou aussi.
01:07:13On n'a pas le droit d'en parler.
01:07:15Et pourtant, il arrive qu'à l'âge adulte
01:07:17les personnes qui se sont engagées
01:07:19dans ce genre de process,
01:07:21le regrettent
01:07:23et veuillent faire demi-tour
01:07:25avec de grosses difficultés d'ailleurs.
01:07:27Parce que les hormones, c'est pas
01:07:29quelque chose pour lequel,
01:07:31vraiment à ce qu'on dit,
01:07:33on peut faire une marche arrière assez facile.
01:07:35Et la chirurgie, n'en parlons pas.
01:07:37C'est encore pire.
01:07:39Il est raté à ce niveau-là.
01:07:41Et quand on parle, par exemple,
01:07:43en tant que médecin, on voit bien aussi
01:07:45que quand on bloque,
01:07:47quand on utilise les bloqueurs de puberté,
01:07:49c'est pas quelque chose qu'on rattrape
01:07:51facilement après.
01:07:53Il y a à nouveau l'industrie pharmaceutique derrière.
01:07:55Voilà.
01:07:57Je conseille à ceux qui nous suivent de voir
01:07:59un reportage excellent
01:08:01par une psychologue qui a vécu
01:08:03elle-même une dysphorie de genre
01:08:05et qui est aussi journaliste
01:08:07et aussi What's a woman
01:08:09qu'on a passé
01:08:11sur Kéros.
01:08:13De nouveau, des films
01:08:15bannis et interdits
01:08:17dans le domaine médiatique public.
01:08:21C'est de nouveau tirer profit
01:08:23de cette...
01:08:25de l'état
01:08:27de l'enfant et de l'adolescence
01:08:29et que ce questionnement identitaire
01:08:31peut apparaître très tôt
01:08:33dans la vie, selon l'histoire de vie
01:08:35et de nouveau, je reviens, d'éventuels
01:08:37traumas qui seraient vécus
01:08:39de façon très précoce et qui peuvent
01:08:41se manifester de cette façon-là.
01:08:43Et donc,
01:08:45c'est assez dramatique de proposer,
01:08:47soi-disant, comme solution de changer de sexe
01:08:49parce que c'est un véritable
01:08:51mensonge
01:08:53et qui va créer, en plus, plus de problèmes.
01:08:55Ce qu'on découvre de plus en plus, c'est qu'on interroge
01:08:57rarement les éventuelles
01:08:59pathologies qu'il y a derrière cette demande
01:09:01de changement de sexe.
01:09:03On découvre de plus en plus, là, qu'il y a quand même des traits
01:09:05autistiques, qu'il y a des...
01:09:07Voilà, qui sont là.
01:09:09Et c'est ça qu'il faut traiter. Ou des abus.
01:09:11Et tant qu'on ne traite
01:09:13pas la véritable cause et le fondement
01:09:15de ce qui se manifeste
01:09:17là par une demande ou par une perturbation
01:09:19sur le plan identitaire,
01:09:21mais on est dans une déviance
01:09:23et c'est un mensonge complet par rapport aux
01:09:25véritables soins dont cet enfant aurait
01:09:27besoin.
01:09:29Quelqu'un proche de Kéros, qui
01:09:31savait qu'on faisait l'émission aujourd'hui là-dessus, m'a répondu
01:09:33« Je ne suis
01:09:35membre... »
01:09:37Je ne vais pas citer, mais il est membre d'un PO
01:09:39près de Charleroi. « L'Evras y passerait bien
01:09:41et je ne comprends pas pourquoi on fout un tel bordel
01:09:43sur le sujet.
01:09:45Au collège, je ne cite pas,
01:09:47à la direction de l'école, nous avons fixé
01:09:49les balises et l'Evras est un réel succès
01:09:51qui répond aux attentes tant des élèves
01:09:53que des parents. Si ça dérape,
01:09:55il faut aller voir pourquoi les PO et la direction
01:09:57n'ont pas fait ce travail. C'est de leur responsabilité,
01:09:59pas de l'OMS. »
01:10:01Alors j'ai plein de choses à répondre,
01:10:03là c'est moi qui vous questionne,
01:10:05mais
01:10:07voilà, moi je pense qu'il faut
01:10:09accepter, c'est évidemment
01:10:11nous aussi, on ne doit pas faire le jeu que font les autres,
01:10:13mais il faut accepter les critiques, mais je pense que c'est important
01:10:15de leur répondre quelque chose, de lui répondre
01:10:17quelque chose, mais c'est la critique de beaucoup de gens,
01:10:19qu'est-ce que vous faites du cirque à propos de ça ?
01:10:21Je crois qu'effectivement,
01:10:23comme c'est à la discrétion de
01:10:25pas mal de gens,
01:10:27que ce soit les professeurs
01:10:29ou les animateurs, et heureusement
01:10:31certains d'entre eux ont
01:10:33un certain bon sens,
01:10:35mais pas tous,
01:10:37si on se base uniquement
01:10:39sur les références
01:10:41des guides ou de l'OMS,
01:10:43alors c'est là qu'apparaissent
01:10:45les dérives. Je pense
01:10:47que les situations où ça se passe
01:10:49bien, ce sont des situations
01:10:51où les animateurs
01:10:53ou professeurs qui
01:10:55se prêtent à ce
01:10:57genre de
01:10:59d'éducation
01:11:01ont d'abord
01:11:03un bon background de
01:11:05bon sens et de psychologie de l'enfant
01:11:07et donc vont eux-mêmes
01:11:09sélectionner ce qui est
01:11:11possible et ce qui n'est pas possible.
01:11:13Mais même dans ce cas-là, j'ai pu parler
01:11:15à une animatrice, Evrace,
01:11:17qui lui demandait
01:11:19qui faisait
01:11:21les choses avec beaucoup de tact
01:11:23et effectivement ne répondait
01:11:25que aux questions des enfants
01:11:27en essayant de pas trop
01:11:29en voyant un peu la référence
01:11:31à leur âge, etc. Cette dame est sexologue
01:11:33donc elle a
01:11:35un certain background
01:11:37donc je pense qu'effectivement
01:11:39dans son cas, elle
01:11:41elle fait ça
01:11:43d'une façon
01:11:45très mesurée et positive.
01:11:47Encore une fois, les gens
01:11:49qui vont
01:11:51répondre à l'offre
01:11:53d'emploi
01:11:55des six jours
01:11:57de formation n'ont pas
01:11:59toute cette formation-là,
01:12:01ce background-là
01:12:03et c'est là que les risques
01:12:05sont évidents.
01:12:07Mais cette dame, je lui demandais
01:12:09pourquoi les professeurs
01:12:11ne peuvent pas assister
01:12:13à l'animation.
01:12:15Alors elle me répond
01:12:17parce que ce professeur
01:12:19va encadrer les enfants
01:12:21pendant toute l'année et
01:12:23si les enfants abordent
01:12:25des questions qui sont
01:12:27particulièrement intimes, ça va les mettre
01:12:29en difficulté par rapport à ce professeur.
01:12:31Les autres
01:12:33enfants qui assistent
01:12:35à l'émission vont aussi,
01:12:37en tant que copains de classe, être
01:12:39les témoins
01:12:41de ces choses intimes.
01:12:43Elle me répond un petit peu embarrassée
01:12:45oui mais quand c'est trop intime
01:12:47alors on voit les enfants
01:12:49de façon individuelle
01:12:51ils viennent après.
01:12:53Je reviens
01:12:55à ma question
01:12:57pourquoi l'enseignant ne peut-il
01:12:59pas assister ?
01:13:01Elle ne savait plus répondre.
01:13:03Il y a dans le process lui-même quelque chose
01:13:05qui est un peu tordu.
01:13:07On voit
01:13:09qu'on n'est pas du tout
01:13:11dans une transparence
01:13:13et que même les gens qui ont
01:13:15de la bienveillance à certains métiers
01:13:17et qui pourraient le faire bien
01:13:19sont
01:13:21dans un système
01:13:23qui est
01:13:25tordu.
01:13:27Quand je dis tordu
01:13:29j'entends quand même
01:13:31derrière une sorte de perversion.
01:13:33Et puis on peut penser aussi que comme c'est
01:13:35diligenté par l'état et l'OMS
01:13:37imaginons un formateur
01:13:39qui serait convaincu
01:13:41qu'on ne change pas de sexe.
01:13:43Que ça n'existe pas.
01:13:45Qu'un homme ne peut pas être enceint.
01:13:47Qu'une famille ordinaire composée d'un homme
01:13:49et d'une femme
01:13:51on le sait
01:13:53il aurait directement des plaintes contre lui.
01:13:55Il risquerait d'être envoyé.
01:13:57Donc ce n'est pas
01:13:59neutre du tout.
01:14:01Si on se bat sur l'OMS qui a établi
01:14:03les standards pour l'éducation sexuelle
01:14:05depuis déjà
01:14:072010
01:14:09si je ne me trompe.
01:14:15On va encore plus loin.
01:14:17On parle à ce moment-là
01:14:19pour les enfants de 0 à 4 ans
01:14:21de leur expliquer la masturbation.
01:14:29Cette personne qui parle
01:14:31des standards de l'OMS
01:14:33comme étant quelque chose qui est
01:14:35tout à fait anodin
01:14:37n'a peut-être pas lu les choses
01:14:39dans le détail.
01:14:43C'est parce que si on voit dans les standards
01:14:45de l'OMS
01:14:47et de l'ONU
01:14:49on est dans quelque chose d'encore plus fort.
01:14:51Et on le voit.
01:14:53Il n'y a pas qu'en Belgique.
01:14:55Il y a en France, aux Etats-Unis
01:14:57clairement.
01:14:59Il y a en Allemagne.
01:15:01Il y a en Hollande.
01:15:03Je rappelle que parmi
01:15:05les différents témoignages
01:15:07qu'on a recueillis sur le site
01:15:09Sauvons nos enfants, il y a une petite fille
01:15:11qui a été attouchée
01:15:13dans les toilettes
01:15:15juste après une séance d'Evras.
01:15:19Quand la maman a tenté
01:15:21de revenir avec ça
01:15:23à l'école,
01:15:25l'école a dit que c'était une déformation
01:15:27par l'adulte de ce qui s'est passé
01:15:29entre enfants
01:15:31qui est un jeu tout à fait anodin.
01:15:33On retrouve
01:15:35les banalisations
01:15:37comme on l'a vu
01:15:39au tout début
01:15:41avec les morts en Israël
01:15:43ou en Palestine.
01:15:45On gomme.
01:15:47On lisse les choses.
01:15:49C'est encore à nouveau
01:15:51des procédés
01:15:53j'ose dire le mot pervers.
01:15:57On fait
01:15:59on établit
01:16:01une forme de standard
01:16:03de référence
01:16:05qui est complètement
01:16:07délirante
01:16:09qui n'a plus aucun lien
01:16:11avec les valeurs
01:16:13à la fois de protection de l'enfance
01:16:15et d'identité.
01:16:17Avec des médias aux ordres
01:16:19justement
01:16:21on a vu qu'en France récemment
01:16:23les organismes officiels
01:16:25journalistiques convoquaient les différents médias
01:16:27pour leur dire comment parler
01:16:29d'Israël. Ils font la même chose avec l'Evras.
01:16:31C'est le moment d'introduire la chronique.
01:16:33J'ai la lourde tâche de lire la chronique
01:16:35de Bernard Legraux qui n'est pas là
01:16:37pour raison de grève, de train.
01:16:39Et donc je vais lire sa chronique
01:16:41et vous pourrez
01:16:43par rapport justement
01:16:45au refus d'accorder un droit de réponse
01:16:47à Frédéric Waregger mais
01:16:49à d'autres aussi. La plupart des gens n'ont
01:16:51aucun droit de réponse sur la RTBF.
01:16:53Ils montrent bien leur rôle.
01:16:55Cœur révèle le refus
01:16:57de la RTBF d'accorder un droit de réponse
01:16:59à Frédéric Waregger parmi d'autres.
01:17:01D'abord que cette institution
01:17:03prend des largesses avec la loi
01:17:05puisque le droit de réponse y est prévu.
01:17:07Ensuite que la force d'inertie
01:17:09est une tactique payante.
01:17:11À part réclamer encore et encore
01:17:13peut-être via son conseil que faire d'autre.
01:17:15Et bien utiliser alors des canaux différents
01:17:17pour se faire entendre.
01:17:19Bienvenue chez nous docteur.
01:17:21Il y a aussi une raison sociologique.
01:17:23Les auditeurs d'un certain âge se rappelleront l'expression
01:17:2568 heures à tarder
01:17:27qui désignait ce qui après le délitement
01:17:29des utopies du floor power dans la
01:17:31seconde moitié des années 1970
01:17:33s'entêtait à poursuivre leurs idéaux
01:17:35notamment ce partage de tout
01:17:37logements, jardins, vêtements, vieilles camionnettes
01:17:39bariolets, partenaires amoureux
01:17:41mais aussi joints et seringues.
01:17:43Ils ignoraient ou feignaient d'ignorer
01:17:45ce que l'évolution sociétale et politique
01:17:47leur montrait avec arrogance
01:17:49à savoir l'avènement de la pire
01:17:51version de l'individualisme
01:17:53promue par Margaret Thatcher
01:17:55et Ronald Reagan.
01:17:57En l'inverse, nombre de hippies se sont rapidement
01:17:59et opportunément reconvertis en
01:18:01youpies se mettant au service de la
01:18:03méga machine néolibérale
01:18:05devenant des chefs d'entreprise comme Steve Jobs
01:18:07ou des patrons de presse comme Sir Julie.
01:18:09Ils prenaient cyniquement acte
01:18:11que le monde avait changé
01:18:13ce qui devint un mantra à partir des
01:18:15années 1980.
01:18:17Comment maintenant ne pas faire en parallèle
01:18:19avec 2023 ?
01:18:21Les covidistes attardés sont
01:18:23ceux qui ne veulent absolument pas renier le narratif
01:18:25qui a soutenu leur pauvre survie
01:18:27pendant deux ans et demi. En résumé
01:18:29c'était une pandémie extrêmement
01:18:31grave qui aurait pu faire des centaines
01:18:33de milliers de morts dans nos pays sans
01:18:35l'action énergique de nos gouvernements
01:18:37et les conseils éclairants
01:18:39de nos experts. Bien sûr
01:18:41qu'il fallait leur obéir
01:18:43tant par civisme que par pragmatisme.
01:18:45Puis il n'y avait pas
01:18:47d'autre solution que la vaccination.
01:18:49Pardi ! Pour rappel
01:18:51le covidisme désigne à la fois un mode
01:18:53de gestion autoritaire de l'épidémie
01:18:55et une idéologie au sens
01:18:57marxien du terme qui voile
01:18:59la réalité. Entre temps
01:19:01les débunkages brillants n'ont pas manqué
01:19:03nous les avons retransmis tant et plus
01:19:05à l'inverse des médias dominants
01:19:07où ils ne percolent que très difficilement.
01:19:09Pourtant la procédure du débriefing
01:19:11ou de l'évaluation pour éviter
01:19:13le globish managerial est prévue
01:19:15dans toutes les entreprises et institutions
01:19:17sérieuses. Non ?
01:19:19Dans le commerce en ligne, les consommateurs
01:19:21sont bien poussés à laisser des commentaires
01:19:23et des notations sur des sites
01:19:25comme TripAdvisor. Non ?
01:19:27Personnel, sympathique
01:19:29mais mon cappuccino était servi pas assez chaud.
01:19:31Voilà le niveau atteint par le mot
01:19:33« consumens ». Bref, l'évaluation
01:19:35est partout, sauf quand il s'agit du covid.
01:19:37Là, il est juste permis de
01:19:39remettre une couche sur le petit
01:19:41récit scientifico-gouvernemental.
01:19:43Ainsi lit-on dans un magazine de la gauche
01:19:45syndicale, dans leur numéro de juillet
01:19:472023, que les vaccins sont
01:19:49un moyen de se protéger de l'épidémie
01:19:51et que les sources qui affirment le contraire
01:19:53ne sont pas fiables. On croit
01:19:55rêver. On ne rêve pas.
01:19:57On voudrait leur concéder qu'ils souffrent là de
01:19:59dissonance cognitive, à moins qu'ils ne pratiquent
01:20:01la désinformation la plus
01:20:03éhontée. Mais alors dans quel but ?
01:20:05Il fut un temps où le boulot de la gauche
01:20:07était de critiquer, de traquer
01:20:09toutes les propagandes bourgeoises.
01:20:11Aujourd'hui, la gauche les relaie avec
01:20:13conviction, voire les prolonge.
01:20:15L'état de droit va mal.
01:20:17Un rapport du World Justice Project
01:20:19nous apprend que la Belgique se retrouve en queue de liste
01:20:21dans l'Union Européenne, le concernant.
01:20:23Juste avant la Grèce, avec une régression
01:20:25de 1% depuis 2022.
01:20:27Ce qui signifie concrètement que le pouvoir
01:20:29exécutif a la bride sur le coup.
01:20:31Évaluation des systèmes juridiques
01:20:33et du respect des droits fondamentaux,
01:20:35transparence du gouvernement, contraintes pesant
01:20:37sur lui et application de la loi,
01:20:39tout cela s'affaiblit.
01:20:41Le journaliste ajoute que
01:20:43la Belgique ne respecte pas
01:20:45non plus systématiquement les décisions
01:20:47de justice, n'analyse pas l'efficacité
01:20:49de son système judiciaire et présente
01:20:51des lacunes en matière de transparence.
01:20:53De son côté, l'Institut pour
01:20:55la démocratie et l'assistance électorale
01:20:57constate dans son rapport annuel une
01:20:59récession démocratique dans la plupart des
01:21:01États européens, nord-américains
01:21:03et aussi asiatiques, qui se
01:21:05manifestent entre autres par des attaques
01:21:07contre la liberté d'expression.
01:21:09Restons-en là pour aujourd'hui,
01:21:11en attendant de pied ferme la prochaine
01:21:13insulte, nous sommes habitués,
01:21:15sur combien de pages cette fois ? Une cinquantaine
01:21:17ou à nouveau une dizaine ? Car
01:21:19de nos jours, la défense de l'état de droit
01:21:21est assimilée à l'extrême droite.
01:21:23Le saviez-vous ?
01:21:25On continue à progresser les amis.
01:21:27Merci Bernard.
01:21:29Petite réaction par rapport
01:21:31justement à l'état de droit et la liberté
01:21:33d'expression. On a un peu l'impression
01:21:35d'être, on le disait avant, mais
01:21:37en dystopie, ces trois années
01:21:39à se promener dans la rue, à prendre le train, on
01:21:41croyait être dans un total délire, auquel
01:21:43il faut l'obéir, c'est ça la perversité ?
01:21:45En fait,
01:21:47moi ça me fait tout de suite penser
01:21:49à ce qui peut être vécu
01:21:51à plus petite échelle sur un plan familial
01:21:53mais qui se retrouve finalement à l'échelle
01:21:55publique et à l'échelle collective,
01:21:57c'est-à-dire les dysfonctionnements
01:21:59familiaux qui sont en fait des
01:22:01systèmes psychotisants. Qu'est-ce qu'un système
01:22:03psychotisant ? C'est qu'il est coupé justement avec le réel
01:22:05et où il n'y a qu'une seule parole qui peut circuler.
01:22:07Toute voix dissonante
01:22:09devient
01:22:11dangereuse,
01:22:13enfin vraiment,
01:22:15est une menace en fait, parce que ça
01:22:17met en cause le système lui-même.
01:22:19Qui risque de le faire éclater.
01:22:21La famille comme le social.
01:22:23Voilà, exactement. Et pour moi,
01:22:25c'est vraiment une transposition de ce qu'on
01:22:27observe dans
01:22:29des familles dysfonctionnelles.
01:22:31Une transposition sur le plan
01:22:33sociétal.
01:22:35Donc c'est très difficile,
01:22:37parce qu'il y a une espèce de...
01:22:39Quand on ne peut pas prendre la parole,
01:22:41et avoir une parole qui est peut-être différente,
01:22:43qui ne fût-ce que dans un questionnement,
01:22:45et qu'elle ne peut pas avoir lieu,
01:22:47on est dans une forme d'impuissance.
01:22:49Et donc, il y en a beaucoup
01:22:51qui laissent tomber les bras
01:22:53par rapport à ça. Parce que c'est très puissant en fait
01:22:55un système comme celui-là. Puisqu'il rassemble
01:22:57plusieurs membres dans une famille. C'est souvent
01:22:59plusieurs membres qui sont dans
01:23:01une forme de rejet
01:23:03d'une voix qui peut venir amener
01:23:05un questionnement par rapport à la façon dont le système
01:23:07fonctionne. Et c'est un peu...
01:23:09Moi je vois ça. Donc la liberté
01:23:11d'expression, c'est
01:23:13dès qu'il y a une voix d'altérité,
01:23:15donc une voix différente, ça devient
01:23:17menaçant. Et donc elle ne peut pas
01:23:19être entendue, elle est interdite.
01:23:21Donc ce qui
01:23:23révèle bien qu'on a au sommet,
01:23:25malheureusement, il faut quand même
01:23:27oser le dire, des personnes qui sont
01:23:29dans des dérives
01:23:31paranoïaques, perverses
01:23:33et psychotiques,
01:23:35psychotisantes.
01:23:37Et voilà, c'est là où il y a eu
01:23:39cette espèce de contagion collective
01:23:41quand même assez terrible. Parce que là,
01:23:43quand on vit ça, moi je ne pensais jamais
01:23:45que j'allais vivre un truc pareil dans ma vie.
01:23:47C'est de vivre à l'échelle de la société
01:23:49et de réaliser
01:23:51l'impression en fait, quand je me promenais,
01:23:53de me dire, mince, quelque chose
01:23:55que j'ai éventuellement déjà connu dans ma vie
01:23:57personnelle, dans ma vie familiale, je le
01:23:59retrouve sur le plan collectif.
01:24:01Ça en dit long sur l'état
01:24:03de développement
01:24:05des sujets individuels dans la société,
01:24:07parce que ce n'est pas nouveau, comme disait Frédéric,
01:24:09Ariane Billerand parle de
01:24:11régression délirante, c'est-à-dire
01:24:13un retour dans une forme
01:24:15d'état symbiotique que l'enfant vit
01:24:17entre les 0 et 2 ans, où il est
01:24:19accaparé par la mère,
01:24:21la métaphore ça serait l'état en tant que
01:24:23mère protectrice
01:24:25mais qui ne souffrerait d'aucune
01:24:27contradiction. Exactement, c'est
01:24:29tout à fait ça.
01:24:31Le délire,
01:24:33c'est dévier
01:24:35du sillon en fait.
01:24:37Je crois que c'était un terme qui a été
01:24:39l'étymologie, c'est par
01:24:41rapport à l'agriculture je crois, le délire,
01:24:43donc c'était même un... Et donc c'est quand on
01:24:45quitte le sillon, la
01:24:47droite ligne finalement, quelque chose qui est
01:24:49dans la logique, et quand on quitte
01:24:51cela, et bien oui, là on est
01:24:53perdus dans les méandres en effet de la
01:24:55subjectivité, de la confusion, de
01:24:57cette symbiose mère-enfant,
01:24:59c'est pour ça que je parle beaucoup de l'altérité.
01:25:01Le père vient apporter justement quelque chose
01:25:03très intéressant, l'enfant il est attendu à l'intérieur
01:25:05du ventre de la mère,
01:25:07donc c'est la même enveloppe
01:25:09je dirais, même si c'est un petit être tout à
01:25:11fait individuel, et puis le père
01:25:13il est à côté, il est à l'extérieur,
01:25:15mais cette fois-là... Mais il est capital.
01:25:17Il est capital.
01:25:19C'est pour ça qu'on essaie de tuer sa figure aussi.
01:25:21Mais oui. Le père n'existe plus,
01:25:23il ne faut plus parler du nom du
01:25:25père, il ne faut plus... Voilà.
01:25:27Et pourtant, voilà, quelqu'un comme
01:25:29Jean-Pierre Winter qui dit
01:25:31si le père est une ombre dans la vie d'un
01:25:33enfant, c'est une ombre qui va déterminer
01:25:35tout son avenir. Et donc c'est
01:25:37vraiment important, et c'est ça qui est
01:25:39délité, c'est vraiment ça qui est délité
01:25:41et qui amène en effet
01:25:43à des tels délires
01:25:45et c'est difficile
01:25:47de rebondir par rapport à ça
01:25:49quand on n'a pas déjà la conscience
01:25:51que cela se passe. La plupart du temps
01:25:53justement, je crois que les gens n'en ont pas conscience
01:25:55et donc se laissent entraîner
01:25:57par ce mouvement-là
01:25:59et qui annule
01:26:01complètement l'expression en effet libre de chacun
01:26:03tout en gardant certains repères
01:26:05parce que oui, il y a la subjectivité
01:26:07et il y a la parole de chacun, mais
01:26:09il faut quand même qu'il y ait
01:26:11un fondement qui garde
01:26:13quelque chose qui
01:26:15sur le plan collectif a du sens
01:26:17profondément et en effet
01:26:19la femme, l'homme, enfin l'enfant sera toujours
01:26:21issu d'un homme et d'une
01:26:23femme, toujours. On aura beau
01:26:25faire tout ce qu'on veut, imaginez
01:26:27LGBTQ machin et tout ce
01:26:29qu'on peut faire suivre, c'est une
01:26:31réalité dont je pense que l'être
01:26:33humain ne pourra pas échapper, sauf avec le
01:26:35transhumanisme, il y a des tas de choses qui vont pouvoir se
01:26:37passer et démontrer, oui on a
01:26:39démontré qu'un homme pouvait être enceint
01:26:41mais sauf qu'on ne nomme pas
01:26:43que c'est un transgenre et qu'il
01:26:45au départ était une femme. Donc
01:26:47c'est vraiment
01:26:49l'homme ne
01:26:51saura plus qu'elle est sa gauche,
01:26:53ne distinguera plus sa gauche de la droite
01:26:55il dit dans un texte dans l'Ancien Testament
01:26:57et on est vraiment là, on y est
01:26:59il n'y a plus de distinction entre la gauche
01:27:01et la droite.
01:27:03Oui, si on rappelle un peu
01:27:05quand même la base
01:27:07visible
01:27:09en tout cas
01:27:11de ce qui émane
01:27:13tant dans
01:27:15les
01:27:17mesures prises
01:27:19par les Etats en matière de
01:27:21Covid que ici
01:27:23avec l'Evras, on revient
01:27:25à l'OMS
01:27:31qui n'a pas
01:27:33une élection démocratique, c'est clair
01:27:35et à la tête duquel on a
01:27:37un personnage assez
01:27:39problématique également
01:27:41qui est
01:27:43Tedros Ghebreyesus
01:27:45je ne sais pas
01:27:47il y a un nom très compliqué
01:27:49plus compliqué que le mien
01:27:51et voilà
01:27:53qui a sévi en Ethiopie
01:27:55et ça on oublie quand même
01:27:57de mentionner ces crimes
01:27:59là-bas et qui a en plus
01:28:01l'outrecuidance
01:28:03de dire que
01:28:05s'il ne s'est pas fait vacciner
01:28:07c'était par soutien
01:28:09à son peuple
01:28:11l'Ethiopie qui n'avait pas eu
01:28:13cette chance
01:28:15je pense
01:28:17que ça a été enregistré
01:28:19hors
01:28:21antenne
01:28:23c'est quand même
01:28:25quelque chose d'assez remarquable
01:28:27et puis quand on voit
01:28:29quels sont les apports
01:28:31qui financent finalement l'OMS
01:28:33on retrouve des gens aussi
01:28:35qui n'ont pas grand chose à voir
01:28:37avec la santé
01:28:39et qui obéissent à des
01:28:41voilà
01:28:43des impératifs
01:28:45qui sont
01:28:47la dépopulation
01:28:49des choses comme ça qu'ils avouent clairement
01:28:51donc
01:28:53on peut
01:28:55traiter les gens de complotistes
01:28:57quand ils
01:28:59avancent des choses comme ça
01:29:01c'est juste le travail
01:29:03un travail que les journalistes
01:29:05devraient faire d'ailleurs
01:29:07parce que quand on va
01:29:09mettre sur un journal
01:29:11que nous faisons partie
01:29:13d'un réseau de personnes
01:29:15qui pensent
01:29:17telle ou telle chose
01:29:19sur les théories pédocriminelles
01:29:21etc
01:29:23parlons d'un réseau plus vaste
01:29:25qui lui
01:29:27est bel et bien à l'origine
01:29:29de ces théories pédocriminelles
01:29:31donc
01:29:33je pense qu'on se trompe de réseau
01:29:35au niveau des médias
01:29:37je pense qu'on devrait davantage
01:29:39s'intéresser aux réseaux qui sont
01:29:41à la base de ce genre
01:29:43de pratiques fumeuses
01:29:45et observer
01:29:47que ces personnes ne sont pas forcément
01:29:49bien intentionnées
01:29:51et n'ont certainement pas
01:29:53comment dire
01:29:55un intérêt public en tête
01:29:57donc
01:29:59voilà je pense que
01:30:01c'est d'ailleurs
01:30:03assez
01:30:05ancien
01:30:07on remarque par exemple la fondation Kinsei
01:30:09qui a toujours d'ailleurs opinion sur rue
01:30:11à l'heure actuelle malgré les révélations
01:30:13qui ont été
01:30:15le fruit du travail
01:30:17de Judith Reisman qui a fait un travail remarquable
01:30:19là dessus
01:30:21qui a d'ailleurs fortement été censuré à l'époque
01:30:23par quelqu'un
01:30:25cette fondation
01:30:27à la base était
01:30:29comment dire, financée par Rockefeller
01:30:31par Ford
01:30:33des gens très puissants
01:30:35donc
01:30:37on retrouve les mêmes
01:30:39à de nombreuses reprises
01:30:41et bon
01:30:43par rapport à ce terme
01:30:45complotiste, je le rappelle un terme qui a été
01:30:47imaginé par la CIA
01:30:49pour dénoncer
01:30:51les gens qui ne croyaient pas
01:30:53dans leur théorie
01:30:55notamment l'assassinat de
01:30:57John Fitzgerald Kennedy
01:30:59dont on voit maintenant quand même un petit peu
01:31:01la
01:31:03comment dire
01:31:05le dessous des cartes
01:31:07et même encore
01:31:09maintenant alors qu'il y a
01:31:11une ouverture, il y a encore des choses
01:31:13qui sont censurées là dessus
01:31:15mais
01:31:17j'aime à reprendre la
01:31:19phrase de Richelieu qui s'y connaissait
01:31:21en complot quand même
01:31:23qui disait, pire que de voir des complots
01:31:25partout c'est de n'en voir nulle part
01:31:27je pense que
01:31:29on est face à des choses évidentes
01:31:31et on est dans
01:31:33une phrase qui
01:31:35à l'époque on utilisait le mot fascisme comme
01:31:37point Godwin
01:31:39ce fameux mot qui
01:31:41fait clore tout débat
01:31:43on n'écoute plus les gens, mais non
01:31:45c'est le mot complotiste
01:31:47et c'est très facile
01:31:49du coup d'écarter
01:31:51d'un débat des personnes qui ont
01:31:53des voix un peu dissidentes
01:31:55et on écarte aussi
01:31:57on écarte pas que les personnes dissidentes
01:31:59on écarte pour le moment la famille aussi
01:32:03on voit que l'enseignement
01:32:05et l'Etat se substituent
01:32:07finalement dans l'Evras
01:32:09à un rôle
01:32:11qui était je pense
01:32:13le rôle de la famille à la base
01:32:15et puisqu'on touche à de l'intime
01:32:17je pense qu'il est un petit peu
01:32:19plus du ressort de la famille
01:32:21d'en parler à un enfant
01:32:23au moment où ça se présente
01:32:25et je pense que les familles devraient être
01:32:27encadrées
01:32:29et peut-être formées
01:32:31et appuyées pour ça
01:32:33quand on parlait de solution
01:32:35je pense que ça en fait partie
01:32:37mais que ce n'est pas
01:32:39à l'école de se substituer
01:32:41et alors pour comble de tout
01:32:43derrière le fait que
01:32:45dans les familles on a
01:32:47des incestes et on a des choses comme ça
01:32:49et là encore on induit
01:32:51entre les lignes
01:32:53un amalgame honteux
01:32:55parce que toutes les familles sont loin d'être
01:32:57incestueuses
01:32:59et je rappellerai quand même
01:33:01qu'il y a énormément
01:33:03d'abus pédocriminels
01:33:05qui ont été le fait
01:33:07de professeurs d'école également
01:33:09donc à ce titre-là
01:33:13faisons dans les amalgames
01:33:15des contre-amalgames
01:33:17et on se rend compte que
01:33:19ça ne tient pas la route
01:33:21donc je pense que oui
01:33:23il est plus sain
01:33:25d'épauler les familles
01:33:27dans leur capacité
01:33:29à répondre
01:33:31adéquatement à des questions
01:33:33qui se posent dans l'intimité
01:33:35et avec une connaissance intime
01:33:37de l'enfant
01:33:39et davantage de parler
01:33:41de la capacité de l'enfant
01:33:43à refuser des avances
01:33:45à mettre en avant
01:33:47leur intimité
01:33:49leur pudeur et des choses comme ça
01:33:51et quand on voit
01:33:53le guide
01:33:55je pense que tu le mentionnais
01:33:57l'incidence des mots refus
01:33:59est pratiquement nulle
01:34:01et constamment
01:34:03elle a plus de 100 fois
01:34:05par rapport à des mots
01:34:07comme consentement
01:34:09et là
01:34:11on est à nouveau dans
01:34:13une inversion
01:34:15et on a du mal
01:34:17de penser que cette inversion
01:34:19n'est pas voulue
01:34:23et je pense que les textes
01:34:25de l'OMS sont
01:34:27à la base
01:34:29de ce genre
01:34:31de courant
01:34:33qui est amené
01:34:35je rappelle aussi que
01:34:37les plannings familiaux
01:34:39SIECUS qui est une branche
01:34:41également de la fondation
01:34:43sont là derrière
01:34:45l'influence de l'OMS
01:34:47et donc si
01:34:49quelqu'un veut aller creuser
01:34:51j'invite à aller
01:34:53voir un site qui documente
01:34:55ça très bien qui est le site d'Ondevamos
01:34:59et vous verrez que
01:35:01il y a là
01:35:03plus que des
01:35:05réseaux, des ramifications
01:35:07historiques qui remontent
01:35:09à très loin
01:35:11on est dans les années
01:35:1350-60 quand
01:35:15ce genre d'idéologie a commencé à naître
01:35:19Un chauve le mot de la fin ?
01:35:21Je ne sais pas si c'est le mot de la fin
01:35:23en écho
01:35:25peut-être sur justement
01:35:27cette fameuse défense qu'on a
01:35:29souvent en face de soi
01:35:31qui clôt le débat très vite
01:35:33de traiter soit de complotistes soit d'extrême droite
01:35:35soit de complotistes
01:35:37qui est d'ailleurs une fameuse injure
01:35:39les gens devraient quand même le réaliser
01:35:41c'est vraiment une injure
01:35:43pour moi c'est vraiment le symptôme
01:35:45du déni en fait
01:35:47du dysfonctionnement
01:35:49et que c'est une façon de se défendre
01:35:51contre le fait d'éventuellement
01:35:53aller y regarder comme nous avons chacun
01:35:55regarder soi-même aussi
01:35:57sur la façon dont nous fonctionnons
01:35:59et de ce que nous posons comme éventuel
01:36:01argument en avant
01:36:03et que cette notion de ce retour
01:36:05sur soi pour finalement
01:36:07offrir une parole qui introduit aussi celle
01:36:09de l'autre pour moi c'est la seule
01:36:11façon d'espérer construire quelque chose
01:36:13et que
01:36:15comment faire pour sortir de ce fameux clivage
01:36:17mais c'est vrai que c'est très difficile
01:36:19quand en face de soi
01:36:21on a un déni
01:36:23total qui se défend
01:36:25par des termes qui arrêtent
01:36:27tout débat mais je crois qu'il faut
01:36:29continuer en tout cas merci
01:36:31à Cairos d'être cette
01:36:33parole dissidente qui permet
01:36:35de continuer de réfléchir qui permet d'approfondir
01:36:37et qui continue
01:36:39d'essayer de se frayer un chemin dans cette confusion
01:36:41merci
01:36:43merci
01:36:45justement
01:36:47la France via
01:36:49Virginie de Harocco Rechia
01:36:51a introduit une plainte contre les 9
01:36:53animateurs de Plateau
01:36:55alors il y aurait pu en avoir plus ils ont choisi 9
01:36:57on avait relayé
01:36:59la première émission
01:37:01avec le porte parole du syndicat Liberté Santé
01:37:03on invite
01:37:05les belges à faire pareil parce que
01:37:07on parlait de ces 3 ans
01:37:09dramatiques pour tout le monde mais encore
01:37:11plus pour les enfants
01:37:13ces 3 ans
01:37:15et ces mesures délirantes
01:37:17qui ont été permises grâce à des médecins de Plateau
01:37:19qui cherchaient, il y a plein de raisons
01:37:21un égo
01:37:23surdimensionné où ils voulaient
01:37:25briller sur les plateaux et donc il y a aussi
01:37:27quelques médecins en Belgique
01:37:29de Plateau contre qui
01:37:31on pourrait porter plainte
01:37:33Van Ranst
01:37:35Donnier je crois qu'il était pas mal aussi
01:37:37donc n'hésitez pas
01:37:39c'est pas nous qui nous suggérons
01:37:41donc c'était des cryptes 3 qui étaient très très
01:37:43riches je trouve, éclairer le réel
01:37:45révéler leurs mensonges
01:37:47partagez
01:37:49ceux qui nous suivent
01:37:51merci Frédéric Guareguerre
01:37:53merci Anne Chaube
01:37:55merci à Thérangui
01:37:57qui est derrière les caméras
01:37:59partagez
01:38:01parce que nous créons plus de débats que l'RTBF
01:38:03mais nous avons beaucoup moins
01:38:05de moyens
01:38:07donc n'hésitez pas à nous soutenir
01:38:09on sera là pour des cryptes 4, à bientôt
01:38:11merci beaucoup
01:38:17Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org