Retrouvez toutes les chroniques de Laurence Bibot dans « C'est encore nous ! » sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-laurence-bibot
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AmusantTranscription
00:00Sachez que si en France l'Assemblée a été dissoute, en Belgique le gouvernement s'est effondré.
00:04Place à notre représentante belge, Laurence Bibaud.
00:07Applaudissements
00:11Bonsoir. Ceci est ma dernière émission. Attention.
00:15Pas parce que la direction cherchait à avoir ma peau. Au contraire.
00:19Je ne sais pas comment ils ont eu mon numéro.
00:21Je ne sais pas qui leur a donné, mais ils m'ont appelée.
00:24Enfin, elle m'a appelée. Très sympa.
00:27En me demandant si j'avais des dispos la saison prochaine sur la chaîne de l'humour,
00:31de la satire politique, de la liberté d'expression.
00:33J'ai dit, tu sais, moi, la liberté d'expression, je m'en tape.
00:35Mais elle m'a dit, mais moi aussi.
00:37Applaudissements
00:43Très sympa. Je plaisante, évidemment.
00:47Bien que, tu sais, avec mon physique de première dame
00:51et mon positionnement relativement nœud tout au long de saison,
00:55je ne serais pas étonnée de ressembler pile-poil à ce que la direction recherche.
00:59Je ne suis pas insolente, ça se saurait, ni intrépide, comme, c'est quand même.
01:05C'est quand même paradoxal d'être l'auteur d'une blague.
01:07On ne te pardonne pas d'avoir répété, alors que chaque fois qu'un commentateur parle de l'affaire,
01:13il répète. Il a peut-être droit d'auteur sur ce truc.
01:19Applaudissements
01:25Évidemment, les commentateurs mettent des guillemets.
01:28Et peut-être que c'est ça que vous devriez faire.
01:31Toutes vos blagues avec des guillemets.
01:34Je dis vous parce que je me sens de plus en plus éloignée du monde de l'humour français.
01:38Je crois que je suis en train de rebondir.
01:41Salut les losers.
01:44Non, mais ce n'est pas rien d'avoir un physique de première dame,
01:47même de seconde, de troisième, de madame.
01:49Vous savez, celles qui sont au bras de leur mari, sur le perron de l'Elysée.
01:54Bon, ça, c'était quand Brigitte Emmanuel faisait une grosse bouffe en l'honneur de Biden pour le D-Day.
01:58Et ça nous parait si loin, je sais.
02:01Mais c'était la veille de la déshaution.
02:05Tu imagines, le soir, tu te couches en disant,
02:08Brigitte, Joe nous adore.
02:10Le matin, tu te réveilles en disant, Brigitte, la France nous déteste.
02:13Gros, quand même gros ascenseur émotionnel.
02:16Enfin, pour qui a des émotions ?
02:20Je vous rappelle que votre président et Brigitte sont des cyborgs.
02:25Oui, créés par une intelligence artificielle.
02:29Et là, ça devient flagrant.
02:32Mais sinon, on aurait des signaux qu'on appelle chez les humains émotions.
02:35Je veux dire, comme chez Gabriel Attal qui est devenu gris en deux jours.
02:38C'est idem pour Edouard Philippe qui a encore perdu quelques poils.
02:42Et ça, c'est quand même drôle parce qu'Edouard Philippe, c'est le parcours inverse d'Emeric.
02:46Et...
02:49Eh bien, c'est une blague où je n'ai pas été plus loin.
02:53Je me suis dit, c'est le nouveau France Inter de l'humour.
02:56Des blagues autour des poils. Basta.
02:59Faudra vous y faire.
03:02Revenons à nos robots présidentiels. On est encore dans la recherche.
03:05Je ne vous cache pas qu'il y a des bugs niveau flux.
03:08Le flux de parole. Il parait que ça ne s'arrête plus.
03:11Il parle, il parle, il parle, il parle. Et je ne sais pas si le stop est coincé.
03:14Parce qu'il y a encore de la mécanique. Mais il n'arrive pas.
03:17Alors, ce qu'ils font, c'est qu'ils le prennent. Ils parlent, ils parlent, ils parlent aux conférences de presse.
03:20Ils parlent, ils parlent, ils le restockent.
03:23Éventuellement, s'il en refait une, ils le remettent.
03:26Épuisant. Enfin, rassurez-vous, amis français.
03:29Il parait que le modèle Bardella est beaucoup plus en point.
03:32Laurence Bibaud.
03:35Merci, chère Laurence.