Retrouvez toutes les chroniques de Laurence Bibot dans « C'est encore nous ! » sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-laurence-bibot
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AmusantTranscription
00:00 Et puis de la révolution à la rigolade, vous savez qu'il n'y a qu'un pas ici,
00:05 avec un vent frais de Belgique qui nous arrive.
00:09 Mais oui, c'est vous, vous prenez votre respiration, c'est vous, c'est Laurence Bibaud !
00:12 (Applaudissements)
00:17 Chers publics, chers auditeurs, vous savez combien il y a de chroniques d'humour par semaine sur France Inter ?
00:22 Plus de 40 ! Beaucoup !
00:25 Oui, c'est autant que les billets d'infos, un compte de stress, un compte amuse, un compte de stress devient un.
00:30 Attention, je dis 40, ce n'est pas une presse, ça dépend des semaines, parfois en plus, parfois une en moins, parfois aucune.
00:37 Rassurez-vous, je ne reviendrai pas sur l'affaire.
00:40 Boris !
00:41 Affaire ! Affaire qui me vaut quand même, quand je rentre à la RTBF, notre radio nationale,
00:48 cette chose impalpable qu'on appelle prestige.
00:52 Je suis quand même une des seules à avoir touché parfois du bout du doigt les élus de l'Olympe de l'humour français.
00:58 En Belgique, sachez que nombreux sont les humoristes qui rêvent d'être menacés d'être virés pour une blague
01:04 parce que ça voudrait déjà dire que la direction les écoute.
01:07 (Rires)
01:09 (Applaudissements)
01:14 Direction à laquelle je n'ai jamais dit qu'on était aussi mal payés chez vous que chez nous.
01:18 Pensez bien, j'ai gonflé les montants.
01:20 Quoi ? Mais en France, c'est beaucoup plus.
01:23 Et à France Inter, on reçoit une gourde à prêter quand il y a de l'eau.
01:28 Alors, forcément, l'affaire Boris intrigue.
01:38 Oui, on pose des questions.
01:40 Alors, comment ça va, France Inter ?
01:44 Ça va, je commence à trouver mon rythme, ce n'est pas évident, je suis entourée des cadeaux de la rigolade.
01:49 Non, non, je ne parlais pas de toi, mais de l'affaire.
01:52 (Rires)
01:55 Là, forcément, je prends une sorte d'air entendue, une grosse respiration pendant laquelle j'essaye de respirer un truc que je sais qu'ils ne savent pas.
02:01 Euh, écoute, moi, je n'en sais pas plus qu'est-ce qu'il y a dans les journaux, mais je fais semblant.
02:05 Bon, bon, bon, bon, bon, bon, écoute, tu sais, c'est pas, c'est compliqué.
02:10 (Rires)
02:12 Ce n'est pas évident, pas évident, pas évident.
02:14 Évidemment, la plupart du temps, ils me tournent le dos en se disant « putain, elle ne sait rien ».
02:19 Je vais me demander si elle travaille encore à France Inter, j'ai vu des photos sur son Insta, ça a l'air d'être des vieux trucs.
02:24 Bon.
02:25 (Rires)
02:26 De toute façon, heureusement, je vais vous dire heureusement qu'ils ne creusent pas plus, parce qu'en effet, je ne comprends rien.
02:32 Je veux dire, votre truc de préavis syndicat, grève.
02:35 Je ne comprends, je n'ai jamais eu de patron, moi, je fonctionne en petite indépendante depuis toujours, alors faire grève, dit.
02:41 Il faudrait déjà que je me prévienne suffisamment à l'avance, que je me concerte, que je fasse une AG.
02:48 Tout le monde est là ? Oui.
02:50 (Rires)
02:51 Tout le monde a voté ? Oui.
02:54 Et après, je peux faire grève, mais avec moi.
02:56 « Euh, Laurence, j'arrête les blagues ».
02:59 « Ben ça, Laurence, c'est pas un scoop ».
03:02 (Rires)
03:04 « Allez au travail ».
03:05 Non, en plus, je veux dire, en Belgique, avant qu'une ou qu'un humoriste ne fasse grève, il faudrait déjà qu'il ait suffisamment d'heures d'antenne pour qu'on s'en aperçoive.
03:13 On est loin de vos chiffres 40 chroniques par semaine.
03:17 Alors, je terminerai par citer un grand intellectuel belge, Guy Verstraeten, alias Guillaume Mouguise.
03:24 Oui, oui.
03:25 Bien entendu.
03:26 À propos du succès des stand-up, il le disait, mais ça peut se décliner aussi en radio, le fait qu'il y ait autant de gens payés pour faire décompresser les autres, c'est pas le signe d'une société qui va bien.
03:38 (Rires)
03:39 Laurence Bidot, à partager sur YouTube et en podcast. Merci Laurence.
03:46 (Applaudissements)