La dissolution de l'Assemblée nationale a été annoncée par Emmanuel Macron dimanche 9 juin en réaction à la victoire du Rassemblement national aux élections européennes. Depuis, le Nouveau Front populaire s'est formé et connaît des dissensions en raison notamment des choix concernant les candidats investis par La France insoumise.
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00:00Bien sûr, je pense que la décision d'Emmanuel Macron, c'est un coup de poker avec la démocratie,
00:06avec la sécurité des Françaises et des Français, avec aussi la stabilité de l'Europe,
00:11voire du monde, parce qu'on peut imaginer quel serait l'état en Europe et dans le
00:15monde d'une situation où nous aurions un Premier ministre français d'extrême droite,
00:20Donald Trump, etc.
00:22Donc c'est une décision d'une gravité extraordinaire, alimentée par un discours
00:28qui, de mon point de vue, est irresponsable et grave, qui consiste à expliquer aux gens
00:34qu'en fait aujourd'hui, le fascisme, et puis François Hollande, Raphaël Glucksmann,
00:39Mélanie Vaugel, tout ça, c'est pareil, ce qui alimente la normalisation de l'extrême
00:44droite, donc la responsabilité d'Emmanuel Macron dans cette affaire est extrêmement
00:47grave.
00:48Mais vous savez, on n'a pas choisi cette situation, on n'a pas choisi la dissolution,
00:53mais je crois qu'aujourd'hui, il existe en France à la fois une angoisse de la prise
00:57du pouvoir par les fascistes, mais une formidable euphorie autour du fait que pour une fois,
01:02enfin, les Françaises et les Français n'ont pas le choix seulement de battre le fascisme,
01:06mais de voter pour le meilleur, pour une fois, contrairement à 2017, à 2022, on ne leur
01:12propose pas juste de faire barrage et de voter pour un moindre mal, mais de voter pour
01:16le meilleur, et c'est ça que porte le Front Populaire.