• il y a 4 mois
Jordan Bardella, président du Rassemblement National, en déplacement dans le Loiret s'exprime après la présentation ce vendredi matin du programme du Nouveau Front populaire. Jordan Bardella a notamment affirmé que le Nouveau Front populaire était son "principal adversaire" pour les élections législatives. 

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00:00— Qui ne respecterait pas la loi et ne travaillerait pas. Pourquoi avoir distingué les Français d'origine étrangère des Français tout court ?
00:07— Je comprends pas votre question, monsieur. — Vous avez dit que les Français d'origine étrangère, en les citant 2 fois,
00:12qui ne travailleraient pas et qui ne respecteraient pas la loi, avaient à craindre d'une arrivée du RN au gouvernement. Pourquoi ?
00:20— J'espère que les 3 semaines qui nous séparent maintenant du premier tour des élections législatives, où les Français seront appelés à décider
00:28de leur avenir, à se choisir une nouvelle majorité, à un nouveau gouvernement pour le pays, permettront d'élever le débat
00:34et de débattre des grands sujets de fond. Je pense que l'insécurité est aujourd'hui une inquiétude majeure pour des millions de Français.
00:41Et j'ai indiqué que mon action de Premier ministre se découperait en deux temps. Un premier temps qui serait celui des urgences,
00:49dans lequel j'intègre l'urgence du pouvoir d'achat, la sécurité et la question de l'immigration. Il y a aujourd'hui dans notre pays
00:57beaucoup de gens qui sont de nationalité étrangère et qui commettent des crimes et des délits. Je souhaite que les étrangers qui sont présents
01:05sur notre sol, qui commettent des crimes et des délits, soient expulsés du territoire de la République française. Et l'une des premières lois
01:14que je ferai adopter par le Parlement est le rétablissement de peine planchée. D'abord, pour casser la récidive, je l'ai dit,
01:23la suspension des allocations familiales aux parents de mineurs délinquants, aux parents de mineurs récidivistes. Et sur le plan migratoire,
01:29la première mesure que je ferai adopter, c'est la suppression du droit du sol et des mesures visant à faciliter en plus l'expulsion des délinquants
01:38et criminels étrangers, étant entendu qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de contraintes administratives qui s'appliquent sur ces procédures.
01:43Et je souhaite évidemment faciliter les procédures. Maintenant, merci de me permettre de rappeler qu'il y a des millions de Français dans notre pays
01:50qui sont, comme moi, issus de l'immigration, qui respectent nos lois, qui travaillent, qui paient leurs impôts, qui se sentent pleinement français
01:58et qui ne comprennent pas que beaucoup de ceux qui arrivent aujourd'hui semblent dispensés de cet effort.
02:02— On a un gouvernement d'union nationale. Hier, au même moment où vous étiez en interview, le député Ballard a annoncé l'abrogation,
02:10l'abrogation de la réforme des retraites. Hier, Sébastien Chenier a rappelé que le RN allait retirer la loi permettant d'avoir une double nationalité
02:18avant de se rétracter. Ils n'ont pas reçu le plan Matignon, eux ? Ils ne sont pas prêts ?
02:22— Si, si. Mais soyez un peu indulgents à l'égard de personnalités politiques qui, peut-être, commettent une erreur et la reconnaissent
02:33dans les 4 secondes qui ont suivi. Donc merci de prendre l'intégralité de leur position. La suppression de la double nationalité
02:39n'était pas au projet présidentiel de Marine Le Pen. Et s'agissant de la réforme des retraites, j'ai très clairement indiqué qu'elle serait mise en œuvre.
02:48Celle que nous avons défendue lors de l'élection présidentielle, dans le deuxième temps de mon action, et que nous permettrons notamment...
02:54C'est là, je crois, la priorité à ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans de partir à la retraite avec 40 annuités et avec un âge
03:01de départ légal de 60 ans, parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens aujourd'hui qui font des métiers très difficiles dans notre pays
03:06et qui ne peuvent pas supporter un énième report de l'âge légal, parce qu'ils font des métiers difficiles et que ces carrières longues
03:12doivent évidemment pouvoir, dans une mesure et une philosophie de justice, partir plus tôt à la retraite.
03:17— Est-ce que ça veut dire que le gouvernement... Est-ce que le gros titre, c'est qu'il y a un groupe présidentiel ?
03:21— J'ai l'ambition, avant d'être Premier ministre, de bâtir une majorité qui soit la plus large possible et évidemment de constituer,
03:29au regard de l'état du pays et du paysage politique, un gouvernement d'union nationale, c'est-à-dire un gouvernement qui verrait en son sein
03:38nommer des personnalités qui ne sont pas forcément issues du Rassemblement national. J'ai dans un premier temps lancé un appel à toutes les formations
03:45républicaines et patriotes du pays. Je me félicite de cet accord avec Éric Ciotti, avec 70 candidats dans les circonscriptions de France
03:53qui seront soutenus à la fois par les Républicains et par le Rassemblement national et qui auront vocation à appuyer mon action de Premier ministre
04:00et celle de mon gouvernement. Et puis si j'ai voulu cette alliance aussi, c'est parce que se dresse face à nous un danger, un péril pour la démocratie,
04:07pour la République française, qui est celui de l'hypothèse d'une victoire de l'extrême-gauche et de Jean-Luc Mélenchon dans quelques jours.
04:14Je suis ici dans un territoire rural. Je refuse l'agribashing. Et l'extrême-gauche, qui a accueilli en son sein la France insoumise, Europe,
04:24Écologie, Les Verts, se livre précisément à l'agribashing depuis maintenant plusieurs mois, piétine les champs de nos agriculteurs,
04:33multiplie les normes environnementales. Et plus largement, cette coalition porte un programme économique qui verrait la France être mise sous tutelle
04:41par le Fonds monétaire international en quelques jours s'il était mis en œuvre.
04:44— Est-ce que c'est votre premier adversaire, ce nouveau front populaire ?
04:47— Oui, c'est mon principal adversaire dans cette campagne, parce qu'en réalité, il y a deux formations politiques qui seront amenées à remporter
04:58ces élections législatives et qui seront en capacité de composer un gouvernement. C'est la France insoumise et l'ensemble de ses alliés de gauche,
05:04derrière M. Mélenchon, ou c'est l'alliance entre les Républicains, le Rassemblement national que je conduis.
05:10Et donc le choix, il sera extrêmement clair. Il faut protéger la République, parce que je crois aujourd'hui que la République est en danger
05:17face à ces ingénieurs du chaos qui prônent la division, qui prônent l'insurrection, qui piétinent les champs de nos agriculteurs,
05:23qui agressent nos forces de l'ordre et qui n'ont jamais de mots pour condamner les actes terroristes des islamistes,
05:30et notamment ceux du Hamas qui ont été commis le 7 octobre dernier en Israël.
05:34— Est-ce que vous avez échangé avec Eric Ciotti sur la réforme des retraites ?
05:40— Oui, bien sûr. J'ai rencontré le président Ciotti à plusieurs reprises. Nous avons d'abord convenu d'un accord électoral
05:48entre nos formations politiques. Et il y aura donc 70 personnalités, 70 candidats, dont des députés sortants, qui seront soutenus à la fois
05:56par le Rassemblement national et par les Républicains. Et puis nous avons mis sur la table un certain nombre d'engagements
06:02que nous vous présenterons autour essentiellement du pouvoir d'achat. Je crois que c'est l'urgence aujourd'hui du moment.
06:08Ça fera partie des premières priorités qui seront les miennes comme Premier ministre dès mon arrivée à Matignon,
06:14de la sécurité et de l'immigration. Sur les retraites, je crois qu'il y a un consensus aujourd'hui, pas seulement d'ailleurs
06:21avec nos potentiels alliés mais partout dans le pays, pour dire que lorsque vous avez commencé à travailler avant 20 ans
06:26et que vous avez par définition un métier difficile, contrairement à ce que croient les macronistes, eh bien vous devez pouvoir
06:32partir plus tôt à la retraite. Et moi, c'est aussi pour cette France-là que je veux faire cette réforme, dans le deuxième temps de mon action.
06:40— J'ai proposé de baisser la TVA sur l'énergie à 5,5. Ça va coûter environ 10 à 12 milliards, vous l'avez rappelé dans vos promesses.
06:47— 12 milliards. — 12 milliards. Mais vous ne dites pas comment vous allez la financer, cette réforme. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?
06:53— Je présenterai l'ensemble des détails de ce financement évidemment dans les prochains jours. Ma première ambition, je l'ai dit,
07:00c'est de baisser la TVA de 20% à 5,5% sur le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul, parce que je pense qu'il y a des millions de Français
07:06qui, dans notre pays, en cette année, n'arrivent plus à se chauffer ou sont contraints de limiter leur déplacement.
07:11C'est une mesure qui va coûter 12 milliards d'euros, qui sera évidemment compensée. Nous sommes en train d'identifier les pistes d'économie.
07:17Et nous sommes en train de regarder parmi les amendements qui ont été déposés par les députés du RN, le travail rigoureux qui a été fait
07:23depuis 2 ans, pour notamment limiter le nombre de niches fiscales. Il y a des niches fiscales aujourd'hui comme celles, par exemple, qui concernent
07:31les armateurs en France de 5 milliards d'euros. On sait que ça concerne des entreprises qui font des profits et des bénéfices qui sont considérables.
07:38Et je pense qu'en temps de crise et dans un contexte d'urgence sociale, ces niches fiscales ont vocation à être réduites pour pouvoir financer
07:44des mesures de pouvoir d'achat pour la France du travail, c'est-à-dire pour les classes paupières et les classes moyennes.
07:48— Puisque c'est votre premier adversaire, est-ce que vous appellerez à voter pour le camp d'Emmanuel Macron lors d'un second tour, éventuel, face à la gauche ?
07:55— Je pense que la question ne se posera pas et que, probablement, en tout cas d'après les sondages que je regarde comme vous, l'essentiel des second tours
08:06verront très certainement s'opposer des députés républicains, avec un R majuscule, face aux ingénieurs du chaos que sont aujourd'hui
08:17les amis de M. Mélenchon. On a même vu d'ailleurs que le NPA de M. Poutou, qui est sous le coup d'une enquête pour apologie de terrorisme
08:23pour avoir applaudi aux attentats et aux atrocités du 7 octobre dernier, eh bien participe de cette alliance.
08:32— Donc face à la gauche, plutôt le camp d'Emmanuel Macron ? — Non, je ne choisirai pas.
08:34— Les résultats aux européennes sont plutôt bons. Il y a aussi ces sondages qui sont positifs en votre faveur.
08:39Vous craignez pas l'excès de confiance, M. Bardella ? — Non. Sinon, je ne ferais pas campagne, monsieur.
08:44Donc je pense que rien n'est fait, rien n'est gagné, mais que nous avons une chance d'offrir au pays un jour nouveau
08:51et d'offrir au pays un changement de politique et un changement de cap. La France est aujourd'hui sur une pente glissante.
08:57La faillite menace sur le plan économique. Les désordres migratoires et sécuritaires créent des situations de trouble aujourd'hui dans le pays.
09:05Mon ambition, c'est de remettre de l'ordre à la tête de l'État, d'en remettre dans les comptes publics, d'en remettre dans la rue
09:10par le rétablissement de l'autorité, de répondre à cette demande d'autorité qu'il y a aujourd'hui dans le pays.
09:15Et donc je vais me battre jusqu'à la dernière seconde de cette campagne pour mobiliser. Après, c'est aux Français de saisir cette opportunité.
09:22Il n'y en aura pas beaucoup, des opportunités comme celle-ci. Et donc moi, j'appelle évidemment les Français pour la France et pour la République
09:29à aller voter dans 16 jours, parce que je pense qu'on peut concrètement changer le quotidien des Français. Et j'en appellerai évidemment
09:37dès le second tour à l'ensemble des amoureux de la France, l'ensemble des patriotes, l'ensemble de ceux qui sont attachés à la République,
09:42de gens qui viennent de la droite ou de la gauche, à tous ceux dont le cœur saigne en regardant l'état du pays.
09:46Je les inviterai à me rejoindre pour engager le redressement du pays.
09:50M. Bardel, à la rue, justement, les parties de gauche appellent à manifester demain contre l'extrême-droite.
09:54Selon le renseignement territorial, 358 personnes pourraient défiler à travers tout le pays, 100 000 rien qu'à Paris.
10:00Est-ce que ces manifestations ont de quoi vous enquêter ? Et quel message vous avez envie de délivrer à tous ces manifestants devant la rue ?
10:07J'aimerais leur dire que nous vivons en démocratie. Voilà. Et que la démocratie, elle ne se conteste pas au point de refuser le résultat des urnes.
10:18Le Rassemblement national a réalisé le plus haut score de son histoire. Il y a des millions de Français, patriotes, sincères, qui votent pour ce mouvement politique.
10:28Il faut respecter tous les Français. Je ne suis pas électeur de M. Mélenchon. Je ne suis pas électeur de M. Macron.
10:35Mais je respecte les Français qui font ce choix. Et je crois que le pays a besoin d'apaisement.
10:41Et moi, j'appelle sincèrement toutes les formations politiques, y compris les formations de gauche, à faire de même et à appeler tout le monde à l'apaisement,
10:50parce que ces appels à la rébellion, ces appels à l'insurrection, ces appels à contester le fonctionnement de la démocratie française m'apparaissent extrêmement dangereuses.
11:03Et moi, je suis très attaché à la liberté d'expression, à la démocratie. Il peut y avoir des mobilisations, des manifestations.
11:11Elles doivent être sans violence. Et tout cela doit se faire évidemment pacifiquement. Mais encore une fois, il y a des élections.
11:18Et les Français doivent s'exprimer légitimement, normalement et sereinement dans le cadre des élections.
11:22— Une question sur l'agriculture. On est en déplacement sur une question de l'agriculture. On ne comprend pas trop vos va-et-vient sur la question de l'agriculture.
11:28— Je vais vous les expliquer, avec plaisir. — Merci beaucoup. Vous, à Strasbourg-Mariani, s'est abstenu sur les accords de libre-échange que vous avez évoqués avec monsieur.
11:36Il s'est abstenu sur les accords du Chili et du Kenya. Et vous êtes revenu vous aussi au Sénat de l'agriculture en disant « Oui, je suis pour les prix planchers, non pour les prix planchers ».
11:43Est-ce que vous pouvez nous dire votre position claire sur les prix planchers et sur les accords de libre-échange ?
11:47— À quel moment ai-je dit que j'étais favorable aux prix planchers ? — Vous êtes revenu à plusieurs reprises au Sénat de l'Assemblée nationale, au Sénat de l'agriculture,
11:52avance pour dire « Oui » et finalement pour dire « Non ». Aujourd'hui, quelle est votre position sur ces prix planchers qui rémunèrent les agriculteurs ?
11:57— Ma position, c'est la position que j'ai défendue au Salon de l'agriculture et que nous avons défendue dans le cadre de la campagne présidentielle.
12:03C'est celui du dispositif des prix garantis. Pas de prix plancher systématique, parce que dans une économie ouverte, ce système est très facilement contournable.
12:11Je défends le prix garanti. Le prix garanti, ça signifie la possibilité pour l'État. Chaque année, dans les négociations commerciales,
12:18lorsque les producteurs et les distributeurs n'arrivent pas à se mettre d'accord, la possibilité pour l'État est inscrite dans la loi d'intervenir et de faire respecter un prix garanti.
12:27C'est-à-dire que l'État peut systématiquement, lorsqu'il y a un désaccord dans la négociation, se positionner en rôle d'arbitre, parce que si vous voulez,
12:34ce mécanisme, il part d'une injustice. C'est que la vente à perte, elle est interdite en France. Voilà. Mais il n'y a que pour les agriculteurs qu'elle est autorisée. Et moi, je conteste ce principe.
12:45— Et sur les accords de libre-échange, le fait que tiré à Marianne, ce soit abstenu, avec les accords, avec le Chili et le Kenya, M. Mardela ?
12:51— Les députés européens du Rassemblement national dont je suis, et jusqu'aux dernières nouvelles, c'est le président du parti qui fixe la ligne,
12:59nous avons voté contre ces accords de libre-échange, parce que ces agriculteurs ne comprennent pas qu'on fasse venir des produits du bout du monde
13:06qui respectent aucune des normes, d'ailleurs, qu'on leur impose, alors que dans la restauration collective, par exemple, 3 quarts du boeuf est d'origine importée.
13:12Donc moi, j'ai demandé un moratoire sur les accords de libre-échange. Et nous avons défendu pendant la campagne européenne la sortie de l'agriculture,
13:21des accords de libre-échange conventionnels pour que l'agriculture puisse voir les accords commerciaux se négocier au cas par cas
13:29et non dans le cadre d'accords de libre-échange plus global. — Et vous parlez pour les éleveurs de porc qui vendent en Chine,
13:32pour ces personnes, ces agriculteurs français, ces exploitants qui vendent beaucoup à l'étranger ?
13:37— Aujourd'hui, notre déficit commercial, il est record. Donc il est peut-être temps que nos agriculteurs commercent avec les mêmes règles que tout le monde.
13:44Moi, je suis pas contre le commerce international. Je pense que c'est aussi de la puissance de la France que de pouvoir exporter ces produits.
13:50Et nous devons continuer à le faire en assurant la promotion de la marque France à l'étranger et dans tous les pays du monde.
13:56Maintenant, on ne peut pas jouer à règles inégales. Et moi, je veux que nos agriculteurs puissent commercer, puissent jouer avec les mêmes règles du jeu.
14:02Donc je ne veux pas qu'on importe dans le marché commun et évidemment dans l'étalage, dans les étalages de nos grandes surfaces,
14:10des produits qui ne respectent pas les normes qu'on impose à nos agriculteurs français. C'est du patriotisme économique.
14:15C'est du bon sens. Et c'est la première des clauses miroirs. C'était une exigence très forte de nos agriculteurs.
14:19Et si je suis venu aussi ici aux côtés de la France du travail, c'est parce que la menace du Mercosur plane avec Emmanuel Macron
14:25et qu'il y a encore quelques semaines, le négociateur en chef de l'UE dans la presse brésilienne a indiqué que le Mercosur
14:30avait été mis entre parenthèses à cause des mouvements agricoles et à cause des élections européennes,
14:35mais que la commission avait y compris le feu vert de la France pour continuer à négocier. Donc j'assume une rupture sur ce sujet.
14:42Et je souhaite, moi, que la France redevienne une grande puissance agricole parce que c'est indispensable pour nourrir les Français
14:48et pour nourrir une population européenne et mondiale de plus en plus nombreuse.
14:51— Merci à tous. — Sur l'égio. — Merci. — Sur l'égio.
14:54— Vous avez dit que vous maintiendriez les plans déjà établis par l'État. — Oui.
14:58— Ça se passe mal pendant la semaine. — Écoutez, moi, je suis un garçon raisonnable. Et je n'entends pas remettre en cause
15:07le travail qui est fait par les fonctionnaires de l'État et par les services de l'État depuis plusieurs mois quant à l'organisation des Jeux olympiques,
15:15quant à l'organisation de la cérémonie d'ouverture. C'est pas Gérald Darmanin, personnellement, qui... Enfin je l'espère, en tout cas,
15:22qui dessine les plans de la cérémonie d'ouverture. Il y prend part. C'est son rôle. Sans doute qu'il prend un certain nombre de décisions.
15:28Mais les Jeux olympiques sont organisés par des hauts fonctionnaires. Ils sont organisés par les services de l'État.
15:33Et moi, je veux évidemment rassurer de ce point de vue-là. Il y aura évidemment une continuité lorsque je serai à Matignon.
15:40Si les Français nous accordent leur confiance et que je suis nommé chef du gouvernement, les Jeux olympiques vont arriver très vite.
15:47Donc par conséquent, j'assurerai évidemment une continuité en la matière, que ce soit pour l'organisation des Jeux, des Jeux paralympiques,
15:51mais aussi pour la cérémonie d'ouverture. — Vous voyez qu'il y a Joe Biden sur le Terminal Aéroport, par exemple. — Merci.
15:56C'est le Premier ministre qui remplira ce rôle. Il y a quelques étapes, avant.

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