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00:00Vous avez vu l'union de la gauche ? François Hollande a dit qu'il était pour, et c'est Goland Royal aussi.
00:04Il n'y a que nous qui ne pouvons pas la faire, selon certains.
00:07Eux, ils l'ont fait, c'est un danger.
00:09Ce qui légitime encore plus qu'il y ait cette union des droites que j'ai voulue,
00:15en cassant, c'est vrai, des tabous, alors ça peut gêner les vieilles barbes.
00:20Mais moi, ce qui compte, c'est qu'on ait une opposition claire
00:25au danger de l'extrême gauche, de M. Mélenchon, de ses amis,
00:29qui, depuis le 7 octobre, tiennent des propos antisémites,
00:33qui soutiennent le Hamas.
00:35Ça ne gêne pas du tout.
00:37Donc, il faut une immense mobilisation pour porter cette coalition
00:42et pour donner une espérance pour redresser la France.
00:46Justement, parce qu'eux, de leur côté, disent exactement la même chose.
00:49J'ai vu le tweet de Goland Royal qui dit qu'il faut qu'on fasse une coalition
00:52contre le Rassemblement national.
00:55Les Français devront choisir.
00:58Qui, depuis deux ans, donne le visage de la haine dans la rue ?
01:04Qui attaque violemment les policiers ?
01:08Qui soutient les émeutiers ?
01:10Qui considère que ce qui s'est passé le 7 octobre, finalement, n'est qu'un détail ?
01:18Qui, aujourd'hui, porte cette haine dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ?
01:25Cette violence qu'on subit à chaque séance, jusqu'à introduire des drapeaux étrangers dans l'hémicycle.
01:31Tout ça, on voit bien.
01:34Qui représente un danger, aujourd'hui ?
01:36Je dis à tous ceux qui ne voient pas qu'il faut se réveiller, qu'il faut se mobiliser.
01:41Aujourd'hui, c'est le scrutin électoral qui l'impose.
01:45C'est le vote au scrutin majoritaire.
01:48Ce sont les deux candidats qui arriveront en tête qui vont s'opposer.
01:52La nupèce représente, je ne sais pas comment ils vont l'appeler, l'extrême-gauche.
01:57L'extrême-gauche dangereuse, pour moi.
02:00Extrême-gauche dangereuse.
02:02Ils vont faire autour de 30.
02:04Donc, Macron, il a fait 14 dimanches.
02:08Nous, on a fait, malgré la magnifique campagne de François-Xavier Bellamy, 7.
02:15Donc, ça veut dire que pour s'opposer, il faut qu'on s'additionne.
02:19Macron, il a sombré. Il a mis le pays à terre.
02:23Il a dissous des ordres dans la rue, des ordres dans les comptes.
02:27Chaos institutionnel.
02:29Donc, il n'y a qu'une coalition qu'on n'a jamais essayée.
02:32Moi, j'ai voulu dire maintenant, ce qui compte, c'est la France.
02:35Arrêtons de regarder ce qui s'est passé il y a 75 ans, 80 ans.
02:42Jordan Bardella, il est né au début des années 90.
02:49Donc, arrêtons avec ces vieux discours qui ne servent à rien.
02:53Les Français s'en foutent.
02:55Ce qu'ils veulent, c'est qu'on agisse, qu'on redresse le pays,
02:57qu'on donne une espérance.
02:59Il y a une crise de pouvoir d'achat.
03:01Il y a le désordre partout.
03:03Donc, il faut des solutions.
03:05Il y a le désordre aussi, même dans votre camp.
03:07Vous avez pu sortir de votre bureau tranquille et vous n'avez pas de squatteur.
03:10J'ai pu y aller après.
03:12D'abord, tout ça a été une fable.
03:14Alors, qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
03:16On a l'impression que si vous sortiez de votre bureau,
03:18il y avait des mecs qui allaient arriver pour squatter.
03:20Je n'étais pas dans mon bureau hier.
03:22J'y étais ce matin.
03:24Je suis président des Républicains.
03:26Qu'ils ont fait un conseil et tout.
03:28Ils ont fait un poupouche.
03:30C'est un carteron de vieilles barbes à la retraite
03:35qui ont toujours tout perdu.
03:38C'était extraordinaire.
03:40Il y a la photo.
03:42Ceux qui me faisaient le procès.
03:44Il y avait 0,3 % à la primaire.
03:46Il y avait M. Bertrand.
03:48Il y avait Mme Pécresse.
03:50On peut dire que ceux-là,
03:52ils ont apporté beaucoup à la droite.
03:54Sincèrement, aujourd'hui,
03:56il faut tourner la page
03:58de ceux qui nous ont amenés là où nous sommes.
04:00Nous sommes un grand parti de droite.
04:02Nous aspirons aujourd'hui
04:04à apporter notre contribution
04:06au redressement du pays.
04:08Avec des idées fortes.
04:10On veut de l'ordre dans la rue,
04:12de l'ordre dans les comptes.
04:14On veut que les Français qui triment,
04:16qui travaillent, puissent gagner leur vie
04:18avec des salaires plus élevés.
04:20On veut arrêter les gaspillages,
04:22les déficits, les normes,
04:24l'administration insupportable
04:26qui paralysent l'initiative.
04:28C'est tout ça que l'on veut.
04:30On veut que la France soit plus puissante.
04:32Il faut essayer.
04:34On n'a jamais essayé.
04:36On est assez tabou.
04:38Le président de la République a dit
04:40que je me suis allié avec le diable.
04:42Mais c'est tellement grotesque.
04:44C'est tellement grotesque.
04:46La ficelle, elle ne marche plus.
04:48Tout ça pour se maintenir au pouvoir
04:50en faisant peur.
04:52Mais ce qui fait peur,
04:54c'est la politique qu'ils font.
04:56C'est pas les alliances.
04:58– Éric Ciotti, vous avez négocié
05:00quelque chose avec Jordan Bardella ?
05:02– On a discuté d'une répartition
05:04des circonscriptions.
05:06Puisque les Républicains
05:08que je représente,
05:10et je regrette que malheureusement
05:12sous la pression de gens
05:14qui d'ailleurs ne seront pas candidats
05:16aux élections législatives.
05:18Donc ils ont imposé aux députés
05:20qui vont aller au combat
05:22une position qui va les fragiliser,
05:24qui va sans doute les faire perdre.
05:26Et eux, ils sont planqués.
05:28C'est les planqués
05:30qui ont imposé une ligne.
05:32Nous avons permis
05:34de discuter,
05:36d'avoir entre
05:3870 et 80 circonscriptions.
05:40Et au départ,
05:42j'ai dit que tous les députés LR sortant
05:44auraient pu être dans cette alliance.
05:46Eh bien,
05:48les vieux classiques
05:50déconnectés de la réalité
05:52ont refusé.
05:54Moi, j'ai levé ces tabous.
05:56J'ai dit maintenant,
05:58à un moment, il y en a marre.
06:00J'ai pris mes responsabilités.
06:02J'ai la confiance des militants.
06:04Je pense à la France.
06:06On les laisse derrière.
06:08Et puis, ce n'est pas très grave.
06:10Vous pensez quoi des Jeux olympiques ?
06:12Vous allez peut-être y être ?
06:14Si vous avez négocié le ministère de l'Intérieur ?
06:16En tout cas, j'y serai
06:18quoi qu'il arrive.
06:20Je serai au passage de la flamme olympique
06:22sans doute cette semaine.
06:24Dans les Alpes-Maritimes.
06:26Si le 7 juillet, ça ne sera pas pour vous,
06:28vous y serez en tant que ministre de l'Intérieur ?
06:30Ce n'est surtout pas à moi de dire ça.
06:32D'abord, il y a des élections législatives.
06:34On va se battre pour avoir une majorité absolue.
06:36C'est essentiel.
06:38C'est important pour le pays.
06:40Il faut que tout le monde se mobilise.
06:42Cette élection,
06:44elle peut rompre 12 ans de déclin,
06:46de déclassement.
06:48Hollande-Macron, il faut arrêter ça.
06:50Justement, vous avez vu que François Hollande...
06:52Qu'est-ce que vous pensez que ça ?
06:54François Hollande qui dit, l'ancien président,
06:56chaque fois qu'il parle, lui, en ce moment,
06:58ce n'est pas possible.
07:00On dirait une bêtise.
07:02Il n'avait pas de mots assez durs pour qualifier Jean-Luc Mélenchon.
07:04Maintenant qu'il y a un front populaire
07:06avec la France insoumise qui reste, malgré le score
07:08de Raphaël Glucksmann,
07:10la force centrale de cette union
07:12et que Jean-Luc Mélenchon, tout en ne voulant pas
07:14s'imposer, mais en s'imposant quand même pour Matignon,
07:16s'autonome à Matignon,
07:18François Hollande change de jeu.
07:20Je ne sais pas ce que vous avez négocié
07:22avec le Rassemblement national,
07:24mais François Hollande a dû négocier certainement
07:26un scooter et des croissants.
07:28On le connaît.
07:30Dites-moi, qu'est-ce que vous pensez
07:32de ce que nous a dit Sarah Knafo ?
07:34C'est la porte-parole de Reconquête
07:36qui souhaite faire une alliance
07:38avec vous,
07:40avec le Rassemblement national,
07:42faire une grande union des droites.
07:44On a l'impression que vous les avez laissées
07:46sur le bas-côté,
07:48sur la bande d'arrêt d'urgence.
07:50Vous êtes pour ou pas ?
07:52Je souhaite que tous les patriotes soient rassemblés.
07:54Après, c'est une histoire
07:56entre Reconquête
07:58et le Rassemblement national.
08:00Je ne m'en mêlerai pas.
08:02Il y a eu sans doute, par le passé,
08:04des maux qui ont pu heurter,
08:06blesser.
08:08Voilà.
08:10Sur ce sujet, je pense que maintenant,
08:12il est l'heure de tirer un trait
08:14sur ce qui s'est fait par le passé.
08:16C'est vrai que par le passé,
08:18Éric Zemmour a pu critiquer Marine Le Pen.
08:20Marine Le Pen a critiqué Éric Zemmour.
08:22Il y a eu des maux durs.
08:24Je disais tout à l'heure, pendant 40 ans,
08:26les Républicains, pas vous M. Sciotti,
08:28ont dit que le RN,
08:30c'était des nazis, des incapables, etc.
08:32Aujourd'hui, on voit qu'il y a des gens courageux
08:34qui sont prêts à dire, on tire un trait
08:36sur ce qui a pu blesser et vexer par le passé.
08:38On a certes des différences,
08:40mais ce qui compte aujourd'hui et dans une coalition,
08:42c'est ce qui nous rassemble.
08:44Je pense qu'Éric Sciotti, comme moi, ne sommes pas forcément d'accord
08:46avec tout le programme économique du RN.
08:48Pourtant, on se dit, peut-être que dans trois semaines,
08:50avec M. Sciotti ou avec un autre,
08:52on pourra augmenter les expulsions en France.
08:54Peut-être que dans trois semaines,
08:56on pourra un peu entamer la lutte contre nous,
08:58ce qu'on appelle le grand remplacement.
09:00Peut-être que dans trois semaines, ça pourra aller un peu mieux
09:02dans le pays. En tout cas, moi, je suis sûre
09:04qu'avec Jordan Bardella, si c'est lui,
09:06dans trois semaines, ce sera mieux qu'avec Gabriel Attal.
09:08Et quand on est sûr de ça, on se dit,
09:10peut-être que c'est le moment
09:12de ranger un peu
09:14les rancunes passées
09:16et de se dire, maintenant, il y a la France.
09:18Il y a des millions de gens qui nous attendent.
09:20Il y a des millions de Français qui ont vu cet espoir se lever
09:22et qui se disent, si on les voit tous ensemble,
09:24on est sûr qu'on peut
09:26sauver notre pays.
09:28– Vous avez récupéré les codes de votre compte Twitter ?
09:30– Oui. – C'est bon ? Je sais que c'est une histoire.
09:32– Ça y est. – C'est un truc de fou, ça.
09:34– Un truc un peu médiocre. – Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
09:36– Il y a des gens qui n'ont pas de dignité,
09:38mais ce n'est pas très grave.
09:40– Ils ont posté des trucs…
09:42– C'est anecdotique.
09:44Tout ça, on s'en fout.
09:46– Vous avez tout récupéré, les clés, le compte Twitter ?
09:48– Ça n'a pas vraiment d'importance.
09:50Par rapport à la gravité de la situation du pays,
09:52ça paraît quand même un peu dérisoire.
09:54– Vous avez eu François-Xavier Bélami au téléphone ou pas ?
09:56C'est lui qui a porté la campagne des Européennes ?
09:58– On s'est parlé juste avant.
10:00Je l'ai informé de ma décision.
10:02– Qu'est-ce qu'il vous a dit ?
10:04– Je lui ai dit de venir avec moi parce que
10:06François-Xavier Bélami est quelqu'un
10:08qui a beaucoup de talent.
10:10Il a fait une très belle campagne.
10:12Il a des convictions, il a des idées fortes.
10:14On les partage.
10:16Mais surtout, sur l'essentiel, il a hésité.
10:22Puis après, il a été un peu enfermé dans le système.
10:24– Il a appelé les autres.
10:26– Mais j'ai vu aujourd'hui qu'il a déjà fait un pas
10:28en disant que jamais s'il y avait un duel,
10:30il voterait toujours Hérène par rapport à l'extrême-gauche.
10:34Donc ça veut dire que quand il y aura le choix décisif,
10:38il sera avec moi.
10:40Je le sais, je l'appelle.
10:42Parce qu'il incarne cette nouvelle génération
10:44et lui aussi veut tourner cette page.
10:46– Sur vos militants, vous pensez qu'il y en a combien
10:48qui vont vous suivre ? Parce qu'on parlait de 50%.
10:50Vous pensez que c'est plus ? Vous pensez que c'est moins ?
10:52– L'immense majorité des militants, même des sympathisants
10:54– Vous dites quoi à les militants ?
10:56Il y en a qui se plaignent ?
10:58– Oui, ils ont été un peu sensibles, très peu,
11:02mais à ce discours ou ces attaques massives.
11:06Encore une fois, on est dans un moment extrêmement grave
11:10et peut-être encore plus depuis quelques minutes.
11:13On peut avoir Mélenchon à Matignon.
11:17Et le seul qui puisse l'empêcher, c'est Jordan Bardella avec nous,
11:23dans notre alliance, dans cette union des patriotes,
11:27dans cette union de la droite.
11:29Ce n'est plus M. Macron.
11:31Ça deviendra un vote inutile.
11:33– Vous pensez que votre renaissance est un vote inutile ?
11:35– Aujourd'hui, c'est…
11:37– Renaissance 18, on a Front populaire 28 et Rennes 31.
11:43– Donc c'est un vote inutile.
11:45Au scrutin proportionnel, chacun à sa place.
11:48C'est le cas aux élections européennes.
11:50Sarah Knafo a été élue, je la félicite, comme François-Xavier Bellamy.
11:55Au scrutin proportionnel, chaque voix compte.
11:58Là, au scrutin majoritaire, pour être au second tour,
12:01ça va être quasiment que les deux premiers.
12:04Donc, si on perd ses voix dans ceux qui font 18 aujourd'hui,
12:10ça veut dire qu'il y a un danger.
12:13Donc, j'appelle à cette union de ceux qui ne veulent pas
12:17Mélenchon à Matignon.
12:19Et il n'y a qu'un vote, c'est celui pour notre coalition,
12:22celle que je conduis, avec, derrière, Jordan Bardella.
12:28– Vous pensez que vous allez gagner ?
12:30– On va gagner, bien sûr.
12:32Je pense qu'ils ne peuvent pas laisser faire ça.
12:34Ils ne peuvent pas laisser arriver le chaos.
12:37Et puis, voilà, on a dans notre programme,
12:40moi j'ai porté depuis des années, des idées fortes sur la sécurité.
12:46Le retour de la double peine, des peines planchers,
12:50la construction de places de prison,
12:52les expulsions systématiques des étrangers.
12:55Tout ça, nous le disons ensemble depuis des années.
12:58Et on nous dit, mais vous êtes différents.
13:00Mais pourquoi on porterait les mêmes amendements,
13:02on défendrait les mêmes textes à l'Assemblée
13:04et on nous interdirait de les mettre en place ?
13:07C'est la gauche qui a voulu cette coupure.
13:09C'est Mitterrand qui a installé cette fracture pour rester au pouvoir.
13:13– Il y a une mauvaise nouvelle d'Eric Ciutti.
13:15Vous venez de reperdre votre compte Twitter, à l'instant.
13:18Ils ont viré tous les communiqués.
13:20Ils en ont remis d'autres.
13:22C'est qui votre community manager ?
13:25– Ecoutez, tout ça, c'est un peu dérisoire.
13:27– Bon, très bien, vous vous en fichez ?
13:29– Oui, oui, nécessairement.
13:31– Vous allez rester les Républicains ?
13:32– Si ça les amuse, vous vous rendez compte ?
13:34Au lieu de faire campagne, par rapport à la gravité du pays,
13:37il y a des gens qui passent leur temps à faire ça.
13:40Bon, ça veut dire qu'ils ne peuvent pas assumer des responsabilités.
13:44Donc, les choses sont claires.
13:46Et un moment, il fallait clarifier.
13:47– Sous-titrage ST' 501