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00:00:00 Vous êtes déjà députée européenne, vous êtes candidate sur la liste de François-Xavier Bellamy, vous êtes en sixième position.
00:00:06 Donc sixième position, il faut faire 6%.
00:00:08 À peu près.
00:00:09 Ouais, c'est ça. Vous êtes confiante ?
00:00:11 Oui, bah écoutez, moi je pense que nous faisons une bonne campagne de terrain, on explique les enjeux,
00:00:18 même si c'est compliqué parce que Emmanuel Macron a décidé, quand il a été élu en 2017,
00:00:24 de modifier le mode de scrutin qui est devenu maintenant un scrutin national.
00:00:28 Du coup, c'est pour ça que vous envoyez des enjeux un peu nationaux,
00:00:32 parce que c'est devenu un peu une sorte de référendum pour ou contre Macron.
00:00:39 Alors qu'avant, en 2014, moi j'ai été tête de liste pour la région Est,
00:00:44 le scrutin des élections européennes était un scrutin régional.
00:00:48 Pourquoi est-ce que ce scrutin était régional ?
00:00:51 Parce que Jacques Chirac, à l'époque, en 2004, avait estimé qu'il était important de rapprocher l'Europe
00:00:58 et les citoyens, en fait, de ce que peut représenter le Parlement européen.
00:01:02 Et donc, il voulait des députés européens ancrés dans les territoires.
00:01:05 Et comme nous, en plus, on a une force territoriale avec beaucoup de maires,
00:01:09 de conseillers régionaux, départementaux, députés, sénateurs,
00:01:13 Emmanuel Macron, quand il a été élu, son parti politique, En Marche,
00:01:17 c'était un parti politique 2.0, en fait.
00:01:20 Donc il n'avait pas de maire, de conseiller départemental.
00:01:23 Alors il a dit "Tiens, je vais changer le mode de scrutin, je vais faire un scrutin national".
00:01:27 Du coup, ça lui revient en boomerang un peu dans la figure,
00:01:30 parce que cet enjeu s'éloigne des enjeux européens et de la représentation de la France
00:01:36 qui est essentielle au sein du Parlement européen,
00:01:39 et devient un référendum pour ou contre Emmanuel Macron,
00:01:42 puisque Jordan Bardella, le Rassemblement national, joue à fond cette carte,
00:01:46 en faisant croire qu'ils peuvent demander la dissolution de la Chambre nationale.
00:01:49 Je n'y crois pas un instant. Alors ça, il ne faut pas rêver.
00:01:52 Sachez que ça ne bougera pas.
00:01:54 - Non, ça ne bougera pas. - On est d'accord avec Nadine Morano.
00:01:57 Sachez que ça ne bougera pas après l'élection européenne,
00:01:59 même si le RN fait 50% ou 70%.
00:02:03 Sachez que le gouvernement actuel sera exactement le même,
00:02:06 et Gabriel Attal sera toujours le chef du gouvernement.
00:02:09 Donc ça, ne rêvez pas. Ça, vraiment, ça n'arrivera pas du tout.
00:02:13 Sachez qu'ils iront jusqu'au bout.
00:02:15 - Merci de le rappeler. - Je le rappelle.
00:02:17 Ils iront jusqu'au bout, sachez-le. Ils iront jusqu'en 2027.
00:02:20 Comme prévu. C'est comme si vous voyiez un chroniqueur,
00:02:23 qui est assis ici, qui est bien au chaud, qui gagne bien sa vie,
00:02:26 qui ne va pas aller jusqu'à la fin de son contrat.
00:02:28 Non, ça n'existe pas. Sachez-le, ça n'existe pas aussi en politique.
00:02:31 Donc il faut arrêter de rêver. Rideau, merci.
00:02:33 Donc voilà. Ça, on arrête. On n'y croit pas du tout.
00:02:36 Nadine Morano, ça fait combien de temps que vous faites de la politique ?
00:02:38 - Eh bien, moi, je me suis engagée assez jeune. - Oui, c'est ça.
00:02:42 Parce qu'on a l'impression que vous êtes jeune encore,
00:02:45 et on a l'impression que vous êtes là depuis des années.
00:02:47 - J'ai 60 ans maintenant. - Vous êtes jeune.
00:02:49 - Oui, mais en fait, j'ai pris ma carte au RPR,
00:02:53 quand François Mitterrand a été élu en 1981.
00:02:57 Je n'avais pas 18 ans. Je n'avais pas pu voter,
00:02:59 parce que je suis née au mois de novembre.
00:03:01 Et quand j'ai vu François Mitterrand,
00:03:03 j'ai grandi dans une famille gaulliste, dans une famille d'ouvriers,
00:03:06 où on croit au mérite, au travail.
00:03:10 J'ai grandi dans un quartier populaire.
00:03:13 - C'était à Nancy. - Oui, à Nancy.
00:03:15 Dans la plus grande barre d'Europe, à l'époque,
00:03:17 qui s'appelait le Cèdre-Bleu.
00:03:19 Et en fait, voir François Mitterrand,
00:03:22 c'était contraire à mes convictions profondes du gaullisme.
00:03:27 - Déjà ? - Oui, déjà.
00:03:29 J'avais des parents qui étaient très passionnés d'histoire, d'actualité.
00:03:33 On peut venir d'un milieu modeste, grandir dans un quartier populaire,
00:03:38 et avoir aussi des références.
00:03:40 Moi, j'étais dans ce quartier populaire à l'école au CMA.
00:03:42 On nous apprenait à chanter la marseillaise et le chant des partisans.
00:03:46 Donc, on sortait de primaire, on savait chanter la marseillaise et le chant des partisans.
00:03:50 - Maintenant, ils chantent à Yannacamoa, "Hello papi, me qu'est pas ça ?"
00:03:53 - Pardon ? - "Hello papi, me qu'est pas ça ?"
00:03:55 J'entendais baillâtre sur toi.
00:03:57 - Oui, j'ai pas compris. - Je vous le dis.
00:03:59 Nadine Morano, François-Xavier Bélami,
00:04:01 c'était le bon choix pour représenter votre parti ou pas ?
00:04:04 - Moi, je pense que c'est un... - Il se révèle, là.
00:04:08 - Oui, il a beaucoup changé depuis 5 ans.
00:04:11 - Il est quand même là depuis 5 jours.
00:04:13 - Vous savez, dans un contexte compliqué,
00:04:16 où on voit qu'il y a une faillite dans le système éducatif,
00:04:19 dans notre système scolaire,
00:04:21 François-Xavier Bélami est enseignant.
00:04:23 Il a enseigné pendant plus de 10 ans. - Au philo, non ?
00:04:25 - Oui, au philo. - Je sais.
00:04:27 - Et c'était pas ma matière préférée, je dois dire.
00:04:30 J'étais plus passionnée d'histoire, de français, de maths et d'anglais.
00:04:34 - Quand même. - Oui, de tout.
00:04:36 - Franchement, petite parenthèse,
00:04:38 vous avez fait quoi comme études, Nadine Morano ?
00:04:40 Je sais pas où ça... Je suis passionné de français, d'anglais, d'histoire et de maths.
00:04:43 - J'ai fait 2,3 et après, j'ai fait un DESS,
00:04:46 d'information, communication, organisation des entreprises.
00:04:49 Et pour en revenir à François-Xavier, objectivement...
00:04:52 Non, mais pour en revenir à François-Xavier,
00:04:55 moi, j'aime beaucoup l'entendre
00:04:59 présenter sa vision politique,
00:05:02 qui est puissante, je dois le dire.
00:05:04 Il le fait avec beaucoup de respect,
00:05:06 avec beaucoup d'intelligence.
00:05:08 Et quand il est au Parlement européen,
00:05:10 c'est quelqu'un qui est à la fois respecté pour son jeune âge...
00:05:13 C'est vrai que la première élection, il était un peu timide sur les plateaux.
00:05:17 - Maintenant, ça y est. - Maintenant, il y va.
00:05:19 - Bien sûr, je l'ai vu la dernière fois avec Olivier Vaudillard.
00:05:21 - Il y va. Et il faut vraiment...
00:05:24 - Il y va, là. J'ai vu qu'il s'est même amélioré
00:05:27 pendant la campagne, je trouve. Il a fait comme ça, là, au niveau de la campagne.
00:05:30 - Ce garçon fait partie des pépites de la droite.
00:05:32 - Ah oui ? - Oui.
00:05:34 - Pépites ? - Ah oui, des pépites de la droite.
00:05:36 - Ah, je pense qu'il pourra...
00:05:39 Oui, je pense que c'est quelqu'un qui a une grande valeur.
00:05:42 - Franchement, moi aussi, je dis qu'il est pas...
00:05:44 Il est venu ici deux fois, d'ailleurs.
00:05:46 Et depuis... Je dis pas ça, mais depuis qu'il est venu ici,
00:05:49 c'est comme ça. Il est sur le tire-fesse du succès.
00:05:52 Non, mais je vous le dis. Et depuis qu'il est venu,
00:05:54 il fait plein de coups d'éclat.
00:05:56 Moi, j'ai adoré ce qu'il a fait sur le débat Attal-Gendarmela.
00:06:00 Je suis désolé. Il a tout à fait raison.
00:06:02 Je suis d'accord avec lui à fond.
00:06:04 Il est allé voir Gautefroid-Montmirail, Louis Boyard.
00:06:07 Il faisait encore le gugusse.
00:06:09 Louis Boyard, c'est le seul mec...
00:06:11 On a l'impression qu'il travaille dans un centre aéré.
00:06:13 Il est tout le temps dehors, Louis Boyard.
00:06:15 Il part avec son petit sac à dos et son goûter.
00:06:18 C'est Chocobéen.
00:06:20 Où je vais bien pouvoir foutre le bordel ?
00:06:22 C'est devenu un génie.
00:06:24 Ou sur un camion, ou dans la rue.
00:06:26 Et puis il dit, "Faites-moi la coupe à la Gautefroid-Montmirail."
00:06:29 Et on est partis.
00:06:31 Je l'ai vu avec Louis Boyard. C'était incroyable.
00:06:33 C'est vrai qu'il est, même au débat,
00:06:36 il est de mieux en mieux.
00:06:38 En plus, il est réveillé.
00:06:40 Contrairement à Raphaël Glucksmann.
00:06:42 C'est vrai. C'est important déjà des gens réveillés lors d'un débat.
00:06:45 Parce que Raphaël Glucksmann, c'est le seul gars
00:06:47 qui a passé tout le débat à dire son nom et son prénom.
00:06:49 C'est bon, on a compris qui il était.
00:06:51 C'est le seul gars qui a dit, "Je suis Raphaël Glucksmann. Je m'appelle Raphaël Glucksmann."
00:06:53 Tout le débat. On a l'impression qu'ils étaient dans sa chambre.
00:06:55 Il a dit, "Qu'est-ce que vous foutez dans ma chambre ? Je viens de me réveiller."
00:06:57 C'est un truc de fou.
00:06:59 Il a toujours la gueule en biais.
00:07:01 Si vous me permettez, j'ai été élue députée nationale à l'Assemblée nationale.
00:07:07 J'ai connu les grands de ma famille politique.
00:07:13 Je viens de Lorraine.
00:07:15 J'ai connu Philippe Séguin.
00:07:17 J'ai connu Charles Pasqua. J'ai connu Jacques Chirac.
00:07:19 J'ai connu Nicolas Sarkozy, évidemment.
00:07:21 J'ai connu toutes ces grandes personnalités.
00:07:23 Vous trouvez qu'il y a un déclin ?
00:07:25 Je trouve que c'est...
00:07:27 C'est affligeant, ce niveau à l'Assemblée nationale.
00:07:29 On va les regarder tout à l'heure dans le camion.
00:07:31 On a le droit de leur demander des marguerites.
00:07:33 Et donc, je considère que...
00:07:35 C'est incroyable.
00:07:37 Et tous ceux qui nous regardent
00:07:39 et qui regardent François-Xavier Bellamy,
00:07:41 je pense que François-Xavier Bellamy va s'inscrire dans ce haut niveau des personnalités politiques.
00:07:47 Et franchement, je pense que...
00:07:49 C'est pour ça que tous ceux qui nous écoutent, je les appelle d'abord à aller voter
00:07:51 en fonction aussi de leur conviction
00:07:53 et de dire que la droite républicaine...
00:07:55 Existe encore.
00:07:57 Qui a la chance d'être représentée par François-Xavier Bellamy.
00:07:59 Moi, je considère que franchement...
00:08:01 Là, je vois les sondages. On nous dit 7, 8.
00:08:03 Moi, j'avais fait 22% quand j'étais tête de liste dans la région Grand Est.
00:08:07 Relié.
00:08:09 Et moi, je considère que franchement,
00:08:11 il ne peut pas, au regard du sérieux qu'est le sien,
00:08:13 de la compétence qu'est la sienne...
00:08:15 Faire moins de 5.
00:08:17 Non, de faire en dessous de 10 et en dessous de 11.
00:08:19 Ce n'est pas possible.
00:08:21 On a aussi sur cette liste Geoffroy Didier.
00:08:23 Geoffroy, je le croyais tout le temps.
00:08:25 Bien sûr. De l'intelligence artificielle qui est un député européen extraordinaire
00:08:29 qui vit en Ile-de-France. J'appelle tous ceux qui habitent en Ile-de-France...
00:08:31 Geoffroy Didier, je l'adore.
00:08:33 A voter pour notre liste pour que Geoffroy Didier soit élu député au Parlement européen.
00:08:35 Il est numéro 7, lui ?
00:08:37 Il est 11.
00:08:39 Il va rester sur le banc.
00:08:41 Non, je parle sur vous.
00:08:43 Je parle sur vous pour que tous ceux qui nous regardent
00:08:45 se disent "ne mettons pas tous nos bulletins de vote dans le même panier, ça ne servira à rien".
00:08:49 D'autant que vous l'avez très bien expliqué.
00:08:51 Vous savez, le Parlement européen...
00:08:53 D'abord, tous ceux qui ne sont pas un jour allés au Parlement européen à Strasbourg,
00:08:57 franchement, je les invite à y aller pour comprendre ce qu'est la démocratie européenne.
00:09:03 Amenez-moi.
00:09:05 Avec grand plaisir.
00:09:07 Moi, j'ai reçu pendant ce mandat, ce dernier mandat, j'ai reçu près de 3000 personnes au Parlement européen.
00:09:09 Tous les jeudis de plénière, je recevais des groupes, des associations, des collèges, des élus locaux.
00:09:15 Et je trouve que c'est très important que vous y aillez.
00:09:19 Pourquoi je dis ça ?
00:09:21 Parce que voyez-vous, on critique toujours l'Europe.
00:09:23 Moi, quand je rentre dans cet hémicycle, j'ai l'impression de vivre un miracle politique.
00:09:27 Je vais vous dire pourquoi.
00:09:29 Parce qu'à côté de moi, voyez-vous, j'ai Marlène Mörkler qui siège au Parlement européen.
00:09:33 Elle est allemande.
00:09:35 Marlène Mörkler ?
00:09:37 Oui, elle est allemande. C'est une députée allemande. Pourquoi je vous dis ça ?
00:09:39 Mörkler, non ? Et Doudoune ?
00:09:41 Vous voyez pourquoi je vous dis ça ?
00:09:43 Parce que cette réconciliation franco-allemande...
00:09:45 On va fêter le 6 juin, le 80e anniversaire du débarquement.
00:09:49 On oublie...
00:09:51 Moi, j'appartiens à cette première génération qui n'a pas connu la guerre.
00:09:53 Je vous le dis, j'ai 60 ans.
00:09:55 Mes parents ont connu la guerre.
00:09:57 Mes grands-parents ont connu deux guerres mondiales.
00:09:59 Elle en a connu six, elle.
00:10:01 [Rires]
00:10:03 Pour nos jeunes qui se réveillent tous les matins dans leur lit,
00:10:07 et qui peuvent prendre leur petit déjeuner sans se dire qu'il y a des bombes qui tombent sur leur tête,
00:10:11 c'est d'abord vraiment un miracle politique réalisé par le général de Gaulle et Konrad Adenauer,
00:10:17 l'allemand Konrad Adenauer,
00:10:19 qui, au regard de ces conflits, ont décidé de poser les fondations solides d'une Union européenne
00:10:25 pour qu'il n'y arrive plus jamais ça pour les générations futures.
00:10:29 Et donc, pour nos enfants, pour nous, le devoir que nous avons, c'est de continuer cette paix.
00:10:35 Alors quand vous avez, Cyril, 720 députés dans un même hémicycle, représentant 27 également membres,
00:10:43 qui sont élus au suffrage universel,
00:10:45 et qui est la seule assemblée multinationale au monde
00:10:49 où il y a 24 langues parlées et où on travaille un seul et même destin pour 540 millions d'habitants,
00:10:56 et bien moi je dis à tous ceux qui nous regardent, allez voter,
00:10:59 parce que l'ADN de l'Union européenne, c'est d'abord la paix, c'est l'élévation de la prospérité,
00:11:04 c'est de travailler pour votre sécurité.
00:11:06 Et tout ça avec François-Xavier Bellamy qui est un député performant,
00:11:11 président de notre délégation au Parlement européen.
00:11:13 Quand il est à la tribune et qu'il prend la parole pour interpeller Olaf Scholz,
00:11:17 le chancelier allemand, regardez-le, ce garçon est brillant, je suis désolée.
00:11:22 Non mais c'est important, sur la question énergétique, sur la maîtrise de notre destin,
00:11:27 sur la maîtrise de l'immigration, sur notre mode de vie,
00:11:31 la préservation de notre mode de vie, ce que nous sommes, nos racines judéo-chrétiennes.
00:11:36 Nadine Moradou, on se dit tout ici.
00:11:39 On se dit tout.
00:11:40 Là, vous dites...
00:11:42 J'adore cette photo, j'étais au gouvernement avec Nicolas Sarkozy.
00:11:45 C'est un autre style de coiffure.
00:11:47 J'ai vieilli, il faut le dire.
00:11:49 Vous voulez que je vous dise la vérité ? Je vous trouve plus belle maintenant.
00:11:52 Là, ça vous embouche un coin.
00:11:54 Là, vous avez appris une mauvaise nouvelle ou quoi ?
00:11:59 Parce que là, vous sortez, c'est un truc de fou.
00:12:01 Il vous a dit que vous aviez rendez-vous avec François Hollande ou quoi ?
00:12:03 Il vous montre comme ça.
00:12:04 On bossait beaucoup.
00:12:05 Non mais c'était l'époque où il y avait des pros, c'était pas des amateurs.
00:12:08 C'est vrai.
00:12:09 On bossait beaucoup.
00:12:10 Les résultats de ce gouvernement étaient exceptionnels sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
00:12:14 Il y avait une très grosse crise, je rappelle, à l'époque.
00:12:16 Avec une crise économique et financière.
00:12:17 Après, il y a eu François Hollande.
00:12:18 Voilà.
00:12:20 Mais on avait une politique familiale.
00:12:22 Malgré cette crise économique et financière, puisque j'étais ministre en charge de la famille,
00:12:27 je vous en rappelle avec Bernard Montiel,
00:12:29 puisque on avait travaillé sur cette question de la protection de l'enfance.
00:12:32 Vous avez travaillé avec Bernard Montiel ?
00:12:33 Il était dans une association.
00:12:35 Il défendait Bernard Montiel.
00:12:37 Travailler avec Bernard Montiel, déjà, c'est un truc...
00:12:40 C'est un mot qui m'empêche de travailler.
00:12:42 Je n'osais pas vous le dire.
00:12:43 Travailler Bernard Montiel, déjà, c'est la première fois qu'on en pense un maximum.
00:12:46 Mais ce n'est pas vrai.
00:12:47 Il avait des convictions pour la défense des enfants, la protection des enfants, bien sûr.
00:12:52 Donc, on s'est retrouvés dans ce contexte-là.
00:12:54 Tout ça pour vous dire qu'à l'époque, nous avions un taux de natalité en France qui était de 2 enfants par femme.
00:13:02 Aujourd'hui, on a une démographie qui est en chute libre,
00:13:07 qui n'assure plus le renouvellement de nos générations.
00:13:09 À l'époque, sous Nicolas Sarkozy, on y mettait 5 points de notre produit intérieur brut,
00:13:13 c'est-à-dire 100 milliards d'euros par rang.
00:13:15 Maintenant, c'est Raymond qui est obligé de lui tout faire tout seul.
00:13:18 C'est grave.
00:13:19 C'est pas facile.
00:13:20 Ça lui fait des étés, je veux dire, chargés.
00:13:22 C'est grave.
00:13:24 En matière de sécurité, on a eu, lorsque nous étions aux affaires, une baisse de la délinquance générale entre 2002 et 2012 de près de 17 %.
00:13:34 Depuis qu'Emmanuel Macron est au pouvoir, il y a une augmentation de 67 % des coûts et blessures dans notre pays.
00:13:42 Les homicides augmentent.
00:13:44 Il y a 120 attaques au couteau par jour, soit 44 000 à l'année.
00:13:47 C'est une catastrophe absolue.
00:13:50 Ne parlons même pas de la politique étrangère qu'il a avec ce qui se passe en Russie et en Ukraine.
00:13:55 On va en parler dans un instant.
00:13:57 Nadine Morano, j'ai vu un truc où vous étiez un peu énervée d'être 6e sur la liste.
00:14:02 Vous aviez dit « il n'y a que des inconnus avant moi ».
00:14:04 C'est vrai.
00:14:05 Là, Anouna, il a de la mémoire.
00:14:08 Je ne me suis pas énervée, ce n'est pas le terme.
00:14:11 Vous avez dit qu'il y a Jean-Louis Choucrou, vous ne l'écoutez pas.
00:14:16 Ce n'est pas une question de notoriété.
00:14:18 C'est une question que notre famille politique est confrontée à.
00:14:23 C'est à la fois une difficulté et un défi.
00:14:26 Comme nous considérons que notre parti politique est un parti implanté partout dans nos territoires,
00:14:32 je vous rappelle qu'on a plus de 250 parlementaires avec nos sénateurs, nos députés,
00:14:36 plus les régions que nous présidons avec Laurent Wauquiez, avec Xavier Bertrand.
00:14:42 Il est bien, Laurent Wauquiez.
00:14:44 C'est un bon président de région qui se prépare pour l'élection présidentielle.
00:14:49 Mais il fallait, comme Xavier Bertrand, comme d'autres,
00:14:53 on a beaucoup de talent chez nous.
00:14:55 Il y a Valérie Pécresse au Nicé en Ile-de-France.
00:14:57 Super Valoche.
00:14:59 Excusez-moi, c'est une bonne présidente de région.
00:15:03 Franchement, super.
00:15:04 Elle a été réélue, ça veut dire que les gens l'ont accompagnée.
00:15:07 Et je considère qu'il nous fallait avoir sur cette liste une représentation territoriale.
00:15:13 C'est-à-dire qu'on a la Bretagne représentée.
00:15:16 Nous sommes deux, avec Nathalie Collin-Austerlay,
00:15:18 nous sommes deux sur le secteur Est, avec la Moselle.
00:15:21 Nous avons en Alsace Anne Sander, spécialiste des questions de l'agriculture,
00:15:25 qu'il faut absolument qu'elle soit réélue.
00:15:27 Elle est numéro 10.
00:15:28 Elle est numéro quoi ? Elle est numéro 4 ?
00:15:29 Elle est numéro 10.
00:15:30 Et pour ça, je vous dis en dessous de 15, franchement, déconnez pas.
00:15:32 Tous ceux qui nous regardent, votez.
00:15:33 Non mais j'ai rien à dire, c'est bon.
00:15:34 Vous en souffrez.
00:15:35 Votez pour nous, c'est important pour représenter la France.
00:15:38 J'ai rien à dire, moi.
00:15:39 Pour ça, du Parlement européen.
00:15:40 Et donc, nous avons réussi cette représentation territoriale.
00:15:44 Ensuite, il nous fallait des… comment dirais-je ?
00:15:47 Il nous faut des talents avec une expérience professionnelle particulière.
00:15:52 Là, oui, la mienne, mais en deux.
00:15:55 On a Céline Imard, qui est agricultrice dans le Tarn.
00:15:58 Céline Imard, invitez-la, elle est géniale.
00:16:01 C'est qui ? Vous connaissez son père, Montelli ?
00:16:03 Oui, franchement.
00:16:05 Ah, super.
00:16:07 C'est une agricultrice qui gère son exploitation,
00:16:12 qui est vraiment quelqu'un de très bien,
00:16:16 qui est une agricultrice dans le Tarn.
00:16:18 Et puis, nous avons, on a la chance d'avoir sur notre liste,
00:16:21 le général Gomart.
00:16:23 Gomart ?
00:16:24 Général Gomart, oui.
00:16:25 Vous savez qui est le général Gomart ?
00:16:27 Gomart.
00:16:28 C'est l'ancien patron des forces spéciales.
00:16:30 Non.
00:16:31 Ah bah oui.
00:16:32 Il est sur la liste, le général Gomart.
00:16:33 Il est sur la liste, oui, il est à la retraite maintenant,
00:16:34 et il est sur notre liste.
00:16:35 Il est 3, il est numéro 3.
00:16:36 Alors lui, il va y être, le général Gomart, il va y être.
00:16:39 Mais tant mieux.
00:16:40 Mais vous savez, dans un contexte aussi compliqué que traverse l'Union européenne et la France,
00:16:45 d'avoir au sein du Parlement européen un général qui connaît le fonctionnement
00:16:51 de nos forces de sécurité et de renseignement,
00:16:54 avec le conflit qu'on a à vivre avec l'Ukraine et la Russie,
00:16:58 je trouve que l'expertise de toutes ces personnalités sont pour moi absolument essentielles.
00:17:03 Il faudra qu'on le reçoive, le général Gomart.
00:17:05 Recevez-le.
00:17:06 Vous ne lui direz de moi pas.
00:17:08 Bien sûr, recevez aussi Céline, elle est très connu.
00:17:10 Céline Nîmar.
00:17:11 Je connais son frère, Jean.
00:17:12 Nîmar.
00:17:13 J'en ai marre.
00:17:14 Si ça peut faire une expérience mnémotechnique,
00:17:21 pour ceux qui nous regardent, pensez à Cyril,
00:17:24 et n'oubliez pas de prendre le bulletin de vote "Les Républicains",
00:17:28 la liste de François-Xavier Bélami, pour voter...
00:17:31 Eclair.
00:17:32 Il fait une bonne campagne, François-Xavier.
00:17:36 Il fait une campagne sérieuse, en fait.
00:17:38 C'est ça.
00:17:39 Il y a tellement de gugusse.
00:17:41 Vous voyez, quand j'écoute Jordan Bardella,
00:17:44 sur la question migratoire, il dit qu'il faut refouler les bateaux.
00:17:49 On refoule les bateaux, on les met en sécurité,
00:17:53 et ensuite, on les renvoie chez eux.
00:17:56 OK.
00:17:57 Il est gentil, Jordan.
00:17:59 On s'entend bien, on débat ensemble.
00:18:01 On s'entend bien, on débat ensemble.
00:18:03 Mais je lui dis, d'abord, le refoulement.
00:18:06 Tu ne peux pas faire de refoulement de bateaux.
00:18:08 Secondo, tu les mets en sécurité.
00:18:10 Où, les bateaux ?
00:18:11 Donc, ça veut dire qu'on les refoule, on leur dit "Vous ne venez pas",
00:18:14 mais on vous met en sécurité.
00:18:16 Ou, même en Italie, même Giorgia Melloni n'a pas réussi
00:18:19 à mettre un bateau en sécurité ou à refouler un.
00:18:22 C'est vrai.
00:18:23 Ensuite, on les renvoie.
00:18:25 D'où ils sont arrivés.
00:18:27 Ah oui.
00:18:28 Donc, tu rentres dans les eaux territoriales d'un Etat
00:18:32 et tu lui dis "Il y a un bateau là, s'il vous plaît".
00:18:35 Non, ça ne marche pas comme ça.
00:18:37 Donc, le sérieux, Cyril, c'est sur notre liste,
00:18:40 parce que l'immigration, on ne parle pas de petits pois,
00:18:43 on ne parle pas de boîtes de conserve,
00:18:45 on parle d'êtres humains.
00:18:47 Et donc, c'est un sujet grave et sérieux.
00:18:50 Et donc, pour faire en sorte de stopper cette immigration illégale,
00:18:55 il faut prendre plusieurs mesures qui peuvent être réalisables et faisables.
00:19:00 Vous avez réussi, vous, quand vous avez Nicolas Sarkozy au gouvernement ou pas ?
00:19:03 On n'avait pas une poussée migratoire comme ça,
00:19:05 parce que la poussée migratoire est arrivée avec le conflit en Syrie,
00:19:08 rappelez-vous, donc en 2015.
00:19:10 Et donc, on a été confrontés à une énorme poussée migratoire
00:19:13 et puis avec un développement des filières qui se sont organisées.
00:19:17 Moi, je suis allée sur l'île de Lampedusa.
00:19:20 Une île où vous avez 6000 habitants
00:19:23 et où en 48 heures étaient arrivées 11 000 personnes sur les embarcations.
00:19:28 Comment vous faites quand vous êtes sur une île de 6000 habitants
00:19:32 et que vous avez 11 000 personnes qui arrivent
00:19:34 et que le centre de rétention administrative qui est là,
00:19:37 ce centre d'accueil et d'enregistrement, n'a que 385 places ?
00:19:41 Le maire nous dit, vous savez, c'est bien, vous êtes venus en mission d'études,
00:19:45 vous n'êtes pas les premiers, vous ne serez sans doute pas les derniers,
00:19:48 mais moi, je vais vous dire une chose, la morgue est saturée,
00:19:51 le cimetière est saturé, le système de traitement des eaux est saturé.
00:19:55 Donc, qu'est-ce qu'on fait quand on est sur une île comme ça ?
00:19:58 Eh bien, on renvoie immédiatement, il y a des bus qui partent,
00:20:01 il y a des bateaux qui partent pour ramener immédiatement ces personnes
00:20:05 qui restent moins de 24 heures sur l'île de Lampedusa vers l'Italie continentale
00:20:09 pour après repartir vers d'autres contrées.
00:20:12 Donc, il faut empêcher les bateaux de partir,
00:20:15 il faut traiter le problème en amont, c'est ça le sujet.
00:20:19 - Pas mal, ce n'est pas con. - Eh bien oui, c'est juste du bon sens.
00:20:23 - Déjà, Madame, j'adore votre vision de l'Europe,
00:20:25 parce que vous êtes vraiment une Européenne,
00:20:27 et en fait, cet amour de l'Europe, je trouve qu'il est important
00:20:29 parce qu'aujourd'hui, on décrédibilise beaucoup l'Europe,
00:20:31 et on n'a qu'à voir ce qui se passe en Angleterre aujourd'hui avec le Brexit,
00:20:34 où c'est une catastrophe intersidérale, donc c'est une chance l'Europe.
00:20:37 Mais vous n'arrêtez pas de parler de Nicolas Sarkozy, Nicolas Sarkozy,
00:20:40 Nicolas Sarkozy, très bien, mais vous ne trouvez pas qu'il murmure à l'oreille de Macron,
00:20:44 finalement, son fils spirituel, c'est Darmanin,
00:20:46 et en fait, il a un peu abandonné les Républicains,
00:20:48 et en fait, ce n'est pas un problème, ça, pour vous ?
00:20:50 - Avant que vous ne répondiez, sachez que François Hollande dîne chez elle.
00:20:53 Euh, merci.
00:20:55 - Il est drôle, à ce qui paraît.
00:20:57 - Il est très drôle. - Ah, le drôle.
00:20:59 - Non, sinon, il serait important de vous le signaler.
00:21:01 - Il est drôle, mais il est secteur en politique.
00:21:03 - Ah oui, oui, et pas qu'en politique.
00:21:05 - Parce que franchement, après le mandat de Nicolas Sarkozy,
00:21:07 l'accueil qu'il a fait quand... - Ah oui.
00:21:09 - La trans... - Passation.
00:21:12 - La passation, oui, merci. - La passation de pouvoir.
00:21:14 - La passation de pouvoir, elle a été scandaleuse, quand même.
00:21:16 - Bien sûr. - Et puis même après,
00:21:18 dans la gestion de son mandat, plutôt que de prendre
00:21:20 expérience sur son prédécesseur... - Non.
00:21:22 - Ou de continuer certaines politiques
00:21:24 qui auraient mérité d'être continuées,
00:21:26 eh bien, il a tout bousillé parce que ça avait été fait par Nicolas Sarkozy.
00:21:28 - Vous savez quel est le seul conseil qu'il a demandé à Nicolas Sarkozy ?
00:21:30 - Oui. - Quelle est la meilleure boulangerie
00:21:32 à bord de l'Elysée ?
00:21:34 - Pour les croissants. - Pour amener des croissants.
00:21:36 - Pas la meilleure marque de scooter, ça. - Exactement, ça, oui.
00:21:38 Alors, Nadine. - En tout cas, je ne suis pas son chef de cabinet,
00:21:40 à François Hollande, et qu'est-ce que vous en pensez ?
00:21:42 Parce que du coup, Sarkozy a abandonné quelque part les Républicains,
00:21:44 puisqu'il est beaucoup plus proche aujourd'hui.
00:21:46 Il y a même Rachida Dati, qui est une de ses muses,
00:21:48 qui est au gouvernement. - Une de ses muses ?
00:21:50 - Bah si, quand même. Donc, malgré tout, Sarkozy n'est plus
00:21:52 du côté des Républicains, et est-ce que c'est un problème,
00:21:54 justement, pour décoller dans les sondages ?
00:21:56 - Non. Alors, moi, je vais vous dire, d'abord,
00:21:58 j'ai beaucoup de fierté d'avoir servi la France
00:22:00 à ses côtés, au gouvernement,
00:22:02 et d'avoir aussi appartenu
00:22:04 à cette même famille politique.
00:22:06 Figurez-vous que je l'ai connu
00:22:08 lorsqu'il était secrétaire national
00:22:10 à la jeunesse du RPR,
00:22:12 et moi, j'étais petite déléguée
00:22:14 des jeunes RPR, avec les jeunes, là,
00:22:16 qui sont de mon département, qui sont venus
00:22:18 de Morte-et-Moselle, qui sont les jeunes
00:22:20 Républicains aujourd'hui. - Voilà.
00:22:22 - Eh bien, moi, voilà, Nolan,
00:22:24 Anthony,
00:22:26 et tous ces jeunes qui sont là,
00:22:28 eh bien, moi, j'étais déléguée des jeunes...
00:22:30 - Ah, non, non, non.
00:22:32 (Rires)
00:22:34 - C'est la question.
00:22:36 (Rires)
00:22:38 - Il a posé la gueule, s'il vous plaît.
00:22:40 (Rires)
00:22:42 - Non, vous êtes malheureux.
00:22:44 Eux sont venus de Lorraine,
00:22:46 spécialement, et tous les autres
00:22:48 les regardent à la télé, donc c'est sympa.
00:22:50 Et moi, j'étais déléguée des jeunes RPR
00:22:52 de mon département, de Morte-et-Moselle,
00:22:54 donc de Nancy, quand Nicolas a été secrétaire national
00:22:56 à la jeunesse. Donc on a fait un parcours
00:22:58 ensemble absolument extraordinaire,
00:23:00 jusqu'à cette conquête du pouvoir,
00:23:02 jusqu'à arriver au Conseil des ministres avec lui.
00:23:04 Et aujourd'hui,
00:23:06 il est dans une autre période
00:23:08 de sa vie. Il n'est plus
00:23:10 président de la République.
00:23:12 Il est toujours notre président
00:23:14 de coeur des Républicains. Moi, je l'ai vu.
00:23:16 J'ai mis une photo,
00:23:18 même, sur Twitter, là.
00:23:20 Il n'est pas là ?
00:23:22 - Sur Twitter ? - Non, mais ma photo avec Nicolas Sarkozy.
00:23:24 - Vous croyez vraiment qu'ils l'ont ?
00:23:26 - C'est incroyable.
00:23:28 - C'était la semaine dernière, en fait.
00:23:30 - Pour ça, il y a Patricia Cass sur cette photo.
00:23:32 - Oui.
00:23:34 - C'est vraiment un truc.
00:23:36 - Vous savez, tout le monde
00:23:38 veut aller voir Nicolas Sarkozy.
00:23:40 - Oui, c'est vrai. Tout le monde.
00:23:42 - D'ailleurs, même Jordan Bardella,
00:23:44 quand il parle de lui, il l'appelle le président.
00:23:46 - Oui, je sais. Même Jordan Deluxe.
00:23:48 - Franchement.
00:23:50 Et donc, du coup, Nicolas Sarkozy,
00:23:52 maintenant, il est un peu
00:23:54 sur... - Oui, c'est ça. C'est le...
00:23:56 - Le sage. - C'est le sage.
00:23:58 - Le sage. Que, tout bord politique,
00:24:00 les gens veulent le rencontrer pour avoir des petits gabriels
00:24:02 à ta liberté. - Et les gens vont pas tellement
00:24:04 voir François Hollande.
00:24:06 - Non, c'est pas du tout pareil. - Non, c'est bizarre.
00:24:08 - Parce que lui, au moins, c'était un bon président et qu'il a eu des bons résultats.
00:24:10 Donc, on va...
00:24:12 On va s'inspirer
00:24:14 de son expérience. Et aujourd'hui,
00:24:16 je veux pas le mettre dans une situation de dire
00:24:18 "Allez, il faut que tu dises
00:24:20 tu vas voter pour untel ou pour untel ou pour untel."
00:24:22 Non. Je sais très bien, et il sait,
00:24:24 il a ses amis sur sa liste.
00:24:26 - Oui, il a eu le ministre de l'Intérieur,
00:24:28 qui a été son ministre de l'Intérieur.
00:24:30 - C'est après vous. - Voilà.
00:24:32 - Et qui a été un excellent parlementaire européen,
00:24:34 qui a été un excellent ministre,
00:24:36 qui est l'ami proche de Nicolas Sarkozy.
00:24:38 Et ensemble,
00:24:40 on peut apporter cette expérience.
00:24:42 Alors, moi, j'entends
00:24:44 ceux qui disent "Il murmure à l'oreille de Macron."
00:24:46 Non, il a... Je trouve ça sain
00:24:48 dans une démocratie que le président de la République
00:24:50 appelle le président qui l'a précédé.
00:24:52 - Moi, je trouve ça...
00:24:54 - C'est l'inutilité du chef de l'État.
00:24:56 - De l'intelligence. Après, il lui donne des compteurs.
00:24:58 - François Hollande, il a appelé personne.
00:25:00 - Il écoute, il écoute pas.
00:25:02 Il lui avait proposé de faire un contrat de gouvernement.
00:25:04 S'il veut pas faire un contrat de gouvernement,
00:25:06 le président actuel, ça le regarde.
00:25:08 Nicolas Sarkozy, ce qu'il voudrait,
00:25:10 c'est qu'on mette au service de la France notre expérience.
00:25:12 - Nadine, vous avez explosé les compteurs,
00:25:14 en termes de temps de parole, là.
00:25:16 Mais bon, c'est pas grave. Vous restez quand même,
00:25:18 parce qu'on aime bien. Puis il y a Bernard Montiel.
00:25:20 C'est important de... Que vous soyez à côté de lui.
00:25:22 - Je vous pose une question.
00:25:24 C'est la question sur un bateau.
00:25:26 Il y a Marine Le Pen,
00:25:28 Éric Zemmour,
00:25:30 et il y a Jean-Luc Mélenchon.
00:25:32 Vous devez en sauver 2.
00:25:34 - Mais...
00:25:36 - L'autre...
00:25:38 - D'Éric.
00:25:40 - Il échouera sur une île déserte et il vendra des merguez à vie.
00:25:42 (Rires)
00:25:44 - Alors, comme je suis chrétienne et plutôt organisée,
00:25:46 je pars sur un bateau,
00:25:48 je prends une bouteille
00:25:50 avec trucs,
00:25:52 il y en a qui tombent, je sauve les 3.
00:25:54 - Non, non, non. On peut pas.
00:25:56 - Ah si, ben voilà, ça vous arrange pas.
00:25:58 - On peut pas.
00:26:00 - Vous voulez que je vous réponde ?
00:26:02 Mélenchon, allez, descend 3 000 m sur...
00:26:04 - Voilà, donc c'est Mélenchon.
00:26:06 (Rires)
00:26:08 (Applaudissements)
00:26:10 (Rires)
00:26:12 - Mélenchon.
00:26:14 - Toute vie humaine mérite d'être sauvée.
00:26:16 - Ne vous inquiétez pas, Mélenchon, mais je vais vous dire,
00:26:18 il y a Gilles Verdez qui va arriver, qui va sauver Mélenchon.
00:26:20 Ne vous inquiétez pas.
00:26:22 - Moi, je sauverai tout le monde par principe d'humanité.
00:26:24 - Bien sûr.
00:26:26 - Mais, objectivement, politiquement, je le foutrai bien dehors.
00:26:28 (Rires)
00:26:30 - C'est dommage. Regardez ce qu'il est devenu.
00:26:32 - C'est ça parce que vous savez que je l'aimais bien, moi, à l'époque.
00:26:34 - Non, mais il est devenu un ennemi de la France.
00:26:36 - Oui, c'est ça.
00:26:38 - C'est quand même incroyable.
00:26:40 - Je suis exactement ça. Vous avez bien...
00:26:42 - C'est devenu un ennemi de la France.
00:26:44 Alors, excellent orateur,
00:26:46 qui galvanise des foules, mais vous savez,
00:26:48 on en a vu d'autres qui galvanisent des foules,
00:26:50 qui étaient hyper dangereux.
00:26:52 - Exactement.
00:26:54 - Je le trouve dangereux pour la France.
00:26:56 - Merci.
00:26:58 - Quand j'entends des jeunes me dire "Mélenchon,
00:27:00 mais qu'est-ce qu'il fait pour toi ?
00:27:02 - Il fait rien.
00:27:04 - Ton école, ton travail, la sécurité dans ton pays,
00:27:06 la maîtrise de ta culture, de ton mode de vie,
00:27:08 qu'est-ce qu'il fait pour toi ?
00:27:10 - Bien sûr.
00:27:12 - Il ne parle qu'aux étrangers.
00:27:14 - Il parle au président du Parlement européen,
00:27:16 Gaza, alors qu'il s'en fiche.
00:27:18 - C'est ça qui me rend fou.
00:27:20 Je vais revenir sur ce que j'ai dit hier, Nadine,
00:27:22 parce qu'il y a eu énormément de réactions
00:27:24 sur ce qu'on a dit hier.
00:27:26 Ce qu'on a dit, et je le répète une fois de plus,
00:27:28 parce qu'on va avoir des images à l'appui
00:27:30 puisqu'on va parler de ça avec tout ce qu'ils ont fait hier,
00:27:32 la fille et la fille.
00:27:34 J'ai dit, moi, que tout le monde,
00:27:36 que des gens soient indignés par ce qui se passe
00:27:38 au Proche-Orient et qu'ils soient extrêmement émus
00:27:40 par la situation.
00:27:42 On le comprend et on l'est tous ici.
00:27:44 Mais on a l'impression que Jean-Luc Mélenchon
00:27:46 et ses équipes, et toute cette petite clique,
00:27:48 à la limite,
00:27:50 ils se servent à chaque fois
00:27:52 de chaque petit fait,
00:27:54 de chaque gros fait,
00:27:56 de chaque gros événement,
00:27:58 pour essayer d'en faire encore un élément de campagne
00:28:00 et un élément de propagande.
00:28:02 Et c'est insupportable,
00:28:04 parce que je ne les sens pas sincères.
00:28:06 Moi, je peux accepter
00:28:08 toutes les idées.
00:28:10 À partir du moment où elles sont sincères,
00:28:12 et après, à partir du moment où il y a un débat,
00:28:14 et où il y a une personne qui expose ses idées,
00:28:16 qui dit, voilà, moi je pense ça, ça et ça,
00:28:18 mais je suis sincère dans ma démarche
00:28:20 et je crois en ce que je dis,
00:28:22 et j'ai une conviction profonde dans ce que je dis.
00:28:24 Jean-Luc Mélenchon et toute son équipe,
00:28:26 ce n'est que
00:28:28 de l'électoralisme.
00:28:30 C'est horrible à dire,
00:28:32 mais vraiment, ils ne sont pas sincères.
00:28:34 À l'instant, je les ai reçus des dizaines de fois ici,
00:28:36 je les connais,
00:28:38 en ce moment, il se passe ça,
00:28:40 ils se disent, tiens, il y a peut-être un électorat
00:28:42 à aller chercher ici,
00:28:44 il se passe autre chose, Jean-Luc Mélenchon, c'est une girouette,
00:28:46 on l'a dit, il était contre le voile
00:28:48 il y a quelques années,
00:28:50 il était contre le voile il y a quelques années,
00:28:52 c'était le premier à dire, oui, pas de voile dans l'espace public.
00:28:54 Aujourd'hui, voilà,
00:28:56 Jean-Luc Mélenchon, c'est une girouette,
00:28:58 et ils sont tous à son image.
00:29:00 Après, le problème qu'ils ont aussi,
00:29:02 c'est qu'il y en a beaucoup qui sont tellement incompétents,
00:29:04 qu'ils ne savent même pas ce qu'ils disent,
00:29:06 ils ne connaissent tellement pas leur dossier,
00:29:08 une Mathilde Panot, un Louis Boyard qui était ici,
00:29:10 voilà, on le sait,
00:29:12 il était très sympa ici,
00:29:14 il nous a dit qu'il était dealer, c'était très sympa une fois,
00:29:16 et voilà, c'est le seul truc dont on se souvient de lui,
00:29:18 il nous a dit ici qu'il dealait de la drogue.
00:29:20 Bon, voilà, c'est pas bien, il ne faut pas le faire, bien entendu,
00:29:22 mais lui, il était tout heureux de le dire.
00:29:24 Mais sinon, on voit bien qu'ils sont incompétents,
00:29:26 et l'incompétence, c'est parfois
00:29:28 la pire,
00:29:30 c'est la pire chose pour un homme politique,
00:29:32 parce que l'incompétence peut faire dire des choses
00:29:34 et faire prendre des décisions
00:29:36 qui sont complètement à l'encontre du bon sens,
00:29:38 et c'est ce qui se passe avec la LFI en ce moment,
00:29:40 comme ils sont tout un groupe, en fait, ils se montrent entre eux,
00:29:42 on dirait qu'ils sont en classe,
00:29:44 et qu'ils se disent "qui va faire la plus grosse connerie ?"
00:29:46 J'ai vu le mec hier qui a sorti
00:29:48 le drapeau palestinien
00:29:50 à l'Assemblée Nationale, le député,
00:29:52 je le dis, alors ici,
00:29:56 on a donné notre avis, s'il y a des règles
00:29:58 à l'Assemblée Nationale,
00:30:00 qui défendent la cause palestinienne,
00:30:02 il n'y a aucun problème, mais il y a des règles
00:30:04 à l'Assemblée Nationale, on ne doit pas
00:30:06 en dire un drapeau, c'est clair, c'est simple, c'est clair,
00:30:08 ils l'accueillent tous après,
00:30:10 il est revenu après, ils l'ont tous accueilli en héros,
00:30:12 Jean-Luc Mélenchon lui a fait une petite tape sur la joue
00:30:14 comme si c'était le parrain, et qu'il était fier de lui,
00:30:16 de ce qu'il avait fait, non mais,
00:30:18 il y a des règles, on les respecte, c'est insupportable,
00:30:20 et après, moi je vous le dis,
00:30:22 j'ai eu un accrochage avec Louis Boyard ici,
00:30:24 quand on voit ce qui s'est passé avec David Guiraud,
00:30:26 et la façon dont il a traité un autre député,
00:30:28 je vous dis qu'il ne nous donne pas de leçons,
00:30:30 parce que c'est inadmissible, franchement,
00:30:32 et c'est un exemple déplorable, ce qu'il montre actuellement
00:30:34 à l'Assemblée Nationale, et partout où il passe,
00:30:36 que ce soit en télé, en radio, c'est un exemple déplorable,
00:30:38 et ils sont en train de se mettre hors jeu,
00:30:40 et quand je les vois de plus en plus bas dans les sondages,
00:30:42 on se dit bien entendu que les Français
00:30:44 ne sont pas dupes, les Français,
00:30:46 ils voient bien ce qui se passe, ils voient bien qu'ils n'ont plus
00:30:48 aucune crédibilité, et qu'aujourd'hui la France insoumise
00:30:50 s'est mise hors jeu,
00:30:52 de la démocratie, je suis désolé,
00:30:54 mais ils se sont mis hors jeu,
00:30:56 et on leur a donné leur chance ici,
00:30:58 maintes et maintes fois, je les ai reçus,
00:31:00 c'est peut-être ceux que j'ai le plus reçus,
00:31:02 et d'ailleurs que je recevais le plus dans mes émissions,
00:31:04 que ce soit politique ou pas,
00:31:06 et ils se sont mis hors jeu d'eux-mêmes,
00:31:08 parce que c'est insupportable, c'est la course,
00:31:10 c'est la course au buzz, et c'est la course,
00:31:12 vraiment, je vous dis, j'ai envie de dire,
00:31:14 au désastre permanent, à chaque fois qu'ils prennent la parole,
00:31:16 on a l'impression qu'ils veulent faire réagir les gens
00:31:18 sur des sujets sur lesquels tout le monde est d'accord,
00:31:20 c'est insupportable.
00:31:22 - Je suis d'accord, justement, de tout ça,
00:31:24 parce qu'on a énormément d'images,
00:31:26 et quand on les voit faire la fête, là, sur le Camenon,
00:31:28 je peux vous dire, je ne vois pas la sincérité,
00:31:30 quand je vois Ima Hassan aussi, qui arrive le lendemain
00:31:32 d'un drame, et qui est tout sourire,
00:31:34 et qui salue la foule, comme si c'était le pape,
00:31:36 les mecs ont un peu de décence aussi, quand même.
00:31:38 Allez, on va revenir sur ce dossier,
00:31:40 et on va revenir, bien sûr, aux origines,
00:31:42 on va revenir sur le bombardement à Rafah,
00:31:44 qu'est-ce qui s'est passé exactement,
00:31:46 pour que vous compreniez bien,
00:31:48 je sais qu'il y en a qui me disent,
00:31:50 c'est de la géopolitique, Cyril,
00:31:52 on ne comprend pas bien ce qui se passe, etc.
00:31:54 On va vous expliquer, tranquillement,
00:31:56 ce qui s'est passé, pour voir quelles ont été
00:31:58 les conséquences, et pourquoi ça s'est tellement
00:32:00 envenimé à l'Assemblée nationale hier,
00:32:02 et après, pourquoi il y a eu toutes ces manifestations
00:32:04 dernières en France et ailleurs.
00:32:06 Gauthier Lebray est avec nous, il peut rentrer,
00:32:08 merci Gauthier, vous faites une entrée,
00:32:10 vous, maintenant, asseyez-vous, merci,
00:32:12 vous êtes à côté de Nadine, vous avez déplacé Nadine,
00:32:14 très bien, merci, et on a avec nous
00:32:16 Ludovic Mendes, député Renaissance,
00:32:18 merci Ludovic d'être avec nous, c'est la première fois que vous venez ?
00:32:20 Deuxième. Deuxième fois ? Ce ne sera pas la dernière.
00:32:22 Merci Ludovic, merci d'être là, en tout cas, ça va bien ?
00:32:24 Ça va.
00:32:26 Allez, on va parler de tout ça, juste Gauthier Lebray,
00:32:28 est-ce que vous pouvez expliquer, clairement,
00:32:30 ce qui s'est passé,
00:32:32 depuis le début, très rapidement,
00:32:34 depuis le 7 octobre,
00:32:36 et ce qui s'est passé, là, à Rafah,
00:32:38 parce que, bien entendu,
00:32:40 il y a plusieurs sons de cloche.
00:32:42 Alors, vous savez, quand l'offensive de l'armée
00:32:44 israélienne a commencé, il y a eu ordre
00:32:46 qui a été donné à la population palestinienne
00:32:48 de se déplacer, non loin de la frontière
00:32:50 égyptienne, à Rafah, côté Gaza.
00:32:52 Donc, vous avez énormément
00:32:54 de réfugiés, des milliers de réfugiés
00:32:56 qui sont descendus dans la bande de Gaza
00:32:58 vers Rafah. Et donc,
00:33:00 ce qui a été touché, c'est
00:33:02 un centre de réfugiés, une quarantaine
00:33:04 de morts, ce sont les chiffres du ministère
00:33:06 de la Santé du Hamas, plus de 40 morts.
00:33:08 Puisque, et ça,
00:33:10 c'est la version de l'armée israélienne,
00:33:12 le but de cette frappe était
00:33:14 de toucher deux
00:33:16 terroristes du Hamas. C'est ce qu'a dit
00:33:18 le porte-parole de l'armée israélienne.
00:33:20 Ensuite, évidemment, toute la lumière
00:33:22 sera faite. Je vous apporte les différentes
00:33:24 versions. Bien sûr, exactement.
00:33:26 La lumière sera à faire pour comprendre très clairement
00:33:28 ce qui s'est passé. Ensuite, il y a un incendie
00:33:30 qui se serait donc déclaré,
00:33:32 et qui aurait causé la mort de plus de 40 personnes,
00:33:34 dont des enfants.
00:33:36 Et ça, bien entendu, toute la communauté internationale...
00:33:38 Et on a vu les images qui sont absolument...
00:33:40 Et tout le monde, bien sûr, a été
00:33:42 extrêmement triste et a dénoncé,
00:33:44 bien entendu, ce qui s'est passé. Et il y a
00:33:46 plusieurs sons de cloche
00:33:48 au niveau de la cause de cet incendie.
00:33:50 Et ce qui choque beaucoup, c'est que la population
00:33:52 a eu honte de se déplacer à Rafah
00:33:54 pour justement éviter les bombardements
00:33:56 dans le nord de la bande de Gaza.
00:33:58 Et aujourd'hui, ils sont rattrapés par ces bombardements.
00:34:00 D'accord. J'ai vu
00:34:02 des... qu'il y avait aussi,
00:34:04 qui disaient, voilà... Il y en a qui disent, qui affirment
00:34:06 qu'une seule bombe avait été utilisée à Rafah, et que l'incendie
00:34:08 ayant coûté la vie des civils aurait pu être déclenché
00:34:10 par des explosifs du Hamas.
00:34:12 Ça, c'est la version de... La version de l'armée israélienne.
00:34:14 Exactement. En disant que seule sa bombe
00:34:16 ne peut pas déclencher cet incendie. D'accord.
00:34:18 Pour une fois, c'est le porte-parole de Tsaïl.
00:34:20 Et donc, l'armée israélienne de Tsaïl a publié aussi un enregistrement
00:34:22 entre deux habitants de Gaza
00:34:24 qui...
00:34:26 qui, voilà, qui prouveraient cette version,
00:34:28 enfin, leur version. Voilà. Donc, on va
00:34:30 écouter... On va vous
00:34:32 montrer, bien sûr, cet enregistrement. Et après, vous nous
00:34:34 direz l'autre version, bien entendu, la version,
00:34:36 bien sûr, de l'autre camp.
00:34:38 Alors, écoutez.
00:34:40 Alors, ça,
00:35:02 c'est un document de l'armée israélienne
00:35:04 énormément tourné.
00:35:06 Que vaut ce document, Gauthier Lebray ?
00:35:08 Que vaut ce document ?
00:35:10 Non, mais c'est important, monsieur.
00:35:12 C'est une armée de la seule démocratie
00:35:14 de la région.
00:35:16 Donc, voilà. Après,
00:35:18 moi, je n'ai pas authentifié ce document. On peut
00:35:20 prendre que les règlements qu'on a.
00:35:22 Donc, la version de l'armée israélienne. Et puis, évidemment,
00:35:24 ce n'est pas du tout celle du Hamas. Et je rappelle
00:35:26 que le Hamas est un groupe terroriste. Donc,
00:35:28 tout ça est à prendre, évidemment. Et il ne faut pas renvoyer
00:35:30 dos à dos une démocratie et un
00:35:32 groupe terroriste. Il faut toujours bien le rappeler.
00:35:34 Après, nous, ici, je vous le dis,
00:35:36 on suit le truc. Et quoi qu'il arrive,
00:35:38 c'est vrai que quand on voit
00:35:40 ces images, que ce soit Nadine, que ce soit...
00:35:42 C'est un drame absolu.
00:35:44 C'est sûr. C'est un drame absolu pour tout le monde.
00:35:46 Après, c'est vrai qu'on a envie de savoir.
00:35:48 On est aussi dans une
00:35:50 guerre de communication énorme.
00:35:52 Et on sait que...
00:35:54 C'est compliqué. Donc, c'est pour ça que
00:35:56 cet enregistrement
00:35:58 a fuité.
00:36:00 Il a été
00:36:02 annoncé par l'armée israélienne pour alimenter
00:36:04 leur version. Alors, donc,
00:36:06 il y a eu ce drame.
00:36:08 Et derrière, il y a
00:36:10 donc ce député
00:36:12 qui a bandi un
00:36:14 drapeau palestinien à
00:36:16 l'Assemblée nationale. On va revoir
00:36:18 cette image. Ce député,
00:36:20 c'est Sébastien Delogu,
00:36:22 qui est un ancien chauffeur
00:36:24 de taxi. C'est un des protégés
00:36:26 de Jean-Luc Mélenchon. Il était son chauffeur personnel aussi.
00:36:28 Exactement. Voilà. C'est ça. Il l'a fait présenter
00:36:30 dans les quartiers nord de Marseille. Il a été élu lors des
00:36:32 dernières législatives. Alors, j'aimerais qu'on s'arrête
00:36:34 de petite vente sur cette image. J'aimerais votre avis,
00:36:36 bien sûr, Ludovic Mendes,
00:36:38 sur ça. Vous y étiez, en plus.
00:36:40 J'arrivais dans l'hémicycle. Voilà, c'est ça.
00:36:42 Donc là, on vous dit, de toute façon, avec la France insoumise, il se passe
00:36:44 toujours quelque chose. Qu'est-ce que vous pensez
00:36:46 de ça ?
00:36:48 Provocation volontaire. Donner la sensation
00:36:50 qu'il n'y a qu'eux qui sont en capacité
00:36:52 de parler d'une population
00:36:54 qui subit certaines atrocités d'un côté
00:36:56 comme de l'autre. Parce qu'on ne met pas dos à dos
00:36:58 le Hamas et le gouvernement israélien.
00:37:00 C'est assez certain. Mais elle est victime, surtout,
00:37:02 du Hamas, cette population.
00:37:04 Et on oublie de le dire aussi, assez souvent,
00:37:06 les femmes, les enfants sont utilisées comme des boucliers.
00:37:08 Donc, en fait, leur objectif à eux, c'est de cliver,
00:37:10 comme d'habitude. Ils savaient très bien ce qu'ils faisaient.
00:37:12 Vous l'avez dit, c'est un très proche de Jean-Luc Mélenchon.
00:37:14 Je pense qu'on ne peut pas retirer ça, comme
00:37:16 certaines autres personnes. On l'a vu avec Adrien
00:37:18 Katniss aussi, qui a été applaudi à plusieurs reprises
00:37:20 alors qu'il a été condamné pour violence conjugale.
00:37:22 Tout ça démontre qu'il y a des personnes
00:37:24 au sein du groupe de la France Insoumise
00:37:26 qui œuvrent au nom de Jean-Luc Mélenchon
00:37:28 dans le clivage permanent.
00:37:30 Leur seul objectif, c'est de cliver et de faire en sorte
00:37:32 de prendre le dessus sur le débat public.
00:37:34 Et après, d'aller chercher au sein
00:37:36 d'une jeunesse qui ne comprend pas toujours tout
00:37:38 de dire "Regardez, c'est nous qui vous représentons
00:37:40 et les autres ne vous représentent pas".
00:37:42 Alors que là, le ministre allait justement leur dire
00:37:44 ce que disait le président de la République et encore le Premier ministre
00:37:46 que c'était indigne ce qui s'était passé et qu'on était
00:37:48 tous choqués par ce qui s'était passé et qu'on attendait
00:37:50 que l'ONU agisse rapidement. Donc, ça montre
00:37:52 bien une chose.
00:37:54 Ils veulent être les seuls à être choqués.
00:37:56 C'est les seuls. Ils veulent être vus comme les seuls
00:37:58 à défendre ce qu'ils appellent
00:38:00 une cause perdue aujourd'hui d'un point de vue démocratique.
00:38:02 La réalité, c'est qu'ils ne sont pas les seuls
00:38:04 et la manière dont ils le font,
00:38:06 ils le font que d'une seule façon, c'est d'insulter
00:38:08 l'Assemblée Nationale et ça c'est assez compliqué.
00:38:10 Et ils se sont disqualifiés de facto
00:38:12 dès le 7 octobre
00:38:14 en ne jamais nommant
00:38:16 le Hamas comme une organisation terroriste.
00:38:18 Aucun d'entre eux d'ailleurs.
00:38:20 Alors, si Alexis Corbière,
00:38:22 Raquel Garrido...
00:38:24 Mais Alexis Corbière et Raquel Garrido, justement,
00:38:26 ils ne sont pas sur la même ligne, ils ont été un peu mis de côté.
00:38:28 Raquel Garrido a été autant
00:38:30 sanctionné dans la durée de sa sanction
00:38:32 qu'Adrien Quatennens.
00:38:34 On les a mis de côté.
00:38:36 Donc oui.
00:38:38 Et Daniel Obono a dit que c'était même des résistants
00:38:40 les terroristes.
00:38:42 Daniel Obono,
00:38:44 c'est juste une question d'incompétence aussi.
00:38:46 Je vous le dis, c'est comme Mathilde Panot aussi.
00:38:48 Le problème c'est qu'il y a énormément d'incompétents
00:38:50 dans ce parti.
00:38:52 C'est le problème.
00:38:54 Quelques minutes après, il y a David Guiraud
00:38:56 qui venait souvent ici sur ce plateau encore
00:38:58 de la LFI.
00:39:00 Et il y a eu une altercation avec Meir Habib
00:39:02 qui lui est
00:39:04 un autre député. C'est le député...
00:39:06 - De la Sécurité Sociale.
00:39:08 - Exactement.
00:39:10 - Qui contient Israël.
00:39:12 - Exactement. Et donc regardez
00:39:14 cette altercation qui a tourné partout.
00:39:16 Je veux avoir votre avis là-dessus parce que c'est vrai que c'est extrêmement violent.
00:39:18 Que vous dites de ça Nadine ?
00:39:20 - Vous savez, je suis allée en Israël
00:39:22 après les attaques
00:39:24 du 7 octobre.
00:39:26 Je suis allée dans le kiboutz de Béry.
00:39:28 Je suis allée à Sderot.
00:39:30 J'ai été dans les hôpitaux,
00:39:34 dans les souterrains
00:39:36 quand on entendait les missiles
00:39:38 qui étaient en train d'arriver.
00:39:40 Israël protège son peuple
00:39:42 avec le dôme de fer.
00:39:44 J'ai vu ces images qui sont terrifiantes.
00:39:46 Après vous êtes obligé de voir un médecin
00:39:48 parce que vous avez du mal à évacuer
00:39:50 les images que vous avez vécues.
00:39:52 Et j'ai compris pourquoi
00:39:54 ceux qui avaient vécu la Shoah ne pouvaient pas en parler.
00:39:56 Ça ne relève pas de l'humanité.
00:39:58 Ce sont des monstres.
00:40:00 Et vous savez,
00:40:02 ce monsieur, quand il traite
00:40:04 M. Guiraud, quand il traite
00:40:06 Meyrabib de Porse,
00:40:08 c'est un propos profondément antisémite.
00:40:10 Profondément antisémite.
00:40:12 Ce monsieur, Guiraud,
00:40:14 ne défend pas la cause palestinienne.
00:40:16 Vous savez que la France
00:40:18 a toujours défendu,
00:40:20 tous les présidents confondus,
00:40:22 la vision et la volonté de deux États.
00:40:24 L'État d'Israël
00:40:26 et l'État de la Palestine.
00:40:28 Ces gens, s'ils défendaient vraiment
00:40:32 la population palestinienne,
00:40:34 alors qu'Israël a été attaqué,
00:40:36 et qu'Israël
00:40:38 doit aller chercher
00:40:40 ces enfants, ces bébés
00:40:42 qui sont dans les tunnels.
00:40:44 Donc s'il voulait vraiment que tout s'arrête,
00:40:46 le Hamas devrait déposer
00:40:48 les armes et rendre
00:40:50 les otages, rendre les enfants.
00:40:52 Si votre fils, si l'un de vos enfants,
00:40:54 vous le saviez, est dans un tunnel
00:40:56 enfermé, comme l'a été
00:40:58 Miachem, dont la mère
00:41:00 arrive à Paris aujourd'hui,
00:41:02 et qui a été libérée,
00:41:04 quand vous voyez ce qu'ils ont traversé,
00:41:06 ces femmes violées,
00:41:08 ces enfants abattus,
00:41:10 ces jeunes qui étaient en train de danser pour la paix,
00:41:12 et qui dansaient pour la paix
00:41:14 au festival de Nova, qui ont été
00:41:16 abattus sans leur laisser la moindre
00:41:18 chance de s'en sortir.
00:41:20 Voilà ce que sont ces salopards,
00:41:22 ces salauds du Hamas
00:41:24 que eux défendent
00:41:26 et dont ils se font les avocats.
00:41:28 Parce que s'ils voulaient un État palestinien,
00:41:30 s'ils voulaient défendre
00:41:32 la population palestinienne,
00:41:34 ils diraient "il faut créer cet État palestinien,
00:41:36 il faut des élections".
00:41:38 Depuis 2006, il n'y a pas eu
00:41:40 d'élection en Palestine.
00:41:42 Depuis 2007, le Parlement
00:41:44 palestinien ne s'est pas réuni.
00:41:46 Quelle est aujourd'hui la légitimité
00:41:48 de l'autorité
00:41:50 palestinienne et de Mahmoud Abbas ?
00:41:52 Avec qui pouvons-nous parler pour construire
00:41:54 un État palestinien
00:41:56 réel ? Il y a eu
00:41:58 des hommes de paix.
00:42:00 Il y a eu El-Sadat,
00:42:02 qui a été abattu.
00:42:04 Il y a eu Begin. Ils ont eu, tous les deux,
00:42:06 le prix Nobel de la paix.
00:42:08 Ils ont tenté de construire cela.
00:42:10 Il faut, non pas être dans la
00:42:12 provocation de la haine,
00:42:14 mais trouver des solutions pour ramener la paix.
00:42:16 Moi, quand j'étais à Sderot,
00:42:18 il y a plusieurs années d'ailleurs,
00:42:20 qui est juste à côté de la bande de Gaza,
00:42:22 le maire, Alain Davidi,
00:42:24 voulait construire une zone franche économique.
00:42:26 Au même titre que De Gaulle et Adénaoua
00:42:28 avaient réussi à construire
00:42:30 les bases de cette
00:42:32 Union européenne économique pour travailler
00:42:34 ensemble et pour que,
00:42:36 tout à l'heure, je vous parlais de Marlène Mottler,
00:42:38 pour que la France et l'Allemagne,
00:42:40 qui ont été des ennemis depuis toujours,
00:42:42 soient maintenant
00:42:44 le
00:42:46 couple moteur de cette Union européenne.
00:42:48 Il n'y a pas de fatalité
00:42:50 à la guerre. Mais avec des gens comme ça,
00:42:52 lui, celui-là,
00:42:54 le député, qui me fait honte,
00:42:56 honte ! Moi, quand j'ai vu
00:42:58 les images, que j'ai vu des massacres de ses enfants
00:43:00 et que je sais qu'il y a des otages retenus
00:43:02 à Gaza, quand je le vois avec ce drapeau,
00:43:04 qui est le drapeau palestinien, et qui se
00:43:06 fait l'avocat du Hamas,
00:43:08 ça ne le dérange pas de savoir qu'il y a
00:43:10 des dirigeants du Hamas qui sont au Qatar
00:43:12 et qui, eux, ne prennent pas les bombes ?
00:43:14 Eux, ils sont couverts de milliards.
00:43:16 Et pendant ce temps-là,
00:43:18 la population civile sert de bouclier
00:43:20 et l'État d'Israël,
00:43:22 qui est un des rares États,
00:43:24 pendant un conflit, a diffusé
00:43:26 par avion des documents
00:43:28 pour leur dire "Attention, il faut que vous partiez
00:43:30 parce que nous allons mener des opérations militaires"
00:43:32 qui invitent la population
00:43:34 à se déplacer.
00:43:36 On va mettre en accusation Israël
00:43:38 qui tente d'aller chercher ses enfants ?
00:43:40 Quel État n'irait pas chercher ses enfants ?
00:43:42 Quel État ?
00:43:44 Eux, ils ne veulent pas qu'ils aillent chercher les enfants ?
00:43:46 Il y a un bébé, là,
00:43:48 qui est encore là-bas.
00:43:50 - Et les bébés palestiniens, madame, à un moment donné ?
00:43:52 - Mais c'est vrai, les bébés palestiniens,
00:43:54 ça justifie de tuer les bébés palestiniens ?
00:43:56 - C'est une question intéressante.
00:43:58 - C'est vrai, à un moment donné, il faut parler de ça aussi.
00:44:00 - Répondez là-dessus, Nadine Moran.
00:44:02 - Justement, les bébés palestiniens,
00:44:04 leur vie a autant d'importance qu'un bébé israélien.
00:44:06 - Quand on vous parle là, on ne dirait pas.
00:44:08 - Pourquoi je vous dis ça ?
00:44:10 Parce que vous voyez, quand Israël a été attaqué,
00:44:12 ils sont venus dans les maisons.
00:44:14 - Là, on parle de la Palestine.
00:44:16 Ça s'est fait hier, il y a deux jours.
00:44:18 - Je vous explique. Je suis rentrée
00:44:20 dans une garderie d'enfants.
00:44:22 Vous pouvez regarder sur ma page Facebook
00:44:24 et on voit ces images,
00:44:26 on voit le sang encore par terre de ces enfants
00:44:28 qui ont été abattus.
00:44:30 C'est des personnes qu'on est venus attaquer.
00:44:32 Là, on est dans une autre configuration,
00:44:34 on est dans une configuration de guerre
00:44:36 où l'État d'Israël doit aller chercher
00:44:38 ces enfants, doit mettre à mal,
00:44:40 enfin abattre ceux du Hamas.
00:44:42 - Mais il n'y a pas de souci.
00:44:44 Mais quel est le rapport avec les bébés palestiniens
00:44:46 qui sont tués ? Quel est le rapport avec eux ?
00:44:48 - Je comprends l'émotion que ça peut susciter.
00:44:50 Malheureusement, une guerre, c'est terrible.
00:44:52 Il y a toujours des victimes civiles.
00:44:54 Ces victimes civiles, elles sont le fait de qui ?
00:44:56 Elles sont le fait d'Israël
00:44:58 ou elles sont le fait du Hamas
00:45:00 qui est venu déclencher une guerre,
00:45:02 une attaque sur le territoire d'Israël
00:45:04 et aujourd'hui, oui,
00:45:06 une guerre, c'est ça.
00:45:08 - C'est un réfuge. On leur a dit d'aller au réfuge
00:45:10 et au final, ils se sont bombardés.
00:45:12 - Non mais il vous a expliqué que dans cette opération militaire,
00:45:14 il était question d'aller abattre...
00:45:16 - Mais ça, c'est la version. Il y a plusieurs versions.
00:45:18 Ce n'est pas la version officielle.
00:45:20 - Vous pouvez certifier maintenant que c'est la vraie version ?
00:45:22 - Moi, je ne suis pas dans l'enquête.
00:45:24 Je dis simplement...
00:45:26 Vous ne pouvez pas... J'essaye de vous faire comprendre
00:45:28 que d'un côté,
00:45:30 il y a un peuple qui a été attaqué
00:45:32 qui doit aller chercher ses enfants.
00:45:34 De l'autre, il y a le Hamas
00:45:36 qui a construit... Vous savez,
00:45:38 c'est pour ça que ceux qui défendent cette cause
00:45:40 de la Palestine...
00:45:42 Il faut savoir que le Hamas a construit
00:45:44 sous Gaza des kilomètres
00:45:46 et des kilomètres de tunnels.
00:45:48 Le Hamas voulait la paix.
00:45:50 Il aurait plutôt organisé des élections.
00:45:52 - On parle du Hamas, du Hamas. Il faut départager Hamas
00:45:54 et les civils. - Alors justement, on va revenir là-dessus.
00:45:56 Jean-Michel Maire, juste avant que
00:45:58 vous diriez un truc tout à l'heure,
00:46:00 parce que je voulais revenir juste sur David Guiraud.
00:46:02 - Oui, sur l'invectif qu'il y a eu entre David Guiraud
00:46:04 et Meir Habib, je trouve quelque chose qui est passé
00:46:06 d'un peu inaperçu, mais David Guiraud,
00:46:08 il parle à Meir Habib en disant
00:46:10 "Ces gens-là, vous voyez, ces gens-là".
00:46:12 Et quand il dit "ces gens-là", pour moi, c'est un antisémitisme
00:46:14 terrible parce que "ces gens-là", ça veut très bien dire
00:46:16 les juifs, c'est-à-dire les gens-là, les gens de sa communauté.
00:46:18 Donc ça veut dire qu'il réduit
00:46:20 des gens à leur confession religieuse.
00:46:22 Ce qui est terrible, parce que c'est justement pour ça
00:46:24 qu'il y a eu les massacres du 7 octobre.
00:46:26 C'est parce que les gens étaient juifs.
00:46:28 Et donc là, le fait de dire "ces gens-là",
00:46:30 c'est un antisémitisme, je trouve, terrible.
00:46:32 - OK, d'accord. - Il faut bien comprendre,
00:46:34 David Guiraud, hier, il dit face à Meir Habib
00:46:36 "Moi, je suis touché par toutes les morts".
00:46:38 C'est faux. A Tunis,
00:46:40 il se rend à Tunis, il fait un déplacement avec Rima Hassan
00:46:42 qui est dans la salle à ce moment-là.
00:46:44 On l'interroge sur les massacres des terroristes
00:46:46 du Hamas du 7 octobre.
00:46:48 Et il relativise. Et après, il sera confronté aux images
00:46:50 du pogrom à l'Assemblée nationale.
00:46:52 Et il dira en sortant "plus jamais,
00:46:54 je ne parlerai avec un relativisme comme cela
00:46:56 des horreurs du 7 octobre".
00:46:58 Donc c'est pas vrai qu'il ait été touché par toutes les morts.
00:47:00 - Paul Scaiavou, vous aviez posé une question.
00:47:02 À l'instant, vous pouvez la poser à notre député Renaissance
00:47:04 qui était avec nous ce soir.
00:47:06 C'est vrai que, voilà,
00:47:08 vous avez posé une question à Nadine Morano,
00:47:10 vous pouvez la poser à Ludovic Mendes.
00:47:12 - Oui, alors du coup, quel est le rapport avec le peuple palestinien,
00:47:14 avec les bébés palestiniens ?
00:47:16 Parce que pour ne pas me faire mal comprendre, bien évidemment,
00:47:18 le Hamas, personne n'est pour, c'est des terroristes.
00:47:20 Mais pourquoi mélanger le Hamas et les civils palestiniens, du coup ?
00:47:22 - On n'a jamais mélangé le Hamas et les civils palestiniens.
00:47:24 D'ailleurs, ni le président de la République
00:47:26 ni le gouvernement.
00:47:28 On a toujours été clair là-dessus.
00:47:30 Le président de la République, dès le premier jour, a dit
00:47:32 "Vous avez le droit de vous défendre, mais en respectant le droit humanitaire international".
00:47:34 - Il a condamné la frappe sur Raqqa.
00:47:36 - Il a parlé d'indignité.
00:47:38 C'est compliqué, même pour le gouvernement israélien,
00:47:40 de dire qu'il n'a pas fait d'erreur, parce que Benjamin Netanyahou,
00:47:42 lui-même, hier, a reconnu qu'il y a eu une erreur tragique.
00:47:44 Donc ça prouve bien qu'il y a eu une erreur fondamentale qui a été faite.
00:47:46 Et il a annoncé, hier d'ailleurs,
00:47:48 soutenir l'Algérie dans sa demande de l'ONU
00:47:50 pour un cessez-le-feu immédiat
00:47:52 et le fait de pouvoir accompagner une démarche humanitaire sur Gaza.
00:47:54 Le président de la République a été le premier, aussi,
00:47:56 à proposer une coalition internationale
00:47:58 en disant "Israël, vous ne pouvez pas vous défendre tout seul
00:48:00 face à un groupe terroriste".
00:48:02 Pourquoi ? Parce qu'il est dissimulé dans la population,
00:48:04 que c'est assez compliqué,
00:48:06 qu'il n'y a pas d'organisation politique,
00:48:08 que ce n'est pas un État démocratique.
00:48:10 Et pour certains, ça fait des parallèles
00:48:12 avec ce qui peut se passer sur d'autres territoires.
00:48:14 Par exemple, aux portes de l'Europe, entre l'Ukraine et la Russie.
00:48:16 La réalité, c'est qu'on n'a jamais fait la différence.
00:48:18 On a toujours dit une chose.
00:48:20 Tous, quand je dis "nous", c'est la majorité,
00:48:22 le gouvernement, le président de la République,
00:48:24 c'est l'Israël à le droit de se défendre,
00:48:26 comme tout État qui se fait attaquer par le terrorisme,
00:48:28 comme la France a été victime de terrorisme,
00:48:30 malheureusement, en 2015 et à d'autres périodes.
00:48:32 La réalité, c'est qu'on demande juste une chose,
00:48:34 c'est que les civils ne doivent pas être bombardés,
00:48:36 les civils doivent être protégés, les civils doivent être accompagnés.
00:48:38 Ça, ça a toujours été clair.
00:48:40 Il est certain que parfois, il y a des voix dissonantes.
00:48:42 On ne fait peut-être pas autant de bordel,
00:48:44 désolé pour ce terme, que certains à l'Assemblée nationale
00:48:46 et sur les plateaux télé pour le dire,
00:48:48 mais la ligne a toujours été la même, elle a toujours été claire.
00:48:50 La France a été le seul pays dans le monde
00:48:52 à tenir ce type de propos dès le premier jour.
00:48:54 - Justement, vous ne pensez pas qu'Emmanuel Macron
00:48:56 devrait reconnaître le peuple de la Palestine ?
00:48:58 - Non, je ne le reconnaissais pas. La France a toujours reconnu, d'ailleurs,
00:49:00 la Palestine comme une organisation et les accompagne.
00:49:02 En l'état, ce n'est pas le bon moment,
00:49:04 parce qu'il y a ce temps compliqué
00:49:06 et que si on redonne les clés au Hamas, on va faire quoi ?
00:49:08 L'idée, c'est de renouer avec un renouveau démocratique.
00:49:10 D'ailleurs, il y a un appel à une forme de force,
00:49:12 de coalition internationale de la Ligue arabe
00:49:14 et des pays arabes.
00:49:16 Je rappelle qu'il y avait les accords d'Abraham,
00:49:18 le Maroc, l'Égypte, l'Arabie saoudite.
00:49:20 On sait aussi pourquoi le Hamas et l'Iran,
00:49:22 derrière, a poussé, en fait,
00:49:24 à cette attaque inhumaine, ce pogrom
00:49:26 qu'on a connu le 7 octobre. Pourquoi ?
00:49:28 Parce que la force de la Ligue arabe est en train
00:49:30 de se rapprocher d'Israël.
00:49:32 Ils avaient besoin de casser cette organisation-là.
00:49:34 Il y a toute une réalité politique et géopolitique derrière.
00:49:36 C'est pour ça que je vous dis juste une chose.
00:49:38 Il n'y a jamais eu de différence entre
00:49:40 une âme palestinienne et une âme israélienne.
00:49:42 Moi, qui ai travaillé sur les actes antisémites en 2022,
00:49:44 qui ai rendu un rapport à la demande du président de la République
00:49:46 et du Premier ministre sur les actes antireligieux
00:49:48 dans notre pays, je peux vous assurer qu'on n'a pas besoin
00:49:50 de traverser la frontière pour voir ce qui se passe ici.
00:49:52 Les propos de David Guiraud ne font qu'une seule chose,
00:49:54 c'est d'entretenir l'antisémitisme dans notre pays
00:49:56 et pousser des jeunes de nos quartiers à attaquer
00:49:58 des juifs parce qu'ils sont juifs.
00:50:00 La France Insoumise, hier, ils étaient en manifestival.
00:50:02 Louis Boyard a organisé un manifestival.
00:50:04 Louis Boyard, c'est le roi de la fête.
00:50:06 Là-bas, c'est le David Guetta de la LFI.
00:50:08 Regardez.
00:50:10 Regardez.
00:50:12 [Musique]
00:50:28 Alors, regardez.
00:50:30 Ils ont fait plein d'autres sons.
00:50:32 Je remettais toutes les images de tout ce qu'ils ont fait.
00:50:34 C'était la fête.
00:50:36 [Musique]
00:50:56 [Musique]
00:51:08 Vous êtes chauds, Paris ?
00:51:10 [Cris de joie]
00:51:12 Aujourd'hui, on danse.
00:51:14 Aujourd'hui, on fait du bruit.
00:51:16 Aujourd'hui, on lève la voix pour la Palestine.
00:51:18 C'est le feu ! C'est le feu ! C'est le feu !
00:51:24 On a autant de poids dans les urnes que les racistes, que les fachos, que les islamophobes.
00:51:32 Alors, le 9 juin prochain, on compte sur vous.
00:51:36 Faites du bruit aujourd'hui et allez voter le 9 juin.
00:51:40 [Musique]
00:51:58 Alors, ça pour moi, c'est complètement indécent.
00:52:00 C'est odieux.
00:52:02 Dansent sur des morts.
00:52:04 Mais au moins, le message de Manon Aubry, elle mérite de la clarté.
00:52:06 C'est-à-dire que c'est même plus de la récupération politique.
00:52:08 Là, on est au summum de l'instrumentalisation.
00:52:10 On sent bien, vous en parliez tout à l'heure, le manque de sincérité, le cynisme électoral absolu.
00:52:16 Et on pourrait faire une liste de tout ce qu'ils ont fait, tout ce qu'ils ont dit depuis le 7 octobre.
00:52:22 Et il y a vraiment eu l'innommable quand ils se sont rendus à l'hommage pour les victimes israéliennes aux Invalides,
00:52:28 alors que les familles ne voulaient pas qu'ils soient là.
00:52:30 Donc, ils se comportent, voilà, ils dansent, ils sont heureux, ils ont le sourire.
00:52:34 C'est tellement indécent.
00:52:36 Que vous en pensez ?
00:52:38 - Ils sont déconnés que parlementaires, donc par respect pour la démocratie,
00:52:41 les personnes qui ont voté pour eux, je vais peser mes mots,
00:52:43 mais quand ils sont là en train de danser ou quand ils vont en manifestation,
00:52:46 quand ils vont à la confrontation avec des agents de police ou de gendarmerie avec leur écharpe bleu-blanc-rouge,
00:52:51 c'est l'ensemble de la République qu'ils insultent.
00:52:53 Quand je dis ça, c'est parce qu'en fait, c'est pas ce qu'on attend d'un parlementaire.
00:52:55 On a le droit d'aller manifester, on a le droit de faire plein de choses.
00:52:57 On a le droit de danser, de faire un manifestival,
00:53:00 mais il y a des choses qu'on ne peut pas tolérer dans notre pays.
00:53:02 Et malheureusement, ils sont en train de dépasser toutes les limites.
00:53:04 On a été menacé à plusieurs reprises.
00:53:06 D'ailleurs, aujourd'hui, il est sorti sur leur magazine interne à la France Insoumise,
00:53:10 une liste de parlementaires, de groupes,
00:53:12 qui ont voté pour la sanction de M. Delegue,
00:53:14 en appelant ça les complices du génocide à Gaza.
00:53:18 Donc pour eux, on est tous des complices du génocide à Gaza.
00:53:20 Voilà en fait la réalité de ce qu'ils font.
00:53:22 Moi, j'ai attrapé le Bouboyar une fois en lui expliquant
00:53:24 qu'il était interdit de me taguer sur les réseaux sociaux
00:53:26 parce que volontairement, il cherchait à ce qu'on se fasse insulter et menacer le mort.
00:53:29 Et moi qui avais été menacé le mort 60 fois en 6 mois,
00:53:31 je peux vous assurer qu'au bout d'un certain temps, ça pèse.
00:53:33 En fait, pas simplement sur nous, mais sur les gens qui nous accompagnent.
00:53:36 Et la manière dont ils se comportent, ce n'est que ça.
00:53:38 Ils se sentent impunis.
00:53:39 Ils n'ont un peu rien à faire des principes et des règles
00:53:41 parce que leur objectif, ils le disent, c'est la révolution,
00:53:43 c'est de retourner le pays, c'est de prendre le pouvoir.
00:53:45 La seule différence, et je vais être honnête avec vous,
00:53:47 c'est que dans certains quartiers et certains territoires qui étaient de gauche,
00:53:49 les gens ont basculé chez le Rassemblement National.
00:53:51 Pourquoi ? Parce qu'ils disent la même chose sur plein de sujets d'un point de vue social,
00:53:54 sauf sur l'immigration et la sécurité,
00:53:56 sauf qu'ils ne vont pas dans la rue taper des gens.
00:53:58 Ils n'appellent pas dans les manifestations à cramer le pays.
00:54:01 Et ça fait la différence.
00:54:02 - Eux, ils ne parlent même plus de la question sociale.
00:54:04 - Non, non, ils ne le font plus aujourd'hui.
00:54:06 - Le pouvoir d'achat des Français, ça ne les intéresse plus.
00:54:08 - Et malheureusement, la réalité, c'est...
00:54:09 - Gaza, c'est leur unique sujet.
00:54:10 - Maintenant, c'est leur unique sujet.
00:54:11 Et ça pose un problème en interne de la France insoumise, d'ailleurs.
00:54:13 Et les images qu'on a vues hier, franchement,
00:54:15 à partir du moment où on a été sanctionné par l'Assemblée Nationale,
00:54:17 pourquoi on va sur un char avec son écharpe bleu, blanc, rouge
00:54:20 pour se faire comme si on était félicité d'avoir fait ce qu'il a fait ?
00:54:22 - Ça fait honte, je l'ai dit tout à l'heure.
00:54:23 - Ce qu'il a fait, il savait que c'était interdit.
00:54:25 Et tout le monde est interdit de bandir quoi que ce soit,
00:54:28 sur un drapeau, que ce soit dans les municipes.
00:54:30 - Il est arrivé comme un héros.
00:54:31 - Il a été sanctionné.
00:54:32 - Regardez comme il est arrivé comme un héros.
00:54:33 Mélenchon l'a félicité, regardez.
00:54:35 - Et ça nous ennuie parce que ça nuit au débat.
00:54:37 Ça nuit à notre débat.
00:54:38 - J'aimerais qu'on écoute Gilles Bernays, d'ailleurs, là-dessus,
00:54:40 il est en train de bronzer, on dirait qu'il est sous l'amp à UV.
00:54:42 Évidemment, il n'est pas bien.
00:54:44 On préfère vous écouter de le voir.
00:54:46 - Bon, alors, je ne questionne pas tout ce qu'a fait la LFI.
00:54:49 - Pas tout, tiens, pour une fois.
00:54:51 - Vous questionnez quoi ?
00:54:52 - Je n'ai pas encore parlé.
00:54:54 - Vous dites que vous ne connaissiez pas tout.
00:54:55 - Moi, c'est une affaire entre lui et vous.
00:54:57 Je ne suis pas là-dedans.
00:54:58 - Moi, je suis minoritaire, mais je dis bravo à ce monsieur
00:55:00 qui a brandi le drapeau palestinien dans l'hémicycle.
00:55:03 - Donc, vous poussez les gens à commettre des fautes ?
00:55:09 - Non, hors la loi.
00:55:10 - Commettre des choses qui sont hors la loi.
00:55:12 - C'est un erreur.
00:55:13 - Hors règlement.
00:55:14 - Hors règlement, d'accord.
00:55:16 - Il est toujours pour la loi, d'habitude.
00:55:18 - Quand c'est la LFI, il n'est pas pour la loi.
00:55:20 - Je vais essayer de finir.
00:55:22 C'est une erreur, mais je trouve que c'est une erreur qui est assumable.
00:55:27 Et je trouve que pour dénoncer le massacre de Rafa, ça vaut le coup.
00:55:34 J'ai dit ici clairement que ce qu'a fait la LFI au moment du massacre en Israël était honteux.
00:55:40 Mais là, moi, je ne trouve pas que ce soit scandaleux de brandir ce drapeau.
00:55:43 Et quand vous parlez tous d'électoralisme à propos de ce que fait la LFI
00:55:48 en "exploitant" la situation dans la bande de Gaza,
00:55:53 ce n'est pas de l'électoralisme, c'est de la politique.
00:55:56 Ils vont chercher le vote musulman.
00:55:58 - C'est l'électoralisme.
00:56:00 - Vous venez de donner la définition de l'électoralisme.
00:56:02 - C'est un jeu.
00:56:04 - C'est un jeu.
00:56:06 - C'est extraordinaire.
00:56:08 - Il ne peut même pas placer trois mots.
00:56:10 - Il ne peut même pas placer trois mots.
00:56:12 - Parce que, Gilles, ce qu'on leur reproche, c'est un manque de sincérité.
00:56:18 - C'est politique, c'est pour aller chercher du vote.
00:56:21 - Oui.
00:56:22 - Vous sortez toutes les archives de Jean-Luc Mélenchon d'il y a 10 ans,
00:56:25 il dit le contraire.
00:56:27 - C'est fini, vous aurez un frac.
00:56:29 - Faites-le de Marine Le Pen à l'inverse.
00:56:31 - Non, ce que je dis, je vais vous répondre.
00:56:33 - Si il y avait le drapeau israélien, personne n'aurait...
00:56:36 - Je vais vous répondre aussi.
00:56:38 - Ils auraient dû brandir le drapeau israélien le 7 octobre.
00:56:41 - Mais là, vous les accusez de faire de la politique.
00:56:45 - Regardez quand le Rassemblement national...
00:56:48 - Il faut le reconnaître.
00:56:50 - Quand le Rassemblement...
00:56:52 - Mais tu peux te taire un peu.
00:56:54 - On se calme.
00:56:56 - C'est le chouchou de la redoute.
00:56:58 - C'est le chouchou de la redoute.
00:57:00 - Excusez-moi.
00:57:02 - Il y a mon arrière-grand-mère juste à côté.
00:57:04 - Donc, ce qui se passe, c'est que quand le Rassemblement national
00:57:07 prend les chiffres de la délinquance, les exploite,
00:57:10 les surexploite pour obtenir des voix, vous ne dites pas
00:57:13 qu'ils font de l'électoralisme, vous dites qu'ils font de la politique.
00:57:16 - Si on le dit, je pense que Gauthier le dit.
00:57:18 - Non, Gauthier Lebray, je n'ai jamais entendu dire ça.
00:57:21 - Vous m'écoutez tous les jours du matin au soir.
00:57:23 - Non, je vous entends bien, c'est ici.
00:57:25 - Gauthier, tu aurais pu le dire, ça.
00:57:27 - Ce que fait la LFI, c'est d'aller chercher des voix du vote musulman.
00:57:31 En quoi c'est un scandale ? Ils font de la politique.
00:57:33 - Mais c'est un scandale.
00:57:35 - Et pourquoi c'est un scandale ?
00:57:37 - C'est un scandale de se servir de drame.
00:57:39 - Ils ne se servent pas.
00:57:41 - C'est très grave.
00:57:43 - Vous, vous les accusez.
00:57:45 - Laissez parler les gens un moment.
00:57:47 Quand vous partez, vous n'arrêtez pas.
00:57:49 - Non, mais Gilles, juste, c'est quand même horrible
00:57:51 de se servir de tel drame, comme ce qu'il y a eu il y a 48 heures,
00:57:55 pour aller chercher des voix.
00:57:57 Vous avez vu Manon Aubry, là, qui est en train de faire la fête,
00:57:59 et qui... Il y a eu un drame.
00:58:01 Et donc, ils sont là, et qui dit, n'oubliez pas d'aller voter.
00:58:03 - Est-ce que je pourrais me répondre agile ?
00:58:05 - On aurait dit, les mecs, dans des sectes, vous savez,
00:58:07 qui dit, n'oubliez pas de payer votre cotisation.
00:58:09 Non, mais je vous dis, vous êtes des fous.
00:58:11 - Ce n'est pas le fait d'avoir brandi le drapeau politique.
00:58:13 - Mais oui, c'est pas ça.
00:58:15 - C'est tout ce qu'il y a autour, en fait.
00:58:17 Ils savaient ce qu'ils faisaient.
00:58:19 Il y a une volonté de passer pour un martyr,
00:58:21 et tout ça, c'est orchestré.
00:58:23 D'ailleurs, Guiraud, sur un plateau de télé, derrière,
00:58:25 s'excuse auprès des cochons.
00:58:27 Donc, il en rajoute. Il y a une volonté de démontrer certaines choses.
00:58:29 Ce n'est pas le fait de... Franchement, qu'on soit clair,
00:58:31 ce n'est pas le fait de brandir le drapeau politique.
00:58:33 C'est la volonté de nuire à l'institution Assemblée nationale
00:58:35 et de mettre en porte-à-faux la démocratie.
00:58:37 Et quand ils appellent à des manifestations
00:58:39 qui sont à l'arrache dans Paris,
00:58:41 le jeudi ou le mercredi soir,
00:58:43 pour des jeunes qui sont désolés,
00:58:45 qui ne comprennent pas le conflit actuel,
00:58:47 ça, c'est un problème pour notre démocratie
00:58:49 et pour l'avenir de notre pays.
00:58:51 J'aimerais que Gauthier Lauré vous réponde.
00:58:53 Non, mais s'il vous plaît.
00:58:55 Il ne veut pas entendre rien.
00:58:57 Là où je vous rejoins, c'est que, effectivement,
00:58:59 tous les partis font de l'électorat.
00:59:01 Tous les partis veulent aller glaner des voix, évidemment,
00:59:03 surtout en période d'élection.
00:59:05 La question, c'est jusqu'où vous êtes prêts à aller
00:59:07 moralement pour capter des voix
00:59:09 et pour capter un électorat.
00:59:11 Jusqu'où vous êtes prêts à aller ?
00:59:13 Jusqu'à qualifier l'action du Hamas de légitime,
00:59:15 jusqu'à dire que le Hamas est un groupe de résistance,
00:59:17 jusqu'à refuser de le qualifier de terroriste,
00:59:19 jusqu'à aller à un hommage aux Invalides
00:59:21 alors que les familles ne vous en demandaient pas venir.
00:59:23 Attends, parce que là, tu l'as mis en apnée, il n'est pas bien.
00:59:25 Vas-y, continue, continue.
00:59:27 Il va falloir lui donner des bouteilles à Yannick Sigène.
00:59:29 Et on parle de chaque côté
00:59:31 de milliers de morts.
00:59:33 Quand vous me parlez du Rassemblement National,
00:59:35 citez-moi un exemple que le Rassemblement National
00:59:37 aurait récupéré où on parle
00:59:39 de milliers de morts.
00:59:41 Je ne déconseille pas le reste.
00:59:43 Je dis que ce que fait la France insoumise
00:59:45 n'a pas d'équivalent en France.
00:59:47 Je ne déconseille pas le Rennes.
00:59:49 C'est la seule prise dont il a répondu
00:59:51 à rien d'autre.
00:59:53 Parce que vous n'avez pas d'exemple.
00:59:55 Parce que vous n'avez pas d'exemple.
00:59:57 Ce que fait la FI,
00:59:59 c'est sans précédent dans la politique française moderne.
01:00:01 C'est sans précédent.
01:00:03 Je voudrais rajouter un détail qui a son importance.
01:00:05 Ce qui s'est passé là,
01:00:07 c'est une stratégie politique de provocation
01:00:09 sur en chair. Vous savez pourquoi ?
01:00:11 Parce qu'ils ont vu qu'avait pu déposer
01:00:13 une liste pour les élections européennes
01:00:15 une autre liste
01:00:17 qui s'appelle Free Palestine.
01:00:19 Et qui est leur concurrent direct.
01:00:21 Et donc quand ils voient
01:00:23 qu'il y a cette liste Free Palestine
01:00:25 qui est la même liste
01:00:27 anti-Israël
01:00:29 qu'eux...
01:00:31 D'ailleurs j'aimerais bien qu'on invite...
01:00:33 Et en fait, ils sont obligés de faire
01:00:35 de la surenchère parce qu'ils ont peur
01:00:37 que cette liste Free Palestine
01:00:39 qui veut boycotter Israël
01:00:41 qui ne veut plus
01:00:43 l'existence d'Israël
01:00:45 qui nie l'existence d'Israël
01:00:47 et donc ils veulent parler aussi
01:00:49 - C'est la même liste.
01:00:51 - Bien sûr.
01:00:53 Ils sont candidats aux élections européennes.
01:00:55 Ils ont réussi à déposer une liste.
01:00:57 - Non mais Rimasan va peut-être perdre son siège
01:00:59 de député à cause du point
01:01:01 que Free Palestine peut faire. Donc évidemment
01:01:03 ils vont aller de plus en plus loin jusqu'au 9 juin.
01:01:05 Tout ça a été pris pour essayer
01:01:07 de ne pas se faire fliquer 0,5 ou 1%
01:01:09 par Free Palestine.
01:01:11 - Il est chez lui, il ne le comprend pas.
01:01:13 - Je peux lui donner un dernier exemple ?
01:01:15 - Non mais je peux parler une seconde.
01:01:17 - Je vais vous donner un dernier exemple.
01:01:19 Ercilia Soudé, députée La France Insoumise
01:01:21 vice-présidente du groupe d'études
01:01:23 contre l'antisémitisme à l'Assemblée
01:01:25 ce qui est un comble total.
01:01:27 A tenté d'inviter une membre du FPLP
01:01:29 organisation classée terroriste
01:01:31 par l'Union Européenne. Citez-moi
01:01:33 un autre exemple, un autre parti
01:01:35 qui a tenté d'inviter un membre ou une membre
01:01:37 d'une organisation terroriste à l'Assemblée nationale.
01:01:39 Ça n'existe pas,
01:01:41 Jules Mermez. Ça n'existe pas.
01:01:43 - Ok. Vous ne répondez jamais sur
01:01:45 le Rassemblement National. - Mais ce n'est pas le sujet !
01:01:47 - Est-ce que je peux poser une question ?
01:01:49 - Je viens de vous dire que tout le monde
01:01:51 faisait de l'électoralisme.
01:01:53 - Est-ce que je peux poser une question ?
01:01:55 - Juste Jean-Michel, juste un petit mot
01:01:57 sur ce que je sais que depuis tout à l'heure tu regardes, tu te régales.
01:01:59 - Bah non, parce que je trouve que c'est
01:02:01 une hypocrisie totale parce que tu
01:02:03 poses des questions et tu continues ton truc
01:02:05 - Alors qu'il a répondu à tout.
01:02:07 - Il a répondu à tout. - Il parle un quart d'heure,
01:02:09 moi je parle trois secondes, tu veux que je fasse quoi ?
01:02:11 - Répond ! - Répondez !
01:02:13 - Citez-moi d'autres exemples.
01:02:15 - Il est très intéressé. Est-ce que je peux
01:02:17 poser une question, monsieur le député ?
01:02:19 - Monsieur le député, moi j'ai une question.
01:02:21 Vous dénonciez les
01:02:23 manifestations à la République,
01:02:25 etc. Comment aujourd'hui
01:02:27 peut-on... - Non, je n'ai pas dénoncé les manifestations.
01:02:29 - Les débordements sur le périphérique, etc. On est d'accord.
01:02:31 Comment aujourd'hui,
01:02:33 les gens qui dénoncent ce qui s'est passé
01:02:35 à Rafa, qui soutiennent le
01:02:37 malheur du peuple palestinien, peuvent s'exprimer
01:02:39 s'ils ne peuvent pas manifester ? - Mais tout le monde
01:02:41 a le droit de manifester dans notre pays. - Bah non, vous voulez dire que...
01:02:43 - Non, non, j'ai pas dit ça.
01:02:45 J'ai dit les débordements qui vont avec et la manière dont ils
01:02:47 organisent ça. - Parce qu'ils vont sur le périphérique,
01:02:49 vous savez très bien que c'est... - Non, une manifestation, ça s'organise.
01:02:51 - Les débordements, il parle des débordements... - Mais il est très bien compris !
01:02:53 - C'est pas tout à fait le droit, les gens. - Je vous explique.
01:02:55 - Bien sûr que les gens ont le droit,
01:02:57 il y a des propos antisémites, et puis il y a des débordements.
01:02:59 - Oui, c'est pour ça qu'on y va pas non plus.
01:03:01 On m'a posé la question de pourquoi je n'en ai pas, par exemple, dans des manifestations
01:03:03 de soutien au peuple palestinien.
01:03:05 - Il est pour... Tout le monde a le droit de manifester. - Dans ces manifestations,
01:03:07 on a des propos antisémites.
01:03:09 Des propos qu'on doit tous dénoncer. Qu'ils soient antisémites,
01:03:11 anti-islam, anti-chrétien, anti-religion,
01:03:13 c'est interdit par la loi.
01:03:15 Et c'est indéfiniment. La réalité, c'est que
01:03:17 aujourd'hui, le problème que nous avons, c'est qu'ils ne respectent
01:03:19 pas la loi. Et c'est leur volonté.
01:03:21 J'ai été vice-président de la commission d'enquête sur les dérives des manifestations.
01:03:23 C'est leur choix.
01:03:25 C'est de dire, on organise notre organisation,
01:03:27 de réponse et de révolution civile,
01:03:31 contre le gouvernement en place,
01:03:33 et les droits qui ne sont pas garantis pour eux,
01:03:37 parce que, soi-disant, le Conseil d'État,
01:03:39 le Conseil constitutionnel, et autres, ça ne suffit pas
01:03:41 pour démontrer que dans notre pays, on est libre,
01:03:43 libre de manifester, et il faut protéger
01:03:45 et le manifestant, et la personne qui est à côté.
01:03:47 Je rappelle que quand il y a des débordements, ça vient de l'extérieur,
01:03:49 et c'est important de protéger aussi les manifestants.
01:03:51 Donc, si on ne les protège pas et qu'ils ne déclarent pas,
01:03:53 la manifestation n'a pas lieu.
01:03:55 [Musique]