Selon le journaliste Frédéric Durand, l'un des principaux problèmes reste la manière dont Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale, estimant que cette décision précipité n'a laissé aucune place à la préparation du côté des candidats.
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00:00Est-ce qu'il y a une sorte d'égotisme, d'un narcissisme, une surévaluation de sa popularité, au niveau de l'exécutif, rarement vue ?
00:08C'est-à-dire qu'on a beau avoir sous les yeux la démonstration de son impopularité, on a beau, vous le disiez, constater que lorsqu'on s'engage dans la campagne,
00:17ça fait baisser la candidate et ça ne la fait pas voter, on continue de penser, comme par une sorte de pensée magique,
00:24qui ferait que tout seul, avec ses petits bras, Emmanuel Macron serait capable de redresser tout ça et de regagner une majorité.
00:31Juste d'un mot, on a beaucoup questionné le fait qu'il ait fait ce choix, mais beaucoup moins le fait qu'il ait fait dans ces conditions-là et avec la brutalité inouïe,
00:41parce qu'il faut se rappeler, c'est d'une brutalité inouïe ce que vient de faire Emmanuel Macron, il n'a laissé aucun espace pour la démocratie,
00:48ne serait-ce que pour les candidats avec quelques jours pour pouvoir se déclarer, donc il a poussé, que ce soit du côté gauche à une alliance très rapide,
00:56du côté de la droite et des LR de Ciotti à une alliance très rapide aussi, tout simplement parce qu'il n'y avait pas de marge de discussion en réalité.
01:03Quand on vous dit, tel jour, on va dissoudre l'Assemblée et que quelques jours après, vous devez déposer les candidatures parce qu'après, c'est trop tard,
01:09comment voulez-vous qu'il y ait le moindre débat ?