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00:00 Et Philippe, une nouvelle fois, je vous ai emmené dans mes bagages.
00:02 Vous êtes venu ici avec moi en direct du Tapis.
00:06 Nathalie Paolucci, la fille du Caporal Paolucci, vétéran américain qui a débarqué ici sur la plage
00:12 et resté pour votre chronique.
00:13 Petite invitée surprise puisqu'on a le plaisir d'accueillir Stéphane Berth.
00:16 Bonjour Stéphane.
00:17 - Bonjour.
00:18 - Vous passiez en voisin.
00:20 - Oui parce que j'ai un plateau tout à l'heure sur France 2 donc j'en profite.
00:23 - C'est surtout le mercato alors c'est un peu brutal de l'annoncer comme ça à Yves Calvi.
00:28 - Mais voilà, c'est la photo de rentrée.
00:31 - Oh non, faites pas d'histoire.
00:34 - C'est un témoignage extrêmement émouvant que le vôtre.
00:36 En trois ans de matinale, Nathalie, 200 invités par an, 600 invités.
00:40 Amandine et Stéphane Berth m'en sont témoins.
00:42 Je n'ai jamais respecté personne à ce micro et j'ai un profond respect pour Ernesto, pour votre papa.
00:48 Et c'est vrai qu'on est très redevable vis-à-vis de l'Amérique.
00:54 - Sans faire offense à Patrick Juvet, je ne sais pas si cette chanson-discours retranscrit l'ambiance belliqueuse du débarquement.
01:00 Nous sommes ici donc en équipe réduite.
01:03 RTL a choisi de ne prendre que les deux meilleurs éléments de la station.
01:07 Et si c'était la photo de la rentrée ?
01:09 Nous trois, Amandine, Stéphane Berth, madame.
01:11 Alors en fait, je vous dis la vérité, il y a eu un test d'effort, un parcours du combattant.
01:15 Et Yves, Cyprien et Louis Baudin ont lamentablement échoué devant le mur d'escalade.
01:20 Bref, les réformés sont restés à Paris.
01:22 Nous sommes au cœur des reconstitutions.
01:24 Et c'est vrai que c'est émouvant, c'est impressionnant.
01:26 Ces jeeps, ces uniformes, ça nous ramène un peu aussi à l'enfance,
01:30 quand on devait distribuer les rôles.
01:32 Qui fait les cow-boys, qui fait les indiens, qui fait les gendarmes, qui fait les voleurs.
01:36 Et là, c'est qui fait les américains, qui fait les allemands.
01:39 Et je vous avoue que je me méfierais du gars qui arriverait avec un costume nazi impeccable.
01:43 "Ich pfeffere den offizier allemann, das ist ein perron, das ist ein judenhaus."
01:49 Et là, on dirait Jean-Louis, tu prends ton rôle de nazi un peu trop à cœur.
01:53 Alors, cette nuit, nous étions logés en hôtel moins deux étoiles.
01:58 Alors, moi je voulais être chez l'habitant.
02:01 Stéphane, je vous dis tout de suite, je voulais être chez l'habitant.
02:03 Amandine Bégaud me dit "non, je déteste les gens, je veux être à l'hôtel Normandie".
02:07 Mais je rêve !
02:09 Alors, à un moment donné, je suis descendu dans l'hôtel à 2h25,
02:12 chercher de l'eau à la machine et j'ai croisé un officier américain en tenue.
02:16 J'avoue que j'ai préféré que ce soit un américain, parce que ça aurait été un nazi à ce temps-là.
02:20 J'aurais un peu flippé.
02:21 Cela dit, je ne suis pas totalement incompétent, j'ai une expérience de la plage.
02:26 Nous sommes à quelques centaines de mètres d'une plage.
02:29 Alors, essentiellement au Club Med, j'ai eu une expérience des obus.
02:33 Moi, j'ai débarqué un petit peu plus loin, c'était à Chlamydia Beach,
02:36 qui est à quelques kilomètres d'Omaha Beach.
02:39 Mais donc, je suis très content que vous ayez invité Stéphane Berbe et un vrai historien,
02:43 parce que c'est vrai qu'avec mon 12/20 en histoire géo, j'aurais été un peu light.
02:47 - Ah, vous avez eu 12/20 !
02:48 Nous sommes ce matin, Philippe, au musée du débarquement, sous l'aile de cet avion.
02:52 C'est un B-26.
02:53 - B-26, tout à fait.
02:54 Alors, j'ai visité le musée à 6h du matin.
02:57 Alors, on y apprend des choses étonnantes.
02:59 Savez-vous que pendant le débarquement de 44, il n'y avait pas de poilus,
03:03 ni de bataille de Verdun, car c'était une autre guerre...
03:07 - C'était l'autre guerre, la précédente.
03:08 - Oui !
03:09 Qui a eu lieu en 24/38.
03:11 - Non, 14/18.
03:13 - 14/18, souffle-t-on dans le casque ?
03:14 On en apprend décidément tous les jours.
03:17 Oui, Stéphane Berbe confirme que c'était 14/18.
03:20 Alors, nous sommes le D-Day, et non pas le Lady D-Day, qui est le 31 août,
03:26 date des promos et des ventes flash chez Mercedes.
03:29 Alors, le D-Day, c'est le jour où nous avons échappé à l'allemand LV1,
03:34 au Birkenstock et aux saucisses au petit-déjeuner,
03:37 et nous avons commencé à subir les Blockbuster Marvel,
03:40 les concerts de Taylor Swift et le McDo,
03:42 mais au final, on est quand même gagnant.
03:44 On salue l'immense courage de ces Américains, des alliés, des résistants.
03:48 Moi, ma famille a vendu un peu de beurre aux Allemands,
03:50 mais juste du beurre doux, pas du demi-sel,
03:52 ce qui est quand même une forme de résistance.
03:55 Ce qui est fascinant, quand on se rappelle,
03:57 pour être sérieux, deux secondes, c'est l'âge des soldats américains,
03:59 18, 19, 20, 21, comme Ernesto,
04:02 vous dites, si jamais on demandait aujourd'hui à nos grands ados
04:05 d'aller défendre la liberté à l'autre bout du monde,
04:08 on dirait "mais quoi ? La liberté, t'es ouf !
04:11 C'est quoi ce jeu mat, les Marseillais, Mykonos ?"
04:14 Bon, bref, on parlerait tous allemand avec ces petits cons.
04:17 - Merci beaucoup, Philippe. - On a plus de temps ?
04:19 - Ben non, on a plus de temps. - J'ai mis tout le surgent dedans.
04:21 - Mais vous inquiétez pas, vous revenez à 8h40. - Ah, je reviens après, d'accord.
04:24 - Merci beaucoup, Steven Berg, d'être venu avec vous. - Merci à moi de venir.
04:26 - C'est pas à moi de venir à côté de Philippe Quevry, bien.
04:28 - Et on vous suit sur France 2 pour ses commémorations,
04:32 à partir de quelle heure on vous voit ? - Après 9h30.
04:34 - Une fois que la matinale est annoncée comme ça, par surprise.
04:38 - Merci beaucoup, Nathalie, d'avoir été avec nous.
04:40 - Merci, Nathalie.