Didier Meillerand, président de l'association "Le Psychodon" dans PAF !

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00Vous allez nous apporter un peu de joie, parce que vous regardez, vous avez ce livre, il est génial, 50 chansons pour la santé mentale.

00:07C'est vrai que la musique c'est tellement important, tellement important pour notre humeur, pour nous accompagner dans la vie, en fonction de nos humeurs, de nos états d'âme.

00:17C'est actuellement disponible aux éditions RS, vous le voyez ce livre, on vous le recommande.

00:23Je rappelle que la marche ensemble pour la santé mentale aura lieu le 8 et 9 juin à 10h30 un peu partout en France.

00:29C'est important, vous pouvez soutenir aussi le Psycodon, vous envoyez Psy par sms au 92030, ça va s'afficher sur votre écran.

00:37C'est vrai que c'est tellement important. Bon, racontez-nous un petit peu ce qu'il y a dans ce livre.

00:4250 chansons pour la santé mentale, vous savez qu'il y a des chansons qui nous rendent joyeux, peut-être que vous en avez une, vous, qui vous rend joyeux ?

00:48Oui, oui, moi j'avais choisi, j'ai fait simple, j'ai fait Gilbert Montagné, ça marche toujours.

00:53Laquelle, laquelle ?

00:55Ah oui, d'accord.

00:57T'entends ça ? T'entends ça, ça crée une bonne humeur.

01:03Elle a une bonne note ou pas ?

01:06Alors celle-ci, elle fonctionne, elle amène instantanément de la joie.

01:10On est d'accord, tout le monde qui aime bien cette chanson, levez la main dans vos couilles.

01:17Et la joie, c'est bon pour la santé mentale, c'est une émotion vraiment favorable.

01:23C'est comme l'enfance, en mode de nuit dans le studio, j'entends même pas ce que vous me racontez.

01:26Pardon, excusez-moi, vous disiez ?

01:28La joie, c'est important pour la santé mentale, c'est une émotion positive.

01:31Nous sécrétons de la sérotonine lorsque nous sommes en joie et la chanson, c'est vieux comme le monde.

01:37La muséothérapie, ça nous fait du bien, ça nous permet d'aller d'une émotion à l'autre.

01:41Il y a aussi des émotions tristes.

01:43Quand Benjamin Biolay chante « Dis-moi qu'elle est à peine » et qu'il chante « La dépression », on a le droit de l'entendre.

01:48Mais il y a aussi Dalida, dans le livre, qui revient sur sa relation avec un jeune homme.

01:53Et cette tension en matière de santé mentale entre une femme d'un âge et un jeune garçon.

01:58Je viens d'avoir 18 ans.

02:00Et puis il y a Jules, il y a Orelsan sur la solitude.

02:03J'ai essayé de prendre 50 chansons qui sont très, très interprétationnelles.

02:06Alors quand on n'a pas le moral, on se met quoi dans les oreilles ?

02:09Je crois que vous avez fait quand même un bon choix.

02:12Mais vous savez quoi ?

02:14Je pense que je vais passer la main au chroniqueur.

02:17Parce que je ne veux pas vous influencer.

02:19Parce qu'eux, ils ont fait des choix.

02:21Attendez, après je vais leur demander.

02:23Moi, vous voulez mon choix ?

02:25Parce que je ne voulais pas influencer.

02:27Vous voulez mon choix ?

02:29Non, ce qui ressort le plus, c'est parce que vous avez fait un livre.

02:31Vous avez travaillé, effectivement.

02:33Ça va être intéressant d'écouter ce qu'il y a.

02:35C'est très variable selon les générations.

02:37Il n'y a pas une chanson qui revient, quelle que soit la génération intergénérationnelle.

02:40C'est vrai que « Les démons de minuit », ça revient beaucoup.

02:43Ah oui, c'est vrai ça.

02:45« Les démons de minuit », ça marche bien ça.

02:49Non mais c'est vrai, non ?

02:53Ça marche bien.

02:55C'est vrai que j'avais oublié ça.

02:57Mais pourquoi ?

02:59Alors c'est des chansons des années 80.

03:01C'était une époque qui était joyeuse.

03:03C'était une époque qui était joyeuse, légère.

03:05Et où tout était peut-être davantage permis qu'aujourd'hui.

03:09Où la création musicale a été très effervescente, très dense.

03:12D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué,

03:14mais les jeunes dans les boîtes et dans leurs soirées,

03:17il y a toujours un moment des années 80.

03:19L'autre jour, j'étais dans un atelier avec des jeunes.

03:21Et en fait, ils me disaient qu'ils écoutaient des radios qui me semblaient des radios de vieux.

03:26Et ils écoutaient ces chansons-là.

03:28Mais vous savez, « Les démons de minuit »,

03:30ce n'est pas tout à fait ce qu'on croit.

03:32Parce que derrière tout cela, il y a un vrai sujet de santé mentale, c'est l'addiction.

03:35Ce qui nous lève la nuit, c'est parfois une addiction

03:38qu'il faut prendre en compte en matière de santé mentale.

03:41Alors, ta chanson. On y arrive. Ta chanson, Isabelle.

03:44Moi, j'en avais donné trois, donc je ne sais pas laquelle ils ont choisie.

03:47C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ?

03:55C'est la joie de vivre.

04:01On m'a dit « La joie de vivre ».

04:03Et pour moi, c'est vraiment la joie de vivre.

04:05Mais j'en ai 112 000.

04:08« West Side Story », j'en ai 112 000.

04:12Mais celle-ci, elle m'éclate.

04:14Elle marche. Elle marche pas mal.

04:17Vous voyez bien que quand le public réagit comme ça,

04:19instantanément, une chanson, elle renvoie de l'inconscient collectif.

04:23C'est parce que Lionel Thiem les a encouragés.

04:30Mais on a tous un lien avec une chanson.

04:32Une histoire d'amour.

04:35Il y a des chansons qui vous renvoient à des émotions du passé.

04:37Exactement.

04:38Qui vous renvoient à un instanté.

04:39Sacha, c'est quoi ta chanson ?

04:41Quand on m'a posé la question, c'est moi qui ai confondu.

04:43C'est de ma faute.

04:44C'était pour moi une musique qui m'ambiançait en soirée.

04:46Et c'est vrai qu'à la fin de soirée, comme disait Didier,

04:50c'est « Les lacs du Connemara » en fin de soirée.

05:01Fin de soirée, moi, je bois pas d'alcool.

05:02Mais quand tout le monde est bourré, ça, c'est incroyable.

05:05Même sans être bourré.

05:07Mais sinon, une musique qui me met en joie le matin,

05:09moi, j'aime bien « Purple Disco Machine ».

05:21C'est plus récent, ça.

05:22C'est quoi ça ? Un an ou deux ans, ça ?

05:24Oui, c'est plus récent.

05:26Et ça emmène aussi.

05:28Et lorsque une chanson vous emmène ailleurs,

05:30dans l'émotion que vous étiez,

05:32elle fait bien son travail.

05:33Elle vous ramène à un moment de votre vie,

05:36à une relation que vous avez eue avec quelqu'un.

05:38Elle vous ouvre au monde d'une façon différente.

05:41Et c'est ça, l'histoire de la chanson,

05:43qui déstigmatise la santé mentale.

05:45Parce que je vous rappelle, pour être sérieux deux minutes,

05:47que les personnes qui souffrent d'un trouble psychique,

05:49c'est-à-dire les personnes atteintes d'un trouble dépressif,

05:51d'un trouble bipolaire ou d'un trouble anxieux

05:53ou d'un trouble schizophrénique,

05:54ce sont des personnes qui sont stigmatisées.

05:56Et la pop, la chanson, ça aide à déstigmatiser.

05:59On a le droit d'être différents.

06:01On a le droit d'être différents.

06:02Magali, ta différence en chanson ?

06:04Rien à voir.

06:05Moi, c'est Jul en bande organisée.

06:10C'est bien du Sud.

06:12Voilà, c'est ça.

06:13On vient du Sud, nous.

06:16Il y en a pour tous les goûts.

06:18Il y en a vraiment pour tous.

06:19Vous avez vu ?

06:20C'est dingue.

06:21On a tous choisi des chansons complètement différentes.

06:22Nadjet, t'en as choisi une ?

06:23Moi, j'ai choisi...

06:26On vient de loin de Corneille.

06:36C'est incroyable.

06:37C'est incroyable.

06:38On a tous choisi des chansons différentes.

06:40Et alors, Corneille, Pascal, on vient de loin.

06:42C'est très fort en matière de santé mentale.

06:44C'est l'ancrage psychique.

06:46Nous sommes tous les héritiers

06:48de nos histoires psychogénéalogiques.

06:49C'est-à-dire que comme je vous vois là, Pascal,

06:51c'est parce que votre mère vous a regardé,

06:53c'est parce que votre père vous a regardé,

06:55les femmes et les hommes de votre environnement,

06:57tout ce qu'il y a eu autour de vous

06:59dans ce qu'on appelle votre écosystème,

07:01a fait de vous la femme que vous êtes.

07:03Dans cette chanson, c'est la résilience.

07:05Et je vous rappelle qu'il a vécu un génocide.

07:08Oui.

07:10Excusez-moi, parce qu'on a tous choisi une musique, etc.

07:12Vous vous êtes exempté, Pascal ?

07:14Mais non, c'est le premier !

07:18Qu'est-ce que j'ai dit ? Gilbert Montagné ?

07:20Gilbert Montagné, on va s'aimer.

07:21Non, pas du tout.

07:22Pas du tout, il vient danser.

07:23Il vient danser, pardon.

07:24Il n'y a rien.

07:26Ça va, t'es avec nous, Sacha ?

07:28Mais vous savez quoi, Pascal ?

07:30Dis-toi.

07:31Lio, que je salue, a fait la préface.

07:33Et Yannick Noah, notre parrain, aussi.

07:35Mais Lio, elle a une chanson qui est Banana Split,

07:38qui évoque la fellation.

07:40Et la fellation, c'est un préliminaire extraordinaire

07:42quand il est consenti.

07:44Écoutez, c'est le moment pour ça.

07:46Ça va, Didier ?

07:47Est-ce que Banana Split, vous connaissez ?

07:50C'est un préliminaire ?

07:51Je croyais que ça remplaçait, moi.

07:53Alors moi, j'avais jamais compris que ça voulait dire ça,

07:55Banana Split.

07:56Vous avez cassé un mythe, là.

07:57Excuse-moi, moi, je ne sais pas les idées, tout de suite.

08:01En tout cas, on salue, Lio.

08:02C'était très subjectif.

08:03Bon, écoutez, on vous recommande ce livre.

08:05En tout cas, vous voyez, vous pouvez le sortir ce soir

08:07au dîner ou à l'apéro.

08:08En tout cas, ça fait parler.

08:09Merci beaucoup, Didier.

08:10Merci à vous.

08:11C'est très bien de nous voir.

08:12Sur le cathédre de Pâques.

08:13A plus.

08:14Et 92-030.

08:16Envoyez aussi.

08:20Sous-titrage ST' 501

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